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Combien y'a t'íl de noirs au Maroc???
a
22 décembre 2012 23:46
Salam,

Ben voilà ! - Mais vous tendez toujours la perche, comme vos semblables... Vous allez nous parler de la conquête pacifique de l'Inde maintenant ? ho ho ho ho
w
23 décembre 2012 00:00
Citation
abde12 a écrit:
Salam,

Ben voilà ! - Mais vous tendez toujours la perche, comme vos semblables... Vous allez nous parler de la conquête pacifique de l'Inde maintenant ? ho ho ho ho

Salam

Moi l'amazigh non, mais notre frère indien, oui Zakir Naïk Welcome




Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/12/12 00:11 par wakrim.
w
23 décembre 2012 00:19
Salam

Hoo on fait du H.S. allez-vous dire moody smiley

Mais non, amazigh, européen, noir blanc bleu et vert On est en plein dans le sujet.

« Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (Sourate 48-verset 5).
S’ouvrir à l’autre dans la fraternité, avec nos divergences….




Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/12/12 00:21 par wakrim.
a
23 décembre 2012 00:39
Salam,

Il vient ensuite avec un verset qu'il conclut par une sucrerie morale pour attardés... Après la carte découpée dans un atelier protégé, après la vidéo du vendeur paki indigné, voilà l’interprétation d'un texte selon Michel Boujenah.
w
23 décembre 2012 00:44
Citation
abde12 a écrit:
Salam,

Il vient ensuite avec un verset qu'il conclut par une sucrerie morale pour attardés... Après la carte découpée dans un atelier protégé, après la vidéo du vendeur paki indigné, voilà l’interprétation d'un texte selon Michel Boujenah.

Salam

ptdr
w
23 décembre 2012 01:00
Citation
abde12 a écrit:
Salam,

POURQUOI IL N'Y'A QUE LES REVENDICATIONS DES AMAZIGHS ET DES "ARABES" SI LA MAJORITE DE CES AMZIGHS ET ARABES SE REGARDENT ENFIN DANS LA GLACE ILS AURONT DECOUVERTS QUE AVANT D'ETRE AMAZIGHS OU "ARABES 'ILS SONT D'ABORD NOIRS ET AFRICAINS ET .......MAROCAINS.merci

Il est vrai que le métissage engendre des crises d'identité ; qui suis-je ?. En Belgique, pays connu pour son très faible taux de métissage, on voit des Rifains que vous ne pourriez même pas différencier avec un "buveur de bière" ! Et "bizarrement", ils ne sont pas racistes comme les hybrides...moody smiley L'hybridation pour moi est un mal ! Une tentative, sous prétexte d'épuration noble de toute la société, pour désintégrer et diluer ce qu'une race offre de mieux.

Salam

Je ne l'ais pas inventé. Il traiterait, le peuple d'hybride ?

Tu n'as pas l'air de connaitre la Belgique. enfin ne généralisant pas.






Comme tu aimes l'humour smiling smiley






Modifié 5 fois. Dernière modification le 23/12/12 01:37 par wakrim.
a
23 décembre 2012 15:18
Citation
EdwardSaid a écrit:
20% de Noirs, et 40% de la population en comptant les métisses.
Ce chiffre va probablement s'accroître avec une émigration subsaharienne de plus en plus importante.
Je dirais que quasiment un marocain sur deux a du sang Noir.
Les marocains non-métissés sont type racial Rif/Kabyles, c'est à dire des berbères caucasiens.

Pour avoir visité les trois pays du maghreb et étant moi meme marié à une belle berbere marocaine blanche aux yeux verts ayant d'origine rifaine et schleuh .Je peux t'assurer que j'ai vu plus de blancs aux yeux clairs au maroc que l'algérie et la tunisie réunie!

Les berberes blancs au maroc tu en trouves au rif chez les schleuhs et aussi les soussis ceux qui ne sont pas métissésni avec des noirs ni avec des occidentaux.

En algérie les berberes kabyles ont subi le metissage avec des soldats turcs et des soldats français donc il subsite des descendants avec des traits physiques turcs ou français.tu retrouves ce phénoméne avec les chaouis et même les arabes

. Avant d’aborder la place qu’ils occupent dans l’Algérie
contemporaine, il convient donc de préciser ce que l’on entend par
G Noir n au Maghreb.
Ce terme était ambigu dès l’origine du peuplement- du Sahara,
puisque Hérodote considérait ceux qu’il nommait B Ethiopiens ))
comme Noirs, alors que leur morphologie les rapprochait plus des
Berbères que, par exemple, des Bantous (1). Les métissages sont
venus compliquer les choses, au point qu’en cette marge de deux
cultures qu’est le Sahara, rares sont les autochtones non métissés.
A présent, comme au temps de Hérodote, le Noir n’y existe
pas plus que le Blanc dans l’absolu, mais uniquement dans la conception
éminemment relative que se fait chacun de sa propre appartenance
sociale. On est toujours le Noir - ou le Blanc - de
quelqu’un.
Ainsi le Sahara est-il plutôt considéré comme blanc par ses riverains
du sud, comme noir par ses riverains du nord. Certains descendants
d’esclaves noirs des Touaregs se proclament touareg,
puisqu’ils sont linguistiquement et culturellement assimilés. Les
Touaregs (( nobles )) ne les considèrent toutefois pas comme des
leurs (2). De toutes façons, les Touaregs sont tellement métissés aux
yeux des habitants du Nord algérien que ces derniers ont plutôt
tendance à ne pas les différencier des Noirs. Le soin qu’ils apportent
à {( rester blancs )) paraît alors dérisoire ...
Puisque les Noirs sont minoritaires en Algérie, les étudier implique
avant tout de déterminer l’image que se fait d’eux la majorité

LES NOIRS EN ALGERIE
arabo-berbère. C’est seulement ainsi que leur apparente diversité
apparaîtra transcendée par un dénominateur commun, la négritude,
qui n’est pas revendiquée, mais décrétée par les autres. Aussi cette
négritude ne sera-t-elle pas composée d’éléments avancés par les
Noirs eux-mêmes, mais de traits définis par la culture dominante.
La vision traditionnelle du Noir au Maghreb
Le Maghreb étant essentiellement terre de civilisation arabe et
musulmane, le substrat culturel y commandant la vision du Noir
doit être recherchi en priorité par le biais de l’analyse du corpus
littéraire arabe (3). C’est ce qu’a fait en pionnier l’orientaliste américain
Bernard Lewis (4), mais il y aurait beaucoup à ajouter à son
petit livre (5). L’auteur concentre en effet son étude sur l’Orient
arabe clabique, laissant notamment de côté Ibn Battouta (6) et la
littérature médicale d’une part, ne mettant guère en évidence
l’influence de la représentation hellénistique du Noir sur la culture
arabe d’autre part (7).
Les études sur la représentation des Noirs chez les Arabes sont
des plus succinctes, comparativement à l’inflation de la production
consacrée aux rapports entre le monde arabe et l’Afrique subsaha-
rienne, observée à partir de 1973. De peur qu’il ne devienne un
diviseur trop commode à manipuler par ceux qui refhent tout rapprochement,
ce sujet est souvent évité.
Des Noirs se chargent pourtant de rappeler périodiquement que
la discrimination à leur encontre existe encore chez les Arabes et
demeure un problème socio-politique de premier ordre dans plusieurs
pays ; de nombreuses enquêtes restent à mener pour écarter
de ce domaine le manichéisme stérile et les jugements passionnels
qui l’encombrent, tout en démontrant sa brûlante actualité.
L’analyse historique tombant en dehors du champ de cet article
consacré à la période contemporaine, je ne rappellerai que quelques
conclusions qui, hors de toute démonstration (S), paraîtront
forcément abruptes dans un tel contexte :
- Le monde arabe n’a jamais pratiqué de rejef physique des
Noirs comme l’Afrique du Sud actuellement ou les Etats-Unis dans
le passé.
- Les Noirs que les Arabes avaient l’occasion de côtoyer étaient
principalement des esclaves, d’où l’assimilation fréquente des deux
concepts dans le langage populaire, qui se produisit à mesure que
se raréfièrent les esclaves blancs dans le monde arabe. Toutefois,
G l’identification absolue qui exista en Amérique du Nord et du Sud
entre la race noire et l’esclavage ne se produisit jamais dans le
monde musulman )) (9).
- La loi islamique réglemente l’esclavage dans un sens libéral,
et le concubinage avec les Noires était chose courante, ce qui
entraîna des relations quotidiennes relativement bonnes entre Noirs
et Blancs.
- La représentation des Noirs chez les Arabes se ressent avant
tout du manque d’intérêt de ces derniers pour leur pays d’origine,
à cause de l’isolement géographique, culturel et même économique.
Bien que l’or de l’Afrique de l’Ouest ait été la source de la plus
brillante période de leur histoire (XC-XIII~ siècle), les Maghrébins s’y
implantèrent rarement, se contentant d’employer des intermédiaires
pour leur commerce transsaharien. D’oÙ l’impact culturel minime
produit par l’Afrique noire sur le Maghreb, paradoxal si l’on considère
l’importance de l’apport financier et démographique.
(
Les Noirs en Algérie : démographie et géographie
L’Algérie est le pays d’Afrique du Nord qui a accueilli le plus
petit nombre d’esclaves noirs, si l’on se réfère aux dernières estimations
de la traite transsaharienne : 65 O00 de 1700 à 1880, contre
100 O00 entrées e,” Tunisie, 400 O00 en Libye, 515 O00 au
Maroc et 800 O00 en Egypte (10). Conformément à cet héritage historique,
l’Algérie serait actuellement le plus (( noir )) des pays du
Maghreb : bien que les estimations du nombre de Noirs y soient
extrêmement hasardeuses, on peut croire qu’ils forment environ 5 9’0
de la population totale. En 1979, Tingé Coulibaly estimait leur nombre
à un million (1 1). Les trois quarts d’entre eux habitent le Sahara,
dont ils constitueraient la majorité de la population. Plus on descend
vers le Sud, plus on les rencontre. 70 ‘70 des sédentaires de
la daira (commune) de Tamanrasset étaient noirs en 1971 (12) et
ce pourcentage n’est probablement pas iserieur dans les autres oasis
du Sahara central, le B Grand Sud )) algérien : Béni Abbès, Adrar,
Reggane, Timimoun, In Salah, El Goléa, In Aménas, Illizi, Djanet ...
Entre l’Atlas saharien et le parallèle de Ouargla, les Noirs sont
minoritaires (un tiers de la population selon Tingé Coulibaly, en
comptant les métissages). Dans le Nord enfin, on en trouve très
peu à l’Est et au Centre : ils étaient nombreux à Alger au XM’ siècle,
mais ont tellement été assimilés qu’Émile Dermenghem n’en
compte plus que 150 en 1930 (13). Les villes de l’Ouest renferment
par contre quelquefois des quartiers à majorité noire : Oran,
Tlemcen, Bel Abbès, Bou Hadjar, Sig, Mohammédia, Ain Témouchent,
Mascara ... (14).
Depuis la colonisation, de nombreux affranchis noirs ont émigré
vers le Nord pour être employés chez les colons. Ainsi leur
nombre a-t-il décru dans le Sod par exemple, passant de 5 O00
en 1850 à 520 en 1955 (15). Ils se sont assez récemment éparpillés
un peu partout dans le Tell, y constituant une partie du proléta-
riat et devenant des personnages familiers de son paysage culturel,
même dans une région aussi fermée que la Kabylie.
Fortement minoritaires dans le pays pris dans son ensemble,
au point que l’expression B Algériens noirs )) peut paraître incongrue
à beaucoup, les Noirs ne prédominent que dans la partie du
territoire algérien la plus étendue, mais aussi la plus vulnérable à
plusieurs points de vue : - Sur le plan économiquej le sous-sol du (( Grand Sud )) est
jusqu’à présent resté inexploité en raison de son éloignement et non
de son manque de potentialités : si l’on songe aux importants gisements
de fer, gaz, uranium et or qu’il contient, on conçoit l’enjeu
qu’il représente pour un pays en voie de développement.
- Cette zone demeure sous-administrée du fait des énormes problèmes
de logistique qui y subsistent. Malgré les efforts notables
en matière de moyens de communications et de télécommunications
dont a fait preuve le gouvernement depuis l’indépendance, et l’abornement
des frontières avec le Niger, le Mali et la Mauritanie effectué
par le président Chadli, les notions d’Etat-territoire et d’Etatnation
ne sont pas toujours admises sur place comme le désireraient
les autorités d’Alger. - Du point de vue historique, le Sud a moins participé à la
guerre de libération contre la France que le reste de l’Algérie, ce
qui rendit ardue l’association de ses élites au pouvoir politique une
fois l’indépendance acquise. I1 convient de remarquer que parmi
les habitants du Sud, les Noirs furent ceux qui s’enrôlèrent le plus
dans le FLN, car ils étaient sensibles à son message égalitariste et
anti-esclavagiste. Bien que l’esclavage ait été aboli par la colonisation,
il subsistait en effet sous des formes atténuées, surtout chez
les Touaregs. On peut donc considérer que les Noirs constituaient
à l’indépendance le meilleur relais pour l’influence d’un FLN en
mal de légitimité dans cette région. L’inexistence de classes moyennes
noires représenta cependant le principal obstacle à leur promotion
politique.
- Les problèmes politiques sahariens, qui concernent inévitablement
l’Algérie du fait de sa superficie désertique et de sa position
centrale dans la région, sont enfin ceux qui soulignent le plus
fréquemment l’équilibre précaire de cette zone.
Fort sur le plan démographique, forts du point de vue géopolitique,
ainsi apparaissent donc les Noirs en Algérie.
Une vision populaire déterminée par l’histoire
Les transformations radicales connues par le Sahara algérien
depuis le début de l’exploitation des hydrocarbures ont-elles entraîné
chez la majorité des Algériens une amélioration de leur vision des
Noirs ? Le régime de l’Algérie indépendante s’intéressa à leur sort,
comme nous l’avons vu. I1 existe par exemple une loi anti-raciste
très dure en Algérie suivant laquelle tout, auteur d’acte raciste doit
être directement interné. Le racisme d’Etat n’existe donc pas, ce .
qui constitue d’ailleurs une tradition du nationalisme algérien, puisque
l’émir Abdelkader avait shoisi un esclave noir affranchi pour
diriger les finances de son Etat .
Les mesures draconiennes instituées par le pouvoir l’honorent,
mais elles n’en dénotent pas moins que si le problème noir est perçu
par les autorités, c’est qu’il existe. Cette constatation est d’autant
plus importante qu’elle est généralement rejetée par ceux qui se
réfugient derrière le facile argument religieux : U Tous les croyants
sont égaux devant Dieu B. Les principaux intéressés participent souvent
à la perpétuation de leur oppression en cherchant à la nier,
car ils n’ont pas acquis la conscience politique nécessaire pour s’y
opposer.
Les Noirs algériens sont souvent appelés (( maliens B par leurs
compatriotes blancs, car ces derniers les appréhendent plus ou moins
comme des étrangers . Le petit Algérois perçoit dans ses rêves
d’enfant le pays des Noirs comme fondamentalement autre . En
réaction à ce rejet, les Noirs tentent de s’assimiler grâce à une surenchère
nationaliste et religieuse. Ils suivent par exemple la filière
arabisée de l’enseignement, qui constitue en Algérie le vivier du
fondamentalisme islamique. Par là-même, ils renforcent un système
qui les a constamment marginalisés sans pour autant les rejeter :
les Noirs qui se veulent musulmans modèles ne vont pas s’opposer
à leurs coreligionnaires. Une prise de conscience (( révolutionnaire
1) de type nord-américain par exemple paraît impensable. La
discrimination de fait, sinon de droit, se perpétue de la sorte. Le
quotidien semble en effet peu reluisant. I1 est avant tout marqué
par la honte quasi générale d’être noir (19).
Les Noirs ayant séjourné dans des pays arabes ont souvent de
tristes souvenirs à raconter... On peut citer quelques faits parmi
d’autres : à Oran ou à Tlemcen, des familles de vieille souche bourgeoise
ont encore leur famille de domestiques noirs attitrée ; dans
les films algériens tournés au Sahara, tels que ceux de Mohammed
Lakhdar Hamina, aucun Noir n’apparaît, ce qui est un oubli
probablement inconscient mais révélateur ; des étudiants algériens
refusent de partager leur I chambre en cité universitaire avec des
Noirs, et même de passer des mémoires de fin d’études avec un
(i, LES NOIRS EN ALGÉRIE
enseignant originaire d’Afrique noire, préférant un Français moins
diplômé ; en 1979, le taux de scolarisation dans les cinq départements
de I’Oranais s’élevait à 85 %, mais à 50 70 seulement pour
les Noirs, et les étudiants noirs algériens n’étaient que 5 sur 8 O00
à l’université d’Oran ; en général, les parents refúsent de voir leurs
enfants se marier avec plus (( foncés )) qu’eux, la pâleur du teint
étant recherchée de façon quasi obsessionnelle. Pour un Noir d’ailleurs,
le mariage avec plus claire que lui est souvent ressenti comme
une promotion sociale.
Dans la vie quotidienne d’autre part, les Noirs sont souvent fiblés
d’attributs qui les indifférencient entre eux, tout en les séparant
du reste de la société. Ainsi, dans le Sud, le percement et
l’entretien des foggaras (canaux d’irrigation) était de temps immémorial
l’apanage des esclaves noirs à cause de son caractère pénible.
A l’heure actuelle, rares sont ceux qui veulent s’y consacrer,
en grande partie pour des raisons d’honneur. Ce (( travail d’esclave ))
étant déconsidéré, l’irrigation devient insuffisante (20).
A part leur fonction agricole, l’efficacité des Noirs est également
reconnue dans les domaines de l’artisanat (forgerons surtout,
mais aussi tresseurs de nattes, teinturiers, blanchisseurs et bouchers),
de la musique, de la magie et de la médecine traditionnelle (21).
On souligne également leur force physique (à preuve leur fonction
militaire, mais aussi celle de masseur de hammam). Grâce à tout
cela, ils réussissent à se faire respecter, même si ce respect est
accompagné de crainte et de dédain.. .
Leur intégration semble surtout avoir emprunté la voie confrérique.
Ce n’est pas pour étonner car, avec le malékisme, le confrérisme
est un trait commun à l’islam du sud et du nord du Sahara,
qui soude l’ensemble de l’Afrique musulmane du Nord-Ouest en
une certaine communauté de culture religieuse, la différenciant de
l’islam proche-oriental. Signe probable d’un substrat commun aux
mondes berbère et négro-africain, la fortune du maraboutisme, en
dépit des attaques dont il a été l’objet de la part des musulmans
les plus orthodoxes, a entraîné une acculturation plus aisée des Noirs
au Maghreb.
De même que les Sahéliens développèrent leurs propres confréries
de façon à (( nationaliser n un islam importé, de même les
Noirs au Magheb, qui y arrivaient théoriquement païens, se regroupèrent
dans un confrérisme autonome. I1 s’agit là d’une réponse
culturelle à leur misère sociale, sans rejet de la civilisation dominante,
mais en y choisissant le mieux adapté à leur culture d’ori-
gine. Des croyances anté-islamiques purent ainsi être récupérées,
comme l’avaient fait les Berbères lors de leur islamisation. La caractéristique
du confrérisme noir, selon Emile Dermenghem (22), est
le symbolisme des génies qui possèdent les fidèles regroupés dans
un diwan (réunion, assemblée, société), et qui fait fonction de catharsis.
Leurs Fetes - avec danse et musique - étaient suivies par toute
la population sans distinction ; ou bien, à l’inverse, ils s’intégraient
à des Fetes populaires traditionnelles, telle celle du taureau à Alger.
Les femmes y jouaient un rôle très important, surtout en tant que
sorcières, car elles étaient réputées pour boire du sang et de l’alcool,
ce qui prouve une fois de plus que l’intégration sociale s’est traduite
par une relégation au rang le plus inférieur, celui de l’interdit
qui répulse en fin de compte plus qu’il n’attire. Ces confréries
se dénomment généralement (( diwans de Sidi Bila1 1) en souvenir
du premier muezzin de l’islam, ‘qui était noir. Dans la région de
Marrakech, l’assimilation est telle que leur rituel se déroule aussi
bien en arabe qu’en berbère, et que des Blancs y participent (musulmans,
mais aussi juifs berbères) (23).
On retrouverait les caractéristiques de la place traditionnelle des
Noirs en Algérie dans une analyse des contes et romans algériens
(24), où leur apparition relativement fréquente constitue un
signe de leur normalisation sociale.
Quel peut être leur avenir? Le proverbe kabyle prévient le
rêveur : (( comme qui frotterait un nègre espérant qu’il deviendra
blanc ... )> (25).
a
23 décembre 2012 19:56
Salam,


Je ne l'ais pas inventé. Il traiterait, le peuple d'hybride ?

Vous trouvez le mot insultant ? La haine de soi ?


Regardez ! Écoutez ! il insulte le peuple !
Allez courage, brave peuple ! Lynchez-le ! Je serais derrière vous !!!!


A vomir quoi... C'est ça qui veut relever l'humanité ?!
a
23 décembre 2012 21:15
Salam,

Le sujet ici est la dénonciation de ce racisme anti-noir chez des gens qui ne veulent pas se regarder dans le miroir... Et ce sont toujours les mêmes.
23 décembre 2012 22:07
EdwardSaid a écrit:
20% de Noirs, et 40% de la population en comptant les métisses.
Ce chiffre va probablement s'accroître avec une émigration subsaharienne de plus en plus importante.
Je dirais que quasiment un marocain sur deux a du sang Noir.
Les marocains non-métissés sont type racial Rif/Kabyles, c'est à dire des berbères caucasiens.


La plus part des marocains.,des maghrebins et des arabes en general exception faite au bilad du Cham
(syrie et Liban) ont la peau mate.La coleur de leur peau ne vient pas necessairement du metissage mais tout simplement de leur contact permanent avec soleil..
La question : est ce que les marocains de peau mate sont blancs ou noirs?
la coleur mate est d'ailleurs la pluys belle coleur humaine qu'un etre humain souhaite et ce n'est pas pour rien que les europeens visitent nos non pas pour nos beaux yeux mais pour avoir une peau comme la notre.
D'ailleurs je suis toujours etonne lorque les occidentaux ne montrent la bible avec des prophetes et Jesus Christ a leur tete comme des hommes blonds et meme les paharaons d'egypte qui sont des nuiens comme des hommes blancs...............ce qui est impossible
Mon fils qui est age de quelques annees depuis qu'il
a ecoute la chanson "MERHABA'de tijjani Raiss"il est devenu
un fan de ce chanteur amazighe meme si mon fils ne connait
pas tres ni l'arabe ni l'amazighe aujourd'hui il a toutes ses chansons et comme il est difficle de les avoir aux pays bas j'etais oblige de lui les acquerir en France a chaque occasion.
Mais un jour combien grand etait mon embarras lorsque il a su que Tijjani Raiss
est un marocain
EST CE QUE LES MAROCAINS SONT NOIRS???????????POUR LUI ET TOUS LES PETITS MAROCAINS
NES AUX PAYS BAS LES MAROCAINS SONT TOUS DES BLANCS!!
Il fallait beaucoup d'effort pour lui expliquer le maroc et ses composants ethniques Arabes,Berberes et noirs et la langue dont papa parle n'est pas la meme que les autres marocains de son ecole.
Alors arretons de fouiller sur des "petites choses"pour trouver des diffrences et se faire des victimes d'injustice pour revendiquer baratelles quI dechirerait un pays la place de le fortifier.
Linconscience de certains imbeciles de alhoceima et nador qui se prennent pour la defense de tous les riffains qui la pluspart sont eparpilles sur tout le sol marocain
Si nos freres algeriens ont leur MEHENNI fondateur du Mak(independance de kabylie) nous avons au maroc son sosie Ahmed Mghani fondateur du mouvement radical amazige qui seme la zizanie en declarant lors des obseques de Abdesalam Yassine que "le Souss"a la capacite non pas d'une region mais d'un .......etat". le but de monsieur Mgharni comme le but de Ferhat Mehenni qui sont alles en Israel et ont attache leur utte d'independance a la lutte des juifs pour avoir leur patrie.Donc revendiquons mais attention
.merci
t
24 décembre 2012 10:10
Si on était des descendant d'africains noir, on serait tous noir, on parlerais la même langues qu'eux, la même culture la même ethnie etc... Hors c'est pas le cas et sa l'ai pas du tout désoler pour ceux qui fantasme. Mise a part les arabes qui pratiquer l'esclavagisme et qui on importer des personne de couleurs dans le Maghreb mais sinon historiquement les amazigh était blanc comme les amazigh ibérique donc faire le rapprochement avec les régions des peuples noirs c'est falsifier l'histoire. Une personne de couleur blanche qui bronze au soleil dira-t-on que c'est une personne noir? Non évidement alors c'est la même chose entre une personne mate et une personne de type négroïde ne pas mélanger matte et black. Toute l'Afrique du nord était blanche tournée vers la méditerranée.
w
24 décembre 2012 18:44
Citation
abde12 a écrit:
Salam,


Je ne l'ais pas inventé. Il traiterait, le peuple d'hybride ?

Vous trouvez le mot insultant ? La haine de soi ?


Regardez ! Écoutez ! il insulte le peuple !
Allez courage, brave peuple ! Lynchez-le ! Je serais derrière vous !!!!


A vomir quoi... C'est ça qui veut relever l'humanité ?!

Salam

L’interprétation que tu en fait sleeping

ne tient qu'à toi.

Tout dépend de comment et pourquoi on parle d'hybride.
Perso encore une fois, je ne me sent pas insulté smiling smiley

Pour ce qui est du lynchage, tu dois te sentir persécuté.
Reste calme, ce n'est qu'un forum.
Puis entre nous chacun pense comme il le veut.

Pour en revenir au sujet, je trouve normal qu'il y ait des noirs au Maroc. Ils sont tout simplement chez eux.

Tout ça ne fera pas changer l'humanité, elle sera ce qu'elle sera.
E
24 décembre 2012 22:46
Citation
algertunis a écrit:
Citation
EdwardSaid a écrit:
20% de Noirs, et 40% de la population en comptant les métisses.
Ce chiffre va probablement s'accroître avec une émigration subsaharienne de plus en plus importante.
Je dirais que quasiment un marocain sur deux a du sang Noir.
Les marocains non-métissés sont type racial Rif/Kabyles, c'est à dire des berbères caucasiens.

Pour avoir visité les trois pays du maghreb et étant moi meme marié à une belle berbere marocaine blanche aux yeux verts ayant d'origine rifaine et schleuh .Je peux t'assurer que j'ai vu plus de blancs aux yeux clairs au maroc que l'algérie et la tunisie réunie!

Les berberes blancs au maroc tu en trouves au rif chez les schleuhs et aussi les soussis ceux qui ne sont pas métissésni avec des noirs ni avec des occidentaux.

En algérie les berberes kabyles ont subi le metissage avec des soldats turcs et des soldats français donc il subsite des descendants avec des traits physiques turcs ou français.tu retrouves ce phénoméne avec les chaouis et même les arabes

. Avant d’aborder la place qu’ils occupent dans l’Algérie
contemporaine, il convient donc de préciser ce que l’on entend par
G Noir n au Maghreb.
Ce terme était ambigu dès l’origine du peuplement- du Sahara,
puisque Hérodote considérait ceux qu’il nommait B Ethiopiens ))
comme Noirs, alors que leur morphologie les rapprochait plus des
Berbères que, par exemple, des Bantous (1). Les métissages sont
venus compliquer les choses, au point qu’en cette marge de deux
cultures qu’est le Sahara, rares sont les autochtones non métissés.
A présent, comme au temps de Hérodote, le Noir n’y existe
pas plus que le Blanc dans l’absolu, mais uniquement dans la conception
éminemment relative que se fait chacun de sa propre appartenance
sociale. On est toujours le Noir - ou le Blanc - de
quelqu’un.
Ainsi le Sahara est-il plutôt considéré comme blanc par ses riverains
du sud, comme noir par ses riverains du nord. Certains descendants
d’esclaves noirs des Touaregs se proclament touareg,
puisqu’ils sont linguistiquement et culturellement assimilés. Les
Touaregs (( nobles )) ne les considèrent toutefois pas comme des
leurs (2). De toutes façons, les Touaregs sont tellement métissés aux
yeux des habitants du Nord algérien que ces derniers ont plutôt
tendance à ne pas les différencier des Noirs. Le soin qu’ils apportent
à {( rester blancs )) paraît alors dérisoire ...
Puisque les Noirs sont minoritaires en Algérie, les étudier implique
avant tout de déterminer l’image que se fait d’eux la majorité

LES NOIRS EN ALGERIE
arabo-berbère. C’est seulement ainsi que leur apparente diversité
apparaîtra transcendée par un dénominateur commun, la négritude,
qui n’est pas revendiquée, mais décrétée par les autres. Aussi cette
négritude ne sera-t-elle pas composée d’éléments avancés par les
Noirs eux-mêmes, mais de traits définis par la culture dominante.
La vision traditionnelle du Noir au Maghreb
Le Maghreb étant essentiellement terre de civilisation arabe et
musulmane, le substrat culturel y commandant la vision du Noir
doit être recherchi en priorité par le biais de l’analyse du corpus
littéraire arabe (3). C’est ce qu’a fait en pionnier l’orientaliste américain
Bernard Lewis (4), mais il y aurait beaucoup à ajouter à son
petit livre (5). L’auteur concentre en effet son étude sur l’Orient
arabe clabique, laissant notamment de côté Ibn Battouta (6) et la
littérature médicale d’une part, ne mettant guère en évidence
l’influence de la représentation hellénistique du Noir sur la culture
arabe d’autre part (7).
Les études sur la représentation des Noirs chez les Arabes sont
des plus succinctes, comparativement à l’inflation de la production
consacrée aux rapports entre le monde arabe et l’Afrique subsaha-
rienne, observée à partir de 1973. De peur qu’il ne devienne un
diviseur trop commode à manipuler par ceux qui refhent tout rapprochement,
ce sujet est souvent évité.
Des Noirs se chargent pourtant de rappeler périodiquement que
la discrimination à leur encontre existe encore chez les Arabes et
demeure un problème socio-politique de premier ordre dans plusieurs
pays ; de nombreuses enquêtes restent à mener pour écarter
de ce domaine le manichéisme stérile et les jugements passionnels
qui l’encombrent, tout en démontrant sa brûlante actualité.
L’analyse historique tombant en dehors du champ de cet article
consacré à la période contemporaine, je ne rappellerai que quelques
conclusions qui, hors de toute démonstration (S), paraîtront
forcément abruptes dans un tel contexte :
- Le monde arabe n’a jamais pratiqué de rejef physique des
Noirs comme l’Afrique du Sud actuellement ou les Etats-Unis dans
le passé.
- Les Noirs que les Arabes avaient l’occasion de côtoyer étaient
principalement des esclaves, d’où l’assimilation fréquente des deux
concepts dans le langage populaire, qui se produisit à mesure que
se raréfièrent les esclaves blancs dans le monde arabe. Toutefois,
G l’identification absolue qui exista en Amérique du Nord et du Sud
entre la race noire et l’esclavage ne se produisit jamais dans le
monde musulman )) (9).
- La loi islamique réglemente l’esclavage dans un sens libéral,
et le concubinage avec les Noires était chose courante, ce qui
entraîna des relations quotidiennes relativement bonnes entre Noirs
et Blancs.
- La représentation des Noirs chez les Arabes se ressent avant
tout du manque d’intérêt de ces derniers pour leur pays d’origine,
à cause de l’isolement géographique, culturel et même économique.
Bien que l’or de l’Afrique de l’Ouest ait été la source de la plus
brillante période de leur histoire (XC-XIII~ siècle), les Maghrébins s’y
implantèrent rarement, se contentant d’employer des intermédiaires
pour leur commerce transsaharien. D’oÙ l’impact culturel minime
produit par l’Afrique noire sur le Maghreb, paradoxal si l’on considère
l’importance de l’apport financier et démographique.
(
Les Noirs en Algérie : démographie et géographie
L’Algérie est le pays d’Afrique du Nord qui a accueilli le plus
petit nombre d’esclaves noirs, si l’on se réfère aux dernières estimations
de la traite transsaharienne : 65 O00 de 1700 à 1880, contre
100 O00 entrées e,” Tunisie, 400 O00 en Libye, 515 O00 au
Maroc et 800 O00 en Egypte (10). Conformément à cet héritage historique,
l’Algérie serait actuellement le plus (( noir )) des pays du
Maghreb : bien que les estimations du nombre de Noirs y soient
extrêmement hasardeuses, on peut croire qu’ils forment environ 5 9’0
de la population totale. En 1979, Tingé Coulibaly estimait leur nombre
à un million (1 1). Les trois quarts d’entre eux habitent le Sahara,
dont ils constitueraient la majorité de la population. Plus on descend
vers le Sud, plus on les rencontre. 70 ‘70 des sédentaires de
la daira (commune) de Tamanrasset étaient noirs en 1971 (12) et
ce pourcentage n’est probablement pas iserieur dans les autres oasis
du Sahara central, le B Grand Sud )) algérien : Béni Abbès, Adrar,
Reggane, Timimoun, In Salah, El Goléa, In Aménas, Illizi, Djanet ...
Entre l’Atlas saharien et le parallèle de Ouargla, les Noirs sont
minoritaires (un tiers de la population selon Tingé Coulibaly, en
comptant les métissages). Dans le Nord enfin, on en trouve très
peu à l’Est et au Centre : ils étaient nombreux à Alger au XM’ siècle,
mais ont tellement été assimilés qu’Émile Dermenghem n’en
compte plus que 150 en 1930 (13). Les villes de l’Ouest renferment
par contre quelquefois des quartiers à majorité noire : Oran,
Tlemcen, Bel Abbès, Bou Hadjar, Sig, Mohammédia, Ain Témouchent,
Mascara ... (14).
Depuis la colonisation, de nombreux affranchis noirs ont émigré
vers le Nord pour être employés chez les colons. Ainsi leur
nombre a-t-il décru dans le Sod par exemple, passant de 5 O00
en 1850 à 520 en 1955 (15). Ils se sont assez récemment éparpillés
un peu partout dans le Tell, y constituant une partie du proléta-
riat et devenant des personnages familiers de son paysage culturel,
même dans une région aussi fermée que la Kabylie.
Fortement minoritaires dans le pays pris dans son ensemble,
au point que l’expression B Algériens noirs )) peut paraître incongrue
à beaucoup, les Noirs ne prédominent que dans la partie du
territoire algérien la plus étendue, mais aussi la plus vulnérable à
plusieurs points de vue : - Sur le plan économiquej le sous-sol du (( Grand Sud )) est
jusqu’à présent resté inexploité en raison de son éloignement et non
de son manque de potentialités : si l’on songe aux importants gisements
de fer, gaz, uranium et or qu’il contient, on conçoit l’enjeu
qu’il représente pour un pays en voie de développement.
- Cette zone demeure sous-administrée du fait des énormes problèmes
de logistique qui y subsistent. Malgré les efforts notables
en matière de moyens de communications et de télécommunications
dont a fait preuve le gouvernement depuis l’indépendance, et l’abornement
des frontières avec le Niger, le Mali et la Mauritanie effectué
par le président Chadli, les notions d’Etat-territoire et d’Etatnation
ne sont pas toujours admises sur place comme le désireraient
les autorités d’Alger. - Du point de vue historique, le Sud a moins participé à la
guerre de libération contre la France que le reste de l’Algérie, ce
qui rendit ardue l’association de ses élites au pouvoir politique une
fois l’indépendance acquise. I1 convient de remarquer que parmi
les habitants du Sud, les Noirs furent ceux qui s’enrôlèrent le plus
dans le FLN, car ils étaient sensibles à son message égalitariste et
anti-esclavagiste. Bien que l’esclavage ait été aboli par la colonisation,
il subsistait en effet sous des formes atténuées, surtout chez
les Touaregs. On peut donc considérer que les Noirs constituaient
à l’indépendance le meilleur relais pour l’influence d’un FLN en
mal de légitimité dans cette région. L’inexistence de classes moyennes
noires représenta cependant le principal obstacle à leur promotion
politique.
- Les problèmes politiques sahariens, qui concernent inévitablement
l’Algérie du fait de sa superficie désertique et de sa position
centrale dans la région, sont enfin ceux qui soulignent le plus
fréquemment l’équilibre précaire de cette zone.
Fort sur le plan démographique, forts du point de vue géopolitique,
ainsi apparaissent donc les Noirs en Algérie.
Une vision populaire déterminée par l’histoire
Les transformations radicales connues par le Sahara algérien
depuis le début de l’exploitation des hydrocarbures ont-elles entraîné
chez la majorité des Algériens une amélioration de leur vision des
Noirs ? Le régime de l’Algérie indépendante s’intéressa à leur sort,
comme nous l’avons vu. I1 existe par exemple une loi anti-raciste
très dure en Algérie suivant laquelle tout, auteur d’acte raciste doit
être directement interné. Le racisme d’Etat n’existe donc pas, ce .
qui constitue d’ailleurs une tradition du nationalisme algérien, puisque
l’émir Abdelkader avait shoisi un esclave noir affranchi pour
diriger les finances de son Etat .
Les mesures draconiennes instituées par le pouvoir l’honorent,
mais elles n’en dénotent pas moins que si le problème noir est perçu
par les autorités, c’est qu’il existe. Cette constatation est d’autant
plus importante qu’elle est généralement rejetée par ceux qui se
réfugient derrière le facile argument religieux : U Tous les croyants
sont égaux devant Dieu B. Les principaux intéressés participent souvent
à la perpétuation de leur oppression en cherchant à la nier,
car ils n’ont pas acquis la conscience politique nécessaire pour s’y
opposer.
Les Noirs algériens sont souvent appelés (( maliens B par leurs
compatriotes blancs, car ces derniers les appréhendent plus ou moins
comme des étrangers . Le petit Algérois perçoit dans ses rêves
d’enfant le pays des Noirs comme fondamentalement autre . En
réaction à ce rejet, les Noirs tentent de s’assimiler grâce à une surenchère
nationaliste et religieuse. Ils suivent par exemple la filière
arabisée de l’enseignement, qui constitue en Algérie le vivier du
fondamentalisme islamique. Par là-même, ils renforcent un système
qui les a constamment marginalisés sans pour autant les rejeter :
les Noirs qui se veulent musulmans modèles ne vont pas s’opposer
à leurs coreligionnaires. Une prise de conscience (( révolutionnaire
1) de type nord-américain par exemple paraît impensable. La
discrimination de fait, sinon de droit, se perpétue de la sorte. Le
quotidien semble en effet peu reluisant. I1 est avant tout marqué
par la honte quasi générale d’être noir (19).
Les Noirs ayant séjourné dans des pays arabes ont souvent de
tristes souvenirs à raconter... On peut citer quelques faits parmi
d’autres : à Oran ou à Tlemcen, des familles de vieille souche bourgeoise
ont encore leur famille de domestiques noirs attitrée ; dans
les films algériens tournés au Sahara, tels que ceux de Mohammed
Lakhdar Hamina, aucun Noir n’apparaît, ce qui est un oubli
probablement inconscient mais révélateur ; des étudiants algériens
refusent de partager leur I chambre en cité universitaire avec des
Noirs, et même de passer des mémoires de fin d’études avec un
(i, LES NOIRS EN ALGÉRIE
enseignant originaire d’Afrique noire, préférant un Français moins
diplômé ; en 1979, le taux de scolarisation dans les cinq départements
de I’Oranais s’élevait à 85 %, mais à 50 70 seulement pour
les Noirs, et les étudiants noirs algériens n’étaient que 5 sur 8 O00
à l’université d’Oran ; en général, les parents refúsent de voir leurs
enfants se marier avec plus (( foncés )) qu’eux, la pâleur du teint
étant recherchée de façon quasi obsessionnelle. Pour un Noir d’ailleurs,
le mariage avec plus claire que lui est souvent ressenti comme
une promotion sociale.
Dans la vie quotidienne d’autre part, les Noirs sont souvent fiblés
d’attributs qui les indifférencient entre eux, tout en les séparant
du reste de la société. Ainsi, dans le Sud, le percement et
l’entretien des foggaras (canaux d’irrigation) était de temps immémorial
l’apanage des esclaves noirs à cause de son caractère pénible.
A l’heure actuelle, rares sont ceux qui veulent s’y consacrer,
en grande partie pour des raisons d’honneur. Ce (( travail d’esclave ))
étant déconsidéré, l’irrigation devient insuffisante (20).
A part leur fonction agricole, l’efficacité des Noirs est également
reconnue dans les domaines de l’artisanat (forgerons surtout,
mais aussi tresseurs de nattes, teinturiers, blanchisseurs et bouchers),
de la musique, de la magie et de la médecine traditionnelle (21).
On souligne également leur force physique (à preuve leur fonction
militaire, mais aussi celle de masseur de hammam). Grâce à tout
cela, ils réussissent à se faire respecter, même si ce respect est
accompagné de crainte et de dédain.. .
Leur intégration semble surtout avoir emprunté la voie confrérique.
Ce n’est pas pour étonner car, avec le malékisme, le confrérisme
est un trait commun à l’islam du sud et du nord du Sahara,
qui soude l’ensemble de l’Afrique musulmane du Nord-Ouest en
une certaine communauté de culture religieuse, la différenciant de
l’islam proche-oriental. Signe probable d’un substrat commun aux
mondes berbère et négro-africain, la fortune du maraboutisme, en
dépit des attaques dont il a été l’objet de la part des musulmans
les plus orthodoxes, a entraîné une acculturation plus aisée des Noirs
au Maghreb.
De même que les Sahéliens développèrent leurs propres confréries
de façon à (( nationaliser n un islam importé, de même les
Noirs au Magheb, qui y arrivaient théoriquement païens, se regroupèrent
dans un confrérisme autonome. I1 s’agit là d’une réponse
culturelle à leur misère sociale, sans rejet de la civilisation dominante,
mais en y choisissant le mieux adapté à leur culture d’ori-
gine. Des croyances anté-islamiques purent ainsi être récupérées,
comme l’avaient fait les Berbères lors de leur islamisation. La caractéristique
du confrérisme noir, selon Emile Dermenghem (22), est
le symbolisme des génies qui possèdent les fidèles regroupés dans
un diwan (réunion, assemblée, société), et qui fait fonction de catharsis.
Leurs Fetes - avec danse et musique - étaient suivies par toute
la population sans distinction ; ou bien, à l’inverse, ils s’intégraient
à des Fetes populaires traditionnelles, telle celle du taureau à Alger.
Les femmes y jouaient un rôle très important, surtout en tant que
sorcières, car elles étaient réputées pour boire du sang et de l’alcool,
ce qui prouve une fois de plus que l’intégration sociale s’est traduite
par une relégation au rang le plus inférieur, celui de l’interdit
qui répulse en fin de compte plus qu’il n’attire. Ces confréries
se dénomment généralement (( diwans de Sidi Bila1 1) en souvenir
du premier muezzin de l’islam, ‘qui était noir. Dans la région de
Marrakech, l’assimilation est telle que leur rituel se déroule aussi
bien en arabe qu’en berbère, et que des Blancs y participent (musulmans,
mais aussi juifs berbères) (23).
On retrouverait les caractéristiques de la place traditionnelle des
Noirs en Algérie dans une analyse des contes et romans algériens
(24), où leur apparition relativement fréquente constitue un
signe de leur normalisation sociale.
Quel peut être leur avenir? Le proverbe kabyle prévient le
rêveur : (( comme qui frotterait un nègre espérant qu’il deviendra
blanc ... )> (25).

C'est vrai que nous en Algérie on a la sale habitude de penser que au Maroc tout le monde est Noir.
Moi même j'avoue que jusqu'à il n'y'a pas si longtemps je croyais encore que un marocain blanc ca n'existait pas car je n'en avais tout simplement jamais vu, surtout ici en France.
Si les vrais berbères ne ressemblent pas aux Kabyles alors à qui ressemblent-ils?

Je te rappel que même les égyptiens anciens décrivaient les amazigh anciens comme étant de race blanche, et blond aux yeux bleux.
E
24 décembre 2012 22:53
Citation
derbsultan a écrit:
EdwardSaid a écrit:
20% de Noirs, et 40% de la population en comptant les métisses.
Ce chiffre va probablement s'accroître avec une émigration subsaharienne de plus en plus importante.
Je dirais que quasiment un marocain sur deux a du sang Noir.
Les marocains non-métissés sont type racial Rif/Kabyles, c'est à dire des berbères caucasiens.


La plus part des marocains.,des maghrebins et des arabes en general exception faite au bilad du Cham
(syrie et Liban) ont la peau mate.La coleur de leur peau ne vient pas necessairement du metissage mais tout simplement de leur contact permanent avec soleil..
La question : est ce que les marocains de peau mate sont blancs ou noirs?
la coleur mate est d'ailleurs la pluys belle coleur humaine qu'un etre humain souhaite et ce n'est pas pour rien que les europeens visitent nos non pas pour nos beaux yeux mais pour avoir une peau comme la notre.
D'ailleurs je suis toujours etonne lorque les occidentaux ne montrent la bible avec des prophetes et Jesus Christ a leur tete comme des hommes blonds et meme les paharaons d'egypte qui sont des nuiens comme des hommes blancs...............ce qui est impossible
Mon fils qui est age de quelques annees depuis qu'il
a ecoute la chanson "MERHABA'de tijjani Raiss"il est devenu
un fan de ce chanteur amazighe meme si mon fils ne connait
pas tres ni l'arabe ni l'amazighe aujourd'hui il a toutes ses chansons et comme il est difficle de les avoir aux pays bas j'etais oblige de lui les acquerir en France a chaque occasion.
Mais un jour combien grand etait mon embarras lorsque il a su que Tijjani Raiss
est un marocain
EST CE QUE LES MAROCAINS SONT NOIRS???????????POUR LUI ET TOUS LES PETITS MAROCAINS
NES AUX PAYS BAS LES MAROCAINS SONT TOUS DES BLANCS!!
Il fallait beaucoup d'effort pour lui expliquer le maroc et ses composants ethniques Arabes,Berberes et noirs et la langue dont papa parle n'est pas la meme que les autres marocains de son ecole.
Alors arretons de fouiller sur des "petites choses"pour trouver des diffrences et se faire des victimes d'injustice pour revendiquer baratelles quI dechirerait un pays la place de le fortifier.
Linconscience de certains imbeciles de alhoceima et nador qui se prennent pour la defense de tous les riffains qui la pluspart sont eparpilles sur tout le sol marocain
Si nos freres algeriens ont leur MEHENNI fondateur du Mak(independance de kabylie) nous avons au maroc son sosie Ahmed Mghani fondateur du mouvement radical amazige qui seme la zizanie en declarant lors des obseques de Abdesalam Yassine que "le Souss"a la capacite non pas d'une region mais d'un .......etat". le but de monsieur Mgharni comme le but de Ferhat Mehenni qui sont alles en Israel et ont attache leur utte d'independance a la lutte des juifs pour avoir leur patrie.Donc revendiquons mais attention
.merci


Sur les pharaons je te stop tout de suite: les premiers paharaons étaient des Amazighs blanc de type racial caucasien.
Les premiers habitants de l'egypte ancienne étaient des berbères Blancs, qui ont mis en esclavage des Noirs du Sud et sont metissés avec eux, puis ont assimiler des populations venues du moyen-orient au néolothique qui leurs ont appris l'usage du fer et de l'agriculture, ce qui a permis l'épanouissement de la culture egytptienne.
Les Nubiens eux même à la base étaient des Blancs, ils ne sont devenus Noirs que plus tard, à cause d'un métissage avec leurs voisins Noirs. Même la génétique le prouve, les Nubiens ont le même patrimoine génétique que les amazighs, et les traits de leurs visages sont aussi la pour le prouver.

A ta question, je répondrais que les Marocains sont Blancs et amazigh, même s'ils ne sont pas tous conscient de leurs amazighité.
Le danger est justement que la population blanche au Maroc régresse d'années en années, au profit de l'arabité et du métissage avec les Noirs.
25 décembre 2012 00:06
Il n'y a pas de race pure ; on a tous à un moment ou un autre subit un mélange avec le voisin, le conquérant ou l'immigré.
Venant d'un douar de montagne isolé où ma tribu habite depuis des temps immémoriaux, nous avons tous le teint clair, et je pensais vraiment que notre isolement nous avait préservé de tout apport extérieur et étions le plus berbère possible.
Jusqu'au jour où un violant orage mit à nu sur nos terres une...mosaïque romaine !
C'était le sol d'une maison romaine représentant des conques de fleures et animaux marins (dauphin, murène, etc).
Je n'en revenais pas ! Les Romains ont habité mon douar !!!
Les plus vieux ne m'en avaient jamais parlé ; pour eux c'était sans intérêts et une végétation vigoureuse recouvrait tout le site.
En y repensant je me suis dit que finalement ce n'était pas si étonnant que ça ; une puissante source y jaillit pour arroser tout le douar. Et qui dit eau ; dit présence humaine immémoriale.

J'ai alors pas mal relativisé quant à ma prétendu pur berbérité.
E
25 décembre 2012 02:06
Citation
piducas a écrit:
Il n'y a pas de race pure ; on a tous à un moment ou un autre subit un mélange avec le voisin, le conquérant ou l'immigré.
Venant d'un douar de montagne isolé où ma tribu habite depuis des temps immémoriaux, nous avons tous le teint clair, et je pensais vraiment que notre isolement nous avait préservé de tout apport extérieur et étions le plus berbère possible.
Jusqu'au jour où un violant orage mit à nu sur nos terres une...mosaïque romaine !
C'était le sol d'une maison romaine représentant des conques de fleures et animaux marins (dauphin, murène, etc).
Je n'en revenais pas ! Les Romains ont habité mon douar !!!
Les plus vieux ne m'en avaient jamais parlé ; pour eux c'était sans intérêts et une végétation vigoureuse recouvrait tout le site.
En y repensant je me suis dit que finalement ce n'était pas si étonnant que ça ; une puissante source y jaillit pour arroser tout le douar. Et qui dit eau ; dit présence humaine immémoriale.

J'ai alors pas mal relativisé quant à ma prétendu pur berbérité.

Je ne suis un berbèriste latinophile, mais il faut avouer que l'empire Romain n'était pas un ennemi des amazigh, au contraire il a su les intégrer et le latin a sublimer la culture berbère, tout comme le fera l'arabité plus tard.
On peut se mêler à des cultures et prendre le meilleur de ces cultures sans toutefois perdre sans âme en rejetant son amazighité pour se revendiquer arabe, romain ou je ne sais quoi d'autres.

Combien de Maghrébins crachent sur leurs origines amazigh parceque ils ont une seule goutte de sang Arabe? Le complexe d'infériorité fait malheureusement des ravages chez nous.
a
25 décembre 2012 14:48
Citation
EdwardSaid a écrit:
Citation
derbsultan a écrit:
EdwardSaid a écrit:
20% de Noirs, et 40% de la population en comptant les métisses.
Ce chiffre va probablement s'accroître avec une émigration subsaharienne de plus en plus importante.
Je dirais que quasiment un marocain sur deux a du sang Noir.
Les marocains non-métissés sont type racial Rif/Kabyles, c'est à dire des berbères caucasiens.


La plus part des marocains.,des maghrebins et des arabes en general exception faite au bilad du Cham
(syrie et Liban) ont la peau mate.La coleur de leur peau ne vient pas necessairement du metissage mais tout simplement de leur contact permanent avec soleil..
La question : est ce que les marocains de peau mate sont blancs ou noirs?
la coleur mate est d'ailleurs la pluys belle coleur humaine qu'un etre humain souhaite et ce n'est pas pour rien que les europeens visitent nos non pas pour nos beaux yeux mais pour avoir une peau comme la notre.
D'ailleurs je suis toujours etonne lorque les occidentaux ne montrent la bible avec des prophetes et Jesus Christ a leur tete comme des hommes blonds et meme les paharaons d'egypte qui sont des nuiens comme des hommes blancs...............ce qui est impossible
Mon fils qui est age de quelques annees depuis qu'il
a ecoute la chanson "MERHABA'de tijjani Raiss"il est devenu
un fan de ce chanteur amazighe meme si mon fils ne connait
pas tres ni l'arabe ni l'amazighe aujourd'hui il a toutes ses chansons et comme il est difficle de les avoir aux pays bas j'etais oblige de lui les acquerir en France a chaque occasion.
Mais un jour combien grand etait mon embarras lorsque il a su que Tijjani Raiss
est un marocain
EST CE QUE LES MAROCAINS SONT NOIRS???????????POUR LUI ET TOUS LES PETITS MAROCAINS
NES AUX PAYS BAS LES MAROCAINS SONT TOUS DES BLANCS!!
Il fallait beaucoup d'effort pour lui expliquer le maroc et ses composants ethniques Arabes,Berberes et noirs et la langue dont papa parle n'est pas la meme que les autres marocains de son ecole.
Alors arretons de fouiller sur des "petites choses"pour trouver des diffrences et se faire des victimes d'injustice pour revendiquer baratelles quI dechirerait un pays la place de le fortifier.
Linconscience de certains imbeciles de alhoceima et nador qui se prennent pour la defense de tous les riffains qui la pluspart sont eparpilles sur tout le sol marocain
Si nos freres algeriens ont leur MEHENNI fondateur du Mak(independance de kabylie) nous avons au maroc son sosie Ahmed Mghani fondateur du mouvement radical amazige qui seme la zizanie en declarant lors des obseques de Abdesalam Yassine que "le Souss"a la capacite non pas d'une region mais d'un .......etat". le but de monsieur Mgharni comme le but de Ferhat Mehenni qui sont alles en Israel et ont attache leur utte d'independance a la lutte des juifs pour avoir leur patrie.Donc revendiquons mais attention
.merci


Sur les pharaons je te stop tout de suite: les premiers paharaons étaient des Amazighs blanc de type racial caucasien.
Les premiers habitants de l'egypte ancienne étaient des berbères Blancs, qui ont mis en esclavage des Noirs du Sud et sont metissés avec eux, puis ont assimiler des populations venues du moyen-orient au néolothique qui leurs ont appris l'usage du fer et de l'agriculture, ce qui a permis l'épanouissement de la culture egytptienne.
Les Nubiens eux même à la base étaient des Blancs, ils ne sont devenus Noirs que plus tard, à cause d'un métissage avec leurs voisins Noirs. Même la génétique le prouve, les Nubiens ont le même patrimoine génétique que les amazighs, et les traits de leurs visages sont aussi la pour le prouver.

A ta question, je répondrais que les Marocains sont Blancs et amazigh, même s'ils ne sont pas tous conscient de leurs amazighité.
Le danger est justement que la population blanche au Maroc régresse d'années en années, au profit de l'arabité et du métissage avec les Noirs.

J'ai vécu dans une ville avec une forte population berbere marocaine rifaine et schleuh ,ils étaient bien blancs et ont des traits physiques qui les avantagent sur le plan physique.Il est trés difficile pour un arabe un noir ou même un algérien de prendre une de leurs filles comme épouses car non seulemnt ils sont attachées à leur tradition mais ils sont trés conservateurs sur le plan religieux.

Désolé de te contredire,au maroc,une blanche amazigh ne doit épouser qu'un blanc amazigh par contre un blanc amazigh peut épouser une arabe à la peau matte ou une noire africaine.Tu as raison cela porte préjudice aux femmes amazighs blanches qui ont de plus en plus de mal à fonder une famille avec un de leurs semblables.Mais bizarrement eux ne se comparent jamais à des européens,ils préfèrent qu'on les appelle par leur nom de tribus.

En algérie, la population algérienne est majoritairement basannée personnelleemnt j'ai rencontré beaucoup de kabyles à Alger ils ne sont pas différents des arabes tant par leur couleur ou leurs traits physiques si ce n'est la couleur de leurs yeux.On souffre en algérie du culte de la blancheur d'où le nombre important de fausses blondes blanchies avec de la poudre blanche au point de ressembler à un clown et la compraison constante avec des femmes françaises!
Ce que j'aime chez les kabyles ce sont les humouristes comme Fellag ou bien je trouve que les chanteuses comme kenza farah ou zaho ,elles sont basanées mais représentent bien la feminité algérienne et elles sont naturelles ......
Quant aux femmes noires algériennes,elles sont trés belles celles du Hoggar ,les oranaises ou les autres algériennes à la peau matte ont largement plus de charme que les fausses blondes qui sévissent dans les mariages algériens.

Un extrait sur l'étude des noirs en algérie via la politique et la société algérienne

IL semble plus valorisant pour les Noirs de s’intégrer à la marche
de l’Algérie vers l’industrialisation que de se borner à la recherche
d’une identité arabo-musulmane suspecte aux yeux du plus
grand nombre, mais surtout en pleine mutation sous les coups de
la modernisation.
D’origine servile, les Noirs d’Algérie ont été en grande majorité
employés dans l’agriculture. Même dans les grandes oasis, qui
formaient de véritables villes, ils ne pouvaient être mis sur un pied
d’égalité avec les autres citadins, puisqu’ils s’y occupaient de la palmeraie
qui ne leur appartenait pas. Ils paraissent capables de profiter
de la nouvelle fonction assignée au Sahara. La plupart des
manoeuvres autochtones du secteur pétrolier furent, dès le début,des Noirs, à qui leur statut de non-propriétaires conferait une grande
mobilité. La conmnauté noire présente relativement plus d’ouvriers
que les autres composantes sociales algériennes. I1 y a là une place
à prendre au sein du processus de développement national. La prolétarisation
des Noirs est en effet propre à les intégrer à une société
en cours de transformation. I1 convient cependant de noter qu’elle
ne suffit pas à les faire participer à la vie politique algérienne, les
classes moyennes monopolisant les postes représentatifs. Aucun Noir
n’a jamais occupé de fonction élevée dans les organes de décision
en Algérie. Tout au plus trouve-t-on des cadres moyens noirs à
l’Union générale des travailleurs algériens (syndicat unique), dans
la police et l’armée.
Plus motivant peut-être, plus important du point de vue historique
sans doute, apparaît le rôle qu’ils seraient susceptibles de jouer
dans le cadre d’un rapprochement des deux rives du Sahara. Cette
orientation culturelle va toutefois à l’encontre du centralisme nationalitaire
ambiant, ce qui rend son occurrence peu probable. Depuis
Frantz Fanon, Algérien d’origine antillaise, on ne voit guère de haut
responsable noir au sein de la diplomatie algérienne, pourtant très
active en Afrique subsaharienne.
Après l’indépendance, Ben Bella voulait gommer toute distinction
entre Noirs et Arabes ; il déclarait en effet en 1963 au Ghana :
B Ce sont les impérialistes qui ont essayé d’établir des différences
entre les Africains soi-disant blancs et noirs )) (26); Quant à
Boumédiène, il rejeta aussi bien le concept de négritude que l’invocation
d’un quelconque patrimoine culturel commun avec ses interlocuteurs
noirs, préférant voir en l’africanité une communauté de
destin :
(( Nous savons d@ clairement qu’au-del2 des similitudes de
formes et de pensées, qu ’au-delù du fonds cornmiin, Pufricunit4
c’est aussi le destin purtagt;, la fraternité du combat libérateur,
et l’avenir semblable à assumer de concert pour le partager. (...)
L’unité africaine, l’africanité culturelle, est une réalité forgée aux
événements de l’histoire, sur une terre commune et vécue par des
hommes voués au même destin D, déclarait-il au festival culturel
panafricain d’Alger .
Le président algérien était pourtant conscient de l’existence d’un
tel patrimoine, puisqu’il usa de cet argument pour convaincre ses
pairs arabes de renforcer leurs liens avec les pays subsahariens, lors
de l’important sommet de la Ligue arabe tenu à Alger en novembre
1973, qui marqua le véritable début de la (( coopération araboafricaine
)) : (( Les liens qui unissent le continent africain au monde
arabe sont des liens de civilisation tirant leurs racines d’un passé
lointain, authentiques dans leur genre )) .
Le président Chadli ne s’est guère écarté de la voie tracée par
ses prédécesseurs, puisque lors de sa grande tournée subsaharienne
de 198 1, il n’évoqua la communauté historique algéro-africaine
qu’une seule fois, au Mali, se bornant à mentionner (( un passé commun
)) , sans apporter de précisions chronologiques ou culturelles.
On peut toutefois trouver chez lui des accents empreints de
paternalisme ethnocentrique : (( En toute franchise, nous assumons
en tant qu’Arabes une grande responsabilité à l’égard de l’Afrique.
(...)Nous sommes fiers de la confiance que nous porte le continent
africain )) .
Que toute référence à une communauté culturelle algérosubsaharienne
soit gommée pour cause d’idéologie progressiste ou
européocentrée, le résultat est le même : en Algérie, les Noirs tournent
davantage leur regard vers le Nord que vers le Sud ... Ce phénomène
pourrait s’inverser si émergeait parmi eux la conscience de
représenter une minorité au sein de la nation, de former une (( communauté
noire )), à l’instar du processus observé chez certains Berbères
algériens par exemple. Aucun pont ne semble pouvoir être
établi entre ces derniers et les Noirs, puisque ceux-ci gardent un
contentieux historique avec les Touaregs dans le Sud, et que la
région où ils sont nombreux dans le Nord, l’oranais, est entièrement
arabophone.
Nul mouvement susceptible de structurer la minorité noire n’est
jamais apparu dans l’Afrique du Nord contemporaine. Son oubli
et sa dévalorisation ne peuvent que se perpétuer dans ces conditions.
L’africanité de l’Algérien, attestée par l’histoire, lui reste largement
inconsciente; il ne saurait donc être question pour lui de
l’admettre. I1 ne s’y intéressera que lorsque le monde noir serasera redevenu
vital pour lui. Alors l’Algérie n’appartiendra plus seulement
géographiquement ou même politiquement à l’Afrique, mais aussi
culturellement.
E
25 décembre 2012 20:49
Citation
algertunis a écrit:
Citation
EdwardSaid a écrit:
20% de Noirs, et 40% de la population en comptant les métisses.
Ce chiffre va probablement s'accroître avec une émigration subsaharienne de plus en plus importante.
Je dirais que quasiment un marocain sur deux a du sang Noir.
Les marocains non-métissés sont type racial Rif/Kabyles, c'est à dire des berbères caucasiens.

Pour avoir visité les trois pays du maghreb et étant moi meme marié à une belle berbere marocaine blanche aux yeux verts ayant d'origine rifaine et schleuh .Je peux t'assurer que j'ai vu plus de blancs aux yeux clairs au maroc que l'algérie et la tunisie réunie!

Les berberes blancs au maroc tu en trouves au rif chez les schleuhs et aussi les soussis ceux qui ne sont pas métissésni avec des noirs ni avec des occidentaux.

En algérie les berberes kabyles ont subi le metissage avec des soldats turcs et des soldats français donc il subsite des descendants avec des traits physiques turcs ou français.tu retrouves ce phénoméne avec les chaouis et même les arabes

. Avant d’aborder la place qu’ils occupent dans l’Algérie
contemporaine, il convient donc de préciser ce que l’on entend par
G Noir n au Maghreb.
Ce terme était ambigu dès l’origine du peuplement- du Sahara,
puisque Hérodote considérait ceux qu’il nommait B Ethiopiens ))
comme Noirs, alors que leur morphologie les rapprochait plus des
Berbères que, par exemple, des Bantous (1). Les métissages sont
venus compliquer les choses, au point qu’en cette marge de deux
cultures qu’est le Sahara, rares sont les autochtones non métissés.
A présent, comme au temps de Hérodote, le Noir n’y existe
pas plus que le Blanc dans l’absolu, mais uniquement dans la conception
éminemment relative que se fait chacun de sa propre appartenance
sociale. On est toujours le Noir - ou le Blanc - de
quelqu’un.
Ainsi le Sahara est-il plutôt considéré comme blanc par ses riverains
du sud, comme noir par ses riverains du nord. Certains descendants
d’esclaves noirs des Touaregs se proclament touareg,
puisqu’ils sont linguistiquement et culturellement assimilés. Les
Touaregs (( nobles )) ne les considèrent toutefois pas comme des
leurs (2). De toutes façons, les Touaregs sont tellement métissés aux
yeux des habitants du Nord algérien que ces derniers ont plutôt
tendance à ne pas les différencier des Noirs. Le soin qu’ils apportent
à {( rester blancs )) paraît alors dérisoire ...
Puisque les Noirs sont minoritaires en Algérie, les étudier implique
avant tout de déterminer l’image que se fait d’eux la majorité

LES NOIRS EN ALGERIE
arabo-berbère. C’est seulement ainsi que leur apparente diversité
apparaîtra transcendée par un dénominateur commun, la négritude,
qui n’est pas revendiquée, mais décrétée par les autres. Aussi cette
négritude ne sera-t-elle pas composée d’éléments avancés par les
Noirs eux-mêmes, mais de traits définis par la culture dominante.
La vision traditionnelle du Noir au Maghreb
Le Maghreb étant essentiellement terre de civilisation arabe et
musulmane, le substrat culturel y commandant la vision du Noir
doit être recherchi en priorité par le biais de l’analyse du corpus
littéraire arabe (3). C’est ce qu’a fait en pionnier l’orientaliste américain
Bernard Lewis (4), mais il y aurait beaucoup à ajouter à son
petit livre (5). L’auteur concentre en effet son étude sur l’Orient
arabe clabique, laissant notamment de côté Ibn Battouta (6) et la
littérature médicale d’une part, ne mettant guère en évidence
l’influence de la représentation hellénistique du Noir sur la culture
arabe d’autre part (7).
Les études sur la représentation des Noirs chez les Arabes sont
des plus succinctes, comparativement à l’inflation de la production
consacrée aux rapports entre le monde arabe et l’Afrique subsaha-
rienne, observée à partir de 1973. De peur qu’il ne devienne un
diviseur trop commode à manipuler par ceux qui refhent tout rapprochement,
ce sujet est souvent évité.
Des Noirs se chargent pourtant de rappeler périodiquement que
la discrimination à leur encontre existe encore chez les Arabes et
demeure un problème socio-politique de premier ordre dans plusieurs
pays ; de nombreuses enquêtes restent à mener pour écarter
de ce domaine le manichéisme stérile et les jugements passionnels
qui l’encombrent, tout en démontrant sa brûlante actualité.
L’analyse historique tombant en dehors du champ de cet article
consacré à la période contemporaine, je ne rappellerai que quelques
conclusions qui, hors de toute démonstration (S), paraîtront
forcément abruptes dans un tel contexte :
- Le monde arabe n’a jamais pratiqué de rejef physique des
Noirs comme l’Afrique du Sud actuellement ou les Etats-Unis dans
le passé.
- Les Noirs que les Arabes avaient l’occasion de côtoyer étaient
principalement des esclaves, d’où l’assimilation fréquente des deux
concepts dans le langage populaire, qui se produisit à mesure que
se raréfièrent les esclaves blancs dans le monde arabe. Toutefois,
G l’identification absolue qui exista en Amérique du Nord et du Sud
entre la race noire et l’esclavage ne se produisit jamais dans le
monde musulman )) (9).
- La loi islamique réglemente l’esclavage dans un sens libéral,
et le concubinage avec les Noires était chose courante, ce qui
entraîna des relations quotidiennes relativement bonnes entre Noirs
et Blancs.
- La représentation des Noirs chez les Arabes se ressent avant
tout du manque d’intérêt de ces derniers pour leur pays d’origine,
à cause de l’isolement géographique, culturel et même économique.
Bien que l’or de l’Afrique de l’Ouest ait été la source de la plus
brillante période de leur histoire (XC-XIII~ siècle), les Maghrébins s’y
implantèrent rarement, se contentant d’employer des intermédiaires
pour leur commerce transsaharien. D’oÙ l’impact culturel minime
produit par l’Afrique noire sur le Maghreb, paradoxal si l’on considère
l’importance de l’apport financier et démographique.
(
Les Noirs en Algérie : démographie et géographie
L’Algérie est le pays d’Afrique du Nord qui a accueilli le plus
petit nombre d’esclaves noirs, si l’on se réfère aux dernières estimations
de la traite transsaharienne : 65 O00 de 1700 à 1880, contre
100 O00 entrées e,” Tunisie, 400 O00 en Libye, 515 O00 au
Maroc et 800 O00 en Egypte (10). Conformément à cet héritage historique,
l’Algérie serait actuellement le plus (( noir )) des pays du
Maghreb : bien que les estimations du nombre de Noirs y soient
extrêmement hasardeuses, on peut croire qu’ils forment environ 5 9’0
de la population totale. En 1979, Tingé Coulibaly estimait leur nombre
à un million (1 1). Les trois quarts d’entre eux habitent le Sahara,
dont ils constitueraient la majorité de la population. Plus on descend
vers le Sud, plus on les rencontre. 70 ‘70 des sédentaires de
la daira (commune) de Tamanrasset étaient noirs en 1971 (12) et
ce pourcentage n’est probablement pas iserieur dans les autres oasis
du Sahara central, le B Grand Sud )) algérien : Béni Abbès, Adrar,
Reggane, Timimoun, In Salah, El Goléa, In Aménas, Illizi, Djanet ...
Entre l’Atlas saharien et le parallèle de Ouargla, les Noirs sont
minoritaires (un tiers de la population selon Tingé Coulibaly, en
comptant les métissages). Dans le Nord enfin, on en trouve très
peu à l’Est et au Centre : ils étaient nombreux à Alger au XM’ siècle,
mais ont tellement été assimilés qu’Émile Dermenghem n’en
compte plus que 150 en 1930 (13). Les villes de l’Ouest renferment
par contre quelquefois des quartiers à majorité noire : Oran,
Tlemcen, Bel Abbès, Bou Hadjar, Sig, Mohammédia, Ain Témouchent,
Mascara ... (14).
Depuis la colonisation, de nombreux affranchis noirs ont émigré
vers le Nord pour être employés chez les colons. Ainsi leur
nombre a-t-il décru dans le Sod par exemple, passant de 5 O00
en 1850 à 520 en 1955 (15). Ils se sont assez récemment éparpillés
un peu partout dans le Tell, y constituant une partie du proléta-
riat et devenant des personnages familiers de son paysage culturel,
même dans une région aussi fermée que la Kabylie.
Fortement minoritaires dans le pays pris dans son ensemble,
au point que l’expression B Algériens noirs )) peut paraître incongrue
à beaucoup, les Noirs ne prédominent que dans la partie du
territoire algérien la plus étendue, mais aussi la plus vulnérable à
plusieurs points de vue : - Sur le plan économiquej le sous-sol du (( Grand Sud )) est
jusqu’à présent resté inexploité en raison de son éloignement et non
de son manque de potentialités : si l’on songe aux importants gisements
de fer, gaz, uranium et or qu’il contient, on conçoit l’enjeu
qu’il représente pour un pays en voie de développement.
- Cette zone demeure sous-administrée du fait des énormes problèmes
de logistique qui y subsistent. Malgré les efforts notables
en matière de moyens de communications et de télécommunications
dont a fait preuve le gouvernement depuis l’indépendance, et l’abornement
des frontières avec le Niger, le Mali et la Mauritanie effectué
par le président Chadli, les notions d’Etat-territoire et d’Etatnation
ne sont pas toujours admises sur place comme le désireraient
les autorités d’Alger. - Du point de vue historique, le Sud a moins participé à la
guerre de libération contre la France que le reste de l’Algérie, ce
qui rendit ardue l’association de ses élites au pouvoir politique une
fois l’indépendance acquise. I1 convient de remarquer que parmi
les habitants du Sud, les Noirs furent ceux qui s’enrôlèrent le plus
dans le FLN, car ils étaient sensibles à son message égalitariste et
anti-esclavagiste. Bien que l’esclavage ait été aboli par la colonisation,
il subsistait en effet sous des formes atténuées, surtout chez
les Touaregs. On peut donc considérer que les Noirs constituaient
à l’indépendance le meilleur relais pour l’influence d’un FLN en
mal de légitimité dans cette région. L’inexistence de classes moyennes
noires représenta cependant le principal obstacle à leur promotion
politique.
- Les problèmes politiques sahariens, qui concernent inévitablement
l’Algérie du fait de sa superficie désertique et de sa position
centrale dans la région, sont enfin ceux qui soulignent le plus
fréquemment l’équilibre précaire de cette zone.
Fort sur le plan démographique, forts du point de vue géopolitique,
ainsi apparaissent donc les Noirs en Algérie.
Une vision populaire déterminée par l’histoire
Les transformations radicales connues par le Sahara algérien
depuis le début de l’exploitation des hydrocarbures ont-elles entraîné
chez la majorité des Algériens une amélioration de leur vision des
Noirs ? Le régime de l’Algérie indépendante s’intéressa à leur sort,
comme nous l’avons vu. I1 existe par exemple une loi anti-raciste
très dure en Algérie suivant laquelle tout, auteur d’acte raciste doit
être directement interné. Le racisme d’Etat n’existe donc pas, ce .
qui constitue d’ailleurs une tradition du nationalisme algérien, puisque
l’émir Abdelkader avait shoisi un esclave noir affranchi pour
diriger les finances de son Etat .
Les mesures draconiennes instituées par le pouvoir l’honorent,
mais elles n’en dénotent pas moins que si le problème noir est perçu
par les autorités, c’est qu’il existe. Cette constatation est d’autant
plus importante qu’elle est généralement rejetée par ceux qui se
réfugient derrière le facile argument religieux : U Tous les croyants
sont égaux devant Dieu B. Les principaux intéressés participent souvent
à la perpétuation de leur oppression en cherchant à la nier,
car ils n’ont pas acquis la conscience politique nécessaire pour s’y
opposer.
Les Noirs algériens sont souvent appelés (( maliens B par leurs
compatriotes blancs, car ces derniers les appréhendent plus ou moins
comme des étrangers . Le petit Algérois perçoit dans ses rêves
d’enfant le pays des Noirs comme fondamentalement autre . En
réaction à ce rejet, les Noirs tentent de s’assimiler grâce à une surenchère
nationaliste et religieuse. Ils suivent par exemple la filière
arabisée de l’enseignement, qui constitue en Algérie le vivier du
fondamentalisme islamique. Par là-même, ils renforcent un système
qui les a constamment marginalisés sans pour autant les rejeter :
les Noirs qui se veulent musulmans modèles ne vont pas s’opposer
à leurs coreligionnaires. Une prise de conscience (( révolutionnaire
1) de type nord-américain par exemple paraît impensable. La
discrimination de fait, sinon de droit, se perpétue de la sorte. Le
quotidien semble en effet peu reluisant. I1 est avant tout marqué
par la honte quasi générale d’être noir (19).
Les Noirs ayant séjourné dans des pays arabes ont souvent de
tristes souvenirs à raconter... On peut citer quelques faits parmi
d’autres : à Oran ou à Tlemcen, des familles de vieille souche bourgeoise
ont encore leur famille de domestiques noirs attitrée ; dans
les films algériens tournés au Sahara, tels que ceux de Mohammed
Lakhdar Hamina, aucun Noir n’apparaît, ce qui est un oubli
probablement inconscient mais révélateur ; des étudiants algériens
refusent de partager leur I chambre en cité universitaire avec des
Noirs, et même de passer des mémoires de fin d’études avec un
(i, LES NOIRS EN ALGÉRIE
enseignant originaire d’Afrique noire, préférant un Français moins
diplômé ; en 1979, le taux de scolarisation dans les cinq départements
de I’Oranais s’élevait à 85 %, mais à 50 70 seulement pour
les Noirs, et les étudiants noirs algériens n’étaient que 5 sur 8 O00
à l’université d’Oran ; en général, les parents refúsent de voir leurs
enfants se marier avec plus (( foncés )) qu’eux, la pâleur du teint
étant recherchée de façon quasi obsessionnelle. Pour un Noir d’ailleurs,
le mariage avec plus claire que lui est souvent ressenti comme
une promotion sociale.
Dans la vie quotidienne d’autre part, les Noirs sont souvent fiblés
d’attributs qui les indifférencient entre eux, tout en les séparant
du reste de la société. Ainsi, dans le Sud, le percement et
l’entretien des foggaras (canaux d’irrigation) était de temps immémorial
l’apanage des esclaves noirs à cause de son caractère pénible.
A l’heure actuelle, rares sont ceux qui veulent s’y consacrer,
en grande partie pour des raisons d’honneur. Ce (( travail d’esclave ))
étant déconsidéré, l’irrigation devient insuffisante (20).
A part leur fonction agricole, l’efficacité des Noirs est également
reconnue dans les domaines de l’artisanat (forgerons surtout,
mais aussi tresseurs de nattes, teinturiers, blanchisseurs et bouchers),
de la musique, de la magie et de la médecine traditionnelle (21).
On souligne également leur force physique (à preuve leur fonction
militaire, mais aussi celle de masseur de hammam). Grâce à tout
cela, ils réussissent à se faire respecter, même si ce respect est
accompagné de crainte et de dédain.. .
Leur intégration semble surtout avoir emprunté la voie confrérique.
Ce n’est pas pour étonner car, avec le malékisme, le confrérisme
est un trait commun à l’islam du sud et du nord du Sahara,
qui soude l’ensemble de l’Afrique musulmane du Nord-Ouest en
une certaine communauté de culture religieuse, la différenciant de
l’islam proche-oriental. Signe probable d’un substrat commun aux
mondes berbère et négro-africain, la fortune du maraboutisme, en
dépit des attaques dont il a été l’objet de la part des musulmans
les plus orthodoxes, a entraîné une acculturation plus aisée des Noirs
au Maghreb.
De même que les Sahéliens développèrent leurs propres confréries
de façon à (( nationaliser n un islam importé, de même les
Noirs au Magheb, qui y arrivaient théoriquement païens, se regroupèrent
dans un confrérisme autonome. I1 s’agit là d’une réponse
culturelle à leur misère sociale, sans rejet de la civilisation dominante,
mais en y choisissant le mieux adapté à leur culture d’ori-
gine. Des croyances anté-islamiques purent ainsi être récupérées,
comme l’avaient fait les Berbères lors de leur islamisation. La caractéristique
du confrérisme noir, selon Emile Dermenghem (22), est
le symbolisme des génies qui possèdent les fidèles regroupés dans
un diwan (réunion, assemblée, société), et qui fait fonction de catharsis.
Leurs Fetes - avec danse et musique - étaient suivies par toute
la population sans distinction ; ou bien, à l’inverse, ils s’intégraient
à des Fetes populaires traditionnelles, telle celle du taureau à Alger.
Les femmes y jouaient un rôle très important, surtout en tant que
sorcières, car elles étaient réputées pour boire du sang et de l’alcool,
ce qui prouve une fois de plus que l’intégration sociale s’est traduite
par une relégation au rang le plus inférieur, celui de l’interdit
qui répulse en fin de compte plus qu’il n’attire. Ces confréries
se dénomment généralement (( diwans de Sidi Bila1 1) en souvenir
du premier muezzin de l’islam, ‘qui était noir. Dans la région de
Marrakech, l’assimilation est telle que leur rituel se déroule aussi
bien en arabe qu’en berbère, et que des Blancs y participent (musulmans,
mais aussi juifs berbères) (23).
On retrouverait les caractéristiques de la place traditionnelle des
Noirs en Algérie dans une analyse des contes et romans algériens
(24), où leur apparition relativement fréquente constitue un
signe de leur normalisation sociale.
Quel peut être leur avenir? Le proverbe kabyle prévient le
rêveur : (( comme qui frotterait un nègre espérant qu’il deviendra
blanc ... )> (25).

Bsahteksmiling smiley! Mais les plus belles femmes du Maroc habitent à Meknes, dommage que ces dames crachent sur leur origine amazigh, il est impossible de leur expliquer qu'elles ne sont pas arabes mais amazigh.

Vous devez vraiment arreter avec cette manie de vouloir faire passer les maghrébins pour des métisses sous pretexte qu'on a une seule goutte de sang Arabe, Noir ou bien Turc. Les Maghrébins ont grosso modo tous le même patrimoine génétique, un faciès, une darija et une culture commune, ce qui prouve notre unité raciale est complète de Maroc à la Tunisie. Les Français sont bien plus métissés que nous, et pourtant ils se revendiquent descendant des francs, alors qu'ils n'ont quasi rien en commun avec ce peuple dont ils ont hérité seulement du nom.
Et tu parles des Maghrébins basanés et Noirs, mais sache que nos frères maghrébins basanés et Noirs n'ont rien à voir avec les Noirs Subsahariens ou bien les arabes du Machrek, non ils sont bien plus beau qu'eux car ils ont les traits fins, signe de leur appartenance au peuple amazigh.
Un Touareg est mille fois plus beau qu'un Congolais, l'un a des tratis du visage amazigh, l'autre est négroïde. Idem pour les maghrébins basanés, on voit tt de suite qu'ils n'ont rien à voir avec les Machreki ils ne ressemblent pas à des chameaux.
a
26 décembre 2012 15:42
Citation
EdwardSaid a écrit:
Citation
algertunis a écrit:
Citation
EdwardSaid a écrit:

.

Je suis tout à fait d'accord avec toi sur les maghrébins noirs ils ont plus de charme que les autres noirs d'afrique .

Les plus belles femmes au maroc sont celles qu'on voit rarement dans les médias parce que ce sont des femmes berberes pure souche elles sont voilées et n'exhibent jamais leur beauté.Elles travaillent durement pour élever leurs familles ,prendre soin de leur mari,enseigner leur langue à leurs enfants....
On ne voit que des femmes arabes ou métisses dans les médias marocains parce que les berberes marocains sont trés durs avec leurs femmes jaloux et possessifs mais c'est normal quand on a chez soi un diamant pur.


Tu as raison on doit accepter les maghrébins tels qu'ils sont,nous sommes des adfricains du nord ni des occidentausx ni des orientaux.

Au plaisir de te lire prochainement EdwardSaid

Il y a un festival amazigh marocain,idir le cchanteur kabyle s'y rend chaque année,le connais tu?
E
27 décembre 2012 19:58
Citation
algertunis a écrit:
Citation
EdwardSaid a écrit:
Citation
algertunis a écrit:
Citation
EdwardSaid a écrit:

.

Je suis tout à fait d'accord avec toi sur les maghrébins noirs ils ont plus de charme que les autres noirs d'afrique .

Les plus belles femmes au maroc sont celles qu'on voit rarement dans les médias parce que ce sont des femmes berberes pure souche elles sont voilées et n'exhibent jamais leur beauté.Elles travaillent durement pour élever leurs familles ,prendre soin de leur mari,enseigner leur langue à leurs enfants....
On ne voit que des femmes arabes ou métisses dans les médias marocains parce que les berberes marocains sont trés durs avec leurs femmes jaloux et possessifs mais c'est normal quand on a chez soi un diamant pur.


Tu as raison on doit accepter les maghrébins tels qu'ils sont,nous sommes des adfricains du nord ni des occidentausx ni des orientaux.

Au plaisir de te lire prochainement EdwardSaid

Il y a un festival amazigh marocain,idir le cchanteur kabyle s'y rend chaque année,le connais tu?

salam alaykoum,

Non je connais pas du tout ce festival...
ps: je ne suis pas Kabyle
Emission spécial MRE
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