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Moudawana et les femmes : 49% des Marocains pensent que c'est trop !!!
m
3 août 2009 20:57
citation du sondage de tel quel :

La réforme du code de la famille réalisée en 2004 et qui restaure l'équité entre les femmes marocaines et les hommes en termes de mariage et de vie familiale, sauf en ce qui concerne l'héritage, est également critiquée.

Ainsi, 49% de la population estiment que cette réforme donne trop de droits aux femmes, 30% qu'elle en donne suffisamment et ne doit pas évoluer et 16% jugent qu'il faut aller plus loin.


pourquoi 49% pensent que les femmes Marocaines ont trop de droits ???

çà vous interpelle pas ??
3 août 2009 21:22
pas beaucoup de droits à la femme Marocaine...
a
3 août 2009 21:35
Pas beaucoup de droits à la femme , l'heritage est mis de côtè? Why?

Je pense que cet opinion ne va pas beaucoup te plaire et tant pis.
Au fait quel est l'interret à nous sortir un sondage de 2004?
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
c
3 août 2009 21:38
"citation du sondage de tel quel" lol
b
3 août 2009 21:44
Tous ce qui es écrit dans le coran n ps un sujet a la modification comme l'héritage le divorce la dote..... Cool

La femme cherche le respect par l'homme qulque soit son mari oulla machi son mari
sdate madameLes douleurs légères s'expriment ; les grandes douleurs sont muettes.
L
3 août 2009 22:52
les 49% font t'ils partis des 91 % qui aiment le roi , car notre roi seraient pas trop d'accord avec les 49% la , donc parmi les 91% qui disent aimer le roi y 'aurait 49% qui ne seraient pas toujours d'accord avec lui puisque c'est le roi lui même qui as promulguer cette loi de la moudawana que je trouve personnelement tres bonne
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
a
3 août 2009 23:29
ce sondage viens de telquel et le monde et il date de cette semaine et pass 2004.

l'article sur le monde d'aujourd'hui.

Tester la popularité d'un souverain ou d'un chef d'Etat ? Banal en Occident, l'exercice était risqué dans un pays dont la démocratisation est loin d'être achevée. TelQuel, le premier magazine du Maroc, s'est pourtant lancé dans l'aventure. A l'occasion du dixième anniversaire de l'arrivée au pouvoir de Mohammed VI, cet hebdomadaire indépendant au ton critique a commandé un sondage à l'échelle nationale pour savoir ce que les Marocains pensent de leur roi.


Une grande première, au Maroc comme dans l'ensemble du Maghreb et du monde arabe. C'était pourtant aller trop loin. Samedi 1er août, à Casablanca, le ministre marocain de l'intérieur, Chakib Benmoussa, a fait saisir le dernier numéro de TelQuel et sa version arabophone, Nichane, à l'imprimerie, et les a fait détruire. Motif : "La monarchie ne peut être mise en équation, même par la voie d'un sondage", comme l'a déclaré le porte-parole du gouvernement et ministre de la communication, Khalid Naciri.

Le plus étonnant est que le résultat de ce sondage est extraordinairement favorable à Mohammed VI. Le roi est même plébiscité par le peuple marocain. Le pouvoir a-t-il voulu rappeler qu'un principe est un principe, et qu'on n'y déroge pas, quitte à employer des méthodes que l'on croyait réservées à la Tunisie de Zine Al-Abidine Ben Ali ou à l'Algérie d'Abdelaziz Bouteflika ? Le roi, homme d'affaires. Le roi, personnage sacré. Le roi et son protocole d'un autre âge... Ce sont ces questions qui ont été posées, de la fin juin au début juillet, à un échantillon représentatif de la population marocaine, par une équipe d'enquêteurs professionnels de LMS-CSA, filiale au Maroc de l'institut de sondages français CSA. Le Monde a souhaité s'associer à cette entreprise.

Jamais, jusqu'alors, des citoyens marocains anonymes n'avaient eu à répondre à des interrogations précises et dénuées de complaisance portant directement sur leur souverain. Et si le résultat de cette enquête d'opinion avait été défavorable à Mohammed VI, TelQuel aurait maintenu son projet : publier, tel quel - selon son credo - ce reflet du vrai visage du Maroc. Peut-être se serait-il même félicité de résultats plus critiques, lui qui milite, depuis des années, pour un Maroc plus moderne, plus démocratique, dépoussiéré de l'apparat royal, et pour un roi qui cesse de gouverner selon son "bon plaisir"...

Mais le Maroc profond est à mille lieues des élites francophones de Rabat et Casablanca. Si certains ont souvent tendance à l'oublier, le roi, lui, ne l'oublie jamais. Et les conclusions de ce sondage risquent de le conforter dans sa stature et son mode de gouvernance. Au grand dam, évidemment, de ceux qui dénoncent ses travers et aspirent à un Maroc moderne, véritablement démocratique...

Une chose est sûre : les Marocains n'hésitent pas vraiment à parler de Mohammed VI. Ils croient pouvoir compter sur le vent de liberté qui souffle, en apparence, sur le royaume depuis dix ans. Auraient-ils accepté de répondre aux enquêteurs s'ils avaient su que les numéros seraient saisis et pilonnés ? Certainement pas.

Reste qu'ils plébiscitent l'action de leur souverain. En effet, 91 % des personnes interrogées disent avoir senti, au cours de la décennie écoulée, au moins un changement notable dans leur environnement immédiat. Ils citent, pêle-mêle, les écoles ou hôpitaux, désormais plus proches et plus accessibles, les routes, plus nombreuses, etc.

LE ROI EST UN PERSONNAGE SACRÉ

Près d'un Marocain sur deux estime, par ailleurs, que la monarchie, telle qu'elle est exercée, est "démocratique". La peur était-elle si grande, sous Hassan II, qu'il a suffi que son fils desserre un peu l'étau, en matière de liberté d'expression, pour que les gens le considèrent, même hâtivement, comme "démocrate" ?

Plus surprenant : la grande majorité des Marocains qui qualifient la monarchie d'"autoritaire" emploient ce mot non comme un reproche mais... comme un compliment ! "Bien sûr que notre monarchie est autoritaire, et tant mieux !, ont-ils déclaré aux enquêteurs. Mieux vaut que le pouvoir soit entre les mains du roi qu'entre celles des élus corrompus qui ne pensent qu'à leurs intérêts." Un jugement cruel pour la classe politique et le gouvernement, lesquels sont privés, soit dit en passant, de la marge de manoeuvre dont ils auraient besoin pour faire leurs preuves face à une monarchie absolue et omniprésente.
a
3 août 2009 23:31
Le faste dont le roi aime s'entourer ne gêne pas grand-monde. C'est l'une des leçons surprenantes de ce sondage : 51 % des Marocains ont le sentiment que le lourd protocole royal a été allégé, alors qu'il n'en est rien. Chaque année, fin juillet, la traditionnelle cérémonie d'allégeance, avec son baisemain et l'attitude servile des élites invitées, reste digne des califes de Bagdad. Mais la relation des Marocains à leur roi est d'ordre sentimental, voire fusionnel. La population ne retient qu'une chose : Mohammed VI n'hésite pas à prendre des bains de foule. Il est donc proche d'elle. Et puis, le roi est un personnage sacré pour les trois quarts des Marocains, révèle l'enquête. Il aurait donc raison de tenir son rang.

Le roi "businessman", et même premier opérateur économique privé du royaume à travers ses différentes holdings, ne choque pas, lui non plus. Selon le magazine Forbes, Mohammed VI est le 7e monarque le plus riche du monde, et ses affaires équivalent à 6 % du produit intérieur brut du Maroc. Son emprise sur l'économie nationale ne pose-t-elle pas problème ? Eh bien non ! Seuls, 17 % des sondés s'en offusquent. Les autres, y compris les plus diplômés, estiment que le roi "tire ainsi vers le haut l'économie marocaine".

L'une des rares réserves que suscite Mohammed VI concerne l'éradication de la pauvreté. Un tiers seulement des Marocains estiment que la situation s'est améliorée dans le royaume, ces dix dernières années. Un autre tiers ne le pense pas. Un quart estime que la pauvreté s'est même aggravée. En matière de sécurité, même désaveu ; 49 % des Marocains se sentent menacés par le terrorisme et la montée de la criminalité.

Mais les critiques les plus sévères qu'enregistre le roi portent sur la Moudawana, ce nouveau code de la famille qui, depuis 2004, fait des Marocaines les égales des hommes, sauf en matière d'héritage. Surprise ! Presque un Marocain sur deux estime que le roi est allé trop loin dans sa volonté de libérer les femmes. Que celles-ci n'aient plus besoin d'un tuteur pour se marier ; qu'elles puissent désormais réclamer le divorce (une prérogative jusque-là réservée aux hommes) ; et que la polygamie soit rendue dans les faits impossible, tous ces acquis sont loin de soulever l'enthousiasme. Seuls 16 % des Marocains pensent que les femmes devraient avoir encore plus de droits.

Le principe de l'égalité des sexes est encore fort peu intégré au Maroc, et cela aussi bien par les femmes que par les hommes. Pour l'heure, le trait dominant des Marocains semble être... le machisme, et celui des Marocaines, la soumission au machisme, et ce quels que soient l'âge, la région et la catégorie socio-économique.

En résumé, les Marocains soutiennent Mohammed VI sur tout, sauf sur sa politique féministe. C'est sans doute l'un des enseignements les plus inattendus de ce sondage. Un autre étant de rappeler les limites de la "démocratisation" à la marocaine, proclamée urbi et orbi par les responsables du royaume ces dix dernières années.

Florence Beaugé
L
3 août 2009 23:33
aucasa je crois que tu te trompe de post smiling smiley faut le mettre sur l'autre
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
k
4 août 2009 11:22
il ya autres lois sur le partage d heritage dans les annees prochaines ptdr
si un homme veut pecher pour une femme soumise qu elle cherche ailleurs les marocaines ont et auront beaucoup des droits
i
4 août 2009 20:09
Bien sur que c'est trop ils n'ont plus les privilees d'avant (ils = les hommes).C'est pour empech cela d'arrivr que les religieux de toute sorte ou sectes veulent laisser les femmes au foyer, mais c'est plus faisables sauf si c'est la femme qui choisit d'etr l'esclave alorsla on ne peut pas la forcer et je precise l'esclavagisme n'est pas propre seulemnt a lIslam certains courants juifs ultraorthodox, les sectes chretiens tel Opus Dei, Mormons, Temoin de Jehuva,...
Donc avant de nous dicter les normes, l'West doit voir ce qui ce passe chez lui aussi.
m
4 août 2009 20:31
l'analyse des chiffres du sondage est passée sous silence mais voir que 50% des sondés trouvent que les femmes ont trop de droits au Maroc doivent interpeller ..

c'est un élement très important pour comprendre la mentalité du Marocain qui est loin des désiratas de la gauche européénne ..

M6 est Roi au Maroc et des Marocains , il ne vit pas en Suéde et il n'est pas Roi des Suedois ...
T
5 août 2009 01:53
C'est vrai on a tendance souvent à comparer ou à vouloir implanter des idées ou même des régimes dans certains pays sans tenir compte de la mentalité de ses citoyens.

On ne peut pas comparer la suéde au Maroc ,mais il me semble que la femme marocaine mérite plus que ce qu'elle lui a été donné .

Seulement dans la situation où se trouve l'évolution social actuellement,il me semble que c'est un grand pas (voir le sondage)qui a été fait.

Moudawana est un outil efficace bien sûr si la loi est appliquée qui sert beaucoup à aider la femme à avoir ses drois légitimes .
5 août 2009 09:18
bjr a tousse
je voudrais savoire quel é la difference entre un homme é un femme pour quel ne puisse pas vivre normalement é etre aussi responsable qu un homme il ne faut pas oublier un chose pas de femme pas d homme
c
5 août 2009 12:06
Les hommes dans les 49 % ont besoin qu'on leur rappelle que leurs mères sont des femmes, que leurs femmes ou leurs copines sont des partenaires égales et qu'aucune société ne peut évoluer si on efface la moitié de la dite société.
Sinon, ces hommes pourraient faire l'expérience de vivre ne serait-ce qu'un mois avec les mêmes droits que les femmes au Maroc pour comprendre el 7ogra d'être une femme devant l'administration ou dans la rue.
Au delà de l'intervention raisonnée et posée, je pense surtout que les hommes dans les 49 % méritent des séances de baffes....
6 août 2009 09:18
Citation
chelhman a écrit:
Les hommes dans les 49 % ont besoin qu'on leur rappelle que leurs mères sont des femmes, que leurs femmes ou leurs copines sont des partenaires égales et qu'aucune société ne peut évoluer si on efface la moitié de la dite société.
Sinon, ces hommes pourraient faire l'expérience de vivre ne serait-ce qu'un mois avec les mêmes droits que les femmes au Maroc pour comprendre el 7ogra d'être une femme devant l'administration ou dans la rue.
Au delà de l'intervention raisonnée et posée, je pense surtout que les hommes dans les 49 % méritent des séances de baffes....


BIEN DITthumbs up Clap
p
6 août 2009 10:19
tres bien dit chelhman Welcome
j ai remarque que quand un marocain parle des droits de la femme , il utilise le verbe : donner
comme si l homme qui donne les droits aux femmes , geste humanitaire Heu du bakchiche de sa poche

un droit est un droit on ne donne pas un droit , les femmes sont des citoyennes aussi et representent plus que 50% les mentalites doivent evoluees

ces 49% citoyens est ce qu ils savent comment ecrire leurs noms ?? car s ils sont contres les droits des citoyennes marocaines(leurs meres, filles , epouses) sans doute c est a cause de l ignorance et manque d education
D
6 août 2009 11:23
Citation
bent lablade a écrit:
Tous ce qui es écrit dans le coran n ps un sujet a la modification comme l'héritage le divorce la dote..... Cool

Ah non? Pourquoi que l'on ne coupent pas les mains au voleurs alors? C'est un verset tout aussi explicite que celui de l'heritage.

Citation
a écrit:
La femme cherche le respect par l'homme qulque soit son mari oulla machi son mari

La femme cherche l'emancipation apres des millenaires de vie en 2nde classe, et tu ne trouve rien de mieux a dire qu'elle "cherche le respect par l'homme"?

On n'a rien a battre de ce que la femme cherche individuellement. Si elle veut se faire traiter comme du betail, c'est son choix et il doit etre respecte. Mais de grace, ne defend pas une oppression gouvernementale systematique basee sur le sexe de la personne.
t
7 août 2009 10:36
Citation
printemps1 a écrit:
tres bien dit chelhman Welcome
j ai remarque que quand un marocain parle des droits de la femme , il utilise le verbe : donner
comme si l homme qui donne les droits aux femmes , geste humanitaire Heu du bakchiche de sa poche

un droit est un droit on ne donne pas un droit , les femmes sont des citoyennes aussi et representent plus que 50% les mentalites doivent evoluees

ces 49% citoyens est ce qu ils savent comment ecrire leurs noms ?? car s ils sont contres les droits des citoyennes marocaines(leurs meres, filles , epouses) sans doute c est a cause de l ignorance et manque d education

Bien dit printemps1Clap
m
7 août 2009 11:31
quelques exemples de la vraie situation des femmes marocaines SOS




Les femmes battues au Maroc face à la loi du silence


(Syfia Maroc) A Marrakech, dans les locaux de l'Association pour la protection des femmes victimes de violence, une vingtaine de femmes, de tous âges et de toutes conditions, attendent. Citadine ou villageoise, fonctionnaire ou paysanne, chacune a son histoire. " J'ai sacrifié trente ans de ma vie auprès d'un homme cruel pour que mes quatre enfants vivent en sécurité. Mais aujourd'hui je n'en peux plus ", avoue Malika Ahrar, 60 ans, qui montre à l'assistante sociale les traces des coups que lui a portés son époux la veille. "Je suis ici parce que j'ai besoin d'un avocat bénévole, poursuit la vieille femme toute ridée. Je veux demander le divorce ".




Malika partage les souffrances de milliers de Marocaines battues par leurs époux. Selon une enquête récente de la Ligue démocratique pour les droits de la femme, 22 % des femmes marocaines sont mariées dans le cadre de mariages "arrangés" par la famille, dont 8 % contre leur gré. L'enquête a porté sur un échantillon de 1510 femmes issues des milieux rural et urbain. Bon nombre subissent en silence leur quotidien de violence. Si le sujet n'a pas encore fait l'objet d'un débat public, c'est qu'il est considéré comme tabou, malgré l'ampleur du phénomène, dont témoignent les nombreuses associations féminines. D'où l'impossibilité d'obtenir des données chiffrées : pas de statistiques sur le sujet ni auprès des tribunaux ni dans les commissariats. " Existeraient-elles, les plaintes déposées par les femmes violentées ne seraient que la partie émergente d'un iceberg de souffrances tues par honte, par peur ou parfois par ignorance de la loi " déclare Amal, une jeune avocate de Marrakech.

Battue et fautive.
Car, en cas de violence subie, la femme marocaine est souvent accusée par son entourage d'être la fautive, et se culpabilise. En outre, la violence à l'égard des femmes est implicitement tolérée au sein des couples. Elle existe même au sein de couples jeunes voire non encore mariés.

Pour son collègue Redouane, cette question fait partie d'une réalité plus large : " Quand on parle ici de violence à l'égard des femmes, on pense immédiatement à la violence conjugale, au viol, aux coups et blessures. Mais toutes les autres formes de violence, le harcèlement sexuel dans la rue ou sur le lieu du travail, ou d'autres violences morales sont oubliées ; la législation elle-même les ignore ".

Ainsi en est-il de la violence et du viol exercés par le conjoint. Même si le Code du statut personnel évoque "le divorce pour sévices", dans les faits il est rarement prononcé, à cause de la difficulté de fournir la preuve des dits sévices, commis dans l'intimité des foyers.

Aïcha Ech-Chenna, assistante sociale et présidente de l'association Solidarité féminine, se prononce sur le sujet avec colère. " Aujourd'hui, que peut-on faire quand on sait qu'une femme marocaine est maltraitée par son mari ? Rien ! Appeler la police ? Mais il n'est pas sûr qu'elle intervienne. Les assistantes sociales ne sont pas autorisées à entrer dans les foyers, à moins de saisir le procureur qui est seul habilité à les autoriser "

En outre, il n'existe pas d'échappatoire pour la femme violentée. Si elle fuit le domicile de son "tortionnaire", "elle risque la sanction pour abandon de famille, mettant également toute personne l'ayant aidée ou hébergée hors la loi, accusée de complicité pour avoir caché 'une femme mariée qui se dérobe à l'autorité à laquelle elle est légalement soumise' ",explique Najat M'jid, militante féministe.

La loi impuissante.
Même quand les textes de lois prennent en compte la violence, " les sanctions sont discriminantes vis-à-vis des femmes. Il en est ainsi pour l'adultère par exemple. Le mari bénéficie d'une circonstance atténuante pour le meurtre et les blessures commises sur son épouse prise en flagrant délit d'adultère, la réciproque n'étant évidemment pas vraie " ajoute l'avocate Amal.

Même quand la loi est explicite et les sanctions bien claires, elles sont rarement appliquées : une plainte pour viol par exemple peut tourner court pour défaut de preuves. Ou encore, par la libre interprétation du juge, la victime peut se voir accusée de "débauche". Pire, un violeur de mineure, s'il s'engage à l'épouser, est très souvent pardonné, le traumatisme subi par sa victime, à qui on ne demande pas son avis, passant en pertes et profits.

Le débat sur la violence conjugale et plus largement sur le statut de la femme marocaine fait bien sûr écho parmi les militants islamistes. Ainsi, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui est l'une de leurs voix, écrivait-il récemment que le "bien" des femmes se résumerait en " leur retour à la charia (loi islamique) au service des enfants et du mari, loin d'un modèle affecté par le Sida "
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