Citation
abde12 a écrit:
Salam,
Ben voilà ! - Mais vous tendez toujours la perche, comme vos semblables... Vous allez nous parler de la conquête pacifique de l'Inde maintenant ? ho ho ho ho
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abde12 a écrit:
Salam,
Il vient ensuite avec un verset qu'il conclut par une sucrerie morale pour attardés... Après la carte découpée dans un atelier protégé, après la vidéo du vendeur paki indigné, voilà l’interprétation d'un texte selon Michel Boujenah.
Citation
abde12 a écrit:
Salam,
POURQUOI IL N'Y'A QUE LES REVENDICATIONS DES AMAZIGHS ET DES "ARABES" SI LA MAJORITE DE CES AMZIGHS ET ARABES SE REGARDENT ENFIN DANS LA GLACE ILS AURONT DECOUVERTS QUE AVANT D'ETRE AMAZIGHS OU "ARABES 'ILS SONT D'ABORD NOIRS ET AFRICAINS ET .......MAROCAINS.merci
Il est vrai que le métissage engendre des crises d'identité ; qui suis-je ?. En Belgique, pays connu pour son très faible taux de métissage, on voit des Rifains que vous ne pourriez même pas différencier avec un "buveur de bière" ! Et "bizarrement", ils ne sont pas racistes comme les hybrides... L'hybridation pour moi est un mal ! Une tentative, sous prétexte d'épuration noble de toute la société, pour désintégrer et diluer ce qu'une race offre de mieux.
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EdwardSaid a écrit:
20% de Noirs, et 40% de la population en comptant les métisses.
Ce chiffre va probablement s'accroître avec une émigration subsaharienne de plus en plus importante.
Je dirais que quasiment un marocain sur deux a du sang Noir.
Les marocains non-métissés sont type racial Rif/Kabyles, c'est à dire des berbères caucasiens.
Citation
abde12 a écrit:
Salam,
Je ne l'ais pas inventé. Il traiterait, le peuple d'hybride ?
Vous trouvez le mot insultant ? La haine de soi ?
Regardez ! Écoutez ! il insulte le peuple !
Allez courage, brave peuple ! Lynchez-le ! Je serais derrière vous !!!!
A vomir quoi... C'est ça qui veut relever l'humanité ?!
Citation
algertunis a écrit:Citation
EdwardSaid a écrit:
20% de Noirs, et 40% de la population en comptant les métisses.
Ce chiffre va probablement s'accroître avec une émigration subsaharienne de plus en plus importante.
Je dirais que quasiment un marocain sur deux a du sang Noir.
Les marocains non-métissés sont type racial Rif/Kabyles, c'est à dire des berbères caucasiens.
Pour avoir visité les trois pays du maghreb et étant moi meme marié à une belle berbere marocaine blanche aux yeux verts ayant d'origine rifaine et schleuh .Je peux t'assurer que j'ai vu plus de blancs aux yeux clairs au maroc que l'algérie et la tunisie réunie!
Les berberes blancs au maroc tu en trouves au rif chez les schleuhs et aussi les soussis ceux qui ne sont pas métissésni avec des noirs ni avec des occidentaux.
En algérie les berberes kabyles ont subi le metissage avec des soldats turcs et des soldats français donc il subsite des descendants avec des traits physiques turcs ou français.tu retrouves ce phénoméne avec les chaouis et même les arabes
. Avant d’aborder la place qu’ils occupent dans l’Algérie
contemporaine, il convient donc de préciser ce que l’on entend par
G Noir n au Maghreb.
Ce terme était ambigu dès l’origine du peuplement- du Sahara,
puisque Hérodote considérait ceux qu’il nommait B Ethiopiens ))
comme Noirs, alors que leur morphologie les rapprochait plus des
Berbères que, par exemple, des Bantous (1). Les métissages sont
venus compliquer les choses, au point qu’en cette marge de deux
cultures qu’est le Sahara, rares sont les autochtones non métissés.
A présent, comme au temps de Hérodote, le Noir n’y existe
pas plus que le Blanc dans l’absolu, mais uniquement dans la conception
éminemment relative que se fait chacun de sa propre appartenance
sociale. On est toujours le Noir - ou le Blanc - de
quelqu’un.
Ainsi le Sahara est-il plutôt considéré comme blanc par ses riverains
du sud, comme noir par ses riverains du nord. Certains descendants
d’esclaves noirs des Touaregs se proclament touareg,
puisqu’ils sont linguistiquement et culturellement assimilés. Les
Touaregs (( nobles )) ne les considèrent toutefois pas comme des
leurs (2). De toutes façons, les Touaregs sont tellement métissés aux
yeux des habitants du Nord algérien que ces derniers ont plutôt
tendance à ne pas les différencier des Noirs. Le soin qu’ils apportent
à {( rester blancs )) paraît alors dérisoire ...
Puisque les Noirs sont minoritaires en Algérie, les étudier implique
avant tout de déterminer l’image que se fait d’eux la majorité
LES NOIRS EN ALGERIE
arabo-berbère. C’est seulement ainsi que leur apparente diversité
apparaîtra transcendée par un dénominateur commun, la négritude,
qui n’est pas revendiquée, mais décrétée par les autres. Aussi cette
négritude ne sera-t-elle pas composée d’éléments avancés par les
Noirs eux-mêmes, mais de traits définis par la culture dominante.
La vision traditionnelle du Noir au Maghreb
Le Maghreb étant essentiellement terre de civilisation arabe et
musulmane, le substrat culturel y commandant la vision du Noir
doit être recherchi en priorité par le biais de l’analyse du corpus
littéraire arabe (3). C’est ce qu’a fait en pionnier l’orientaliste américain
Bernard Lewis (4), mais il y aurait beaucoup à ajouter à son
petit livre (5). L’auteur concentre en effet son étude sur l’Orient
arabe clabique, laissant notamment de côté Ibn Battouta (6) et la
littérature médicale d’une part, ne mettant guère en évidence
l’influence de la représentation hellénistique du Noir sur la culture
arabe d’autre part (7).
Les études sur la représentation des Noirs chez les Arabes sont
des plus succinctes, comparativement à l’inflation de la production
consacrée aux rapports entre le monde arabe et l’Afrique subsaha-
rienne, observée à partir de 1973. De peur qu’il ne devienne un
diviseur trop commode à manipuler par ceux qui refhent tout rapprochement,
ce sujet est souvent évité.
Des Noirs se chargent pourtant de rappeler périodiquement que
la discrimination à leur encontre existe encore chez les Arabes et
demeure un problème socio-politique de premier ordre dans plusieurs
pays ; de nombreuses enquêtes restent à mener pour écarter
de ce domaine le manichéisme stérile et les jugements passionnels
qui l’encombrent, tout en démontrant sa brûlante actualité.
L’analyse historique tombant en dehors du champ de cet article
consacré à la période contemporaine, je ne rappellerai que quelques
conclusions qui, hors de toute démonstration (S), paraîtront
forcément abruptes dans un tel contexte :
- Le monde arabe n’a jamais pratiqué de rejef physique des
Noirs comme l’Afrique du Sud actuellement ou les Etats-Unis dans
le passé.
- Les Noirs que les Arabes avaient l’occasion de côtoyer étaient
principalement des esclaves, d’où l’assimilation fréquente des deux
concepts dans le langage populaire, qui se produisit à mesure que
se raréfièrent les esclaves blancs dans le monde arabe. Toutefois,
G l’identification absolue qui exista en Amérique du Nord et du Sud
entre la race noire et l’esclavage ne se produisit jamais dans le
monde musulman )) (9).
- La loi islamique réglemente l’esclavage dans un sens libéral,
et le concubinage avec les Noires était chose courante, ce qui
entraîna des relations quotidiennes relativement bonnes entre Noirs
et Blancs.
- La représentation des Noirs chez les Arabes se ressent avant
tout du manque d’intérêt de ces derniers pour leur pays d’origine,
à cause de l’isolement géographique, culturel et même économique.
Bien que l’or de l’Afrique de l’Ouest ait été la source de la plus
brillante période de leur histoire (XC-XIII~ siècle), les Maghrébins s’y
implantèrent rarement, se contentant d’employer des intermédiaires
pour leur commerce transsaharien. D’oÙ l’impact culturel minime
produit par l’Afrique noire sur le Maghreb, paradoxal si l’on considère
l’importance de l’apport financier et démographique.
(
Les Noirs en Algérie : démographie et géographie
L’Algérie est le pays d’Afrique du Nord qui a accueilli le plus
petit nombre d’esclaves noirs, si l’on se réfère aux dernières estimations
de la traite transsaharienne : 65 O00 de 1700 à 1880, contre
100 O00 entrées e,” Tunisie, 400 O00 en Libye, 515 O00 au
Maroc et 800 O00 en Egypte (10). Conformément à cet héritage historique,
l’Algérie serait actuellement le plus (( noir )) des pays du
Maghreb : bien que les estimations du nombre de Noirs y soient
extrêmement hasardeuses, on peut croire qu’ils forment environ 5 9’0
de la population totale. En 1979, Tingé Coulibaly estimait leur nombre
à un million (1 1). Les trois quarts d’entre eux habitent le Sahara,
dont ils constitueraient la majorité de la population. Plus on descend
vers le Sud, plus on les rencontre. 70 ‘70 des sédentaires de
la daira (commune) de Tamanrasset étaient noirs en 1971 (12) et
ce pourcentage n’est probablement pas iserieur dans les autres oasis
du Sahara central, le B Grand Sud )) algérien : Béni Abbès, Adrar,
Reggane, Timimoun, In Salah, El Goléa, In Aménas, Illizi, Djanet ...
Entre l’Atlas saharien et le parallèle de Ouargla, les Noirs sont
minoritaires (un tiers de la population selon Tingé Coulibaly, en
comptant les métissages). Dans le Nord enfin, on en trouve très
peu à l’Est et au Centre : ils étaient nombreux à Alger au XM’ siècle,
mais ont tellement été assimilés qu’Émile Dermenghem n’en
compte plus que 150 en 1930 (13). Les villes de l’Ouest renferment
par contre quelquefois des quartiers à majorité noire : Oran,
Tlemcen, Bel Abbès, Bou Hadjar, Sig, Mohammédia, Ain Témouchent,
Mascara ... (14).
Depuis la colonisation, de nombreux affranchis noirs ont émigré
vers le Nord pour être employés chez les colons. Ainsi leur
nombre a-t-il décru dans le Sod par exemple, passant de 5 O00
en 1850 à 520 en 1955 (15). Ils se sont assez récemment éparpillés
un peu partout dans le Tell, y constituant une partie du proléta-
riat et devenant des personnages familiers de son paysage culturel,
même dans une région aussi fermée que la Kabylie.
Fortement minoritaires dans le pays pris dans son ensemble,
au point que l’expression B Algériens noirs )) peut paraître incongrue
à beaucoup, les Noirs ne prédominent que dans la partie du
territoire algérien la plus étendue, mais aussi la plus vulnérable à
plusieurs points de vue : - Sur le plan économiquej le sous-sol du (( Grand Sud )) est
jusqu’à présent resté inexploité en raison de son éloignement et non
de son manque de potentialités : si l’on songe aux importants gisements
de fer, gaz, uranium et or qu’il contient, on conçoit l’enjeu
qu’il représente pour un pays en voie de développement.
- Cette zone demeure sous-administrée du fait des énormes problèmes
de logistique qui y subsistent. Malgré les efforts notables
en matière de moyens de communications et de télécommunications
dont a fait preuve le gouvernement depuis l’indépendance, et l’abornement
des frontières avec le Niger, le Mali et la Mauritanie effectué
par le président Chadli, les notions d’Etat-territoire et d’Etatnation
ne sont pas toujours admises sur place comme le désireraient
les autorités d’Alger. - Du point de vue historique, le Sud a moins participé à la
guerre de libération contre la France que le reste de l’Algérie, ce
qui rendit ardue l’association de ses élites au pouvoir politique une
fois l’indépendance acquise. I1 convient de remarquer que parmi
les habitants du Sud, les Noirs furent ceux qui s’enrôlèrent le plus
dans le FLN, car ils étaient sensibles à son message égalitariste et
anti-esclavagiste. Bien que l’esclavage ait été aboli par la colonisation,
il subsistait en effet sous des formes atténuées, surtout chez
les Touaregs. On peut donc considérer que les Noirs constituaient
à l’indépendance le meilleur relais pour l’influence d’un FLN en
mal de légitimité dans cette région. L’inexistence de classes moyennes
noires représenta cependant le principal obstacle à leur promotion
politique.
- Les problèmes politiques sahariens, qui concernent inévitablement
l’Algérie du fait de sa superficie désertique et de sa position
centrale dans la région, sont enfin ceux qui soulignent le plus
fréquemment l’équilibre précaire de cette zone.
Fort sur le plan démographique, forts du point de vue géopolitique,
ainsi apparaissent donc les Noirs en Algérie.
Une vision populaire déterminée par l’histoire
Les transformations radicales connues par le Sahara algérien
depuis le début de l’exploitation des hydrocarbures ont-elles entraîné
chez la majorité des Algériens une amélioration de leur vision des
Noirs ? Le régime de l’Algérie indépendante s’intéressa à leur sort,
comme nous l’avons vu. I1 existe par exemple une loi anti-raciste
très dure en Algérie suivant laquelle tout, auteur d’acte raciste doit
être directement interné. Le racisme d’Etat n’existe donc pas, ce .
qui constitue d’ailleurs une tradition du nationalisme algérien, puisque
l’émir Abdelkader avait shoisi un esclave noir affranchi pour
diriger les finances de son Etat .
Les mesures draconiennes instituées par le pouvoir l’honorent,
mais elles n’en dénotent pas moins que si le problème noir est perçu
par les autorités, c’est qu’il existe. Cette constatation est d’autant
plus importante qu’elle est généralement rejetée par ceux qui se
réfugient derrière le facile argument religieux : U Tous les croyants
sont égaux devant Dieu B. Les principaux intéressés participent souvent
à la perpétuation de leur oppression en cherchant à la nier,
car ils n’ont pas acquis la conscience politique nécessaire pour s’y
opposer.
Les Noirs algériens sont souvent appelés (( maliens B par leurs
compatriotes blancs, car ces derniers les appréhendent plus ou moins
comme des étrangers . Le petit Algérois perçoit dans ses rêves
d’enfant le pays des Noirs comme fondamentalement autre . En
réaction à ce rejet, les Noirs tentent de s’assimiler grâce à une surenchère
nationaliste et religieuse. Ils suivent par exemple la filière
arabisée de l’enseignement, qui constitue en Algérie le vivier du
fondamentalisme islamique. Par là-même, ils renforcent un système
qui les a constamment marginalisés sans pour autant les rejeter :
les Noirs qui se veulent musulmans modèles ne vont pas s’opposer
à leurs coreligionnaires. Une prise de conscience (( révolutionnaire
1) de type nord-américain par exemple paraît impensable. La
discrimination de fait, sinon de droit, se perpétue de la sorte. Le
quotidien semble en effet peu reluisant. I1 est avant tout marqué
par la honte quasi générale d’être noir (19).
Les Noirs ayant séjourné dans des pays arabes ont souvent de
tristes souvenirs à raconter... On peut citer quelques faits parmi
d’autres : à Oran ou à Tlemcen, des familles de vieille souche bourgeoise
ont encore leur famille de domestiques noirs attitrée ; dans
les films algériens tournés au Sahara, tels que ceux de Mohammed
Lakhdar Hamina, aucun Noir n’apparaît, ce qui est un oubli
probablement inconscient mais révélateur ; des étudiants algériens
refusent de partager leur I chambre en cité universitaire avec des
Noirs, et même de passer des mémoires de fin d’études avec un
(i, LES NOIRS EN ALGÉRIE
enseignant originaire d’Afrique noire, préférant un Français moins
diplômé ; en 1979, le taux de scolarisation dans les cinq départements
de I’Oranais s’élevait à 85 %, mais à 50 70 seulement pour
les Noirs, et les étudiants noirs algériens n’étaient que 5 sur 8 O00
à l’université d’Oran ; en général, les parents refúsent de voir leurs
enfants se marier avec plus (( foncés )) qu’eux, la pâleur du teint
étant recherchée de façon quasi obsessionnelle. Pour un Noir d’ailleurs,
le mariage avec plus claire que lui est souvent ressenti comme
une promotion sociale.
Dans la vie quotidienne d’autre part, les Noirs sont souvent fiblés
d’attributs qui les indifférencient entre eux, tout en les séparant
du reste de la société. Ainsi, dans le Sud, le percement et
l’entretien des foggaras (canaux d’irrigation) était de temps immémorial
l’apanage des esclaves noirs à cause de son caractère pénible.
A l’heure actuelle, rares sont ceux qui veulent s’y consacrer,
en grande partie pour des raisons d’honneur. Ce (( travail d’esclave ))
étant déconsidéré, l’irrigation devient insuffisante (20).
A part leur fonction agricole, l’efficacité des Noirs est également
reconnue dans les domaines de l’artisanat (forgerons surtout,
mais aussi tresseurs de nattes, teinturiers, blanchisseurs et bouchers),
de la musique, de la magie et de la médecine traditionnelle (21).
On souligne également leur force physique (à preuve leur fonction
militaire, mais aussi celle de masseur de hammam). Grâce à tout
cela, ils réussissent à se faire respecter, même si ce respect est
accompagné de crainte et de dédain.. .
Leur intégration semble surtout avoir emprunté la voie confrérique.
Ce n’est pas pour étonner car, avec le malékisme, le confrérisme
est un trait commun à l’islam du sud et du nord du Sahara,
qui soude l’ensemble de l’Afrique musulmane du Nord-Ouest en
une certaine communauté de culture religieuse, la différenciant de
l’islam proche-oriental. Signe probable d’un substrat commun aux
mondes berbère et négro-africain, la fortune du maraboutisme, en
dépit des attaques dont il a été l’objet de la part des musulmans
les plus orthodoxes, a entraîné une acculturation plus aisée des Noirs
au Maghreb.
De même que les Sahéliens développèrent leurs propres confréries
de façon à (( nationaliser n un islam importé, de même les
Noirs au Magheb, qui y arrivaient théoriquement païens, se regroupèrent
dans un confrérisme autonome. I1 s’agit là d’une réponse
culturelle à leur misère sociale, sans rejet de la civilisation dominante,
mais en y choisissant le mieux adapté à leur culture d’ori-
gine. Des croyances anté-islamiques purent ainsi être récupérées,
comme l’avaient fait les Berbères lors de leur islamisation. La caractéristique
du confrérisme noir, selon Emile Dermenghem (22), est
le symbolisme des génies qui possèdent les fidèles regroupés dans
un diwan (réunion, assemblée, société), et qui fait fonction de catharsis.
Leurs Fetes - avec danse et musique - étaient suivies par toute
la population sans distinction ; ou bien, à l’inverse, ils s’intégraient
à des Fetes populaires traditionnelles, telle celle du taureau à Alger.
Les femmes y jouaient un rôle très important, surtout en tant que
sorcières, car elles étaient réputées pour boire du sang et de l’alcool,
ce qui prouve une fois de plus que l’intégration sociale s’est traduite
par une relégation au rang le plus inférieur, celui de l’interdit
qui répulse en fin de compte plus qu’il n’attire. Ces confréries
se dénomment généralement (( diwans de Sidi Bila1 1) en souvenir
du premier muezzin de l’islam, ‘qui était noir. Dans la région de
Marrakech, l’assimilation est telle que leur rituel se déroule aussi
bien en arabe qu’en berbère, et que des Blancs y participent (musulmans,
mais aussi juifs berbères) (23).
On retrouverait les caractéristiques de la place traditionnelle des
Noirs en Algérie dans une analyse des contes et romans algériens
(24), où leur apparition relativement fréquente constitue un
signe de leur normalisation sociale.
Quel peut être leur avenir? Le proverbe kabyle prévient le
rêveur : (( comme qui frotterait un nègre espérant qu’il deviendra
blanc ... )> (25).
Citation
derbsultan a écrit:
EdwardSaid a écrit:
20% de Noirs, et 40% de la population en comptant les métisses.
Ce chiffre va probablement s'accroître avec une émigration subsaharienne de plus en plus importante.
Je dirais que quasiment un marocain sur deux a du sang Noir.
Les marocains non-métissés sont type racial Rif/Kabyles, c'est à dire des berbères caucasiens.
La plus part des marocains.,des maghrebins et des arabes en general exception faite au bilad du Cham
(syrie et Liban) ont la peau mate.La coleur de leur peau ne vient pas necessairement du metissage mais tout simplement de leur contact permanent avec soleil..
La question : est ce que les marocains de peau mate sont blancs ou noirs?
la coleur mate est d'ailleurs la pluys belle coleur humaine qu'un etre humain souhaite et ce n'est pas pour rien que les europeens visitent nos non pas pour nos beaux yeux mais pour avoir une peau comme la notre.
D'ailleurs je suis toujours etonne lorque les occidentaux ne montrent la bible avec des prophetes et Jesus Christ a leur tete comme des hommes blonds et meme les paharaons d'egypte qui sont des nuiens comme des hommes blancs...............ce qui est impossible
Mon fils qui est age de quelques annees depuis qu'il
a ecoute la chanson "MERHABA'de tijjani Raiss"il est devenu
un fan de ce chanteur amazighe meme si mon fils ne connait
pas tres ni l'arabe ni l'amazighe aujourd'hui il a toutes ses chansons et comme il est difficle de les avoir aux pays bas j'etais oblige de lui les acquerir en France a chaque occasion.
Mais un jour combien grand etait mon embarras lorsque il a su que Tijjani Raiss
est un marocain
EST CE QUE LES MAROCAINS SONT NOIRS???????????POUR LUI ET TOUS LES PETITS MAROCAINS
NES AUX PAYS BAS LES MAROCAINS SONT TOUS DES BLANCS!!
Il fallait beaucoup d'effort pour lui expliquer le maroc et ses composants ethniques Arabes,Berberes et noirs et la langue dont papa parle n'est pas la meme que les autres marocains de son ecole.
Alors arretons de fouiller sur des "petites choses"pour trouver des diffrences et se faire des victimes d'injustice pour revendiquer baratelles quI dechirerait un pays la place de le fortifier.
Linconscience de certains imbeciles de alhoceima et nador qui se prennent pour la defense de tous les riffains qui la pluspart sont eparpilles sur tout le sol marocain
Si nos freres algeriens ont leur MEHENNI fondateur du Mak(independance de kabylie) nous avons au maroc son sosie Ahmed Mghani fondateur du mouvement radical amazige qui seme la zizanie en declarant lors des obseques de Abdesalam Yassine que "le Souss"a la capacite non pas d'une region mais d'un .......etat". le but de monsieur Mgharni comme le but de Ferhat Mehenni qui sont alles en Israel et ont attache leur utte d'independance a la lutte des juifs pour avoir leur patrie.Donc revendiquons mais attention.merci
Citation
piducas a écrit:
Il n'y a pas de race pure ; on a tous à un moment ou un autre subit un mélange avec le voisin, le conquérant ou l'immigré.
Venant d'un douar de montagne isolé où ma tribu habite depuis des temps immémoriaux, nous avons tous le teint clair, et je pensais vraiment que notre isolement nous avait préservé de tout apport extérieur et étions le plus berbère possible.
Jusqu'au jour où un violant orage mit à nu sur nos terres une...mosaïque romaine !
C'était le sol d'une maison romaine représentant des conques de fleures et animaux marins (dauphin, murène, etc).
Je n'en revenais pas ! Les Romains ont habité mon douar !!!
Les plus vieux ne m'en avaient jamais parlé ; pour eux c'était sans intérêts et une végétation vigoureuse recouvrait tout le site.
En y repensant je me suis dit que finalement ce n'était pas si étonnant que ça ; une puissante source y jaillit pour arroser tout le douar. Et qui dit eau ; dit présence humaine immémoriale.
J'ai alors pas mal relativisé quant à ma prétendu pur berbérité.
Citation
EdwardSaid a écrit:Citation
derbsultan a écrit:
EdwardSaid a écrit:
20% de Noirs, et 40% de la population en comptant les métisses.
Ce chiffre va probablement s'accroître avec une émigration subsaharienne de plus en plus importante.
Je dirais que quasiment un marocain sur deux a du sang Noir.
Les marocains non-métissés sont type racial Rif/Kabyles, c'est à dire des berbères caucasiens.
La plus part des marocains.,des maghrebins et des arabes en general exception faite au bilad du Cham
(syrie et Liban) ont la peau mate.La coleur de leur peau ne vient pas necessairement du metissage mais tout simplement de leur contact permanent avec soleil..
La question : est ce que les marocains de peau mate sont blancs ou noirs?
la coleur mate est d'ailleurs la pluys belle coleur humaine qu'un etre humain souhaite et ce n'est pas pour rien que les europeens visitent nos non pas pour nos beaux yeux mais pour avoir une peau comme la notre.
D'ailleurs je suis toujours etonne lorque les occidentaux ne montrent la bible avec des prophetes et Jesus Christ a leur tete comme des hommes blonds et meme les paharaons d'egypte qui sont des nuiens comme des hommes blancs...............ce qui est impossible
Mon fils qui est age de quelques annees depuis qu'il
a ecoute la chanson "MERHABA'de tijjani Raiss"il est devenu
un fan de ce chanteur amazighe meme si mon fils ne connait
pas tres ni l'arabe ni l'amazighe aujourd'hui il a toutes ses chansons et comme il est difficle de les avoir aux pays bas j'etais oblige de lui les acquerir en France a chaque occasion.
Mais un jour combien grand etait mon embarras lorsque il a su que Tijjani Raiss
est un marocain
EST CE QUE LES MAROCAINS SONT NOIRS???????????POUR LUI ET TOUS LES PETITS MAROCAINS
NES AUX PAYS BAS LES MAROCAINS SONT TOUS DES BLANCS!!
Il fallait beaucoup d'effort pour lui expliquer le maroc et ses composants ethniques Arabes,Berberes et noirs et la langue dont papa parle n'est pas la meme que les autres marocains de son ecole.
Alors arretons de fouiller sur des "petites choses"pour trouver des diffrences et se faire des victimes d'injustice pour revendiquer baratelles quI dechirerait un pays la place de le fortifier.
Linconscience de certains imbeciles de alhoceima et nador qui se prennent pour la defense de tous les riffains qui la pluspart sont eparpilles sur tout le sol marocain
Si nos freres algeriens ont leur MEHENNI fondateur du Mak(independance de kabylie) nous avons au maroc son sosie Ahmed Mghani fondateur du mouvement radical amazige qui seme la zizanie en declarant lors des obseques de Abdesalam Yassine que "le Souss"a la capacite non pas d'une region mais d'un .......etat". le but de monsieur Mgharni comme le but de Ferhat Mehenni qui sont alles en Israel et ont attache leur utte d'independance a la lutte des juifs pour avoir leur patrie.Donc revendiquons mais attention.merci
Sur les pharaons je te stop tout de suite: les premiers paharaons étaient des Amazighs blanc de type racial caucasien.
Les premiers habitants de l'egypte ancienne étaient des berbères Blancs, qui ont mis en esclavage des Noirs du Sud et sont metissés avec eux, puis ont assimiler des populations venues du moyen-orient au néolothique qui leurs ont appris l'usage du fer et de l'agriculture, ce qui a permis l'épanouissement de la culture egytptienne.
Les Nubiens eux même à la base étaient des Blancs, ils ne sont devenus Noirs que plus tard, à cause d'un métissage avec leurs voisins Noirs. Même la génétique le prouve, les Nubiens ont le même patrimoine génétique que les amazighs, et les traits de leurs visages sont aussi la pour le prouver.
A ta question, je répondrais que les Marocains sont Blancs et amazigh, même s'ils ne sont pas tous conscient de leurs amazighité.
Le danger est justement que la population blanche au Maroc régresse d'années en années, au profit de l'arabité et du métissage avec les Noirs.
Citation
algertunis a écrit:Citation
EdwardSaid a écrit:
20% de Noirs, et 40% de la population en comptant les métisses.
Ce chiffre va probablement s'accroître avec une émigration subsaharienne de plus en plus importante.
Je dirais que quasiment un marocain sur deux a du sang Noir.
Les marocains non-métissés sont type racial Rif/Kabyles, c'est à dire des berbères caucasiens.
Pour avoir visité les trois pays du maghreb et étant moi meme marié à une belle berbere marocaine blanche aux yeux verts ayant d'origine rifaine et schleuh .Je peux t'assurer que j'ai vu plus de blancs aux yeux clairs au maroc que l'algérie et la tunisie réunie!
Les berberes blancs au maroc tu en trouves au rif chez les schleuhs et aussi les soussis ceux qui ne sont pas métissésni avec des noirs ni avec des occidentaux.
En algérie les berberes kabyles ont subi le metissage avec des soldats turcs et des soldats français donc il subsite des descendants avec des traits physiques turcs ou français.tu retrouves ce phénoméne avec les chaouis et même les arabes
. Avant d’aborder la place qu’ils occupent dans l’Algérie
contemporaine, il convient donc de préciser ce que l’on entend par
G Noir n au Maghreb.
Ce terme était ambigu dès l’origine du peuplement- du Sahara,
puisque Hérodote considérait ceux qu’il nommait B Ethiopiens ))
comme Noirs, alors que leur morphologie les rapprochait plus des
Berbères que, par exemple, des Bantous (1). Les métissages sont
venus compliquer les choses, au point qu’en cette marge de deux
cultures qu’est le Sahara, rares sont les autochtones non métissés.
A présent, comme au temps de Hérodote, le Noir n’y existe
pas plus que le Blanc dans l’absolu, mais uniquement dans la conception
éminemment relative que se fait chacun de sa propre appartenance
sociale. On est toujours le Noir - ou le Blanc - de
quelqu’un.
Ainsi le Sahara est-il plutôt considéré comme blanc par ses riverains
du sud, comme noir par ses riverains du nord. Certains descendants
d’esclaves noirs des Touaregs se proclament touareg,
puisqu’ils sont linguistiquement et culturellement assimilés. Les
Touaregs (( nobles )) ne les considèrent toutefois pas comme des
leurs (2). De toutes façons, les Touaregs sont tellement métissés aux
yeux des habitants du Nord algérien que ces derniers ont plutôt
tendance à ne pas les différencier des Noirs. Le soin qu’ils apportent
à {( rester blancs )) paraît alors dérisoire ...
Puisque les Noirs sont minoritaires en Algérie, les étudier implique
avant tout de déterminer l’image que se fait d’eux la majorité
LES NOIRS EN ALGERIE
arabo-berbère. C’est seulement ainsi que leur apparente diversité
apparaîtra transcendée par un dénominateur commun, la négritude,
qui n’est pas revendiquée, mais décrétée par les autres. Aussi cette
négritude ne sera-t-elle pas composée d’éléments avancés par les
Noirs eux-mêmes, mais de traits définis par la culture dominante.
La vision traditionnelle du Noir au Maghreb
Le Maghreb étant essentiellement terre de civilisation arabe et
musulmane, le substrat culturel y commandant la vision du Noir
doit être recherchi en priorité par le biais de l’analyse du corpus
littéraire arabe (3). C’est ce qu’a fait en pionnier l’orientaliste américain
Bernard Lewis (4), mais il y aurait beaucoup à ajouter à son
petit livre (5). L’auteur concentre en effet son étude sur l’Orient
arabe clabique, laissant notamment de côté Ibn Battouta (6) et la
littérature médicale d’une part, ne mettant guère en évidence
l’influence de la représentation hellénistique du Noir sur la culture
arabe d’autre part (7).
Les études sur la représentation des Noirs chez les Arabes sont
des plus succinctes, comparativement à l’inflation de la production
consacrée aux rapports entre le monde arabe et l’Afrique subsaha-
rienne, observée à partir de 1973. De peur qu’il ne devienne un
diviseur trop commode à manipuler par ceux qui refhent tout rapprochement,
ce sujet est souvent évité.
Des Noirs se chargent pourtant de rappeler périodiquement que
la discrimination à leur encontre existe encore chez les Arabes et
demeure un problème socio-politique de premier ordre dans plusieurs
pays ; de nombreuses enquêtes restent à mener pour écarter
de ce domaine le manichéisme stérile et les jugements passionnels
qui l’encombrent, tout en démontrant sa brûlante actualité.
L’analyse historique tombant en dehors du champ de cet article
consacré à la période contemporaine, je ne rappellerai que quelques
conclusions qui, hors de toute démonstration (S), paraîtront
forcément abruptes dans un tel contexte :
- Le monde arabe n’a jamais pratiqué de rejef physique des
Noirs comme l’Afrique du Sud actuellement ou les Etats-Unis dans
le passé.
- Les Noirs que les Arabes avaient l’occasion de côtoyer étaient
principalement des esclaves, d’où l’assimilation fréquente des deux
concepts dans le langage populaire, qui se produisit à mesure que
se raréfièrent les esclaves blancs dans le monde arabe. Toutefois,
G l’identification absolue qui exista en Amérique du Nord et du Sud
entre la race noire et l’esclavage ne se produisit jamais dans le
monde musulman )) (9).
- La loi islamique réglemente l’esclavage dans un sens libéral,
et le concubinage avec les Noires était chose courante, ce qui
entraîna des relations quotidiennes relativement bonnes entre Noirs
et Blancs.
- La représentation des Noirs chez les Arabes se ressent avant
tout du manque d’intérêt de ces derniers pour leur pays d’origine,
à cause de l’isolement géographique, culturel et même économique.
Bien que l’or de l’Afrique de l’Ouest ait été la source de la plus
brillante période de leur histoire (XC-XIII~ siècle), les Maghrébins s’y
implantèrent rarement, se contentant d’employer des intermédiaires
pour leur commerce transsaharien. D’oÙ l’impact culturel minime
produit par l’Afrique noire sur le Maghreb, paradoxal si l’on considère
l’importance de l’apport financier et démographique.
(
Les Noirs en Algérie : démographie et géographie
L’Algérie est le pays d’Afrique du Nord qui a accueilli le plus
petit nombre d’esclaves noirs, si l’on se réfère aux dernières estimations
de la traite transsaharienne : 65 O00 de 1700 à 1880, contre
100 O00 entrées e,” Tunisie, 400 O00 en Libye, 515 O00 au
Maroc et 800 O00 en Egypte (10). Conformément à cet héritage historique,
l’Algérie serait actuellement le plus (( noir )) des pays du
Maghreb : bien que les estimations du nombre de Noirs y soient
extrêmement hasardeuses, on peut croire qu’ils forment environ 5 9’0
de la population totale. En 1979, Tingé Coulibaly estimait leur nombre
à un million (1 1). Les trois quarts d’entre eux habitent le Sahara,
dont ils constitueraient la majorité de la population. Plus on descend
vers le Sud, plus on les rencontre. 70 ‘70 des sédentaires de
la daira (commune) de Tamanrasset étaient noirs en 1971 (12) et
ce pourcentage n’est probablement pas iserieur dans les autres oasis
du Sahara central, le B Grand Sud )) algérien : Béni Abbès, Adrar,
Reggane, Timimoun, In Salah, El Goléa, In Aménas, Illizi, Djanet ...
Entre l’Atlas saharien et le parallèle de Ouargla, les Noirs sont
minoritaires (un tiers de la population selon Tingé Coulibaly, en
comptant les métissages). Dans le Nord enfin, on en trouve très
peu à l’Est et au Centre : ils étaient nombreux à Alger au XM’ siècle,
mais ont tellement été assimilés qu’Émile Dermenghem n’en
compte plus que 150 en 1930 (13). Les villes de l’Ouest renferment
par contre quelquefois des quartiers à majorité noire : Oran,
Tlemcen, Bel Abbès, Bou Hadjar, Sig, Mohammédia, Ain Témouchent,
Mascara ... (14).
Depuis la colonisation, de nombreux affranchis noirs ont émigré
vers le Nord pour être employés chez les colons. Ainsi leur
nombre a-t-il décru dans le Sod par exemple, passant de 5 O00
en 1850 à 520 en 1955 (15). Ils se sont assez récemment éparpillés
un peu partout dans le Tell, y constituant une partie du proléta-
riat et devenant des personnages familiers de son paysage culturel,
même dans une région aussi fermée que la Kabylie.
Fortement minoritaires dans le pays pris dans son ensemble,
au point que l’expression B Algériens noirs )) peut paraître incongrue
à beaucoup, les Noirs ne prédominent que dans la partie du
territoire algérien la plus étendue, mais aussi la plus vulnérable à
plusieurs points de vue : - Sur le plan économiquej le sous-sol du (( Grand Sud )) est
jusqu’à présent resté inexploité en raison de son éloignement et non
de son manque de potentialités : si l’on songe aux importants gisements
de fer, gaz, uranium et or qu’il contient, on conçoit l’enjeu
qu’il représente pour un pays en voie de développement.
- Cette zone demeure sous-administrée du fait des énormes problèmes
de logistique qui y subsistent. Malgré les efforts notables
en matière de moyens de communications et de télécommunications
dont a fait preuve le gouvernement depuis l’indépendance, et l’abornement
des frontières avec le Niger, le Mali et la Mauritanie effectué
par le président Chadli, les notions d’Etat-territoire et d’Etatnation
ne sont pas toujours admises sur place comme le désireraient
les autorités d’Alger. - Du point de vue historique, le Sud a moins participé à la
guerre de libération contre la France que le reste de l’Algérie, ce
qui rendit ardue l’association de ses élites au pouvoir politique une
fois l’indépendance acquise. I1 convient de remarquer que parmi
les habitants du Sud, les Noirs furent ceux qui s’enrôlèrent le plus
dans le FLN, car ils étaient sensibles à son message égalitariste et
anti-esclavagiste. Bien que l’esclavage ait été aboli par la colonisation,
il subsistait en effet sous des formes atténuées, surtout chez
les Touaregs. On peut donc considérer que les Noirs constituaient
à l’indépendance le meilleur relais pour l’influence d’un FLN en
mal de légitimité dans cette région. L’inexistence de classes moyennes
noires représenta cependant le principal obstacle à leur promotion
politique.
- Les problèmes politiques sahariens, qui concernent inévitablement
l’Algérie du fait de sa superficie désertique et de sa position
centrale dans la région, sont enfin ceux qui soulignent le plus
fréquemment l’équilibre précaire de cette zone.
Fort sur le plan démographique, forts du point de vue géopolitique,
ainsi apparaissent donc les Noirs en Algérie.
Une vision populaire déterminée par l’histoire
Les transformations radicales connues par le Sahara algérien
depuis le début de l’exploitation des hydrocarbures ont-elles entraîné
chez la majorité des Algériens une amélioration de leur vision des
Noirs ? Le régime de l’Algérie indépendante s’intéressa à leur sort,
comme nous l’avons vu. I1 existe par exemple une loi anti-raciste
très dure en Algérie suivant laquelle tout, auteur d’acte raciste doit
être directement interné. Le racisme d’Etat n’existe donc pas, ce .
qui constitue d’ailleurs une tradition du nationalisme algérien, puisque
l’émir Abdelkader avait shoisi un esclave noir affranchi pour
diriger les finances de son Etat .
Les mesures draconiennes instituées par le pouvoir l’honorent,
mais elles n’en dénotent pas moins que si le problème noir est perçu
par les autorités, c’est qu’il existe. Cette constatation est d’autant
plus importante qu’elle est généralement rejetée par ceux qui se
réfugient derrière le facile argument religieux : U Tous les croyants
sont égaux devant Dieu B. Les principaux intéressés participent souvent
à la perpétuation de leur oppression en cherchant à la nier,
car ils n’ont pas acquis la conscience politique nécessaire pour s’y
opposer.
Les Noirs algériens sont souvent appelés (( maliens B par leurs
compatriotes blancs, car ces derniers les appréhendent plus ou moins
comme des étrangers . Le petit Algérois perçoit dans ses rêves
d’enfant le pays des Noirs comme fondamentalement autre . En
réaction à ce rejet, les Noirs tentent de s’assimiler grâce à une surenchère
nationaliste et religieuse. Ils suivent par exemple la filière
arabisée de l’enseignement, qui constitue en Algérie le vivier du
fondamentalisme islamique. Par là-même, ils renforcent un système
qui les a constamment marginalisés sans pour autant les rejeter :
les Noirs qui se veulent musulmans modèles ne vont pas s’opposer
à leurs coreligionnaires. Une prise de conscience (( révolutionnaire
1) de type nord-américain par exemple paraît impensable. La
discrimination de fait, sinon de droit, se perpétue de la sorte. Le
quotidien semble en effet peu reluisant. I1 est avant tout marqué
par la honte quasi générale d’être noir (19).
Les Noirs ayant séjourné dans des pays arabes ont souvent de
tristes souvenirs à raconter... On peut citer quelques faits parmi
d’autres : à Oran ou à Tlemcen, des familles de vieille souche bourgeoise
ont encore leur famille de domestiques noirs attitrée ; dans
les films algériens tournés au Sahara, tels que ceux de Mohammed
Lakhdar Hamina, aucun Noir n’apparaît, ce qui est un oubli
probablement inconscient mais révélateur ; des étudiants algériens
refusent de partager leur I chambre en cité universitaire avec des
Noirs, et même de passer des mémoires de fin d’études avec un
(i, LES NOIRS EN ALGÉRIE
enseignant originaire d’Afrique noire, préférant un Français moins
diplômé ; en 1979, le taux de scolarisation dans les cinq départements
de I’Oranais s’élevait à 85 %, mais à 50 70 seulement pour
les Noirs, et les étudiants noirs algériens n’étaient que 5 sur 8 O00
à l’université d’Oran ; en général, les parents refúsent de voir leurs
enfants se marier avec plus (( foncés )) qu’eux, la pâleur du teint
étant recherchée de façon quasi obsessionnelle. Pour un Noir d’ailleurs,
le mariage avec plus claire que lui est souvent ressenti comme
une promotion sociale.
Dans la vie quotidienne d’autre part, les Noirs sont souvent fiblés
d’attributs qui les indifférencient entre eux, tout en les séparant
du reste de la société. Ainsi, dans le Sud, le percement et
l’entretien des foggaras (canaux d’irrigation) était de temps immémorial
l’apanage des esclaves noirs à cause de son caractère pénible.
A l’heure actuelle, rares sont ceux qui veulent s’y consacrer,
en grande partie pour des raisons d’honneur. Ce (( travail d’esclave ))
étant déconsidéré, l’irrigation devient insuffisante (20).
A part leur fonction agricole, l’efficacité des Noirs est également
reconnue dans les domaines de l’artisanat (forgerons surtout,
mais aussi tresseurs de nattes, teinturiers, blanchisseurs et bouchers),
de la musique, de la magie et de la médecine traditionnelle (21).
On souligne également leur force physique (à preuve leur fonction
militaire, mais aussi celle de masseur de hammam). Grâce à tout
cela, ils réussissent à se faire respecter, même si ce respect est
accompagné de crainte et de dédain.. .
Leur intégration semble surtout avoir emprunté la voie confrérique.
Ce n’est pas pour étonner car, avec le malékisme, le confrérisme
est un trait commun à l’islam du sud et du nord du Sahara,
qui soude l’ensemble de l’Afrique musulmane du Nord-Ouest en
une certaine communauté de culture religieuse, la différenciant de
l’islam proche-oriental. Signe probable d’un substrat commun aux
mondes berbère et négro-africain, la fortune du maraboutisme, en
dépit des attaques dont il a été l’objet de la part des musulmans
les plus orthodoxes, a entraîné une acculturation plus aisée des Noirs
au Maghreb.
De même que les Sahéliens développèrent leurs propres confréries
de façon à (( nationaliser n un islam importé, de même les
Noirs au Magheb, qui y arrivaient théoriquement païens, se regroupèrent
dans un confrérisme autonome. I1 s’agit là d’une réponse
culturelle à leur misère sociale, sans rejet de la civilisation dominante,
mais en y choisissant le mieux adapté à leur culture d’ori-
gine. Des croyances anté-islamiques purent ainsi être récupérées,
comme l’avaient fait les Berbères lors de leur islamisation. La caractéristique
du confrérisme noir, selon Emile Dermenghem (22), est
le symbolisme des génies qui possèdent les fidèles regroupés dans
un diwan (réunion, assemblée, société), et qui fait fonction de catharsis.
Leurs Fetes - avec danse et musique - étaient suivies par toute
la population sans distinction ; ou bien, à l’inverse, ils s’intégraient
à des Fetes populaires traditionnelles, telle celle du taureau à Alger.
Les femmes y jouaient un rôle très important, surtout en tant que
sorcières, car elles étaient réputées pour boire du sang et de l’alcool,
ce qui prouve une fois de plus que l’intégration sociale s’est traduite
par une relégation au rang le plus inférieur, celui de l’interdit
qui répulse en fin de compte plus qu’il n’attire. Ces confréries
se dénomment généralement (( diwans de Sidi Bila1 1) en souvenir
du premier muezzin de l’islam, ‘qui était noir. Dans la région de
Marrakech, l’assimilation est telle que leur rituel se déroule aussi
bien en arabe qu’en berbère, et que des Blancs y participent (musulmans,
mais aussi juifs berbères) (23).
On retrouverait les caractéristiques de la place traditionnelle des
Noirs en Algérie dans une analyse des contes et romans algériens
(24), où leur apparition relativement fréquente constitue un
signe de leur normalisation sociale.
Quel peut être leur avenir? Le proverbe kabyle prévient le
rêveur : (( comme qui frotterait un nègre espérant qu’il deviendra
blanc ... )> (25).
Citation
EdwardSaid a écrit:Citation
algertunis a écrit:Citation
EdwardSaid a écrit:
.
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur les maghrébins noirs ils ont plus de charme que les autres noirs d'afrique .
Les plus belles femmes au maroc sont celles qu'on voit rarement dans les médias parce que ce sont des femmes berberes pure souche elles sont voilées et n'exhibent jamais leur beauté.Elles travaillent durement pour élever leurs familles ,prendre soin de leur mari,enseigner leur langue à leurs enfants....
On ne voit que des femmes arabes ou métisses dans les médias marocains parce que les berberes marocains sont trés durs avec leurs femmes jaloux et possessifs mais c'est normal quand on a chez soi un diamant pur.
Tu as raison on doit accepter les maghrébins tels qu'ils sont,nous sommes des adfricains du nord ni des occidentausx ni des orientaux.
Au plaisir de te lire prochainement EdwardSaid
Il y a un festival amazigh marocain,idir le cchanteur kabyle s'y rend chaque année,le connais tu?
Citation
algertunis a écrit:Citation
EdwardSaid a écrit:Citation
algertunis a écrit:Citation
EdwardSaid a écrit:
.
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur les maghrébins noirs ils ont plus de charme que les autres noirs d'afrique .
Les plus belles femmes au maroc sont celles qu'on voit rarement dans les médias parce que ce sont des femmes berberes pure souche elles sont voilées et n'exhibent jamais leur beauté.Elles travaillent durement pour élever leurs familles ,prendre soin de leur mari,enseigner leur langue à leurs enfants....
On ne voit que des femmes arabes ou métisses dans les médias marocains parce que les berberes marocains sont trés durs avec leurs femmes jaloux et possessifs mais c'est normal quand on a chez soi un diamant pur.
Tu as raison on doit accepter les maghrébins tels qu'ils sont,nous sommes des adfricains du nord ni des occidentausx ni des orientaux.
Au plaisir de te lire prochainement EdwardSaid
Il y a un festival amazigh marocain,idir le cchanteur kabyle s'y rend chaque année,le connais tu?
salam alaykoum,
Non je connais pas du tout ce festival...
ps: je ne suis pas Kabyle