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le langage de la femme amazighe : structures linguistiques , symboliques et...
a
25 novembre 2012 16:11
le langage de la femme amazighe : structures linguistiques , symboliques et esthetiques



I-Introduction : La femme amazighe participe , de prés ou de loin , à la vie symbolique de sa communauté : fêtes , cérémonies de noces , de mariages , les funérailles …. ; elle est :

- le vecteur essentiel dans la sauvegarde de la langue et de la reproduction de la culture amazighes .Chaque individu , depuis son jeune âge , pour construire un « monde représentationnel » puise dans les légendes , les coutumes , les croyances , les habitudes qui lui ont été légué par la mère , dans ce sens , on parle de la langue et de la culture maternelles pour mettre l’accent sur le rôle prépondérant de la mère dans la formation et la constitution de l’identité de son enfant .

- la transmmetrice des significations , symboles , valeurs qu’elle attribue aux objets , aux choses et à la connaissance du monde qu’elle fait passer à son enfant .De là , la mère assu –me des fonctions sociale , éducative et historique consistant à prendre en charge la préservation de la culture et de la langue qu’elle inculque aux générations futures .

- la porteuse de valeurs gardiennes de repères identitaires , génératrices de nouveaux modèles et de nouvelles formes d’existence dans la société .



II- Structures linguistiques : la femme amazighe a contribué au conservatisme de certaines formes linguistiques , menacées d’extinction , c’est la cas de l’aoriste enchaîné dans une structure narrative .

a-la morphologie : à propos de la morphologie verbale , il faut noter l’usage de l’aoriste enchaîné et sa survivance dans les récits narratifs en tamazight .Dans un passage des textes des aït Sadden (A.Basset) , on constate la présence des thèmes de l’aoriste , au lieu des thèmes de l’accompli très fréquents chez les locuteurs de la jeune génération .



(321) llant ist lahl nns la durnt as i yamna hmmu , vrsnt as i yut n tfullust , ynt as binssis ,



ynt …., tkkr xdija , tddz lhnna , tyast I ifassn d ixf , tyas tazult, tasy Io bann nns d



icrwidn , tsikk asn ssabun .



A ce moment là , ses parents entouraient Y.Hammou ; il lui ont égorgé une

Poule , elles lui ont préparé la bouillie de l’accouchée , elles ont fait ceci….

Khadija pile du henné , lui en met aux mains et à la tête ; elle lui met de

L’antimoine aux yeux , elle prend les vêtements et les chiffons ( de l’accouchée)

Et les lave.

On relève donc des formes à l’accompli ( llant, durnt ,) , des formes à l’aoriste ( ynt as , ynt , tyas , tasy ) et des formes homonymes accompli-aoriste ( vrsant as , tkkr , tddz , tsikk )

La forme de l’aoriste est encore attestée dans quelques contextes de chants où le verbe prend une valeur optative ou injonctive .



(B.154) ak iyy d awtul , yiyi d lbazz

…qu’il te transforme en lapin et moi en faucon .(A.Bououd)



b-le lexique : avant de traiter de la question des tabous linguistiques, il est légitime de poser certaines questions :







-quelle est l’image de la femme que nous renvoie le système linguistique d’une communauté donnée ?

-quelles sont les différences qui opposent le discours des femmes et celui des hommes ?

-quelles explications peut-on donner à la discrimination sexuelle à travers la langue ?



Dans toutes les langues du monde , il y a des mots et des expressions qui sont frappés d’interdiction ou de tabous , et se trouvent exclus de l’usage commun de la langue .Ce sont alors des mots ou des expressions sur lesquels on passe sous silence par pudeur ou par crainte.

Il y a .aussi des tabous qui sont appliqués plus qu’aux femmes qu’aux hommes , et il y en a aussi ceux qui témoignent des traces de la mutilation de la parole de la femme .

La femme , dans certaines tribus amazighs ( Aît Sadden , Aït Hdiddou ) , n’a jamais essayé de prononcer le nom ou le prénom de son mari ; comme substitut , elle emploie en adresse indirecte : aryaz « homme » , aryaz inu « mon homme , mon mari » ; ou bien , le prénom du fils aîné , ou alors le vocatif neutre hawa « celui-là » ; tandis que les hommes appellent leurs femmes par leurs prénoms .S’agit-il du respect ou de l’inégalité des sexes ?.C’est pourquoi la femme ne pourrait pas considérer son époux comme son égal et donc ne pourrait pas l’appeler de son propre prénom , afin d’opérer probablement une distance sociale la séparant de l’homme .

Ainsi , la femme amazighe arrive soit à restreindre de plus en plus le vocabulaire , soit à le renouveler , elle use des figures telles que la métaphore , l’atténuation et l’allusion .La dimension sociale apparaît dans la transformation et la charge sémantique qu’on attribut , quelquefois , aux mots par bienséance et pour être en conformité avec les usages .Il n’est pas convenable de parler en société d’actes réputés grossiers ou déshonnêtes , il est recommandé d’éviter l’utilisation des mots et des expressions bannis et exclus du vocabulaire des gens bien élevés .

Le verbe bcc « uriner , pisser » n’est pas en usage dans la bonne compagnie , il a été remplacé par bwl « uriner » qui est moins vulgaire et moins choquant que son homologue amazighe ; la racine bcca , abcic , renvoie au sexe de l’enfant avant la circoncision (M.Chafiq) ; de même que pour le lieu de pisser , on lui a préféré des termes comme لميضا

Ou بيت لما ; l’emprunt à une langue étrangère , en l’occurrence l’arabe , atténue plus ou moins la brutalité de la chose qu’on veut exprimer ; il joue ainsi le rôle d’euphémisme .Le vocale dwa « médicament » est victime des images qu’il évoque comme la piqûre , la nausée , la douleur , la maladie …il y a eu tendance à le remplacer par son synonyme asafar , moins pénible , plus discret et qui n’inquiète pas le patient , ni le terrorise .

L’imaginaire populaire a beaucoup alimenté le registre des tabous concernant les animaux – investis de pouvoirs magiques - , les lieux et les matières inspirant la peur et dont la transgression entraîne un châtiment surnaturel comme le cas du hibou , du corbeau , du singe , du cimetière , de la cuisine , de la suie et des cendres .

Il en a été de même pour les jurons , les expressions blasphématoires , et le registre sexuel qui constituent un corpus important des tabous linguistiques , les plus employés par les hommes et qui sont malsonnants et mal-ressentis dans la bouche d’une femme . (ex : axbu désigne métaphoriquement le sexe de la femme , zntiti , issu de zntet , azntit , est défini comme le coureur de jupons .

Pour ce qui est des défauts et des infirmités physiques , c’est le domaine le plus exposé aux interdits comme amjud , adrdur ahizun , azlmad …pour ne citer que ces mots ; ajouter à cela des interdits d’ordre religieux , rituel et magique qui se sont étendus à la mort , l’amour , le désir , la sexualité , les odeurs corporelles .et les excréments .

A la lumière de ce qui vient d’être dit , on doit reconnaître à la femme amazighe sa modeste

Participation au renouvellement du lexique et à l’effort entrepris pour la création , l’extension du sens attribuée aux nouvemots .

Exemples :

-tarda : -action de laver , lavage .

- une indemnité versée au mari trompé par sa femme ,

- règles menstruelles .

-gis tarda : veut dire une femme qui a ses règles .

- tinit ( pluriel.tinitin) son étymologie renvoie à la reine - déesse tannit (M.Chafiq.p.83) . ainsi , de la fertilité et de la fécondité , le mot a évolué pour exprimer l’envie et tout

spécialement l’envie de la femme enceinte .



- le langage enfantin, daduc « marcher » , taotta « porter sur le dos « , diddi « plaie .

Pourquoi donc la femme ne peut-elle prononcer les mots des registres sexuel et argotique qui sont de création, essentiellement et purement, masculine ?

1- peut-être, parce que la femme est tenue responsable de la transmission de la langue maternelle, cette langue qu’elle veut être normée, purifiée et standardisée ; et de la sauvegarde des valeurs sociales, culturelles et éducatives qu’elle passe à sa progéniture .2-de même, les attentes morales sont plus fortes et plus coercitives à l’égard de la femme, ce qui la pousse à utiliser des formes de prestige, socialement, marquées.

3-le respect des tabous, le maniement de certaines figures de style, comme l’euphémisme, et le recours au langage châtié, constituent les composantes de la structure de la politesse d’une société ;ce qui implique que la femme est censée être plus polie que l’homme .



c-quelques genres de la litterature orale : à côté des plaintes funèbres , des nénies , des danses et chants de mariage , il existe d’autres pratiques à caractère oral :

- la berceuse : domaine lié , étroitement et quasi-exclusivement , à la sphère féminine ; elle est le fait de bercer et de calmer le nourrisson ; elle est ,aussi , le reflet de l’histoire et de la culture des sociétés où elle est en usage : ses formes , ses strophes , ses refrains , ses onomatopées , sa mélodie , son rythme , et ses sonorités anesthésissent l’enfant et le préparent au sommeil .la voix demeure le moteur essentiel créant des liens affectifs entre la mère et l’enfant.

La berceuse , en plus de son contenu sociologique , psychologique et éducatif , elle se présente comme un monologue intérieur de la mère évoquant sa situation , ses souvenirs et ses aspirations devant un nourrisson qui ne maîtrise pas encore la langue de l’adulte et les rouages de la société restreinte où i l est tenu vivre .

Exemples :



-atas atas a mimmi ( amazighe)

- nanni nanni yak annum ( arabe)

- ninni ya moummou ( arabe)

-ninna nanna( italien)

-nana nana( portuguais)



- Le conte : les contes de fées et autres contes populaires sont le plus souvent le fait des femmes qui , traditionnellement , les transmettent de génération en génération ; patrimoine réservé et conservé par les femmes qui ont pour rôle , outre de sauvegarder et de propager cette tradition orale , mais aussi de composer , de relater et de créer de nouvelles histoires .Elles sont des artistes comparables à nos aèdes et aux troubadours .



- les proverbes : comme , les contes , les berceuses , les devinettes , les proverbes font partie de cette culture orale , précieusement , conservés dans la mémoire collective et transmises ensuite , de génération en génération , par les femmes .En plus de sa valeur socioculturelle , le proverbe demeure un outil pédagogique efficient pour enseigner la langue amazighe . ;



exemple :

ic d tawit a ixlan zzawit « en donnant plus qu’il n’en faut , on se ruine . »





III-Srtuctures symboliques et sémiologiques :



a- Tifinagh : l’écriture Tifinagh a une graphie aux formes géométriques simples , présentée comme des lignes rectilignes et rondes ; et des fois , avec des barres , des cercles et des points : 0 « r » , I « n » . « a » ; ce sont encore les femmes qui transmettent cette forme d’écriture à travers des supports très variés : le tatouage , les motifs du henné , les tapis , les bijoux , la broderie , la poterie …, c’est-à-dire , l’art amazighe .

b- Le tatouage : est une écriture symbolique gravée sur et dans la chair de la femme ; il est pratiqué dans la société amazighe , malgré son interdiction par la loi coranique ; cette restriction religieuse a été palliée en substituant au tatouage , progressivement , le henné . ; on attribue au tatouage deux fonctions principales : l’une est protectrice , l’autre est esthétique .

- la fonction protectrice comporte au moins trois dimensions :

· magique : le tatouage sert de lien direct entre le support corporel (i-e la peau)et les puissances extra-naturelles et maléfiques en préservant son porteur des mauvais esprits et de la malchance

· médical : ses bienfaits est d’être préventif , prophylactique et curatif .

· identitaire : le tatouage confère à son porteur la marque de son identité tribale et son appartenance .clanique

- la fonction esthétique considéré le tatouage comme ornement et symbole d’un érotisme suggestif où chaque trait , chaque cercle , chaque motif a une lecture ..

Sur le front , il rapproche et allonge les sourcils ; il masque les imperfections du visage en s’attribuant le rôle d’un fonds de teints .

Du menton au coup, il dissimule les rides comme le fait un anti-rides .Jusqu’aux seins ou au nombril , il suggère des voluptés cachées .Sur le visage , il fait office d’un masque érotique .



c-le henné : l’art du henné est un mode de transmission d’un savoir culturel et symbolique , il fait partie intégrante de la vie traditionnelle des sociétés qui le pratiquent..Sa particularité est de véhiculer un double langage : celui de la séduction et de la magie à travers les différents rituels . Il s’est développé par les soins de la femme qui l’utilise à la fois comme parure de séduction et d’embellissement qu’elle porte sur une grande partie du corps .

Ses symboles et ses motifs sont essentiellement floraux , avec une référence à la tradition arabe ; on retrouve souvent les formes suivantes : le cercle , le point , le croissant lunaire , le triangle ….

Le henné est apprécié pour ses propriétés odorantes , ses valeurs médicinales et ses vertus thérapeutiques , il est l’arbre du paradis dans l’imaginaire populaire .On lui reconnaît la possibilité d’être un colorant corporel et capillaire tout en étant un fortifiant pour les cheveux , le cuir chevelu et la peau .

Il est conçu pour être indiqué comme antiseptique , détruisant les bactéries ; antisudoral pour combattre la transpiration excessive , et antifongique pour traiter les mycoses –champignons -.



IV- Structures esthétiques : on se limitera ici à inventorier certaines pierres et plantes médicinales utilisées , par la femme amazighe , dans les soins corporels .

- le maquillage :

· le gassoul , sorte d’argile qui fait office de champoing ,

· le khol , poudre d’antimoine , pour le maquillage des yeux ,

· le souac , écorce à mâcher , pour colorer les lèvres et les gencives ,

· hammou tan-tan , poudre obtenue à partir de l’argile rouge –la brique -, pour colorer en rouge les jougs ; il fait office du fonds de teints .



-la phytothérapie : elle se fait par infusion ou décoction , on relève quelques plantes avec leurs caractéristiques bienfaitrices :

* feuilles de basilic : calmant et digestif ,

*têtes de camomille : apéritive et antalgique ,

* écorce de canelle : tonifiante et stimulante ,

* feuilles de menthe : digestive et tonique du système nerveux ,

* feuilles de persil : stimule la circulation sanguine ,

* feuilles de verveine : sédatif ,

* d’autres plantes officinales comme le marrube « marrioua » , l’aunée « makaraman « , le sainbois « alzzas « , participent à la cosmétique et au bien-être de la femme amazighe .

En matière de recherches en lexique amazighe , il faut noter l’absence quasi-totale d’une base de données des plantes médicinales : aromatiques , alimentaires et toxiques , avec une liste de noms scientifiques , une description botanique , une composition chimique et pharmacologique afin de faciliter l’utilisation thérapeutique .



- les bijoux : comme la fibule , le bracelet , les boucles d’oreille , la chevillière ont des fonctions diverses :

· sociale : ils définissent et distinguent le statut social de la femme qui les portent,

· économique : selon les saisons agricoles , ils peuvent être capitalisés ou décapitalisés,

· magique : ils protégent ,en tant que talisman , contre les mauvais génies ( exemple de la main de Fatima ou lxmissa ) .



- la poterie : cet art de terre est très lié à l’activité féminine : seules les femmes possèdent la dextérité et l’habilité pour fabriquer les poteries destinées aux besoins domestiques comme l, les anaphores , les plats , les marmites …La matière , servant à confectionner les ustensiles et les meubles pour la décoration , est faite à partir de l’argile , de la terre ocreuse , de la laque et du bitume .

- la tapisserie : le tissage est considéré comme l’œuvre exclusive de la femme ; elle confectionne les djellabas , les couvertures , les tapis où on retrouve toute la symbolique amazighe , à l’exception de la représentation de l’être humain .



- la vannerie : la femme excelle aussi dans la confection d’articles tressés à l’aide des brins d’osier , de jonc , du palmier nain pour fabriquer les nattes , les sacs , les chapeaux ….

- Les huiles de message : on note l’utilité de l’arganier et de l’olivier et leurs propriétés diététiques et médicinales .



V- CONCLUSION :



Le tatouage , le henné , le tifinaghe constituent des formes d’une communication simple et variée dans sa dimension et sa combinaison ; ces différents canaux sont l’expression d’un art véritable et créatif , et d’un héritage qui fait partie de la culture amazighe en particulier , et de la culture marocaine en général .Ces formes méritent d’être conservées et collectionnées dans des lieux construits à cet effet pour les transmettre à des générations futures .

Au terme de cette présentation , serait-on en droit d’avancer l’hypothèse stipulant l’existence d’un code spécifique fait par les femmes et pour les femmes amazighes , et qui leur permet de se parler entre elles , de leur intimité , de leurs sentiments profonds ; ceci , dans un vocabulaire reflétant leur vie quotidienne et leur propre vision du monde , avec une grammaire respectant scrupuleusement la norme mise en place.



Ahmed Bououd

Faculté des lettres , Ain Chock , Casablanca
29 novembre 2012 10:11
Bonjour
Azul
Salam

Merci algertunis

Très intéressant

Tanmmirt
[color=#3300FF] Je donne une datte au pauvre, pour en goûter la vraie saveur. Si Dieu ne nous pardonnait pas , son paradis resterait vide. P.arabes[/color]
a
3 décembre 2012 09:13
je ne suis pas berberophone mais par amour pour ma femme berbere je suis prêt à tout....

c'est une façon pour moi de rétablir l'image sincére et la plus pure des femmes amazigh telle que je peux la voir à travers les yeux d'une femme amazigh et surtout à travers les yeux de ma propre femme...

J'ai entendu pleins de mensonges sur les femmes amazighs alors que la réalité est différente....

Elles sont dévouées à leur mari,leur famille, se battent pour ceux qu'elles aiment et pourtant on cherche à les briser.....Les hommes amazighs ne leur rendent ni hommage ni reconnaissance elles le méritent pourtant......
5 décembre 2012 14:17
Salam,
Azul,

C'est un bel hommage.

Tanmirte de nous avoir fait partager ce texte.
[b]"Le silence est la meilleure réponse que l'on puisse faire à un sot."[/b]FDB~Li FiGuE Di La BaRbARiE~ThE BeSt Of ThE bEsT FrUit Of The CaCtUs Of ThE BaRbArY :*
P
8 décembre 2012 21:51
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♥Sab♥ a écrit:
Salam,
Azul,

C'est un bel hommage.

Tanmirte de nous avoir fait partager ce texte.


Humm....Dis-moi.....T'es une amazighia toi aussi ? Je ne le savais pas.
8 décembre 2012 21:55
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나는 a écrit:
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♥Sab♥ a écrit:
Salam,
Azul,

C'est un bel hommage.

Tanmirte de nous avoir fait partager ce texte.


Humm....Dis-moi.....T'es une amazighia toi aussi ? Je ne le savais pas.


Oui .. une vrai de vrai !! Y'a des berbères en Corée ? smiling smiley
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P
8 décembre 2012 22:14
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나는 a écrit:
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Salam,
Azul,

C'est un bel hommage.

Tanmirte de nous avoir fait partager ce texte.


Humm....Dis-moi.....T'es une amazighia toi aussi ? Je ne le savais pas.


Oui .. une vrai de vrai !! Y'a des berbères en Corée ? smiling smiley

Faut que tu m'apprennes à parler Tamazight alors..Je ne connais pas grand chose hormis ces deux mots :Azul et Tanmirt. Je suis nulle.

Non je suis la seule et l'unique berbère en Corée grinning smiley
8 décembre 2012 22:27
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나는 a écrit:
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Salam,
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C'est un bel hommage.

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Humm....Dis-moi.....T'es une amazighia toi aussi ? Je ne le savais pas.

Oui .. une vrai de vrai !! Y'a des berbères en Corée ? smiling smiley

Faut que tu m'apprennes à parler Tamazight alors..Je ne connais pas grand chose hormis ces deux mots :Azul et Tanmirt. Je suis nulle.

Non je suis la seule et l'unique berbère en Corée grinning smiley

Je t'ajoute aghroum pour le pain et amane pour l'eau smiling smiley

Ça suffit pour aujourd'hui ... smiling smiley

Je connais le stricte minimum malheureusement ... chose que je reproche souvent à mes parents. Mais bon, il n'ont pas jugé nécessaire de nous apprendre ce dialecte !!

Il n'est jamais trop tard ..
[b]"Le silence est la meilleure réponse que l'on puisse faire à un sot."[/b]FDB~Li FiGuE Di La BaRbARiE~ThE BeSt Of ThE bEsT FrUit Of The CaCtUs Of ThE BaRbArY :*
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8 décembre 2012 23:10
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♥Sab♥ a écrit:
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나는 a écrit:
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Salam,
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C'est un bel hommage.

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Humm....Dis-moi.....T'es une amazighia toi aussi ? Je ne le savais pas.

Oui .. une vrai de vrai !! Y'a des berbères en Corée ? smiling smiley

Faut que tu m'apprennes à parler Tamazight alors..Je ne connais pas grand chose hormis ces deux mots :Azul et Tanmirt. Je suis nulle.

Non je suis la seule et l'unique berbère en Corée grinning smiley

Je t'ajoute aghroum pour le pain et amane pour l'eau smiling smiley

Ça suffit pour aujourd'hui ... smiling smiley

Je connais le stricte minimum malheureusement ... chose que je reproche souvent à mes parents. Mais bon, il n'ont pas jugé nécessaire de nous apprendre ce dialecte !!

Il n'est jamais trop tard ..

On le dit en rifain aussi..Je croyais que le dialecte amazigh était différent..

Pour moi, les amazighs du Rif ( Alhoceima/ Nador) partent : Tarifit., et les amazighs du Moyen Atlas par exemple parlent :Tamazight.

Tu es d’où exactement ?
9 décembre 2012 00:57
Renseignez le corps du message.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/12/12 01:07 par ♥Sab♥.
[b]"Le silence est la meilleure réponse que l'on puisse faire à un sot."[/b]FDB~Li FiGuE Di La BaRbARiE~ThE BeSt Of ThE bEsT FrUit Of The CaCtUs Of ThE BaRbArY :*
9 décembre 2012 01:05
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Je t'ajoute aghroum pour le pain et amane pour l'eau smiling smiley

Ça suffit pour aujourd'hui ... smiling smiley

Je connais le stricte minimum malheureusement ... chose que je reproche souvent à mes parents. Mais bon, il n'ont pas jugé nécessaire de nous apprendre ce dialecte !!

Il n'est jamais trop tard ..

On le dit en rifain aussi..Je croyais que le dialecte amazigh était différent..

Pour moi, les amazighs du Rif ( Alhoceima/ Nador) partent : Tarifit., et les amazighs du Moyen Atlas par exemple parlent :Tamazight.

Tu es d’où exactement ?

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9 décembre 2012 01:39
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♥Sab♥ a écrit:
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Mdr grinning smiley
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Ill
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