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Casablanca : Un mois avec sursis pour les deux musiciens de rue arrêtés

Tribunal de première instance de Casablanca - Aïn Sebaâ / Ph. DR.
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Démarré en début d’après-midi, le procès en première instance de deux musiciens de rue, Badr Moutaz et El Mehdi Achataoui, a pris fin en soirée. En détention depuis dix jours, les concernés sont condamnés à un mois de prison avec sursis pour «agression». Ils étaient également poursuivis pour «outrage à un agent d’autorité dans l’exercice de ses fonctions», sur la base d’une plainte de trois représentants, finalement retirée.

En effet, les deux artistes ont été arrêtés le 13 novembre dernier après une altercation avec les trois plaignants, qui sont intervenus pour interrompre un concert de rue commencé par les deux musiciens sur la place des Nations unies. Dans leur tentative de saisir le matériel du groupe, ils se sont confrontés à la protestation des concernées, qui auraient empêché la confiscation de leurs instruments.

«Nous demandions à ce que les musiciens soient poursuivis en liberté conditionnelle, en attendant d’obtenir de nouveaux éléments pour qu’ils ne soient plus condamnés», déclare à Yabiladi Youssef Chehbi, avocat de Badr et de Mehdi. «C’est grave que la presse n’ait pas relayé ce qui leur arrive, jusqu’à ce que la date du procès ait été connue et qu’une mobilisation se soit organisée via les réseaux sociaux», déplore-t-il encore.

Par ailleurs, l’avocat fait savoir que «les autorités imposent aux familles de ces jeunes de signer des engagements selon lesquels les concernés ne reviendraient plus jouer dans la rue, s’ils veulent obtenir leur liberté ; c’est scandaleux». 

Article modified on : 22/11/2018 22h44

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