Comme pour chaque rapport publié par les ONG et les organisations sur l’état des pays, il ne suffit pas de s’arrêter aux conclusions, mais il faut regarder de près les méthodes de mesure adoptées. Quand on regarde les méthodes et les seuils utilisés pour qualifier les situations, et quand on connait bien le Maroc et sa pooulation dans son ensemble, on ne peut qu’être d’accord avec ce constat. On peut même le tracer sans ces études, nous sommes marocains et nous connaissons les conditions de vie d’une grande partie de la pooulation pauvre, pas besoin de l’ONU pour voir nos faiblesses et nos blessures.
Pour cette étude, il faut donc regarder les méthodologie utilisées, par exemple celle dans la page 162 du rapport:
On y lit par exemple (entre autres) les critères scientifiques utilisés et les formules mathématiques appliquées pour déterminer le seuil de malnutrition, qui tiennent compte d’un grand nombre de paramètres:
“ Methodology: To compute an estimate of the prevalence of undernourishment in a population, the probability distribution of habitual dietary energy intake levels (expressed in kcal per person per day) for the average individual is modelled as a parametric probability density function (pdf), f(x).396,397 The indicator is obtained as the cumulative probability that the habitual dietary energy intake (x) is below the minimum dietary energy requirements (MDER) (i.e. the lowest limit of the range of energy requirements for the population’s representative average individual) as in the formula below: PoU = ∫x<MDER f(x|θ)dx, where θ is a vector of parameters that characterizes the pdf. The distribution is assumed ….”
Citation Axis.7 a écrit: Et sur quels critères l'ONU, dont on connait la legereté en matière de collecte de données, arrive à ce chiffre?
Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/07/22 15:54 par Berkshire.
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