Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Ben Baz dit que Allah a une ombre véritable
a
17 novembre 2010 16:09
Citation
Une Mouslima a écrit:
L’illustre savant, Houjjat al-Islam, Abou Ja’far al-Warraaq at-Tahawi, d’Egypte,(L’imam at-Tahawi est incontestablement un Salaf, un savant de la période louée par notre Prophète sallallaahou alayhi wa sallam, il est mort en 321) que Allah lui fasse miséricorde a dit : Ceci est un exposé de la croyance de Ahlou s-Sounnah wa l-Jamaa’ah [Bayaan aqidat Ahlou s-sounnah wa-l jamaa'ah ] selon la voie des savants de jurisprudence de cette communauté que sont : Abou Hanifah an-Nou’man ibn Thabital-Koufi, Abou Youssouf Ya’qoub ibn Ibrahim al-Ansari et Abou Abdoullah Mouhammad ibn l-Hasan ach-Chaybani, que Allah les agrée tous; ainsi que leurs croyances au sujet des fondements de la religion; et ce sur quoi ils basent leur adoration de Allah.

Celui qui attribue à Allah un sens des humains a commis de la mécréance. Alors que celui qui observe cela fasse attention, et en tire les conséquences, et qu’il s’éloigne des paroles des mécréants et de ce qui y ressemble, et il aura su que Allah avec Ses attributs n’est pas tel que les humains.

Celui qui ne se protège pas du fait de nier les attributs [d'un côté], ainsi que du fait de faire ressembler Dieu à ses créatures [de l'autre côté], il aura glissé, et il n’arrivera pas à avoir la croyance en l’exemption de Allah de toute ressemblance avec les créatures [tanzih]. En effet, Notre Seigneur jalla wa ‘ala a pour attributs les attributs de l’Unicité. Il est qualifié des qualificatifs d’Unicité. Aucune des créatures n’a d’attributs semblables aux Siens. Il est exempt des limites, des extrémités, des côtés, des membres et des organes, Il n’est pas délimité par les six directions, contrairement à la totalité des créatures

Voilà notre religion, notre croyance, en public comme en privé. Nous nous innocentons en prenant Allah à témoin, de tous ceux qui contredisent ce que nous avons mentionné et présenté ici. Nous demandons à Allah que nous persévérions sur la foi, qu’Il nous accorde de mourir sur elle, et qu’Il nous préserve des différentes passions, des avis dispersés, des voies médiocres comme celle des mouchabbihah, des jahmiyyah, des jabriyyah, des qadariyyah et d’autres parmi ceux qui ont contredit as-Sounnah wa l-Jama’ah et se sont ralliés à l’égarement. Nous sommes innocent d’eux. Ils sont pour nous des égarés, des gens médiocres, et c’est par Allah que sont la préservation et la réussite.

C'est bizarre, mais au final on dit la meme chose
La seule différence, c'est que je reconnais tous les attributs de Dieu sans exception. Toi, tu acceptes les attributs de Dieu comme la Vue, la Parole, L'entendement,e etc et c
Et tu dis que Dieu entend mais pas comme nous
Et tu dis que Dieu voit mais pas comme nous...

Très bien, je dis que Dieu a une main mais pas comme la notre. Cela ne préjuge en rien d'un rapprochement avec l'anthropomorphisme.
En effet, pourquoi en serait-ce dans un cas et pas dans l'autre. Dieu pour se faire comprendre doit bien utiliser des mots humains renvoyant à des concepts humains pour qu'il soit compris. Mais si en meme temps, il dit que rien ne lui ressemble, c'est bien que le sens apparent n'est pas celui qui lui est appliqué sans aucune réserve. Le sens apparent, nous le connaissons, mais le sens réél est autre et nous ignorons encore plus le comment de la chose évoquée. C'est ce que l'on peut comprendre quand on parle de Sifat khabariya
La vue, la parole sont des choses avant tout humaines, animales. On a pas vu d'autre chose les possédant. Mais Dieu les a employés pour Lui. Comment expliques-tu cela? Dieu ne voit pas comme nous certes... Il n'entend pas comme nous certes. eh bien, on peut très bien dire cela sans attribuer à un associé à Dieu, snas le faire ressembler à nous
On peut très bien dire qu'il a une main, sans attribuer un associé à Dieu.
a
17 novembre 2010 16:19
Citation
Swam a écrit:
Citation
as300 a écrit:
Salam Isokan,

Mais quand Dieu parle de son visage ou de sa main, est-ce que cela veut dire que DIeu emploie des mots dans le vent?
Dieu a bien deux mains, une face, un Trône, un Pied, rit, se met en colère, entend.............................................
.....................mais en tout cas, cela n'a strictement rien à voir avec ce que l'on peut imaginer

La Face de Dieu est réelle, mais le comment est inaccessible... quote]

Voilà comment le cher Ami confirme au sujet de Allah un COMMENT ignoré, pour reprendre ses termes: "un comment innaccessible."

Attribuer à Allah le Comment (même en tentant de s'échapper en disant qu'il est ignoré) cela attribut donc un semblable à Allah. Si Allah avait un comment ignoré, Il aurait quan même un Comment ce qui le rend semblable à Toutes SEs créatures qui ont des Comment différents pourtant des uns des autres.............

Si ça ce n'est pas de l'anthropomorphimse clair, qu'est-ce que c'est!!!????

Oserais tu traité de Sectes les innombrables savants du Salaf a avoir explicitement dit que Allah est exempt (n'a pas ) de COMMENT!!??



Citation
as300 a écrit:
Salam Isokan,

Comme il n'y aucune raison de faire une interprétation dnas ce domaine, car meme les compagnons ne l'ont pas fait, en acceptant la lettre de ces attributs on réaffirme notre attachement à la révélation et ne nions pas ces attributs
Mais en niant le sens apparent, nous nous démarquons de l'anthropomorphisme quote]

Tu plaisantes ou quoi: Quel sens apparent tu nies???

Au contraire tu le confirmes ce qui justement te fais tomber dans l'anthropomorphisme!!!

De plus, tu dis ne faire aucunes intérprétation alors que dis tu du verset 115 de Sourat Al Baqarah, dont le sens est:

-" A Allah appartiennent le levant et le couchant. Où que vous soyez il y a WAJHOU L-LAH"???


Si on s'en tient la règle qui consisterai à ne pas interpréter sous prétexte que interpréter par autre que le sens apparent reviendrait à nier les Attributs de Allah (en acceptant à la lettre pour repprendre tes propres mots) cela voudrait donc dire que là où on est il y a Allah et Son Visage!!!!!

Al Hamdulillah où que je sois je ne vois pas un Visage qui appartiendrait à Allah, car le sens apparent de ce verset indique cela!!!!!

Tu comprends tout de travers...
D'un coté, on ne sait pas ec que veut dire exactement le visage de Dieu
De l'autre, DIeu affirme : A Allah seul appartiennent l'Est et l'Ouest. Où que vous vous tourniez, la Face (direction) d'Allah est donc là, car Allah a la grâce immense; Il est Omniscient.
Je le prends comme il est là, le sens est clair. Mais je n'imagine absolument pas que Dieu a un visage comme le notre
La ou je veux en venir, c'est qu'une interprétation que tu fais n'est pas garante de vérité absolue. Tant que ce n'est pas Dieu ou son Prophète qui ont expliqué tel ou tel verset de manière explicite, on ne sait rien jusqu'à preuve du contraire de la Face de Dieu.
Je ne dis pas ne jamais faire d'interprétation, je dis plutot que je n'en ai pas besoin. aucune utilité car on arrivera jamais de toute façon à comprendre la réalité de la chose. Crois-tu qu'en disant que la Main de Dieu symbolise la puissance, tu comprends mieux ce que Dieu est? Toi et moi disons que nous sommes loins d'appréhender cela...Donc, ta ta'wil ne sert à rien, c'est de la théologie... et je t'expliquerais pourquoi les savants l'ont faite plus bas...
a
17 novembre 2010 16:24
Je mets ici plusieurs actes parlant de cette divergence.
Lisez-les. Ca vous évitera de nous taxer d'anthropomorphisteS sans la moindre raison.

"Dieu est sur Son Trône" : qu'est-ce que cela veut dire ?



Question :

Peut-on dire que "Dieu est partout de par Son Etre", ou doit-on dire que "Dieu est sur Son Trône, au-dessus de sept cieux" ? La question fait rage chez des frères que je connais.

-
Réponse :

Si les concepts de l'existence et de l'unicité de Dieu sont entièrement et facilement accessibles à la raison humaine, en revanche comprendre comment est Dieu est au-dessus de tout ce que cette raison humaine peut imaginer. En effet, Dieu ne ressemble à rien de ce qu'elle connaît et appréhende, et elle tourne donc à vide. C'est pourquoi le Prophète a dit : "Réfléchissez à propos de la création de Dieu, et ne réfléchissez pas à propos de (comment est) Dieu" (Sahîh ul-jâmi' is-saghîr, n° 2975, 2976). D'un autre côté, ne rien dire des qualités de Dieu sinon qu'Il existe et qu'Il est unique présentait le risque de ne pas permettre aux hommes de développer une relation profonde et directe avec Lui. Il fallait donc bien que Dieu décrive aux hommes Ses Attributs. Mais pour communiquer aux humains des concepts relatifs au divin, il fallait bien utiliser des mots que les hommes emploient eux aussi dans leur quotidien. Un autre risque est alors apparu : c'est que ces hommes, entendant ces termes – qui décrivent cette fois des réalités qui ne sont ni d'ordre humain ni d'ordre terrestre –, en comprennent la même réalité que celle que ces termes veulent signifier lorsqu'ils sont utilisés pour décrire des réalités humaines et terrestres. Pour parer à ce risque, Dieu a, parallèlement à l'utilisation des termes évoqués ci-dessus, rappelé qu' "il n'y a rien qui Lui ressemble" (Coran 42/11).

Shâh Waliyyullâh écrit : "Sache que la foi en les Attributs de Dieu et la croyance en le fait que Dieu a ces Attributs relèvent des plus grandes formes du bien. En effet, cela ouvre une porte entre le serviteur et entre Lui, Pureté à Lui, et l'apprête à prendre conscience de ce qui existe là de Gloire et de Grandeur. Sache [également] que Dieu est trop élevé pour être comparé à un concept rationnel ou à quelque chose d'accessible aux sens, pour que les Attributs prennent place en Lui comme les accidents prennent place en leurs lieux, ou pour que les raisons Le traitent ou que les mots de l'usage humain L'atteignent. [D'un autre côté, Il voulait Se] faire connaître aux hommes, afin qu'ils atteignent ce qui leur est possible de perfection. Il était donc nécessaire que soient employés des (termes désignant) des qualités (...), et que soient empruntés des mots (...) et que soient utilisées des comparaisons, à la condition que celles-ci ne soient pas prises comme des finalités mais comme décrivant des réalités convenables dans l'usage (…), et à la condition qu'elles n'évoquent pas de façon explicite, pour celui qui les entend, les taches de l'animalité (...) : il fut donc dit : "Dieu voit et entend", et il ne fut pas dire : "Il goûte et touche" (Hujjat ullâh il-bâligha, tome 1 p. 189).

Il s'agit donc d'utiliser ces termes employés par le Coran et la Sunna avec l'objectif sus-cité, l'objectif étant qu'ils produisent dans notre esprit l'effet escompté. Parallèlement à cela, il faut rappeler et se rappeler que "Il n'y a rien qui Lui ressemble".

Je vous conseille, arrivé à ce point, de faire une pause dans la lecture de cet article-ci et, avant d'y revenir, de lire notre autre article à propos des Attributs de Dieu tels que "la Main de Dieu", "la Face de Dieu".

-
Qu'est-ce les textes de nos sources disent au sujet de la question traitée ici ?

Comme l'a écrit Shâh Waliyyullâh, les sources musulmanes ont employé des termes pour donner aux hommes un aperçu de la Grandeur de Dieu. Et ces sources disent de Dieu qu'Il "est en haut".

Le Prophète a ainsi demandé à une femme esclave : "Où est Dieu ?" Elle fit signe de son doigt vers le ciel. "Qui suis-je ?" demanda encore le Prophète. La femme fit signe de son doigt vers le Prophète puis vers le ciel, voulant dire : "Tu es le Messager de Dieu". Le Prophète dit alors qu'elle était croyante (cette version est rapportée par Abû Dâoûd, n° 2857, le contenu de ce Hadîth est également rapporté par Muslim, an-Nassâ'ï, etc.).

De même, lors du Pèlerinage d'Adieu, le Prophète avait dit à ses Compagnons lors d'un discours : "Vous serez questionnés (par Dieu) à mon sujet (le jour du jugement). Que direz-vous donc ? – Nous témoignerons que tu as transmis le message et nous a conseillé sincèrement" répondirent les Compagnons. Le Prophète leva alors son doigt vers le ciel, l'inclina vers l'assemblée des gens et dit en trois fois : "O Dieu, sois-en témoin" (rapporté par Muslim, n° 1218, par Abû Dâoûd, par Ibn Mâja).

Zaynab bint Jahsh, épouse du Prophète, disait aux autres épouses de ce dernier : "Ce sont vos familles qui vous ont mariées (au Prophète). Et c'est Dieu qui, du dessus de sept cieux, m'a mariée (au Prophète)" (rapporté par al-Bukhârî, n° 7420).

Par ailleurs, de nombreux versets coraniques disent de Dieu : "Il S'est établi (istawâ) sur le Trône" (Coran).

Le Trône est quelque chose de réel, comme le prouve le hadîth où le Prophète a dit : "Le jour du jugement, les hommes s'évanouiront. Je serai le premier à être relevé, et voilà que (je verrai) Moïse tenant une qâ'ïma parmi les qawâ'ïm du Trône" (rapporté par al-Bukhârî, n° 6991).

Quant aux versets qui disent : "Dieu est avec vous où que vous soyez", "Dieu est plus proche de lui [= le mourant] que vous", "Dieu est plus proche de lui que sa veine jugulaire", et hadîths du même genre, les commentateurs les interprètent comme désignant l'omnipotence et l'omniscience de Dieu. Ainsi, commentant le hadîth "Dieu est entre vous et le sommet de vos palanquins", at-Tirmidhî précise que "c'est Sa Connaissance et Sa Puissance" qui sont omniprésentes (Sunan ut-Tirmidhî, commentaire du Hadîth n° 3461). At-Tirmidhî écrit également : "[Ce sont] la Connaissance et la Puissance de Dieu [qui] sont omniprésentes. [Cependant, par Son Etre,] Dieu est sur Son Trône, comme Il l'a dit dans Son Livre (le Coran)" (Sunan ut-Tirmidhî, commentaire du Hadîth n° 3298).

Cependant, au sein des musulmans trois grandes tendances sont apparues par rapport à l'appréhension de ce genre de termes :

A) La tendance mujassimite :

Les hommes de cette tendance prennent les expressions "Dieu est en haut", "Dieu S'est établi sur le Trône", en leur sens humain, et affirment donc qu'elles s'appliquent à propos de Dieu de la même chose qu'elle s'applique à des hommes. Pour cette tendance, dire "Dieu est en haut" cela revient à dire "Dieu est confiné physiquement à un espace donné" (mah'sûr) ; pour cette tendance, dire "Dieu est sur Son Trône", cela revient à dire "Le Trône porte Dieu comme un trône de ce monde porte le roi". D'où un anthropomorphisme évident.

Cool La tendance jahmite :

Les jahmites, eux, tombent dans l'autre extrême : "Dieu est partout de par Son Etre", disent-ils. Pour eux, les termes "en haut" et "sur son trône" ne désignent aucune réalité en ce qui concerne Dieu, et sont à prendre dans un sens purement figuré.

C) L'orthodoxie sunnite :

A l'intérieur de l'orthodoxie sunnite, les savants des premiers siècles (salaf) employaient les formules : "Dieu est au-dessus des sept cieux" et "Dieu S'est établi sur le Trône", tout en rappelant : "Rien ne ressemble à Dieu". Ils disaient donc en substance : "Ceci ne signifie donc ni que Dieu serait confiné à un espace restreint ni qu'Il serait soutenu par le Trône comme les rois humains sont portés par leur trône".
Cependant, d'un autre côté, certains savants postérieurs (khalaf) ont écrit pour leur part : "Dieu est partout présent". Au sein de l'ensemble de ceux qui se réclament du sunnisme, il existe donc aujourd'hui, à propos de cette question, deux tendances : celle qui suit la posture des "salafs", et celle qui suit ce que ces certains "khalafs" ont dit. Les premiers disent "Dieu est sur Son trône", les seconds "Dieu est partout". Et le problème c'est qu'aujourd'hui, certains frères qui partagent la position des salafs sur ce point accusent les frères qui partagent quant à eux la position de ces certains khalafs d'être de tendance jahmite, ce à quoi certains des seconds rétorquent que les premiers sont quant à eux de tendance mujassimite. Les débats sont souvent passionnés, les disputes fréquentes : on s'accuse mutuellement de ne pas être de l'orthodoxie sunnite. Que faire ?

A y regarder de plus près, on s'aperçoit que la posture originelle est celle des salafs, qui peut se résumer aux trois points suivants :
1) ne pas faire la négation de ces termes à propos de Dieu (donc ne pas tomber dans la ta'tîl en disant "Dieu ne S'est pas établi sur le Trône"winking smiley ;
2) ne pas utiliser ces termes à propos de Dieu en affirmant que le sens qu'ils ont alors est différent de leur sens premier littéral (donc pas ne pas tomber dans la ta'wîl là où les Salafs ne l'ont pas faite, car pareille ta'wîl reviendrait en fait à une tahrîf : ne pas dire : "Le Trône n'est rien d'autre que la Connaissance"winking smiley ;
3) employer ces termes au sujet de Dieu comme ils sont ("tumarru kamâ jâ’at"winking smiley, mais tout en reconnaissant ne pas connaître la réalité (haqîqa) que ces termes désignent à propos de Dieu ; par là même, ne pas chercher le "comment" ces termes s'appliquent à Dieu (pas de takyîf), reconnaître que "Rien n’est comme Dieu" (donc pas de tamthîl), et remettre à Dieu (taf'wîdh) la connaissance de cette réalité.

Commentant le propos de at-Tahâwî disant : "Les six directions ne Le contiennent pas, comme elles le font de toutes les créatures" (Al-'Aqîdat ut-tahâwiyya), Cheikh Ben Bâz écrit : "Il veut parler des six directions créées ; il ne veut pas nier que Dieu soit en haut et établi sur Son Trône, car cela n'entre pas dans les six directions [c'est-à-dire ne contredit pas le fait que ces six directions créées par Lui ne peuvent pas Le contenir] ; Il est au-dessus du monde, cernant celui-ci". Et commentant le propos de at-Tahâwî : "Il est au-dessus des hudûd, des ghâyât (...)" (Al-'Aqîdat ut-tahâwiyya), il écrit : "Il veut parler des hudûd que les humains connaissent, car ne connaît Ses hudûd que Lui-même, les créatures ne pouvant pas Le cerner de leur connaissance (...). [Par contre] ceux qui parmi les Salafs ont dit qu'il existe une hadd, par rapport au istiwâ' et autre que cela, eux veulent parler d'une hadd que Dieu connaît et que les créatures ne connaissent pas" (fin de citation). Quelqu'un demanda à Abdullâh ibn ul-Mubârak : "Bima na'rifu rabbanâ ?" Il a répondu : "Bi annahû 'ala-l-'arsh, bâ'ïnun min khalqihî". On lui a dit : "Bi haddin ?" Il a dit : "Bi haddin" (cité dans Al-Asmâ' wa-s-Sifât, al-Bayhaqî, p. 580 ; rapporté par ad-Dârimî etc.).

'Imâd ud-dîn al-Wâsitî écrit quant à lui : "Ce que ceux qui font la ta'wîl veulent éviter, nous l'évitons aussi en disant que Dieu est élevé par rapport à une limite matérielle qui l'enfermerait. Car il n'y a pas une limite qui l'enfermerait mais une démarcation par laquelle la Grandeur de Son Etre se différencie de Ses créatures" (An-Nassîha, al-Wâsitî).

-
Que dire alors de l’interprétation au sens allégorique (ta'wîl) que certains ulémas parmi les Khalafs ont faite de ces formules : ces ulémas se réclamant du sunnisme ont-ils adopté la position jahmite ?

Cheikh Thânwî écrit à propos de la question de "istawâ' 'ala-l-'arsh" : "Mein is 'aqîdé mein hadharât-é Salaf ké maslak par hôn, ké nussûs apnî haqîqat par hein, magar kun'h us kî ma'lûm nahîn" (Bawâdir un-nawâdir, p. 384). Il écrit se démarquer de la position des Jahmites et des Mu'tazilites sur le sujet (pp. 606-607).

Pourquoi certains savants postérieurs se réclamant du sunnisme ont-il alors fait ce genre de ta'wîl ?

Cheikh Thânwî en voit l'explication dans le fait suivant : alors que le grand public musulman (al-'awâmm) des premiers temps jouissait de la simplicité originelle et naturelle du raisonnement, celui des siècles suivants subit l'influence de certains concepts d'origine étrangère, car ceux-ci avaient, au cours du temps, hélas fini par imprégner de nombreuses catégories des populations. Ce grand public n'était donc hélas plus capable d'allier l'emploi des termes "Il s'est établi sur Son Trône" et la négation de l'anthropomorphisme ("l'établissement de Dieu sur Son Trône n'est pas comme celui d'un humain sur le sien"winking smiley. Pour ce grand public musulman des siècles postérieurs, dire "Il s'est établi sur Son Trône" revenait forcément à dire : "établissement semblable à celui que connaît l'homme". C'est pourquoi, en tant que solution temporaire et destinée à ce grand public, certains savants de ces temps postérieurs (khalaf) expliquèrent l'expression "Il s'est établi sur Son Trône" par "Il domine le Trône" ("istawlâ"winking smiley. Mais ces savants n'entendirent jamais dire que "istawâ" signifie réellement "istawlâ" (comme l'ont dit les jahmites) ; tout au contraire, ils dirent clairement, se différenciant de la tendance jahmite, que ce terme "istawâ" désignait bien une réalité différente de celle que désigne "istawlâ", qu'ils ne le traduisaient ainsi que pour faciliter la compréhension à l'égard du grand public, et ce uniquement à cause de l'influence de concepts d'origine étrangère que celui-ci avait subie (cf. Bawâdir un-nawâdir, pp. 601-617).

Le problème c’est que d’autres ulémas se réclamant eux aussi du sunnisme, venus après, n’ont pas compris la démarche de ces certains ulémas sunnites parmi les Khalafs, et la nuance qui accompagnait cette démarche, et ils se sont mis à croire que faire la ta'wîl de ces termes même là où les Salafs ne l'ont pas faite, cela constitue la posture sunnite.

-
Un second point concerne l'objet de la taf'widh : Tous les sunnites sont d'accord pour dire qu'on ne connaît pas la réalité ("kun'h" / "haqîqa khârija"winking smiley que ces termes désignent à propos de Dieu ; mais connaît-on le sens (ma'nâ) que ces termes ont lorsqu'ils sont employés à propos de Dieu ? De quoi fait-on la taf'wîdh à Dieu : de la connaissance de la haqîqa seulement, ou de la connaissance de la haqîqa comme du ma’nâ ?

Ibn Taymiyya rappelle que, de ces termes que Dieu, ou bien Son Messager, a employés à propos de Dieu, on ne connaît pas la réalité (haqîqa) (MF 3/167, 13/312) ; par contre il soutient fermement qu'on en connaît le sens (ma'nâ) (voir MF 13/308-310) ; c'est donc seulement le "comment" ("kayf"winking smiley ce sens s'applique à Dieu qui n'est pas connu.

Par contre Cheikh Ashraf 'Alî Thânwî relate deux explications à propos de ce qui fait l'objet de taf'wîdh de la part des Salafs :
– l'une est celle que nous venons de voir, qui est celle, relate Cheikh Thânwî, de ulémas "parmi lesquels Ibn Taymiyya" ;
– l'autre est celle d'autres ulémas, qui disent qu'on en confie le sens même à Dieu (Bawâdir un-nawâdir, p. 756).

Ces deux postures constituent en fait deux interprétations différentes du célèbre propos de Mâlik ibn Anas qui, questionné sur le sujet, a dit : "L'istiwâ est connu, et le kayf n'est pas connu".
– D'après Ibn Taymiyya, ce que Mâlik voulait dire est : "Le sens du terme istiwâ', employé à propos de Dieu, est connu de nous ; le kayf, c'est-à-dire comment ce sens s'applique à Dieu, cela n'est pas connu de nous".
– D'après les ulémas de l'autre posture, ce que Mâlik voulait dire est : "L'emploi du terme istiwâ' à propos de Dieu est connu de nous ; le kayf, c'est-à-dire le sens de ce terme lorsque employé à propos de Dieu, cela n'est pas connu de nous" (cf. MF 13/309-310).

Personnellement je penche vers l’explication de Ibn Taymiyya. Ce dernier explique qu'il existe trois choses :
- d'un côté il y a le terme (lafz) que Dieu, ou bien Son Messager a employé à propos de Dieu ;
- de l'autre côté il y a la réalité (haqîqa) que ce terme cherche à désigner par rapport à l'Etre ou les Attributs de Dieu ;
- entre les deux se trouve le sens (ma'nâ) que ce terme revêt dans l'esprit humain.

Cependant, si les musulmans emploient ces termes et formules à propos de Dieu, ne leur attribuent pas un sens différent de leur sens premier littéral et que les Salafs n'ont pas proposé, et gardent à l'esprit que rien ne ressemble à Dieu, alors quelle différence y a-t-il entre ceux qui disent que c'est la réalité que ces termes désignent qu'on ne connaît pas, et ceux qui disent que c'est le sens que ces termes désignent qu'on ne connaît pas ? En fait tout dépend de ce qu'ils entendent par "ne pas connaître le sens d'un terme" :
- veulent-ils dire qu'on peut lui attribuer un sens quelconque, complètement différent de son sens premier et littéral, un sens que les Salafs ne lui ont pas attribué (et veulent-ils dire qu'on affirme donc que la formule "Il S'est établi sur le Trône" signifie : "Il domine le Trône"winking smiley ?
- ou bien veulent-ils dire qu'on ne connaît pas le sens complet du terme ?
Celui qui est dans le premier cas est dans l'erreur, comme nous l'avons vu. Cependant, celui qui dit que l'on ne connaît pas le sens de ce terme en voulant signifier qu'on ne connaît pas le sens complet de ce terme ne peut être ramené au même niveau que le premier ; le fait est qu'il n'est pas faux de dire que connaître le sens complet d'un terme demande qu'on ait une représentation mentale de la réalité de la chose que ce terme désigne ; or on ne connaît pas la réalité de l'Etre ni des Attributs de Dieu ; donc on ne connaît pas la réalité de la Main de Dieu et de Son Etablissement sur le Trône. Est-il alors systématiquement faux de dire que l'on ne connaît pas le sens complet de la formule "Il S'est établi sur le Trône" ? Abû Zahra, dans sa biographie consacrée à Ibn Taymiyya, souligne cette difficulté : il faut reconnaître, écrit-il en substance, que les termes "Main", "Pied", "Face", etc. désignent, lorsque l'esprit humain les considère selon leur sens dit "zâhir", les organes que l'homme connaît chez ses semblables et chez d'autres créatures ; dès lors, si on reconnaît ne pas connaître la réalité de l'Etre et des Attributs de Dieu, et que rien n'est comme Dieu, est-il faux de dire que ces termes n'ont pas été employés, par rapport à Dieu, dans leur sens zâhir (Ibn Taymiyya hayâtuhû wa ‘asruhû, ârâ’uhû wa fiqh'uhû, pp. 223-224).

-
A ceux de mes coreligionnaires qui…

A ceux de mes coreligionnaires qui se permettent de dénigrer leurs frères qui disent "Dieu est sur Son Trône mais Il ne ressemble pas aux humains", à ceux qui se permettent donc de dénigrer leurs frères pour cela et de dire d'eux qu'ils sont anthropomorphistes (mujassimites), qu'ils ont subi l'influence des traditions isrâ'îliyyât ou encore qu'ils ne suivent pas Abû Hanîfa, je dirai simplement ceci : Pourtant c'est bien là l'avis de Abû Hanîfa et de Abû Yûssuf. Découvrez l'avis de ces deux grands savants, rapporté par le savant hanafite Ibn Abi-l-'izz dans Shar'h ul-'aqîda at-tahâwiyya (tome 2 p. 387). De même, lisez ce que Cheikh Thanwî, qui est indien et hanafite, a écrit sur la question dans Bawâdir un-nawâdir (p. 384), Bayân ul-qur'ân et Furû' ul-îmân.

-
Un écrit supplémentaire de Ibn Taymiyya sur le sujet :

En un passage présent dans Majmû' ul-fatâwâ (19/140-141), Ibn Taymiyya, parlant du propos "Dieu est dans le ciel", distingue quatre catégories de personnes...

Il y a bien sûr les deux catégories suivantes :
–a) ceux qui emploient la formule extraite du Coran et des Hadîths ("Dieu est dans le ciel"winking smiley, et ont la bonne croyance, celle des Salafs, à savoir que cela veut dire "Dieu est au-dessus des sept cieux, sur Son Trône, distinct de la création" ;
–b) et ceux qui disent "Dieu n'est pas dans le ciel" en voulant dire "Dieu n'est pas au-dessus du Trône" et "au-dessus des cieux il n'y a absolument rien" ; ces gens sont les Jahmites. [Selon Ibn Taymiyya la croyance jahmite est une croyance de kufr akbar : il l'a dit en quelques endroits de ses écrits.]

Ibn Taymiyya met cependant en évidence l'existence d'encore deux catégories de personnes :
–c) ceux qui emploient la formule extraite du Coran et des Hadîths ("Dieu est dans le ciel"winking smiley, mais en ont déduit une croyance erronée, à savoir : "Le ciel contient Dieu", ou "cerne Dieu", ou "porte Dieu", ou "recouvre Dieu" ; eux emploient la bonne formule, mais ont faux dans le sens ;
–d) enfin, ceux qui disent "Dieu n'est pas dans le ciel" mais veulent dire par là que "Le ciel ne contient pas Dieu, ne Le cerne pas, ne Le porte pas" : eux, dit Ibn Taymiyya, ont raison dans le sens, mais ont tort en faisant la négation du terme présent dans le Coran et la Sunna, et en pensant que l'application de ce terme présent dans le Coran et la Sunna indique ce mauvais sens ; Ibn Taymiyya ajoute : "Certains d'entre eux sont parfois excusables par le fait d'avoir vu qui affirme de façon inconditionnelle ce terme et veut (réellement) dire par là que le ciel porte Dieu ou Le recouvre : s'ils veulent montrer l'erreur de qui veut dire ce (mauvais) sens, ils ont raison. Quant aux premiers, ils ont raison dans les termes, puisqu'affirmant de façon inconditionnelle ce que le texte a apporté, ainsi que dans le sens – qui est celui déjà évoqué –, puisqu'il s'agit du sens correct que le texte indique. Mais certains d'entre eux ont parfois tort en faisant la takfîr de ceux qui disent la seconde chose lorsque leur objectif est de dire le sens correct (...)" (MF 19/141). Attention aux excès...

-
Synthèse de la réponse :

Quelle est la différence entre ceux qui font la négation des formules présentes dans les textes des sources ("Dieu n'est pas au-dessus des cieux"winking smiley avec l'intention de nier leur sens anthropomorphique ("Dieu n'est pas porté par les cieux"winking smiley , et ceux qui utilisent ces formules tout en reconnaissant ne pas connaître la réalité qu'elles désignent à propos de Dieu ("Dieu est au-dessus des cieux, mais aucune direction créée ne le contient ; Dieu S'est établi sur Son Trône, mais Il ne l'a pas fait à la manière des rois humains"winking smiley ?

Et quelle est la différence entre ceux qui utilisent ces formules et affirment ne pas connaître la réalité de ce qu'elles désignent, mais aussi ne rien connaître du sens qu'elles ont ("Nous ne connaissons pas du tout le sens de ces formules employées à propos de Dieu"winking smiley et ceux qui utilisent ces formules et affirment ne pas connaître la réalité de ce qu'elles désignent, mais connaître par contre le sens littéral que ces formules ont ?

La différence est la suivante : dans chacun de ces deux cas de figure, c'est la seconde posture, celle des Salafs, qui permet d'obtenir l’effet visé par l'emploi de ces termes (idha-s’tu’mila fi-l-Qur’ân aw is-Sunna lafzun yu’abbaru ‘an sifatin wa yusta'malu fi haqq il-Khâliqi wa fî haqq-il-makhlûqi, afâda hâdhâ anna bayna haqîqati hâdhihi-s-sifati fi-l-Khâliqi wa haqîqatihâ fi-l-makhlûqi : qad’ran mushtarakan, wa in kânat haqîqatuhâ fi-l-makhlûq ka mâ yalîqu bih, wa na’rifuhâ, baynamâ takûnu haqîqatuhâ fi-l-Khâliqi ka mâ yalîqu bihî - wa lâ na’rifuhâ aslan -).

Il s’agit donc d’employer ces termes comme ils ont été employés dans le Coran ou la Sunna (tumarru ka mâ jâ’at), ce qui nous préservera de tomber dans l’extrême qui consiste à vider les passages du Coran ou de la Sunna contenant ces termes de leur sens, et ce par le fait de nier ces termes par rapport à Dieu (lâ naqûlu : “Layssa lillâhi Yadan”), de les appréhender dans un sens allégorique ("lâ naqûlu : “Yadullâh : Qud’ratuh”), ou de prétendre qu’on ne connaît rien de leur sens (lâ naqûlu : la na’lamu ma’nâhu aslan). Parallèllement à cela, rappelons-nous qu’ “il n’y a rien qui ressemble à Dieu” et qu’on ne connaît donc pas la réalité de l’Etre et des Attributs de Dieu. Ceci nous préservera de tomber dans l'autre extrême qui consiste à donner à ces termes un sens anthropomorphique (lâ nujassim wa lâ nushabbih).

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
a
17 novembre 2010 16:25
Dieu a des Attributs (Sifât)



Dieu a les Plus Beaux Noms, comme Il l'a dit dans le Coran : "Et à Dieu appartiennent les plus Beaux Noms. Invoquez-Le donc par eux" (Coran 7/180). (Cliquez ici.)

Mais peut-on dire que Dieu a des Attributs (Sifât), auxquels Ses Noms renvoient ? S'il est Le Vivant ("Al-Hayy"winking smiley, comme le dit le Coran (2/255), peut-on dire qu'Il a l'Attribut de la Vie (sifat ul-hayâh) ?

– Pour Ibn Hazm, on ne peut pas dire cela. Ibn Hazm est d'avis d'une part qu'en la matière, seul ce qui figure dans le Coran peut être attribué à Dieu : par exemple, Dieu est Le Puissant ("Al-'Azîz"winking smiley (Coran 2/129 et tant d'autres versets), et il est aussi dit qu'Il a la Puissance (lahu-"l-'Izzah"winking smiley (Coran 35/10) ; on peut donc dire que Dieu a la 'Izza. Mais quand cela n'est pas spécifié de la sorte, on ne peut pas, à partir des Noms figurant dans le Coran, extraire des "Attributs" y correspondant – comme "la Vie", extrait de "Le Vivant". En fait, pour Ibn Hazm, les Noms de Dieu qui figure dans le Coran ne sont pas des asmâ' mushtaqqât (noms extraits d'une racine, ici d'un attribut) mais des asmâ' a'lâm (noms propres) (Al-Fissal 1/411, 387). Par ailleurs, Ibn Hazm est d'avis que si on peut dire que Dieu a la Puissance (lahu-l-'Izza), on ne peut pas dire que cela constitue une Sifah, un Attribut, car l'utilisation de ce terme "sifah", pour décrire ce que Dieu a, ne figure dans aucun texte des sources (Al-Fissal 1/408).

– Ibn Hajar écrit que Ibn Hazm a eu ici une posture isolée ("shaddha-Bnu Hazm"winking smiley (FB 13/436). En effet, pour la majorité des ulémas sunnites, Dieu a effectivement des Attributs. Ibn Hajar écrit que tout le monde est d'accord pour attribuer à Dieu les Noms qu'Il a mentionnés comme Siens dans le Coran ; or, ces Noms ("asmâ'"winking smiley correspondent, dans la langue des Arabes, à des Attributs ("sifât"winking smiley ; si on dit que Dieu est Le Vivant ("Al-Hayy"winking smiley, on Lui a attribué un Attribut qui est supplémentaire par rapport à l'Etre (ad-Dhât) : la Vie ("al-hayât"winking smiley (FB 13/436).

Dire que si Dieu a dit qu'Il a un Nom qui est "Le Vivant", on peut en déduire qu'Il a un Attribut qui est "La Vie", ce n'est pas comme inventer des Noms pour Dieu (par exemple "L'Eveillé", "L'Intelligent", etc.), comme Ibn Hazm le reproche. En effet, dire que si Dieu a dit qu'Il a un Nom qui est "Le Vivant", on peut en déduire qu'Il a un Attribut qui est "La Vie", cela constitue simplement l'application, par rapport à ce Nom, d'un principe qu'on peut extraire de ce que Dieu Lui-même, ou Son Messager, a dit.

En effet :
– dans le Coran, Dieu dit qu'Il est "Al-'Alîm" (34/26) mais dit aussi qu'Il a "al-'Ilm" (Coran 2/255) ;
– Il y dit qu'Il est "Al-'Azîz", mais Il y déclare aussi avoir "al-'Izza" (Coran 35/10) ;
– Il y dit qu'Il est "Al-Qawiy" (Coran 42/19), mais Il y affirme aussi qu'Il a "al-Quwwa" (Coran 51/58) ;
– dans le Coran, Dieu dit qu'Il est "Al-Qadîr" (Coran 30/54), mais dans la Sunna, le Messager de Dieu a aussi enseigné que Dieu a "al-Qud'ra" ("a'ûdhu billâhi wa qud'ratihî min sharri mâ ajidu wa uhâdhir" : Muslim 2202) ;
– dans le Coran, Dieu dit qu'Il est "Al-'Azîm" (Coran 2/255), mais dans la Sunna, le Messager de Dieu a aussi enseigné que Dieu a "al-'Azama" ("wa a'ûdhu bi 'azamatika an ughtâla min tahtî" : Abû Dâoûd 5074) ;
– dans le Coran, Dieu dit qu'Il est "Al-Bassîr" (Coran 40/20), mais dans la Sunna, le Messager de Dieu a aussi enseigné que Dieu a "al-Bassar" ("law kashafahû, la ahraqat subuhâtu waj'hihî ma-n'tahâ ilayhi bassaruhû min khalqihî" : Muslim 179) ;
– dans le Coran, Dieu dit qu'Il est "As-Samî'" (Coran 40/20), mais Aïcha a aussi dit que Dieu a "as-Sam'" ("wassi'a sam'uhû al-aswât" : an-Nassâ'ï 3460, Ibn Mâja).
Les six premiers exemples montrent que "les Noms de Dieu ne sont pas des Noms propres seulement ("a'lâm mahdha"winking smiley [comme l'affirme Ibn Hazm], mais des Noms Propres et des Noms qualificatifs ("a'lâm wa awsâf"winking smiley" (Al-Qawl ul-mufîd, p. 766) ; c'est-à-dire que ces Noms indiquent un Etre mais aussi un Attribut que cet Etre possède (p. 841) et que c'est bien d'Attributs que les Noms de Dieu sont dérivés (mushtaqq). Dès lors, la présence d'un Nom de Dieu dans les textes des sources implique l'attribution à Dieu de l'Attribut y correspondant (par "dalâlatu-l'tizâm" : Al-Qawl ul-mufîd, p. 767).

Par contre la présence d'un Attribut dans les textes n'implique pas forcément l'attribution à Dieu du Nom y correspondant ; ainsi, Dieu a l'Attribut de "irâda", mais on ne dit pas qu'Il a un Nom qui serait "Al-Murîd" (Al-Qawl ul-mufîd, p. 770).

De même, on peut parler de Dieu en disant qu'Il est "Shay'" (ce qui signifie "Existant" : FB 13/493), comme al-Bukhârî l'a déduit des versets coraniques 6/19 et 28/88 (Sahîh ul-Bukhârî, kitâb ut-tawhîd, bâb 21), mais on ne peut pas en déduire que "Shay'" ferait partie des Noms de Dieu (Al-Qawl ul-mufîd, p. 900), et on ne peut donc pas invoquer Dieu en utilisant ce terme "Yâ Shay', …".

-
Il existe trois types d'Attributs divins : Sifât dhâtiyya ; Sifât fi'liyya ; Sifât khabariyya :

Les Attributs de Dieu sont de trois types :
– Les Attributs dits Sifât dhâtiyya : il s'agit des Attributs qui ne cessent jamais de se manifester par rapport à Dieu, tels que la Vie, la Connaissance, l'Entendement, la Vue ; ces Attributs sont des Qualités permanentes et ne découlent pas d'Actes (af'âl) se produisant par rapport à des créatures, donc à un moment donné ;
– Les Attributs dits Sifât fi'liyya : il s'agit des Attributs qui se manifestent quand Dieu le veut, comme l'Attribut de Création, l'Attribut de Parole, l'Attribut de Courroux, l'Attribut de Contentement, etc. ; ces Attributs découlent d'Actes de Dieu (af'âl ullâh) décrits dans les textes des sources ("Dieu a créé", "Dieu a parlé à Moïse", "Dieu s'est courroucé contre eux", "Dieu a été content des croyants lorsqu'ils..."winking smiley ;
– Les Attributs dits Sifât khabariyya : il s'agit d'Attributs qui sont présents dans les textes des sources et ne sont ni du premier ni du second types susmentionnés : "les Deux Mains de Dieu", "la Face de Dieu", etc. (Al-Qawl ul-mufîd, pp. 769-770).

Il est à noter que certains Attributs relèvent à certains égards du premier type, mais à d'autres égards du second type. Ainsi en est-il de la Miséricorde (FB 13/531), de la Parole (Al-Qawl ul-mufîd, p. 770)...

De tout Acte de Dieu (fi'lullâh) on peut déduire un Attribut de type Sifa fi'liyya.

– D'après Abû Hanîfa (parmi bien d'autres), les Sifât fi'liyya sont de toute éternité (FB 13/537).

– Par contre, d'après certains Ash'arites, les Sifât fi'liyya ne sont pas de toute éternité (FB 13/537) ; pour ces Ash'arites, les Sifât fi'liyya expriment seulement que Dieu fait telle et telle choses. En fait, pour les Ash'arites, le Fi'l est la même chose que le Maf'ûl ; or, ce dernier est, à l'unanimité, créé ; les Ash'arites en ont déduit que le Fi'lullâh aussi est créé, et que, de façon générale, tout hâdith est makhlûq. Les Ash'arites pensent que le Fi'lullâh n'est que le fait que l'Attribut de Volonté (Irâda) se met en relation avec la création ; c'est pourquoi ils pensent que l'Attribut de Parole est incréé, et est une sifat dhât, dans sa dimension de Kalâm nafsî ; par contre, le Kalâm lafzî est, lui, hâdith, donc créé. Les Ash'arites considèrent donc que ce qui est écrit comme une Sifa fi'liyya est seulement une façon d'exprimer le fait que Dieu ait mis en relation Sa Sifa dhâtiyya de Qud'ra et de Irâda avec la création (qui est le Maf'ûl et constitue donc l'objet des Af'âl ullâh) : si les Sifât dhâtiyya sont "qâ'ïma bi dhâtillâh", en revanche les Sifât fi'liyya, disent les Ash'arites, sont "thâbita lillâh bi-l-qud'ra wa wujûd il-maf'ûl bi irâdatih" (FB 13/467).

Cliquez ici pour lire notre article au sujet de cette divergence.

-
Deux questions se posent par rapport aux Attributs de Dieu :

I) Peut-on dire que les Attributs de Dieu sont supplémentaires (zâ'ïda) par rapport à l'Etre de Dieu, ou ne peut-on pas dire cela ?

Ceci est une question classique de la science des croyances musulmanes...

Et la réponse à cette question est : Tout dépend de ce qu'on entend par "être chose supplémentaire".

En effet, "être chose supplémentaire par rapport à telle chose", cela peut avoir deux sens :
A) "être séparé de cette chose", ou au moins "pouvoir être séparé de cette chose".
Cool "être distinct, en tant que concept (maf'hûm), de cette chose".

Dès lors :
– si on appréhende le fait d'"être chose supplémentaire" dans le sens A (être séparés ou pouvoir être séparés dans la réalité), alors les Attributs de Dieu ne sont pas chose supplémentaire par rapport à l'Etre de Dieu, puisque Dieu n'a pas acquis des Attributs à un moment donné : Il possède les Attributs qui sont Siens de toute éternité. At-Tahâwî écrit : "Ce n'est pas depuis qu'Il a créé la création qu'Il a pris le Nom de "Créateur" ("Khâliq"winking smiley ; ce n'est par le fait d'avoir créé les créatures qu'Il a pris le Nom de "Créateur" (Bârî)" (Al-'Aqidat ut-tahâwiyya).
– mais si on entend par "être chose supplémentaire" le sens B (dans l'esprit humain, le concept de l'un est distinct du concept de l'autre), alors les Attributs de Dieu sont chose supplémentaire par rapport à l'Etre de Dieu (même si Dieu n'a jamais été un Etre sans Ses Attributs ; aucun humain n'est un être sans qualificatifs, n'en parlons plus de Dieu).

C'est à cause de cette subtilité existant dans la formule "être chose supplémentaire à" que certains ulémas préfèrent dire : "Les Attributs de Dieu ne sont ni la même chose que l'Etre de Dieu, ni autre chose que l'Etre de Dieu" : ils craignent, en affirmant de façon inconditionnelle (mutlaqan) que les Attributs sont la même chose que l'Etre de Dieu, ou qu'elles sont choses supplémentaires à l'Etre de Dieu, induire l'interlocuteur en erreur, celui-ci comprenant l'autre sens que celui qu'ils voulaient communiquer.

Ibn Taymiyya écrit : "Si on dit : "(Les qualificatifs) sont-ils supplémentaires par rapport à l'Etre, ou non ?" La réponse sera : L'Etre qui existe dans la réalité implique les Qualificatifs ; car l'existence de l'Etre (de Dieu) dépourvu de qualificatifs n'est pas possible. Plus encore : aucun être n'existe qui soit dépourvu de qualificatifs. Plus encore : le mot "dhât" [être" en arabe] est le féminin de "dhû", et le mot "dhû" implique le rapport d'annexion. Ce terme a été créé [lorsque employé seul en étant défini]. A l'origine il était dit : "dhâtu 'ilm", "dhâtu qud'ra", "dhâtu sam'" (…) ; et on disait : "Fulânatun dhâtu mâl", "dhâtu jamâl"" (MF 17/161). Ensuite Ibn Taymiyya explique pourquoi les Sunnites ont dû employer le terme "dhât" seul en étant défini : les Jahmites ayant commencé à dire que Dieu n'a pas de Qualités, les Sunnites leur ont répondu que le nom "Allah" désigne, à lui tout seul, une Dhât et Ses Sifât ; les Sunnites leur ont ensuite reproché de croire en une Dhât qui n'a pas de Sifât, alors que eux, suivant le Coran et la Sunna, croyaient que Dieu a des Sifât, qui sont supplémentaires par rapport à ce que les Jahmites croient (cf. MF 161-162).

On pourrait objecter à ce propos de Ibn Taymiyya que, comme al-Bukhârî l'a démontré, le Compagnon Khubayb avait bel et bien, déjà en le temps du Prophète, employé (le mot) "dhât" avec le nom de (Dieu) lorsqu'il a dit : "Wa dhâlika fî dhât il-ilâhi" (Sahîh ul-Bukhârî, kitâb ut-tawhîd, bâb 14). En effet, Khubayb avait bien dit "dhât il-ilâh". Or, Ibn Hajar est d'avis que "al-ilâh" est un des Noms de Dieu (voir FB 11/263). Khubayb parlait donc bien de la "dhât ullâh".
Cependant, si cette parole de Khubayb prouve bien la possibilité d'utiliser le terme "dhât" à propos de Dieu, et ce dans le sens de "nafs" (terme qui est lui aussi utilisé à propos de Dieu, comme en Coran 3/28), ici le terme "dhât" n'a pas exactement la même signification que dans la formule "dhât wa sifât". En effet, dans la parole de Khubayb – comme d'ailleurs dans une parole du Prophète : "illâ thalâtha kadhibâtin, thintayni fî dhât illâh" – la formule "fî dhât illâh" signifie tout simplement la même chose que "fî sabîllâh" (voir FB 13/468-469) ; on peut dire encore qu'elle signifie la même chose que "fillâh" (formule présente dans des hadîths bien connus, comme dans "Uhibbuhû fillâh"winking smiley, c'est-à-dire "pour la cause de Dieu" ; et que dans la première formule il y a seulement le terme "dhât" en plus.

Ce que Ibn Taymiyya a écrit n'est donc pas faux. Ar-Râghib al-Asfahânî a d'ailleurs lui aussi écrit qu'à l'origine, dhû et dhât ne s'emploient qu'en rapport d'annexion (mudhâf) avec un nom ou un adjectif, et que l'utilisation du terme dhât seul et déterminé par alif et lâm ("adh-dhât"winking smiley, ou en rapport d'annexion avec un pronom ("dhâtuhû"winking smiley, comme synonyme de "'ayn" ou de "nafs", n'existait pas à l'origine dans la langue des Arabes (Muf'radât ar-Râghib, "Dhû"winking smiley.

-
II) Les Attributs de Dieu sont-ils autre chose (ghayr) que Dieu ?

On notera que cette question est différente de la précédente : là-bas la question portait sur la supplémentarité, ici elle porte sur le fait d'être autre… Là-bas la question concernait l'Etre de Dieu, ici elle concerne Dieu. Le fait est que, ici, la question ne peut pas être "Les Attributs de Dieu sont-ils chose supplémentaire par rapport à Dieu", car la réponse à cette question est un "Non" définitif. La question, ici, est seulement : Les Attributs de Dieu sont-elles autre chose (ghayr) que Dieu ?

Et, de nouveau, la réponse à cette seconde question est : Cela dépend dans quel sens on appréhende la formule "être autre que…".

En effet, "être autre que…", cela peut signifier :
A) "être séparé de cette chose", ou au moins "pouvoir être séparé de cette chose".
Cool "être différent, en tant que concept (maf'hûm), de cette chose, même si cette différence ne consiste pas en le fait d'être totalement distinct de cette chose, mais d'être seulement un juz' du maf'hûm de cette chose".

Dès lors :
– si c'est au sens A, alors la réponse est bien sûr négative, puisque les Attributs de Dieu ne sont pas séparés de Dieu : il n'existe pas, d'un côté, Dieu, et de l'autre Son Attribut de Puissance (par exemple) ;
– par contre, si c'est au sens B, alors la réponse est : "Oui au niveau du concept (maf'hûm)". Ceci car le nom "Dieu" indique "l'Etre qui a créé l'Univers, et qui possède tous les Attributs qui sont Siens" ; alors que le concept de "Puissance divine" n'est qu'un juz' (attention : juz' au niveau du maf'hûm seulement : voir Minhâj us-sunna an-nabawiyya 1/270-271) de tout ce qu'indique le Nom "Dieu". En d'autres termes : "Les Attributs de Dieu sont inclus dans ce qui est désigné par le Nom "Dieu"" (Kitâbu daqâ'ïq it-tafsîr 4/194-195) ; cependant, le nom qui indique un Attribut de Dieu n'est qu'un juz' de tout ce qu'indique le nom "Dieu".

C'est à cause de l'impossibilité d'appréhender le concept de différence en son sens A qu'on ne peut pas dire "Innallâha wa qud'ratahû khalaqa-l-ardha wa-s-samâwât" (Kitâbu daqâ'ïq it-tafsîr 4/194-195), car cela donne l'impression que Dieu et Son Attribut de Puissance sont deux choses séparées, ce qui n'est pas vrai.
Mais c'est à cause de la possibilité d'appréhender le concept de "différence" au sens B que l'on peut bien dire : "Khalaqallâhu bi qud'ratihî : al-ardha wa-s-samâwât" (voir Kitâbu daqâ'ïq it-tafsîr 4/194-195). Car si même au sens B on ne pouvait pas faire de distinction mentale entre ce que représente le Nom "Dieu" et ce que représente le nom d'un des Attributs de Dieu, on ne pourrait pas dire cette phrase, vu qu'on ne peut pas dire "Khalaqallâhu billâhi : al-ardha wa-s-samâwât". Et c'est toujours à cause de cette possibilité d'appréhender le concept de "différence" au sens B que l'on peut dire : "Khalaqa-llâhu âdama bi Yadayhi" (en référence à Coran 38/75), et que le Prophète a enseigné cette prière à faire à Dieu : "A'ûdhu billâhi wa qud'ratihî min sharri mâ ajidu wa uhâdhir" (Muslim 2202, déjà cité plus haut).

C'est encore pourquoi si on dit bien que la Parole de Dieu n'est pas une créature de Dieu – vu qu'elle n'est, réellement, pas créée mais constitue Son Attribut, incréé –, on ne dit pas non plus que la Parole de Dieu est créatrice. C'est Dieu le Créateur, et même si Sa Parole de Dieu n'est pas créée, on ne dit pas non plus qu'elle crée (Minhâj us-sunna an-nabawiyya 1/298). La raison en est de nouveau ce que nous avons vu par rapport au concept de "différence" entre Dieu et Ses Attributs : certes, ce que représente les termes "Parole de Dieu" n'est pas séparé de ce que représente le Nom "Dieu", mais au niveau du mental humain cela n'en est, malgré tout, qu'un juz'. Tout ce qui s'applique à ce que représente le Nom "Dieu" ne s'applique donc forcément à ce qui constitue un juz' de ce maf'hûm. On dit donc que Dieu est le Créateur ; et on dit aussi que la Parole de Dieu n'est pas séparée de Dieu et est incréée ; mais on ne dit pas que la Parole de Dieu est Créateur (ou Créatrice).

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
z
17 novembre 2010 18:56
Citation
as300 a écrit:
Citation
Une Mouslima a écrit:
L’illustre savant, Houjjat al-Islam, Abou Ja’far al-Warraaq at-Tahawi, d’Egypte,(L’imam at-Tahawi est incontestablement un Salaf, un savant de la période louée par notre Prophète sallallaahou alayhi wa sallam, il est mort en 321) que Allah lui fasse miséricorde a dit : Ceci est un exposé de la croyance de Ahlou s-Sounnah wa l-Jamaa’ah [Bayaan aqidat Ahlou s-sounnah wa-l jamaa'ah ] selon la voie des savants de jurisprudence de cette communauté que sont : Abou Hanifah an-Nou’man ibn Thabital-Koufi, Abou Youssouf Ya’qoub ibn Ibrahim al-Ansari et Abou Abdoullah Mouhammad ibn l-Hasan ach-Chaybani, que Allah les agrée tous; ainsi que leurs croyances au sujet des fondements de la religion; et ce sur quoi ils basent leur adoration de Allah.

Celui qui attribue à Allah un sens des humains a commis de la mécréance. Alors que celui qui observe cela fasse attention, et en tire les conséquences, et qu’il s’éloigne des paroles des mécréants et de ce qui y ressemble, et il aura su que Allah avec Ses attributs n’est pas tel que les humains.

Celui qui ne se protège pas du fait de nier les attributs [d'un côté], ainsi que du fait de faire ressembler Dieu à ses créatures [de l'autre côté], il aura glissé, et il n’arrivera pas à avoir la croyance en l’exemption de Allah de toute ressemblance avec les créatures [tanzih]. En effet, Notre Seigneur jalla wa ‘ala a pour attributs les attributs de l’Unicité. Il est qualifié des qualificatifs d’Unicité. Aucune des créatures n’a d’attributs semblables aux Siens. Il est exempt des limites, des extrémités, des côtés, des membres et des organes, Il n’est pas délimité par les six directions, contrairement à la totalité des créatures

Voilà notre religion, notre croyance, en public comme en privé. Nous nous innocentons en prenant Allah à témoin, de tous ceux qui contredisent ce que nous avons mentionné et présenté ici. Nous demandons à Allah que nous persévérions sur la foi, qu’Il nous accorde de mourir sur elle, et qu’Il nous préserve des différentes passions, des avis dispersés, des voies médiocres comme celle des mouchabbihah, des jahmiyyah, des jabriyyah, des qadariyyah et d’autres parmi ceux qui ont contredit as-Sounnah wa l-Jama’ah et se sont ralliés à l’égarement. Nous sommes innocent d’eux. Ils sont pour nous des égarés, des gens médiocres, et c’est par Allah que sont la préservation et la réussite.

C'est bizarre, mais au final on dit la meme chose
La seule différence, c'est que je reconnais tous les attributs de Dieu sans exception. Toi, tu acceptes les attributs de Dieu comme la Vue, la Parole, L'entendement,e etc et c
Et tu dis que Dieu entend mais pas comme nous
Et tu dis que Dieu voit mais pas comme nous...

Très bien, je dis que Dieu a une main mais pas comme la notre. Cela ne préjuge en rien d'un rapprochement avec l'anthropomorphisme.
En effet, pourquoi en serait-ce dans un cas et pas dans l'autre. Dieu pour se faire comprendre doit bien utiliser des mots humains renvoyant à des concepts humains pour qu'il soit compris. Mais si en meme temps, il dit que rien ne lui ressemble, c'est bien que le sens apparent n'est pas celui qui lui est appliqué sans aucune réserve. Le sens apparent, nous le connaissons, mais le sens réél est autre et nous ignorons encore plus le comment de la chose évoquée. C'est ce que l'on peut comprendre quand on parle de Sifat khabariya
La vue, la parole sont des choses avant tout humaines, animales. On a pas vu d'autre chose les possédant. Mais Dieu les a employés pour Lui. Comment expliques-tu cela? Dieu ne voit pas comme nous certes... Il n'entend pas comme nous certes. eh bien, on peut très bien dire cela sans attribuer à un associé à Dieu, snas le faire ressembler à nous
On peut très bien dire qu'il a une main, sans attribuer un associé à Dieu.

Salam ,

Mabrouk l'Aid as300.

J'arrive pas a comprendre ses sœurs , c'est exactement a cela que je voulais les amener en leur demandant si Allah swt entend et voit , mais elles ne répondent pas et te taxe automatiquement de wahabitte , je voulais leur faire comprendre que le fait que Allah swt entend et voit ne veux pas dire qu'il voit avec des yeux et entend avec des oreilles tels que ce qu'il a crée.

Ensuite je leur ai demandé ce qu'elles pensent des Hanafites et des Malékites afin justement de leur donner leur avis sur ce sujet et ainsi qu'elles arrêtent de taxer tout le monde de Wahabitte.

Je pense que le problème pour elles c'est que dès qu'elles voient le mot mains , face ... elles font directement la liaison et la comparaison avec la créature d'où le fait de taxer un peu tout le monde de faire de l'anthropomorphisme.

Or ici on dit bien qu'Allah swt possède ouïe , main , face , vue mais que cela n'a rien a voir et que nous faisons aucune comparaison ni rapprochement avec l'ouïe , la face , la main de ses créatures.
S
17 novembre 2010 19:40
Citation
zz95 a écrit:
Salam,

Une question comment considère tu ses deux madhab Malékite et Hanafite ? Font ils selon toi parti de ce que tu appel la secte Wahhabite ?


Salam.

Non mais des fois je te comprends vraiment pas. Sincèrement crois tu que je pourrai dire de ces deux Mah-hab qui sont Wahhabites puisque le Wahhabisme est appartut avec la propagande de Mouhammad Ibn Abdi l-Wahhab qui est né en 1111 de l'Hégire..................???

Elle est trop bizarre cette question.


La Secte Wahhabite est composée de personnes qui adhèrent à la croyance de Mouhammad Ibnou Abdi l-Wahhab sur ça, rien de bien nouveau ou de compliquer
S
17 novembre 2010 19:44
Citation
zz95 a écrit:
Salam,

Merci d'indiquer où j'ai dit qu'Allah swt a de véritables yeux ?

.


J'ai relu mes écris et je comprends qu'il soient interprétés autrement que ce que je voulais faire comprendre.

Tu n'as pas dis que Allah a des yeux véritables.

Ce que je voulais dire (donc je reformule) c'est que Tes questions que tu poses, tu attends certaines réponses pour au final en venir à dire que Allah a des yeux.
S
17 novembre 2010 19:52
Citation
as300 a écrit:
Swam,


En effet, nous disons au final la meme chose: c'est que rien ne ressemble à Dieu. Mais tu fais semblant de ne pas comprendre notre position et persiste à nous considérer comme anthropomorphistes

Bien évidemment que Dieu a un comment. Dieu n'est pas rien... DIeu est Dieu point barre

Dieu a un comment et personne chez les musulmans ne dit le contraire. Par contre, nous disons que nous n'en connaissons rien et laissons à Dieu cela, ; il n'a pas jugé nécessaire de nous en faire part car nous n'avons pas été créés pour cela.


C'est clair que nos croyances sont totalement opposées. Je vois que tu es à fond dans ce que tu crois de la même manière que moi je le suis.

Mais sincèrement, il faudrait alors revoir la définition que les savants musulmans donnent au COMMENT et tu verras par cela que le Comment Allah en est exempt, Il en est le Créateur.


Par contre AS300, regarde la pharse que j'ai mis en gras dans ta parole que j'ai cité. Sincèrement pourquoi dis tu ça!!!???

En deux segondes tu sais très bien que nous pouvons amener plusieurs scans de savants du Salaf ou de Khalaf ayant explicitement dit: "Allah existe sans endroit" ou "Allah n'a pas de comment".

Ne pas y croire c'est une chose, mais dire que aucuns savants a dit cela c'est du mensonge, parce que c'est pas vrai!!!!!


Juste a titre d'exemple:

Al Bayhaqiy dans son livre Al Asma ou wa s-siffat (y a le scan)

et l'Imam Al Qourtoubi rahimahou l-Lah.

Alors vraiment c'est une chose contre vous de dire que les savants n'ont pas dis ça, car c'est une preuve contre toi, nous pouvons alors aisément dire que tu n'as pas de culture Islamique, tu vois le truc???
S
17 novembre 2010 20:00
Toujours est-il que le véritable sujet de ce post c'est la croyance absurde que Ibnou Baz a eu au sujet de Allah en lui attribuant une ombre.

Les sujets dont vous parlez je ne les esquive pas, et vous savez très bien que nos brèves altercations sur ce site sont sur le même sujet. Donc c'est évident que nos propos respectifs vont se répéter.


Mais voilà, ce qui est dénnoncé ici c'est ce qui caractérise la Secte Wahhabite: Ils sont bourrés de contradictions et pas des moindres.


Ben Baz est l'enseignant de Al 'Outhaymine qui dit que Allah a une ombre!!!


Et al Outhaymine dit que celui qui croit que l'ombre au Jour Dernier est celle de Allah est plus bête qu'un âne.


Voici le lien en question pour les lecteurs de ce fil de discussion



Al outhaymine contredit la croyance de Ibn Baz



C'est une grande mascarade en tout et pour tout!!!
S
17 novembre 2010 20:03
Ma question est la suivante (je la repose puisque je n'ai toujours pas de réponse)


Qui parmi les savants Salafis a dit que l'ombre au Jour Dernier est celle de Allah!!!????





Donc il aurait déjà était plus logique d'avoir la croyance des Salafis pour pouvoir qualifier Ben Baz de savants Salafites!!!!!
a
17 novembre 2010 21:03
Si tu avais lu un minimum ce que j'avais posté du site maison-islam, tu aurais eu une réponse

Si je résume bien, pour toi, Dieu n'a pas de sens...Et tu comprends cela dans un sens absolu
Ce que je dis, c'est que Dieu n'a pas de sens au sens que l'on pourrait lui attribuer habituellment, ceci est vrai...
Dieu a bien un comment, que lui seul connait. Cela n'est en aucun cas une limite que l'on pose à Dieu
Mais il est impensable de penser que Dieu ait dit" Dieu s'est établi sur le trone" et que cela n'ait pas de sens, c'est très schématiquement ce que tu dis et cela revient à nier des attributs de Dieu cette histoire...

Tu préfères faire une ta'wil fausse qui ne t'apportera rien plutot que d'en laisser le sens à Dieu et d'affirmer ce que lui meme a dit, sans pour autant croire que le sens visé est le sens apparent.

Arrete de me faire quand tu cites Al Bayhaqi ou Al Qurtubi, as-tu seulement lu les livres à partir desquels tes scans sont extraits, ou as-tu lu autre chose que ces livres d'eux...? Donc, tu n'es pas savante. Lire ces livres n'est absolument une sorte de minimum vital. En gros, ne fais pas semblant de maitriser le sujet...

Les savants asharites se trompent également. Est-ce pour autant une contradiction?
La nuance réside dans le fait de comprendre qu'une erreur d'interprétation, une divergence d'opinions n'est pas une contradiction... Peux -tu comprendre cela?

Je te remets ce que dans l'article, ce qui me permet de dire que Dieu a un comment...
A y regarder de plus près, on s'aperçoit que la posture originelle est celle des salafs, qui peut se résumer aux trois points suivants :
1) ne pas faire la négation de ces termes à propos de Dieu (donc ne pas tomber dans la ta'tîl en disant "Dieu ne S'est pas établi sur le Trône"winking smiley ;
2) ne pas utiliser ces termes à propos de Dieu en affirmant que le sens qu'ils ont alors est différent de leur sens premier littéral (donc pas ne pas tomber dans la ta'wîl là où les Salafs ne l'ont pas faite, car pareille ta'wîl reviendrait en fait à une tahrîf : ne pas dire : "Le Trône n'est rien d'autre que la Connaissance"winking smiley ;
3) employer ces termes au sujet de Dieu comme ils sont ("tumarru kamâ jâ’at"winking smiley, mais tout en reconnaissant ne pas connaître la réalité (haqîqa) que ces termes désignent à propos de Dieu ; par là même, ne pas chercher le "comment" ces termes s'appliquent à Dieu (pas de takyîf), reconnaître que "Rien n’est comme Dieu" (donc pas de tamthîl), et remettre à Dieu (taf'wîdh) la connaissance de cette réalité.

Commentant le propos de at-Tahâwî disant : "Les six directions ne Le contiennent pas, comme elles le font de toutes les créatures" (Al-'Aqîdat ut-tahâwiyya), Cheikh Ben Bâz écrit : "Il veut parler des six directions créées ; il ne veut pas nier que Dieu soit en haut et établi sur Son Trône, car cela n'entre pas dans les six directions [c'est-à-dire ne contredit pas le fait que ces six directions créées par Lui ne peuvent pas Le contenir] ; Il est au-dessus du monde, cernant celui-ci". Et commentant le propos de at-Tahâwî : "Il est au-dessus des hudûd, des ghâyât (...)" (Al-'Aqîdat ut-tahâwiyya), il écrit : "Il veut parler des hudûd que les humains connaissent, car ne connaît Ses hudûd que Lui-même, les créatures ne pouvant pas Le cerner de leur connaissance (...). [Par contre] ceux qui parmi les Salafs ont dit qu'il existe une hadd, par rapport au istiwâ' et autre que cela, eux veulent parler d'une hadd que Dieu connaît et que les créatures ne connaissent pas" (fin de citation). Quelqu'un demanda à Abdullâh ibn ul-Mubârak : "Bima na'rifu rabbanâ ?" Il a répondu : "Bi annahû 'ala-l-'arsh, bâ'ïnun min khalqihî". On lui a dit : "Bi haddin ?" Il a dit : "Bi haddin" (cité dans Al-Asmâ' wa-s-Sifât, al-Bayhaqî, p. 580 ; rapporté par ad-Dârimî etc.).

'Imâd ud-dîn al-Wâsitî écrit quant à lui : "Ce que ceux qui font la ta'wîl veulent éviter, nous l'évitons aussi en disant que Dieu est élevé par rapport à une limite matérielle qui l'enfermerait. Car il n'y a pas une limite qui l'enfermerait mais une démarcation par laquelle la Grandeur de Son Etre se différencie de Ses créatures" (An-Nassîha, al-Wâsitî).
a
17 novembre 2010 21:04
Citation
zz95 a écrit:
Citation
as300 a écrit:
Citation
Une Mouslima a écrit:
L’illustre savant, Houjjat al-Islam, Abou Ja’far al-Warraaq at-Tahawi, d’Egypte,(L’imam at-Tahawi est incontestablement un Salaf, un savant de la période louée par notre Prophète sallallaahou alayhi wa sallam, il est mort en 321) que Allah lui fasse miséricorde a dit : Ceci est un exposé de la croyance de Ahlou s-Sounnah wa l-Jamaa’ah [Bayaan aqidat Ahlou s-sounnah wa-l jamaa'ah ] selon la voie des savants de jurisprudence de cette communauté que sont : Abou Hanifah an-Nou’man ibn Thabital-Koufi, Abou Youssouf Ya’qoub ibn Ibrahim al-Ansari et Abou Abdoullah Mouhammad ibn l-Hasan ach-Chaybani, que Allah les agrée tous; ainsi que leurs croyances au sujet des fondements de la religion; et ce sur quoi ils basent leur adoration de Allah.

Celui qui attribue à Allah un sens des humains a commis de la mécréance. Alors que celui qui observe cela fasse attention, et en tire les conséquences, et qu’il s’éloigne des paroles des mécréants et de ce qui y ressemble, et il aura su que Allah avec Ses attributs n’est pas tel que les humains.

Celui qui ne se protège pas du fait de nier les attributs [d'un côté], ainsi que du fait de faire ressembler Dieu à ses créatures [de l'autre côté], il aura glissé, et il n’arrivera pas à avoir la croyance en l’exemption de Allah de toute ressemblance avec les créatures [tanzih]. En effet, Notre Seigneur jalla wa ‘ala a pour attributs les attributs de l’Unicité. Il est qualifié des qualificatifs d’Unicité. Aucune des créatures n’a d’attributs semblables aux Siens. Il est exempt des limites, des extrémités, des côtés, des membres et des organes, Il n’est pas délimité par les six directions, contrairement à la totalité des créatures

Voilà notre religion, notre croyance, en public comme en privé. Nous nous innocentons en prenant Allah à témoin, de tous ceux qui contredisent ce que nous avons mentionné et présenté ici. Nous demandons à Allah que nous persévérions sur la foi, qu’Il nous accorde de mourir sur elle, et qu’Il nous préserve des différentes passions, des avis dispersés, des voies médiocres comme celle des mouchabbihah, des jahmiyyah, des jabriyyah, des qadariyyah et d’autres parmi ceux qui ont contredit as-Sounnah wa l-Jama’ah et se sont ralliés à l’égarement. Nous sommes innocent d’eux. Ils sont pour nous des égarés, des gens médiocres, et c’est par Allah que sont la préservation et la réussite.

C'est bizarre, mais au final on dit la meme chose
La seule différence, c'est que je reconnais tous les attributs de Dieu sans exception. Toi, tu acceptes les attributs de Dieu comme la Vue, la Parole, L'entendement,e etc et c
Et tu dis que Dieu entend mais pas comme nous
Et tu dis que Dieu voit mais pas comme nous...

Très bien, je dis que Dieu a une main mais pas comme la notre. Cela ne préjuge en rien d'un rapprochement avec l'anthropomorphisme.
En effet, pourquoi en serait-ce dans un cas et pas dans l'autre. Dieu pour se faire comprendre doit bien utiliser des mots humains renvoyant à des concepts humains pour qu'il soit compris. Mais si en meme temps, il dit que rien ne lui ressemble, c'est bien que le sens apparent n'est pas celui qui lui est appliqué sans aucune réserve. Le sens apparent, nous le connaissons, mais le sens réél est autre et nous ignorons encore plus le comment de la chose évoquée. C'est ce que l'on peut comprendre quand on parle de Sifat khabariya
La vue, la parole sont des choses avant tout humaines, animales. On a pas vu d'autre chose les possédant. Mais Dieu les a employés pour Lui. Comment expliques-tu cela? Dieu ne voit pas comme nous certes... Il n'entend pas comme nous certes. eh bien, on peut très bien dire cela sans attribuer à un associé à Dieu, snas le faire ressembler à nous
On peut très bien dire qu'il a une main, sans attribuer un associé à Dieu.

Salam ,

Mabrouk l'Aid as300.

J'arrive pas a comprendre ses sœurs , c'est exactement a cela que je voulais les amener en leur demandant si Allah swt entend et voit , mais elles ne répondent pas et te taxe automatiquement de wahabitte , je voulais leur faire comprendre que le fait que Allah swt entend et voit ne veux pas dire qu'il voit avec des yeux et entend avec des oreilles tels que ce qu'il a crée.

Ensuite je leur ai demandé ce qu'elles pensent des Hanafites et des Malékites afin justement de leur donner leur avis sur ce sujet et ainsi qu'elles arrêtent de taxer tout le monde de Wahabitte.

Je pense que le problème pour elles c'est que dès qu'elles voient le mot mains , face ... elles font directement la liaison et la comparaison avec la créature d'où le fait de taxer un peu tout le monde de faire de l'anthropomorphisme.

Or ici on dit bien qu'Allah swt possède ouïe , main , face , vue mais que cela n'a rien a voir et que nous faisons aucune comparaison ni rapprochement avec l'ouïe , la face , la main de ses créatures.

Aid Moubarak zz95
z
17 novembre 2010 21:18
Citation
Swam a écrit:
Citation
zz95 a écrit:
Salam,

Une question comment considère tu ses deux madhab Malékite et Hanafite ? Font ils selon toi parti de ce que tu appel la secte Wahhabite ?


Salam.

Non mais des fois je te comprends vraiment pas. Sincèrement crois tu que je pourrai dire de ces deux Mah-hab qui sont Wahhabites puisque le Wahhabisme est appartut avec la propagande de Mouhammad Ibn Abdi l-Wahhab qui est né en 1111 de l'Hégire..................???

Elle est trop bizarre cette question.


La Secte Wahhabite est composée de personnes qui adhèrent à la croyance de Mouhammad Ibnou Abdi l-Wahhab sur ça, rien de bien nouveau ou de compliquer

Salam,

Tu ne me comprends pas vraiment car d'entrée tu m'a taxé de faire parti de ce que tu appel la secte Wahabitte tu n'a pas pris le temps de m'écouter tu a préféré dire je te vois venir avec tes faux arguments. On est ici pour échanger , discuter , se conseiller .......... or c'est tout sauf ce que vous faites.

Et encore une fois je rejoins l'avis de AS300 je trouve condamnable le fait de balayer d'un revers tout le travail de certains savants , être savant cela ne veut pas dire être infaillible , beaucoup de savants ont fait des erreurs mais je dirais que cela n'a rien d'anormal.

Prenons par exemple Ibn Taymiyya qui rien que de voir son nom ou de l'entendre a l'air de vous mettre dans tous vos états, cet homme a consacré sa vie entière au service de l'islam , cet homme a fait passer l'islam avant tout il n'a ni chercher a fonder une famille , ni chercher a s'enrichir ...... mais c'est consacré corps et âme a l'islam et vous venez cracher sur son travail en le taxant de tout et n'importe quoi , que vous ne soyez pas de son avis encore une fois c'est une chose mais dire qu'il est mécréant est une chose très grave sachez le.

Je suis sur que vous n'avez pas un dixième du savoir qu'il avait alors un peu de modestie ne vous fera pas de mal.

Voici ce que dit l'école Malékite :

" Pour les savants de la Sunna, Dieu possède des Attributs réels et par lesquels Il est qualifié, tels que : Science, Puissance, Force, Gloire, Mansuétude, Sagesse, Grandeur, Pouvoir irrésistible, Éternité, Vie, Volonté normative (irâda ) et Volonté créatrice (mashî'a ). Ces Attributs ne sont ni des corps, ni des accidents, ni des substances, pas plus que Son Essence n'est un corps, ni un accident, ni une substance. Ces savants s'accordent également sur le fait que Dieu possède réellement ouïe et vue, face et main, mais qui ne sont pas comme l'ouïe, la vue, les faces et les mains (des créatures).
Ce sont pour Dieu des Attributs et non des membres, des organes, ou des éléments. "

[www.doctrine-malikite.fr]
S
17 novembre 2010 22:00
Ma question est la suivante (je la repose puisque je n'ai toujours pas de réponse)



Qui parmi les savants Salafis a dit que l'ombre au Jour Dernier est celle de Allah!!!????






Donc il aurait déjà était plus logique d'avoir la croyance des Salafis pour pouvoir qualifier Ben Baz de savants Salafites!!!!!Editer Répondre Citer Alerter un modérateur
a
17 novembre 2010 22:25
Citation
Swam a écrit:
Ma question est la suivante (je la repose puisque je n'ai toujours pas de réponse)



Qui parmi les savants Salafis a dit que l'ombre au Jour Dernier est celle de Allah!!!????






Donc il aurait déjà était plus logique d'avoir la croyance des Salafis pour pouvoir qualifier Ben Baz de savants Salafites!!!!!Editer Répondre Citer Alerter un modérateur

On s'en fout en fait de cela.
On n'est pas en train de faire les inquisiteurs avec les savants contrairement à toi, surtout les savants de l'orthodoxie sunnite...
D'autant plus que Ibn Baz ne prend pas de risque en disant cela, il dit explicitement que le sens est inconnu...Au pire, il n'aura pas égaré les gens... Et il n'aura pas dit que Dieu a une ombre car il a un corps

Peux-tu répondre aux différents problèmes que l'on a soulevés...?
B
18 novembre 2010 00:47
Swam,Une Mouslima,
fais miséricorde à ton âme et ne multiplie pas les preuves d'Allah contre toi...Tu débrides ton kalam comme si tu ignorais que cette Science est sacrée.C'est effroyable de polémiquer ainsi sur la nature du Seigneur,d'excommunier avec tant de facilité les Musulmans et de calomnier les grands Savants...

La passion aveugle certains au point qu'ils ne se rendent même pas compte qu'ils sont tombés précisement dans ce qu'ils condamnent...N'est ce pas une étonnante contradiction que d'interdire la ressemblance avec les créatures au sens propre du mot désignant l'attribut mais de permettre l'interprétation par le sens figuré,qui est lui même basé sur les règles de la raison humaine,donc un jugement anthropien?
Mais l'ignorance de l'ignorant le pousse à s'abriter sous une cascade d'eau pour se protéger de la pluie...

S'il nous a été interdit de méditer sur l'essence même d'Allah (dhatihi) c'est justement que sa Perfection ,Soubhanahu wa Ta'alaa, échappe à notre entendement,et dépasse notre raisonnement.Notre 'aql est limité et il ne peut pas saisir cela.
Notre Seigneur ,s'est décrit lui même avec des attributs précis,IL a utilisé des mots comme "Yad" "Wajh" "Saq" "Istawa"et nous devoir consiste à nous y arrêter .Les confirmer ne signifie pas faire de la ressemblance...Ce n'est pourtant pas si compliqué...Même une vulgaire servante,illettrée qui faisait paître des brebis a très bien compris cela,et s'est vu attestée,par le Prophète saws en personne,la veracité de sa croyance lorsqu'il saws lui a demandé "Ayna Allah" et qu'elle a répondu "Fi sama"...

Les coeurs les plus pieux de cette Oummah,les Sahabas se sont tus par science et ne se sont pas lancés dans l'interprétation par clairvoyance,et si ils avaient voulu chercher ils auraient pu mais leur puissante crainte d'Allah les retenait...comme les a merveilleusement décrit 'Umar ibn 'Abdul'aziz.

La 'aquida des gens de la Sunna est claire et simple,elle est accessible à tous...Mais les gens de l'innovation,se sont lassés de l'adoration d'Allah et ont minimisé le poids de la parole...peu scrupuleux vis à vis du Seigneur et amoureux du kalam,ils ont polémiqué sur le Dogme et le doute les a envahis...Un égarement qui comme l'a habilement déduit l'Imam Ibnul Qayeem,rapelle celui des Juifs,qui lorsque Allah leur a ordonner de dire "Hitta",ils ont dit "Hinta"...Allah a dit "Istawa" ,ils ont nié l'attribut de l’élévation et ont dit "Istawla",remarquez comme le "N" qu'ils ont rajouté ressemble au "L".

Seigneur préserve nous d'une science qui ne profite pas,d'un coeur qui ne te craint pas et d'une âme qui ne se rassasie pas
[i]Rose des Sables,Rose des Vents[/i].
z
19 novembre 2010 00:53
Citation
Bedoon essm a écrit:
Swam,Une Mouslima,
fais miséricorde à ton âme et ne multiplie pas les preuves d'Allah contre toi...Tu débrides ton kalam comme si tu ignorais que cette Science est sacrée.C'est effroyable de polémiquer ainsi sur la nature du Seigneur,d'excommunier avec tant de facilité les Musulmans et de calomnier les grands Savants...

La passion aveugle certains au point qu'ils ne se rendent même pas compte qu'ils sont tombés précisement dans ce qu'ils condamnent...N'est ce pas une étonnante contradiction que d'interdire la ressemblance avec les créatures au sens propre du mot désignant l'attribut mais de permettre l'interprétation par le sens figuré,qui est lui même basé sur les règles de la raison humaine,donc un jugement anthropien?
Mais l'ignorance de l'ignorant le pousse à s'abriter sous une cascade d'eau pour se protéger de la pluie...

S'il nous a été interdit de méditer sur l'essence même d'Allah (dhatihi) c'est justement que sa Perfection ,Soubhanahu wa Ta'alaa, échappe à notre entendement,et dépasse notre raisonnement.Notre 'aql est limité et il ne peut pas saisir cela.
Notre Seigneur ,s'est décrit lui même avec des attributs précis,IL a utilisé des mots comme "Yad" "Wajh" "Saq" "Istawa"et nous devoir consiste à nous y arrêter .Les confirmer ne signifie pas faire de la ressemblance...Ce n'est pourtant pas si compliqué...Même une vulgaire servante,illettrée qui faisait paître des brebis a très bien compris cela,et s'est vu attestée,par le Prophète saws en personne,la veracité de sa croyance lorsqu'il saws lui a demandé "Ayna Allah" et qu'elle a répondu "Fi sama"...

Les coeurs les plus pieux de cette Oummah,les Sahabas se sont tus par science et ne se sont pas lancés dans l'interprétation par clairvoyance,et si ils avaient voulu chercher ils auraient pu mais leur puissante crainte d'Allah les retenait...comme les a merveilleusement décrit 'Umar ibn 'Abdul'aziz.

La 'aquida des gens de la Sunna est claire et simple,elle est accessible à tous...Mais les gens de l'innovation,se sont lassés de l'adoration d'Allah et ont minimisé le poids de la parole...peu scrupuleux vis à vis du Seigneur et amoureux du kalam,ils ont polémiqué sur le Dogme et le doute les a envahis...Un égarement qui comme l'a habilement déduit l'Imam Ibnul Qayeem,rapelle celui des Juifs,qui lorsque Allah leur a ordonner de dire "Hitta",ils ont dit "Hinta"...Allah a dit "Istawa" ,ils ont nié l'attribut de l’élévation et ont dit "Istawla",remarquez comme le "N" qu'ils ont rajouté ressemble au "L".

Seigneur préserve nous d'une science qui ne profite pas,d'un coeur qui ne te craint pas et d'une âme qui ne se rassasie pas

Salam,

Aid moubarak said.

Ton message résume très bien ce qui c'est dit ici. Welcome

J'espère qu'il éclairera ses sœurs.

Qu'Allah swt nous guide.
22 novembre 2010 13:13
le meilleur de tout les salafs:

« Le Messager d’Allâh – la Prière et le Salut d’Allâh sur lui – a dit : « Allâh le Très-haut dira au Jour de la Résurrection :

(Où sont ceux qui s’aiment en Ma majesté ? Aujourd’hui, Je les protègerai de Mon ombre où il n’y a d’autre ombre que la Mienne.) ».
(Muslim. Voir : « riyâdu as-sâlihîn » vérifié n°382).
S
24 novembre 2010 02:39
Citation
as300 a écrit:
On s'en fout en fait de cela.
On n'est pas en train de faire les inquisiteurs avec les savants contrairement à toi, surtout les savants de l'orthodoxie sunnite...
D'autant plus que Ibn Baz ne prend pas de risque en disant cela, il dit explicitement que le sens est inconnu...Au pire, il n'aura pas égaré les gens... Et il n'aura pas dit que Dieu a une ombre car il a un corps

Peux-tu répondre aux différents problèmes que l'on a soulevés...?


Non on s'enfout pas, justement!!!!

Moi j'écoute le Messager de Allah lorsqu'il a dit que les meilleurs des gens sont ceux des Trois premiers siècles de l'Hégire: les Salafs Salih.

ET ben Baz prétend les suivre alors que c'est faux, c'est pour ça que je redemande et je redemanderai car c'est le sujet PRINCIPAL de ce lien:




Qui parmi les savants Salafis a dit que l'ombre au Jour Dernier est celle de Allah!!!????



PS: Pour ce qui est des sujets soit disant soulevés, je pense avoir déjà répondu.
J'ai déjà parlé de tout ça dans d'autres liens, dans d'autres forums. Tu as tes positions et j'ai les miennes, et je pense que toi comme moi savons que nous sommes ni l'un ni l'autre prêt de changer sur cela. Alors je ne m'engage plus dans ça. Crois et croyez ce que vous voulez, Allah sait pourquoi et les sunnites qui suivent les gens du Salafs savent aussi pourquoi, al Hamdoulillah


Qui est la référence de Ben Baz dans cette croyance (en tous cas, son élève Ibn Outhaymine n'a pas accepté ça de lui puisqu'il dit que celu qui a eu une telle croyance est plus stupide qu'un âne)? C'est quoi au juste ses références? D'ou a til puisé sa science?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/11/10 02:46 par Swam.
S
24 novembre 2010 02:52
Pour terminer AS300

Tu me reproches soit disant de ne pas répondre aux questions, mais avant de repprocher ça, tu devrais commencer par répondre aux miennes, notamment sur le mensonge que tu as dis, à savoir que Aucuns savants musulmans n'a dit que Allah n'a pas de comment!!

Tu es un menteur et c'est pas normal de mentir autant....

Dans mes messages précédents (qui figurent sur cette même page) j'ai expliqué ce que je pensais de nos soit disant discussions....Et après tu me repproches de soit disant pas lire tes messages, faudrait commencer par lire les miens.

Voici plusieurs raisons qui ne donnent absolument aucunes envies de "débattreé bien longtemps. L'alliance du mensonge et de la contradiction donne naissance à.........................


Nous sommes au clair.
Daurénavant je ne m'intéresse que sur le sujet en question quelques soit les liens...
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook