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Pazo1 a écrit:
As salamu 'alaykom,
Pour cette nouvelle citation/cogito du soir, j'utilise vos réponses de la veille. J'avais demandé quels sont les signes d'une « religiosité » chez un individu. Les réponses ont été unanimes et c'était le bon comportement.
Pour pousser la réflexion plus loin, voici la citation du soir de Khalil Gibran, Le sable et l'écume :
« Si autrui rit de vous, vous pouvez avoir pitié de lui ; mais si vous riez de lui, vous ne pourrez jamais vous le pardonner. Si autrui vous blesse, vous pouvez oublier la blessure ; mais si vous le blessez, vous vous en rappellerez toujours. En vérité autrui, est votre propre moi le plus sensible, auquel on a donné un autre corps. »
Les autres sont ils le reflet de nous même ?
A vos marques..., prêts...., philosophez!
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Magneto* a écrit:
Wa alaikoum salam
C’est une belle proposition que fait Gibran basée sur l’altruisme.
Sauf que la réalité est toute autre. Si la majorité des hommes se projetaient dans leurs semblables avec compassion, il n’y aurait quasiment plus de souffrance sur terre.
Mais les sages intellectuels sont là pour rappeler inlassablement aux hommes les idéaux à poursuivre.
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Darrelia a écrit:
Salam,
Les autres sont ils le reflet de nous même ?
Je pense que c'est que l'on aimerait. D'ailleurs, c'est ce que l'on pensait tous qu'on était enfant.
Les autres ( nos parents essentiellement ) participent à la construction de la perception que l'on a de nous même.
Si nos parents répétaient que l'on était les plus beaux , les plus intelligents ... on y croyait vraiment!
Avec le temps, on prend conscience de la complexité de notre être , on fait connaissance avec notre corps , notre égo , notre esprit et notre âme. Une nouveau chemin de la connaissance de soi s'ouvre.
Et l'énergie et le temps donnés à ce chemin fait que le reflet initial n'a plus autant d'importance . Ce n'était qu'un mirage car on comprend que l'autre ne pourra jamais nous connaitre autant que nous même.
Finalement, l'autre n'est qu'un spectateur de notre "être " que l'on a bien voulu présenter.
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Becky* a écrit:
Moi je nuancerai en disant que ce que l'on déteste le plus chez l'autre, ce qui nous dérange, ce qui nous bouscule vraiment, c'est ce que l'on n'apprécie pas chez nous.
L'autre est le reflet de nous.
On parlera ainsi de l'effet miroir voire même du syndrome du miroir.
Une même personne va provoquer de l'admiration auprès d'une personne et pour ces mêmes qualités, elle provoquera un sentiment de rejet auprès d'une autre.
Au final, chacun ne capte chez une personne que ce qui raisonne en elle/ lui.
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Becky* a écrit:
Moi je nuancerai en disant que ce que l'on déteste le plus chez l'autre, ce qui nous dérange, ce qui nous bouscule vraiment, c'est ce que l'on n'apprécie pas chez nous.
L'autre est le reflet de nous.
On parlera ainsi de l'effet miroir voire même du syndrome du miroir.
Une même personne va provoquer de l'admiration auprès d'une personne et pour ces mêmes qualités, elle provoquera un sentiment de rejet auprès d'une autre.
Au final, chacun ne capte chez une personne que ce qui raisonne en elle/ lui.
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Darrelia a écrit:
Qu'est-ce que tu entends par miroir ?
Les autres n'existeraient pas ? Ils ne serait qu'une partie de nous même que l'on voudrait voir ?
On ne serait donc sensibles qu'aux personnes qui nous ressemble ?
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Cotton a écrit:
Salam,
L'autre est-il le reflet de nous même ?
Oui car avant d'agir ou de dire, je me questionne à travers l'autre : comment je réagirais si j'étais à sa place ?
Il faut essayer de se voir à travers l'autre. En se voyant, on ne peut se permettre de lui faire du mal par exemple même si cet autre ne se voit pas en nous.
Ne pas faire subir à l'autre ce que l'autre nous fait subir.