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«Twitter n’aurait jamais dû suspendre les contenus [de la chaîne CopyComic]». C’est ce qu’affirme au site Arrêt sur Images Ronan Hardouin, avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle, qui réagit à une demande des avocats de Gad Elmaleh de retirer deux vidéos l’accusant de plagiat. Cités par le média français, ils considèrent que ces contenus de près de 14 minutes chacun seraient une atteinte aux droits voisins de l’humoriste «sur les vidéogrammes reproduits sans autorisation, et seraient constitutifs de contrefaçon en application du code de la propriété intellectuelle française».
Pourtant, ces vidéos retirées mercredi dernier ont été rétablies trois jours plus tard par Twitter, la chaîne visée clamant ne pas les avoir repris à des fins lucratives mais pour pointer du doigt les sketchs qu’elle accuse Gad Elmaleh d’avoir plagiés, écrits par d’autres professionnels de one-man shows. «Quand même les meilleurs avocats spécialisés dans la propriété intellectuelle n’arrivent pas à te donner raison», s’est félicité Ben, administrateur anonyme de CopyComic, en s’adressant à Gad Elmaleh le 23 février sur le réseau social.
Vues plus de deux millions de fois, ces vidéos ont d’abord poussé Gad Elmaleh à réagir sur un ton humoristique qui est finalement mal passé, lorsqu’il s’est déguisé, le 14 février, en «Chouchou» pour évoquer un harcèlement sur les réseaux sociaux et s’en prendre aux «haineux» qui en veulent à son succès. Pour l’administrateur de CopyComic, qui n’a pas été convaincu, la «vraie prise de parole» et l’humoriste «est toujours attendue sur le fond». «Mon anonymat est celui de ceux qui préfèrent mettre en avant le sujet et non les personnes», indique Ben, qui considère que l’acharnement de Gad Elmaleh à faire disparaître ces contenus est révélateur du malaise qu’ils suscitent chez lui.
