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Maroc : L’énergie exportée s’est située à 6,2% du total de l’énergie produite au T1-2019

(with MAP)
Photo d'illustration. / Ph.DR
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Le secteur de l'énergie électrique a enregistré, au cours du premier trimestre 2019, une augmentation de sa production nationale de 27,9%, après +7,1% un an auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

Cette hausse s'explique, essentiellement, par la consolidation de la production privée de 49,7%, atténuée par le retrait de la production de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) de 18,2%, précise la DEPF dans sa note de conjoncture de mai 2019. Elle note que 28,4% de la croissance enregistrée dans la production nationale de l'énergie électrique a profité à l’export, pour marquer une progression du volume de l’énergie exportée. 

Suite à cette évolution, le volume de l’énergie exportée s’est située à 6,2% du total de l’énergie produite après une part de 0,4% un an plus tôt, relève la même source, ajoutant que le volume de l’énergie importé a, de son côté, poursuivi sa tendance baissière pour diminuer de 93,9%, dans un contexte d’amélioration de l’énergie nette appelée de 4,1% (après +3,5%).

Par ailleurs, la consommation nationale de l’énergie électrique a enregistré un léger repli au terme du T1-2019 de 0,9%, après +2,7% à la même période de l’année précédente, recouvrant une baisse des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension de 2,6%, atténuée par le renforcement de celles de basse tension de 4,7%, fait savoir la DEPF.

Pour rappel, les exportations marocaines vers l’Espagne avaient suscité la polémique dans le pays ibérique. Syndicats et politiques espagnols ont pointé ces importations d'électricité du Maroc qu’ils ont jugé issues de centrales au charbon polluantes alors que la fermeture de leurs centrales et les pertes d’emplois induits sont justement dues à la pollution.

Le Commissaire européen chargé de l'action pour le climat et l'énergie, Miguel Arias Cañete a abordé la question d’une possible taxe carbone à la frontière, mais qui «nécessiterait une décision unanime de tous les États membres» ou une activation d’«une clause passerelle».

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