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Tanger vante ses charmes à l’UNESCO ! L'Observatoire pour la protection de l'environnement et des monuments historiques de Tanger (OPEMH), l'Agence pour la promotion et le développement du Nord (APDN), en collaboration avec le ministère de la Culture marocaine, ont posé une candidature pour faire de la ville du Détroit, une des villes inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO, rapporte l’agence de presse italienne ANSAmed.
Pour être classé «patrimoine mondial» la ville doit présenter des biens, lieux ou monuments à caractère culturel ou naturel, présentant «une valeur universelle exceptionnelle» qui lui permettra d’être choisie par le comité du patrimoine de l’Unesco. Et la ville du Détroit a de quoi convaincre. On imagine d’ores et déjà que Tanger vantera sa médina, son Petit et Grand Socco (souks), son Dar Al Makhzen (Palais du Sultan), son Théâtre Cervantes…
La ville du nord mettra sans doute en avant son caractère cosmopolite et artistique avec son musée des Antiquités, sa Légation des Etats-Unis, son musée d’art marocain. Cet ensemble artistique et culturel s’inscrit aussi dans un cadre moderne et progressiste. La ville abrite notamment un aéroport rénové, une gare réfectionnée pour accueillir la ligne à grande vitesse(LGV), le port de Tanger Med abritant le premier terminal portuaire d’Afrique.
Pour mémoire, 9 villes ou monuments marocains sont entrés dans le catalogue du «Patrimoine mondial de l’Unesco» qui leur permettent d’avoir accès au World Heritage Fund, un fonds de l’Unesco pour leur entretien, préservation ou restauration. Il s’agit de la Médina de Fès, de la Médina de Marrakech, du Ksar d'Aït-Ben-Haddou (Ouarzazate), de la Ville historique de Meknès, de la Médina de Tétouan, du site archéologique de Volubilis, de la Médina d’Essaouira, de la ville portugaise de Mazagan (El Jadida) et de Rabat (sous l’appellation capitale moderne et ville historique : un patrimoine en partage).
A noter que le dossier de la ville Casablanca, porté par l’association Casa Patrimoine n’avait pas été accepté en raison du non respect des mesures de sauvegarde par la ville blanche. Un comité de supervision du dossier de la ville a été mis sur place pour permettre de compléter le dossier.
