Qu'est donc venu faire ce monsieur au Maroc? Il s'est trompé d'avion ou quoi ? Ce faisant, il a bien reconnu la dette morale de l'Afrique du Sud envers le Maroc, le premier pays à soutenir Nelson Mandela. Il a donc répondu lui'même, et d'avance , à l'ANC.
Comme je le disais tout récemment dans un précédent post, il reste encore pas mal de chemin à faire pour que l'Afrique du Sud puisse rejoindre le mouvement international croissant en faveur de la marocanité du Sahara. Une telle évolution passe par une véritable révolution au sein du parti dirigeant, l'ANC, vérolée par la corruption et la cooptation, et une régénération des cadres de cette organisation dont les dirigeants historiques demeurent accrochés à leurs privilèges et a une idéologie politique anachronique et sclérosée. En cela, l'ANC demeure le fidèle reflet de la junte algérienne qu'elle soutient. L'adage ''qui se ressemblent s'assemblent'' est ici d'une vérité absolue ...
Cela confirme ce que j'ai dit dans mon intervention sur un article précédent, tant que l'ANC est au pouvoir en Afrique du Sud, il n'y a rien à espérer.
Sinon, ce que j'ai remarqué, en Afrique du Sud comme en Algérie, il n'y a pas de coordination entre les dirigeants du pays, chaque responsable procède à sa guise, ce qui crée une sorte de chaos dans la gestion des affaires du pays et la situation catastrophique de l'économie des deux pays en dit long.
Je ne serais pas surpris que ce soit une ruse pour mettre la pression sur l'Algérie afin qu'elle se dépouille. Ils ont vu le nouveau président du Kenya désavouer le Polisario puis immédiatement supprimer son désaveu et recevoir une grosse somme. L'Algérie est devenue cette pauvre vache que les Africains adorent traire pendant que le peuple algérien fait la queue pour ce même lait. La meilleure chose à faire maintenant est que Borita s'assure de qui il rencontre. Ces gens ne nous veulent pas de bien. Tout le monde attend notre chute. Nous devons être extrêmement prudents.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/10/24 18:13 par Benoona.
Je pense que l’ANC fait face à la réalité qui, elle, l’emporte toujours sur les slogans creux. L’Afrique du Sud perd de son rang en Afrique, l’ANC commence à perdre aux élections et l’Afrique du Sud vise cette place au Conseil de sécurité. Ces arguments font réfléchir. Si l’ANC n’en tient pas compte ce sont les sud-africains qui les chasseront. De deux choses l’une, ou on est sur comédie. Une Afrique du Sud qui se retourne doucement et ne veut pas choquer ses corrupteurs. Et donc face à un jeu de rôles. Ou les dirigeants de l’ANC ont trop gout aux dollars et ne veulent pas de la fin de l’allaitement. Je pencherais pour la première hypothèse. Un peu comme certains européens qui ont mis du temps pour choquer la junte.
L'ANC a un point commun avec le pouvoir algerien : ON LES A AIDÉS A ETRE LIBRE QUAND ILS ETAIENT HUMILIÉS ET ASSERVIS.Et en retour, ils nous trahissent en totale obscènité et indecence.Ils ne meritent que mèpris. .
Depuis les dernières élections l'ANC n'a plus de majorité absolue. Le mur de la position pro algérienne en Afrique du Sud commence à subir des fissures par pragmatisme économique et par adaptation à la nouvelle réalité multipolaire du monde. Le colmatage de cette fissure par l'ANC grâce aux gazo-dollars gracieusement distribués aux membres notoirement corrompus est une solution provisoire. L'extrême rapidité de la réaction prouve que la fissure est importante au sein des composantes du pays (gouvernement, acteurs économiques, think tank, partis de la coalition). Le plus important est que la fissure existe et que le colmatage n'est que superficiel.