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«La popularité du PJD a reculé», a admis Lahcen Daoudi dans une interview parue ce mardi au quotidien Akhbar Al Yaoum. Un bref moment de vérité de sa part pour ensuite effectuer une pirouette et annoncer que «le parti a du temps pour la récupérer. Les Marocains ne s’attendent pas à des discours mais plutôt à des réalisations».
«Si nous réalisons des routes et si l’école et les services de santé s’améliorent, certainement les Marocains voteront à nouveau pour nous», a affirmé avec optimisme le ministre délégué chargé des Affaires générales du gouvernement.
Pour l’instant, la réalité des urnes apporte un autre de son de cloche. Le PJD n’a remporté qu’une victoire à Tétouan lors des élections partielles dans certaines circonscriptions suite aux annulations des résultats prononcées par la Cour constitutionnelle.
Malgré ces revers, Daoudi croit en les chances de son parti de renverser la tendance lors des prochaines échéances électorales comme il croit à un rôle d’Abdelilah Benkirane dans cette opération de come-back. «Pour le moment, il est absent parce qu’il n’y a pas de bataille. C’est un fils du projet et nous avons besoin de tous les fils du parti», a-t-il expliqué.
