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Quand le ridicule ne tue pas
m
20 mars 2007 02:52
Parlement européen et Sahara-Occidental
Pas de tribune pour la propagande marocaine
Aura lieu, aura pas lieu. Il s’agit du débat sur la question du Sahara-Occidental prévu aujourd’hui au Parlement européen à Bruxelles. Mais le débat en question qui devait réunir les ambassadeurs du Maroc et d’Algérie, ainsi que le représentant du Front Polisario en Europe, a eu lieu d’une certaine manière, avec une épreuve de force perdue par le Maroc.

Après avoir donné son accord préalable et accepté les conditions de ce débat qui devait se tenir au sein de la délégation pour le Maghreb, le Royaume chérifien a voulu élargir le tour de table pour y intégrer des Sahraouis ou présentés comme tels et qui ont la particularité de défendre la politique marocaine, contrairement aux résolutions internationales qui ne reconnaissent d’autres parties au conflit que le Maroc et le Front Polisario. Une espèce de troisième force comme cette troisième voie pour une reconnaissance du fait accompli colonial. Il s’agit du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (Corcas), non reconnu au plan international. Et c’est pour cette raison que Rabat croyait pouvoir lui procurer une tribune, celle du Parlement européen, sauf que la manœuvre s’est avérée vaine puisque cette institution a opposé au Maroc une fin de non-recevoir. « C’est vous ou personne d’autre ! » Telle est la réponse des eurodéputés qui refusent de reconnaître d’autres interlocuteurs que ceux qui figurent sur les annales internationales. Le Maroc a donc tenté de fausser cette rencontre en demandant un changement dans le programme, après que les participants, les parties au conflit, le Maroc et le Polisario, l’Algérie en sa qualité d’observateur et un représentant de l’ONU, eurent convenu du programme de la conférence, selon des participants. Et à quelques heures de l’horaire prévu, rien n’indique qu’elle puisse avoir lieu. L’ambassadeur du Maroc, Menouar Alem, qui a donné son accord pour participer à cette rencontre inédite, a demandé à sa présidente, l’Espagnole Luisa Fernanda Rudi Ubeda, d’accepter le changement souhaité par Rabat. L’écrasante majorité des participants à cette rencontre qui vise à clarifier les enjeux du conflit sahraoui pour les eurodéputés sont acquis à la légalité internationale et à une solution dans le cadre des résolutions pertinentes de l’ONU, selon des participants. Récemment, le président du Parlement européen a réitéré son appui, comme le stipulent les résolutions de l’assemblée qu’il préside, pour une solution dans le cadre du plan de règlement et des résolutions de l’ONU. La promotion d’un projet d’autonomie, « qui ne vise rien d’autre qu’à entériner l’annexion du Sahara- Occidental, a peu de chance de trouver un écho favorable dans cette enceinte, à en juger par les positions connues de la majorité des participants », note-t-on. D’autant plus que le débat s’est déplacé en Espagne avec la tonalité et la sévérité que l’on connaît depuis près d’une semaine. Pour ainsi dire, le Premier ministre espagnol, partisan comme il le dit d’une solution politique, a été rectifié par son roi et les députés de son propre parti qui ont voté massivement pour l’autodétermination du peuple espagnol. Ce dont a pris acte M. Zapatero qui s’est prononcé contre les actions unilatérales. Un tel changement traverse bien entendu les Pyrénées pour s’introduire dans les enceintes européennes en supposant que celles-ci soient mal informées. Ce qui n’est nullement le cas, puisque le PE se prononce en faveur du plan Baker, stipulant clairement l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination. Ou encore des témoignages de première main car obtenus par les institutions européennes, même si Rabat a refusé d’autoriser la délégation ad hoc pour le Sahara-Occidental de se rendre dans les territoires sahraouis occupés pour s’enquérir de la détérioration de la situation des droits de l’homme et la répression dont sont victimes les militants sahraouis, pour en informer les eurodéputés. Cette délégation s’est déjà rendue dans la région (Maroc, les camps de réfugiés sahraouis) et continue, avec l’appui des autorités du Parlement européen, de demander avec insistance à effectuer une mission d’information au Sahara occupé, malgré le refus initial du Maroc. A vrai dire, les éléments d’information ne manquent pas. Le PE a tout ce qu’il faut. Le débat prévu aujourd’hui vient, quant à lui, de dévoiler certaines vérités. D’autres vérités.

T. Hocine
el watan
K
20 mars 2007 03:29
qui est alors le ridicule dans le topic?
m
20 mars 2007 03:33
Ce journaliste et le parlement européen. De quel droit doit-on exiger du maroc la composition de sa délégation ? La volonté d'une partie du parlement européen de faire taire les sahraouis marocains est flagrante.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/03/07 03:45 par masque86.
m
20 mars 2007 03:34
Le Maroc n'accepte aucune ingérence dans la composition de sa délégation devant participer à Bruxelles à un débat sur le Sahara

Bruxelles, 19/03/07- Le Maroc n'accepte aucune ingérence dans la composition de sa délégation officielle devant participer, mardi au Parlement européen à Bruxelles, à un débat sur la question du Sahara, a souligné M. Menouar Alem, ambassadeur du Royaume auprès des communautés européennes.

Le Maroc ne saurait accepter une quelconque ingérence dans une question qui relève de sa pleine et entière souveraineté, en l'occurrence se voir dicter la composition de la délégation de ses représentants à ce débat, a affirmé M. Alem dans une lettre adressée lundi à Mme Luisa Fernanda Rudi Ubeda, présidente de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au parlement européen. M. Alem, qui a réitéré l'entière disposition du Maroc à prendre part à ce débat, a souligné que cette attitude de parti pris flagrant de la part de Mme Ubeda contre la participation d'une partie de la délégation marocaine à cette rencontre, constitue une ingérence flagrante et, au demeurant, inacceptable et un grave précédent dans les relations internationales.

Il a averti que l'échec de cette rencontre dont seule Mme Rudi Ubeda assume la responsabilité sera la conséquence de sa persistance à vouloir imposer une composition de la délégation marocaine selon des volontés occultes.

Le diplomate marocain a également exprimé son étonnement du fait que le Royaume du Maroc, dont l'avis n'a point été sollicité sur la représentation des autres parties, soit interpellé à ce sujet et que ses représentants doivent être agréés par une quelconque partie à cette réunion.

Mme Rudi Ubeda, rappelle-t-on, avait adressé à l'ambassadeur du Maroc auprès des institutions européennes, une lettre dans laquelle elle exprime son refus de la participation d'une partie de la délégation marocaine au débat qui sera organisé au parlement européen sur la question du Sahara, en l'occurrence des membres du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), affirmant que cette composition doit recueillir l'approbation des autres intervenants.

Le Maroc, a souligné l'ambassadeur, qui a souscrit sans réserves et dès le départ au principe de cette réunion dans un esprit constructif et dans l'espoir d'engager un débat serein, sans préjugés ni parti pris, sur une question qui requiert autant d'attention que de bonne volonté tant des parties concernées que des organisateurs, a été convié à prendre part à cette rencontre et c'est à lui qu'il revient souverainement et de plein droit, de désigner ses représentants et ce conformément au droit et usage des relations diplomatiques internationaux.

La mission du Royaume auprès des communautés européennes avait annoncé vendredi la participation d'une importante délégation du CORCAS à cette rencontre organisée par la délégation Maghreb au Parlement européen.

La délégation marocaine comprend outre l'ambassadeur de SM le Roi auprès de l'Union Européenne, MM. Sidi Khaddad El Moussaoui, vice-président du CORCAS et Sidati Mohamed Abdellahi El Ghallaoui, membre de cette Instance.

La délégation aura mardi des entretiens avec les différents responsables des Institutions Européennes (Secrétariat Général du Conseil de l'UE, Commission Européenne et Parlement Européen).
z
20 mars 2007 03:47
Lol, elle est bonne celle la, Ce que le Maroc devrait faire, c'est nommer le chef du Corcas comme chef de la diplomatie marocaine et le vice-president du corcas comme representant du Maroc a l'ONU. Voila comme ca on depasse le ridicule. Qu'elle vienne apres dire aux marocains pourquoi vous avez nomme untel comme chef de diplomatie.
y
20 mars 2007 04:06
C'est simple:
Il faut tuer le ridicule. S'il ne vous tue pas avant.
Anticiper....
20 mars 2007 12:03
Mme Luisa Fernanda Rudi Ubeda appartient au Partido Popular d'Aznar....
"Avec un H majuscule"
l
20 mars 2007 12:42
Pas de problème à mon humble avis, les membres du corcas sont marocain et donc..il ne fallait pas utiliser le terme corcas..les introduires comme diplomates...
T
20 mars 2007 15:46
Salam,


"l’Algérie en sa qualité d’observateur..."


Moi j'adoooore cette phrase!!


Z'ont l'observation quelque peu inquisitrice nos amis algériens!


Non?


Quand même un p'tit peu!


Mdrr!


Bien sympathiquement.


Aziz.
v
20 mars 2007 20:21
Citation
Hamid a écrit:
Mme Luisa Fernanda Rudi Ubeda appartient au Partido Popular d'Aznar....

Partido qui a basé sa politique étrangère sur deux piliers:

-Lécher autant que possible les bottes des Americains
-Chier autant que possible sur le Maroc
 
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