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Timide avancée du Maroc au classement mondial des universités

Selon l’édition 2019 du «Times Higher Education», le continent africain progresse parmi les économies émergentes. Aux côtés de l’Egypte, le Maroc avance timidement dans ce classement mondial.

Université Hassan II de Casablanca / Ph. DR.
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Elaboré par le magazine Times Higher Education, le palmarès 2019 des meilleures universités des économies émergentes inclut désormais 47 universités africaines, contre 25 en 2018. Cette ascension est due en grande partie à l’Egypte, qui compte 19 facultés classées contre 9 un an auparavant. S’en suit le Maroc qui évolue modestement, «mais consolide ou fait progresser la place de ses trois grandes universités de Rabat, Fès et Marrakech, et voit Casablanca entrer au palmarès», rapporte Le Monde qui a relayé le classement.

En effet, ce dernier montre que l’Université Hassan II de Casablanca a intégré le classement en arrivant à la 1001e place. Par ailleurs, le Maroc «renforce sa présence dans le top 250 avec l’université Mohammed V de Rabat et l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah à Fès». Quant à l’université Cadi Ayyad de Marrakech, elle se maintient dans le top 30, selon la même source.

Au niveau de l’Afrique du Nord, la 1001e place est également occupée par huit universités égyptiennes nouvellement intégrées au classement (Zagazig, Vallée du Sud, Minia, Menoufia, Helwan, Assiut, Al-Azhar et Ain Shams). Le pays des pharaons «place sept établissements dans le top 200 contre seulement deux en 2018, à égalité désormais avec l’Afrique du Sud dans cette tranche», ajoute Le Monde, indiquant que «l’université du Canal de Suez a même fait un grand bond en avant, passant à la 114e place alors qu’elle était dans la tranche 251 à 350 l’année précédente».

Les autres pays d’Afrique font mieux

La Libye et la Mauritanie ne font quant à eux pas partie de ce classement, à la fin duquel on retrouve d’autres universités arabes ayant rejoint le peloton, comme celle de Yarmouk en Jordanie (1001e), des universités russes, japonaises et d’Europe de l’Est. L’Afrique, elle, opère globalement une progression apparente.

De son côté, la Tunisie se maintien dans le top 300 grâce à l’université Al-Manar de Tunis, celle de Sfax et de Monastir faisant partie du top 350.

En effet, neuf universités sud-africaines font partie de ce classement. «Sept figurent dans le top 100 et une dans le top 200», indiquant que «le pays améliore son score 2018 avec l’arrivée de Pretoria et de son université de technologie Tshwane, qui se place immédiatement dans les 250 premiers». L’université de Stellenbosch (Cap-Occidental) est ainsi 24e, gagnant 14 places depuis 2018.

Au Nigéria, l’université d’Ibadan se distingue également avec un bond à la 141e place, l’établissement du Covenant (université du Nigéria à Nsukka) faisant son entrée.

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