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Une première en France : Deux listes anti-islam pour les élections européennes

Renaud Camus est désormais tête de liste candidat aux élections européennes / Ph. Renaud Camus
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En France, 33 listes pour les élections européennes prévues le 26 mai prochain ont été validées par le ministère de l’Intérieur. Mais celles qui interpellent sont au nombre de deux, pour lesquelles candidatent des extrémistes anti-islam tels que Renaud Camus, figure du «grand remplacement», et l’identitaire Vincent Vauclin.

«C’est passé presque inaperçu», rapporte France inter. De plus, le tirage au sort du ministère de l’Intérieur a attribué à la liste de Camus la troisième place dans l’ordre protocolaire. «[Il] a réussi à décrocher son ticket pour les Européennes en réunissant 79 amis, autant d’hommes que de femmes. C’est le seul critère fixé par les autorités», rapporte la même source, indiquant que «cela lui permet donc de propager encore ses discours extrémistes».

En effet, Camus, qui est aussi président du «Conseil national de la résistance européenne», considère les immigrés musulmans comme des «colonisateurs» qui mettent la France «sous occupation». La liste compte notamment une étudiante «gilet jaune», qui avait perdu un œil lors de l’acte IV à Paris, ou encore Karim Ouchikh, élu en 2015 sur la liste du Front national aux élections régionales en Île-de-France.

Quant à Vincent Vauclin, président du parti «La dissidence française», il est tête de liste de «La Reconquête», signifiant la reconquête pour une France blanche. Il est entouré d’anciens conseillers régionaux du FN et prône le concept de re-migration. «Il considère qu’en mettant en place une législation favorable aux ''Gaulois'', les immigrés et leurs enfants repartiront dans leurs pays d’origine», explique France Inter

Selon la même source, «la règle des 500 parrainages d’élus locaux permet d’éviter ce genre de candidatures à l’élection présidentielle», ce qui n’est pas le cas pour les européennes, dans le cadre desquelles «il suffit de réunir 79 électeurs français, autant d’hommes que de femmes, sans critère géographique».