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Sahara : Le Maroc est plutôt satisfait de la «table ronde» de Genève

Baisse de rideau sur la «table ronde» de Genève. Ce premier round de discussion sous l’ère Horst Köhler a réuni, durant jours, des représentants du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Polisario.

Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, prenant par à la table ronde de Genève / Ph. MAECI
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La «table ronde» de Genève s’est conclue cet après-midi par l’adhésion de tous les participants. En effet, des informations obtenues par Yabiladi, indiquent que les négociations dans ce cadre ont connu le consensus de intervenants. Selon nos sources, «les délégations ont fait le point sur les récents développements, abordé les questions régionales et discuté des prochaines étapes du processus politique relatif au Sahara occidental ; elles ont reconnu que la coopération et l’intégration régionale ainsi que l’absence de confrontation constituent le meilleur moyen de relever les nombreux défis importants auxquels la région fait face».

Par ailleurs, les participants ont souligné qu’«une solution au conflit» du Sahara occidental «constituerait une contribution importante pour améliorer les vies des peuples de la région», ajoutant que «les délégations ont accepté que l’envoyé personnel les invite pour une deuxième table ronde au cours du premier trimestre 2019». Et de conclure que «toutes les discussions se sont déroulées dans une atmosphère d’engagement, de franchise et de respect mutuel».

Des motifs de satisfaction pour le Maroc

Dans l’ensemble, la partie marocaine est plutôt satisfaite de la Déclaration de Genève, d’autant que le texte ne mentionne pas «le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental». En revanche, il insiste sur le règlement du différend territorial «pour améliorer les vies des peuples de la région». La présence de représentants sahraouis à la «table ronde» de Genève est, par ailleurs, un autre motif de satisfaction des officiels du royaume. En effet, «la représentativité du Polisario aux sahraouis est ainsi remise en question», nous confie une source autorisée.

La délégation marocaine ayant pris part à ce premier round de discussions sous l’ère Köhler comptait dans ses membres trois élus sahraouis : Fatima El Adli, actrice associative et membre du conseil municipal de Es-Semara, Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra et Ynja Khattat, président de la région Dakhla-Oued Ed-Dahab. Ce dernier était un ancien membre du Polisario avant de rallier le Maroc.