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Berbere: Définition
m
17 novembre 2012 17:06
merciiiiiiiii pour cet définition
w
18 novembre 2012 01:40
Citation
tachilhite78 a écrit:



Bonne question Nora auquelle je n'ai pas de réponse, désolé smiling smiley

la souite....


Répartition géographique

Le berbère, langue essentiellement parlée, se décline en plusieurs formes dialectales. Il n'existe pas de chiffres officiels concernant le nombre de berbérophones.

Dans les îles Canaries, le guanche appartient au groupe berbère.
Le Maroc est le premier pays en terme de locuteurs berbérophones avec 40 à 65% de la population totale. On y parle le rifain (tarifit) dans la région du Rif au nord , le braber (tamazight) dans le Haut et le Moyen Atlas au centre du royaume et le chleuh (tachelhit) dans le Haut Atlas et dans l'Anti-Atlas au sud. Le zénète est parlé dans le nord-est, près de la frontière algérienne.
En Algérie (25 à 35% de la population selon Salem Chaker, professeur de l'INALCO) : d'Est en Ouest le chenoui avec le berbere de l'atlas blidéen (beni salah) à l'Ouest d'Alger( 150 000 locuteurs), le kabyle (4 millions) et le chaoui (2 million) à l'Est du pays. Au Sud se trouve également le berbère du Mzab, de Touggourt, de Ouargla, de Timimoun (zénète) et des ksours du sud oranais (Asla, Bousemghoun etc..)
En Tunisie le berbère est parlé au Sud ainsi que dans la région de Djerba,
le nefoussa en Libye, Aoudjila , Sokna et Zouara.( 20 % dela population)
le siwi parlé à Siwa : cette oasis du nord est de l'Egypte représente le plus oriental des groupes berbères.
Le touareg ou tamasheq est parlé dans le sud de l'Algérie, le sud est de la Libye, le Mali, le Niger et le nord du Burkina Faso.
En Mauritanie à medredra ( les zenaga)


.. a suivre

Salam quelque années plus tard eye rolling smiley

Mais fallait que je poste, et oui en tant que chleuh.

bon voici:

DES RACINES BERBERES DANS LE GREC, LE LATIN ET LES LANGUES SEMITIQUES

Tous ces documents, dont l'authenticité est vérifiée, nous incitent à penser que la langue berbère, par son antériorité, est une langue mère. Ceci est confirmé par la présence simultanée de nombreux vocables de base berbère, dans des langues aussi diverses que les langues grecques, sémitiques et latines. Ainsi, sans citer des mots aussi répandus que: «ma»: mère - ou «mouTe » : mort , nous trouvons des vocables comme: 1-semme ce mot signifie en langue berbère le nom. Nous le trouvons avec le même sens dans la langue grecque sous le mot "semma" (qui a donné le mot sémantique en français) et, sous le vocable de «A-semmou » ou « achemou », dans les langues sémitiques. Louya : ce mot signifie en berbère paroles, discours. Il se retrouve avec le même sens dans le mot grec "logos" et dans le terme arabe "lougha".

A-seguemme signifie en berbère le nombre, ou partie de..., ou fraction de... Ce mot se retrouve, dans la langue latine, sous le vocable "segma", signifiant segment et, en langue arabe, sous le mot "mesegueme" qui veut dire 'ordonné'.

Ces quelques exemples, qu'il est possible de multiplier, suffisent à démontrer que la langue berbère n'est pas étrangère à la formation des langues du Moyen-Orient, et du Bassin Méditerranéen d'où sont issues les plus belles civilisations humaines.

Cette langue-mère se serait diluée peu à peu, au cours des siècles, jusqu'à disparaître des langues modernes. Elle est restée à peu près intacte chez les divers peuples berbères du Nord de l'Afrique, dont elle constitue l'ethnie.

Source : ==> [www.amazighworld.org]

Conclusion: Le berbère serait ou est une langue-mère.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/11/12 01:41 par wakrim.
w
18 novembre 2012 02:24
Salam

Mots berbères en grec et en latin...

Il est probable que les noms de plantes berbères, traditionnellemnt rapportés au latin, aient une origine berbère. F.C. Movers le soutenait et il cite entre autres le nom de la lentille, lents en latin, talentit en berbère, et celui du pois chiche, cicer (prononcé Kiker), ikiker en berbère. Dans le domaine des arbres fruitiers, le nom latin du poirier, pirus, provient sans doute également d’un mot berbère ifires . En tout cas, ceux qui défendent l’hypothèse inverse d’un emprunt du berbère au latin se heurtent à un ecueil de taille : les dictionnaires étymologiques du latin indiquent que pirus est d’origine inconnue !

Aux plantes cultivées et aux arbres fruitiers, il faut ajouter les plantes sauvages qui poussent dans les montagnes du Maghreb et dont les noms latins pourraient provenir du berbère : la garance, rubia, berbère tarubia, l’orme, ulmus, berbère ulmu, le cresson, crisonus, berbère gernunec, le chêne, quercus, berbère, akerruc, la massette, buda, berbère tabuda etc. des spécialistes hésitent aujourd’hui à établir par le latin l’étymologie de certains noms de plantes utilisés par les Romains : c’est le cas du nom du pyrètre, tagantes, du caroubier, siliqua et de la coloquinte, gelala. Or ces mots présentent une ressemblance frappante avec les noms berbères équivalents : tadjuntast, taslighwa (ou taselgha) et gelala. Pour gelala, J. André pense qu’il provient du latin d’Afrique. Pourquoi pas plutôt du berbère ? Toutes les plantes citées ci-dessus sont spontanées aux Maghreb, elles ont aussi, depuis les temps immémoriaux, des usages pratiques (plantes tinctoriales par ex emple) mais surtout médicinaux. C’est sans doute par ce dernier usage - les Berbères étant réputés pour leur savoir dans ce domaine - que les mots berbères sont entrés en latin. On sait par les auteurs latins eux-mêmes que la découverte de l’euphorbe est due au roi numide Juba II qui lui a donné ce nom en l’honneur de son médecin grec, en compagnie duquél il herborisait. Le même Juba a écrit un traité, aujourd’hui disparu, sur la plante.

Les auteurs antiques rattachent au Maghreb le silphium qui figure sue les monnaies grecques, de la Cyrénaique. Plante ombellifère, le silphium était consommé par les hommes et les bêtes, mais c’est son suc qui était le plus recherché : il fournissait une sorte de condiment très apprécié et surtout un produit médical réputé soigner tous les maux. Des auteurs modernes rattachent le mot silphium à une racine berbère slf, qui a fourni dans quelques dialectes berbères des noms de plantes : selluf, aslif.

Le vocabulaire berbère de la faune a également laissé des traces en latin et en grec : ces langues n’ont fait que reprendre des noms d’animaux qu’elles ne connaissaient pas. Ainsi, on soupçonne le nom grec du singe, pithécos, pithe, d’avoir été emprunté au berbère biddu, abiddew, selon la forme que le mot a actuellement. On sait que la Maghreb est la patrie du singe magot et on sait, par des récits d’auteurs antiques, que les grecs allaient acheter en Numidie ces singes qu’ils revendaient aux riches oisifs. C’est à l’un de ces marchands que le roi Massinissa a dit : « Mais les femmes de chez vous ne vous donnent donc pas d’enfants ? »

Le nom adopté aujourd’hui pour désigner une variété d’antilope, l’antilope addax, serait d’origine berbère. En tous cas, c’est l’information que donne la naturaliste latin, pline l’Ancien, qui signale qu’addax signifie, en lybique, « antilope ». ce n’a pas subsisté dans les dialectes berbères actuels qui emploient d’autres terme pour désigner l’antilope, notamment amellal, employé en toureg et dans les parlers du Maroc central.

Un mot berbère, aujourd’hui également inusité, mais connu des Anciens, bubal, fournit la dénomination scientifique d’un autre animal : bubales antiquus ou buffle antique. Le même mot sert de désignation à une grande antilope, la bubalis buselaphus, abondamment représentée sur les mosaiques de la période romaine.

Le nom de l’éléphant, elephantum en latin Spatien, les libyens appelaient l’éléphant kaiser, or un autre auteur, Servius, indique qu’il s’agit d’un nom carthaginois, ce qui est vrai, le nom se retrouvant dans les inscriptions puniques, à Carthage.

De nos jours, le nom berbère de l’éléphant n’est plus conservé qu’en toureg, elu, féminin telut. Les dialectes du nord emploient une forme proche plus étoffée, ilef, tileft est attestée dans la toponymie antique, avec le nom d’une localité de Numidie, Thelepte où p latin correspond au f berbère. Le mot pouvait désigner aussi bien le sanglier que l’éléphant, les deux animaux étant abondants à l’époque. D’ailleurs d’autre localités numides portaient le nom de l’éléphant mais cette fois-ci en latin : Elephantaria, dans la Mitidja, Castellum Elephantarius, à proximité de Constantine, Elephantaria dans la Medjerda etc.

L’éléphant a joué un rôle important dans le monde berbère antique, il a figuré sur les monnaies numides et la déesse Africa, personnification de l’Afrique, était revêtue d’une peau d’éléphant. On n’oubliera pas non plus le rôle économique de cet animal, producteur d’une matière très recherchée, l’ivoire, et son utilisation comme arme de guerre par les berbères et les carthaginois. Les Romains ont importé d’Afrique de grandes quantités d’éléphants, principalement pour approvisionner les cirques. La chasse intensive a provoqué, dans les premiers siècles de l’ère chrétienne, la disparition de cet animal du Maghreb.

Toujours dans le vocabulaire des animaux, le grec a emprunté au libyque le nom d’une variété de rats, zeleries. Le nom est attesté aujourd’hui, dans certains dialectes, sous la forme azergug.
...et en d’autres langues :

L’égyptien ancien a dû, lui aussi, faire des emprunts au berbère. Les études dans le domaine de la comparaison entre l’égyptien et le berbère ne sont pas développées et quand les rapprochements sont faits, c’est souvent au berbère qu’on impute l’emprunt. On oublie que les berbères ont conquis l’Égypte à plusieurs reprises et que leur domination a pu s’exercer aussi dans le domaine linguistique, à moins qu’il ne s’agisse d’un fonds commun, les deux langues étant génétiquement apparentées. Comme exemple tinelli « ficelle, fil de trame » et kfn rapproché du berbère knef « rôtir,cuire ».

Le nom de égyptien de l’oasis, wh’t, provient, selon les spécialistes d’un toponyme libyque : il a servi à désigner, chez les Egyptiens, le désert libyen avant de désigner toute la libye, c’est-à-dire le Maghreb. C’est de ce nom que dérivent les noms sémitiques de l’oasis, notamment l’arabe wah’at, ainsi que, par transformation, le grec dasiz, oasiz, à l’origine des mots utilisés dans la plupart des langues européennes.

Une grande figure du panthéon égyptien, Amon, pourrait être d’origine berbère. D’abord divinité secondaire, Amon a fini par acquérir la première place, à partir de la XIIème dynastie qui a été justement dominée par les pharaons d’origine libyque. Amon avait plusieurs temples, notamment dans l’oasis de Siwa oû il y avait aussi un oracle que consulta, au IVème siècle avant J.C., Alexandre le Grand. L’oasis de Siwa était habitée par des libyens et leur langue y est encore parlée de nos jours. Le nom même du dieu Amon pourrait être d’origine berbère. L’écrivain grec Hesechius écrivait que les libyens appelaient le bélier amon. L’hypothèse est d’autant plus plausible que l’animal sacré du dieu est le bélier aux cornes en spirales. Et on sait, par les peintures rupestres du Sahara, que les berbères pratiquèrent dès la préhistoire le culte du bélier.

La langue arabe ne comporte pas de mots berbères (à l’exception des dialectes maghrébins qui, eux, possèdent un fort substrat berbère) mais des mots berbères sont parfois cités dans les ouvrages spécialisés, notamment les ouvrages de botanique.

L’espagnol comporte des mots d’origine berbère, introduits durant la période musulmane : le plus connu est jinete « cavalier armé de sa lance » qui provient de zenati, membre de la confédération berbère de zenata, célèbre pour sa cavalerie. Les dialectes italiens ainsi que le maltais comportent, par l’intermédiaire de l’arabe maghrébin sans doute, des emprunts berbères. On en trouve aussi en français mais les dictionnaires les donnent toujours comme arabe (voir plus loin le cas du burnous). Pour l’anecdote, signalons que le mot grigri, introduit durant la période colonile, provient du zenaga (dialecte berbère de Mauritanie), smugrey, qui signifie « marmonner une prière en guise d’exorcisme ».
Objets et noms berbères :

Dès l’antiquité, un certain nombre d’objets fabriqués par les Berbères ont été adoptés par les peuples du Bassin Méditerranéen. Il faut citer notamment le char attelé dont les représentations les plus anciennes remontent aux peintures rupestres du Tassili. Alors que les auteurs contemporains, qui rajeunissent volontiers les œuvres berbères, qu’il s’agisse des objets ou des œuvres artistiques, ne sont pas toujours disposés à reconnaître ce genre de faits, les auteurs antiques n’hésitent pas à rendre aux berbères ce qui leur appartient. Ainsi à propos du char, Hérodote (Vème siècle avant J.C) écrit : « c’est(...) des libyens que les grecs ont appris à atteler à quatre chevaux ».

Le même Hérodote rapporte que les grecs ont emprunté aux femmes libyennes la tunique dont était revêtue la déesse Athéna. Il spécifie que ce vêtement, l’égide, en grec aigidos, est une peau de chèvre débarrassée de ses poils et bordée de franges peintes de rouge. M .Mammeri n’hésitait pas, dans son cours de berbère, à établir un lien entre aigidos et le berbère ighid « chevreau ». L’hypothèse a été reprise par S.Chaker, dans une notice publiée en 1994.

Hérodote indique encore que la déesse Athéna était d’origine berbère et que c’est en libye qu’on lui préparé l’égide. Les grecs n’ont fait qu’emprunter aux libyens le culte de la déesse, emprunté également par les Égyptiens où Athéna est appelée Nith. Athéna a peut être un rapport avec la Tanit des carthaginois dont le nom a une forme berbère (t-...-t du féminin). D’ailleurs les trois noms Athéna, Nith et Tanit peuvent être ramenés, l’indice du féminin retiré, à la même racine, n/ny, qui fournit en berbère le verbe ny, ney qui signifie « regarder, voir, examiner », ce qui cadre bien avec l’image de l’Athéna grec « aux yeux verts » et « aux yeux de chouette ». Le regard symbolique ici la force pénétrante de l’esprit, la méditation et l’activité intelligente attribuées à Athéna. Nous reconnaissons que l’hypothèse ets très hardie, mais a le mérite d’âtre posée et discutée !

Le nom de l’un des objets les plus répandus autrefois, la bougie, est d’origine berbère. Les dictionnaires le reconnaissent en le faisant dériver du nom de la ville de Bougie, en Algérie, aujourd’hui Bejaia. Il faut préciser que ce dernier n’est que la forme arabisée du kabyle Bgayet oû g, qui manque en arabe littéraire, était transcrit dj. Au Moyen âge, la région de Béjaia était connue pour la qualité de sa cire qu’elle exportait, en grandes quantités, vers l’Orient et l’Europe.

C’est par l’Espagne musulmane qu’un certain nombre de mots berbères sont entrés dans les langues européennes. Le nom de la truffe est traditionnellement rapporté du latin tuber oû b serait passé à f par l’intermédiaire d’une forme tufer dont seraient issus le piémontais et le provençal trufa ainsi que le français truffe. Or ces mots ne semblent guère remonter au-delà des XIII-XIVème siècles (le ¨tit Robert date même de 1344 l’apparition du mot français) : le mot ne proviendrait-il pas alors d’Andalousie oû l’arabe comme les dialectes romans emploient terfas ? Or, signalent les auteurs andalous, comme Ibn H’ayyan (XIème siècle) et Ibn Baytar (XIIème siècle), le mot est berbère et était employé aussi bien en arabe qu’en roman. Terfas n’a pas, comme on l’a supposé, la forme du pluriel des mots romans, mais relève d’un schème de nom de plante courant en berbère : kabyle : bibras « ail sauvage », chleuh : buqsas « ortie », aremas « plante du désert » aderyas « thapsis gargarina » etc. Cest sans doute à partir du roman que terfas a été interprété comme une forme plurielle et que l’on a tenté, en supprimant le S, d’établir un singulier, ce qui a abouti à des termes comme truffe.

Un mot berbère passé dans les langues européennes est burnous qui désigne un ample manteau de laine sans manches, pourvu d’un capuchon et fermant à la poitrine. Le mot, introduit depuis longtemps en espagnol, ne serait entré en français qu’au XIXème siècle, avec la colonisation. Depuis, on l’a tantôt rapporté au latin birrus, tantôt à l’arabe littéraire barnus, mais aucun de ces mots ne correspond au burnous maghrébin : Le mot latin désigne une cape ouverte et le mot arabe une sorte de calotte que l’on portait sur la tête. D’ailleurs, l’historien musulman du XIVème siècle, Ibn Khaldoun, qui se garde de faire la rapprochement avec le barnus des arabes, signale que le burnous est le vêtement caractéristique des berbères. Le mot se retrouve d’un point à l’autre du domaine berbère, y compris le plus éloigné, le Touareg, ce qui milite pour son caractère autochtone. En tout cas, le vêtement est tés ancien au Maghreb puisqu’il figure sur les peintures rupestres de la préhistoire.

Deux autres noms de vêtement berbères sont entrés dans les langues européennes, notamment le français, par l’intermédiaire de l’arabe : djellaba et gandoura, qui désignent, l’un une robe longue ‘avec capuchon au Maroc, sans ailleurs), l’autre une tunique sans manche, et qu’il faut rapporter au berbère, tajellabt et taqandurt.
Couscous, merguez et youyou :

De nombreuses préparation culinaires de l’Antiquité se retrouvent aujourd’hui chez les berbères :

traitement et préparation du blé mondé (alica des Romains, borghul des Maghrébins), préparation de farces à base de hâchis de viande et de végétaux, friandises à base de graines grillées etc. Nous ne savons pas si ces préparations ont été empruntées aux Romains par les berbères ou par les Berbères aux Romains ou si elles font partie d’un fonds commun aux cultures méditerranéennes.

Par contre, nous savons que le couscous est une invention berbère. En effet, ceux-ci furent les premiers à faire cuire à la vapeur le semoule de blé et d’orge, améliorant ainsi le traitement des céréales, jusque-là utilisées principalement pour la confection du pain et des bouillies.

Comme les auteurs romains ne citent pas le couscous, on suppose qu’il n’existait pas encore à leur époque. L’hypothèse serait corroborée par le fait qu’on n’a pas retrouvé, dans les sites archéologiques, de couscoussière, le vase percé de petits trous dans lequel on fait cuire la graine.

En réalité, l’utilisation de couscoussières de terre ou de métal n’est pas nécessaire pour fabriquer le couscous ; au début du vingtième siècle, on préparait encore le couscous dans des objets de sparterie qui, comme on sait, ne se conservent pas dans les sites. L’apparition du couscous ne peut donc être déterminée avec exactitude. Quoi qu’il en soit, les Arabes citent abondamment ce produit dont ils soulignent l’origine berbère.

Le nom berbère de couscous -seksu- est passé en arabe sous la forme kuskusun, puis kseksu, emprunté en espagnol et en portugais sous les formes kuskusu et, avec l’article arabe al, alcuzcuz (XVIème-XVIIème siècles). En français, le mot apparaît également dès le XVIème siècle, sous la forme couscouson (Rabelais), puis couscousou (ou Kouskousou), avant de se stabiliser en Kouskous puis couscous.

Une autre préparation culinaire des berbères, la merguez, sorte de saucisse à base de viande de mouton hâchée et d’épices, est également passée en Europe, par l’intermédiaire de l’Espagne musulmane. Le mot est attesté dans les parlers arabes et romans d’Andalousie à une époque ancienne, en français où il est d’un usage récent, il semble emprunté à l’arabe maghrébin. Comme terfas, couscous et les autres vocables examinés plus haut, le mot n’est pas arbe mais berbère.
Finissons cette revue des mots berbères passées dans les autres langues par une note de gaieté :

le mot youyou, donné souvent comme le cri des femmes arabes est en fait le cri des femmes...berbères ! Hérodote le signale, au Vème siècle avant J.C. comme le cri utilisé par les femmes libyennes pour exprimer leurs sentiments.

Par Mohand Akli HADDADOU Université de Tizi Ouzou - Algérie Doctorat d’Etude sur le vocabulaire berbère Auteur d’un ouvrage : Guide de la langue et de la culture berbère, Alger 1994 réédité à Paris, 1998

Tiré du N°24 de la revue "Passerelles" qui a été créée en 1990 à Thionville. Editée en Lorraine, cette revue est nourrie de son histoire : région transfrontalière, interculturelle, de migrations, la Lorraine est elle-même une passerelle.

Source : ==> [www.acb54.com]
a
18 novembre 2012 12:32
Citation
marocain-beau-gosse a écrit:
Iron-man a écrit:
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> ounaruz a écrit:
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> > Au maroc il ya les berbères et les
> arabophones
> > (les berbères arabisés)
>
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>
> Et les arabes berbérisés?
>
>

Celle-la, elle est bonne, des arabes berberisé au maroc et pourquoi pas non plus des japonais berberisé (Il parait que certains berberes ont les yeux bridés) :-)

Oui il existe des arabes berbérisés et des noirs berbérisés d'ailleurs une grande partie du souss sont métissés avec des noirs et des yéménites comme au sud de l'algérie.Les métissages existent.Par ailleurs je connais un arabe du rif qui parle rifain!

Il existe aussi des rifains aux alentours de tlemcen appelé beni snouss de la tribu des ayt snouss

Les Aït Snous sont des Berbères de l'Oranie proche de Tlemcen. Ils représentent une fraction d'un plus grand ensemble qui englobait aussi les Béni-Snassen séparés de ces derniers par la frontière algéro-marocaine.Ils sont d'origine rifaine.http://benisnous.com/]beni snous[/url]

Marocain beau gosse à force de critiquer les berberes il va finir par en épouser une ....Tachelhite et marocain beau gosse ,je serais heureux d'assister à votre mariage ....Les entêtés finissent forcément par s'entendre un joursmiling smiley
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