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L’Arabie Saoudite vient de refouler un lot de prostituées
a
11 mars 2007 23:43
Citation
le citoyen a écrit:
..les autorités de Jordanie viennent d'interdire avant hier l'accès de marocaines en Jordanie pour motif de prostitution..en Jordanie la presse dit que depuis que les marocaines qui travaillent dans les salles de massage ont transformé le secteur en prostitution déguisée la Jordanie a peur( pour ses enfant et la presse a appelé à protéger la Jordanie des marocaines...Là encore il est question de marocaines seulement..c'est honteux pour le Maroc ça..et il ne faut pas oublier que la Syrie aussi s'est plaint des prostituées marocaines auprès de l'ambassade..

La jordanie à un pib par habitant à peu prés équivalent au maroc, pourtant les marocainnes vont là bas faire ce que les jordanniennes ne veulent pas faire, difficile de prétexter un probléme de pauvreté.
a
12 mars 2007 00:24
azbou fidele a toi, tu veux insinuer que c'est inée chez les Marocaines, elles ont cela dans le sang,
prostituées de mere en fille
a TRAVERS TOUS TES ECRITS IL N YA QUE CELA QUI T OBSSED IL YA UN PEU DE FRUSTRATION QUELQUE PART
l
12 mars 2007 10:44
En Suisse aussi il y a un problème avec les "danseuses" marocaines récemment, hier ou avant hier..les autorités suisses veulent interdir les autorisations d'embaucher des marocaines dans les boites de nuit...Il faut faire quelque chose au plus vite..ça devient très sérieux..
a
12 mars 2007 12:35
Citation
azl95 a écrit:
azbou fidele a toi, tu veux insinuer que c'est inée chez les Marocaines, elles ont cela dans le sang,
prostituées de mere en fille
a TRAVERS TOUS TES ECRITS IL N YA QUE CELA QUI T OBSSED IL YA UN PEU DE FRUSTRATION QUELQUE PART

tu réponds toujours à coté, pourquoi les marocainnes vont faire en jordannie ce quex les jordanienes à priorie pas plus riches refusent de faire.
a
12 mars 2007 13:14
Il faut cesser de jeter en l'air des informations sans citer vos sources.

Ou bien vous avez des sources fiables chiffrées et fondées ou vous prevenez au préalable que vous voulez mener des discussions du café du coin.

Vous balancez des informations au risque d'alliner des esprits simples prêt à en découdre par des moyens violents.

Hier quelq'un s'est fait exploser dans un cyber café , et il n'ya jamais de fumée sans feu.
a
12 mars 2007 13:31
Citation
azl95 a écrit:
Il faut cesser de jeter en l'air des informations sans citer vos sources.

Ou bien vous avez des sources fiables chiffrées et fondées ou vous prevenez au préalable que vous voulez mener des discussions du café du coin.

Vous balancez des informations au risque d'alliner des esprits simples prêt à en découdre par des moyens violents.

Hier quelq'un s'est fait exploser dans un cyber café , et il n'ya jamais de fumée sans feu.

dabs ce cas accuse antenna 3 de la television espagnole, M6 (la télévision) tf1 , le journal le monde, leparisien, Servaty ainsi que de nombreux journaux marocains d'avoir provoqué cette attentat en parlant de la réalité.
Azl95 doit on aussi ne pas parler de la corruption, de la pseudo démocratie, de la misère pour ne tenter de nouveraux kamikaze.
va avec tes ciseaux à casa couper toutes les barbes un peu trop drus.
Je suis sur que les pilleurs du maroc, les faux démocrates USFP et istqlal se frotte les mains, ils pourront continuer leurs trafiques; et la thailandisation du pays (d'aillers le pays à fini de se thailandiser on est au même niveau) en prenant le prétexte de cet attentat pour censurer encore plus.
Ils vont encore rejetter cet attentat sur le pjd alors que ce sont les vrais coupables de la misére dans laquelle on est.
a
12 mars 2007 13:40
Mon propos reste la fiabilité de l'information que vous donnez , je demande simplement que l'on cite les sources indiaquant que les autorités Saoudiennes et jordaniennes aient prises de telles mesures.

De telles mesures concennet combien de Marocaines?
S"agissait il d'une filière organisée?
Qui est derrière?

Qu'en est il des complicités sur place?

Des informations prècises qui nous permettent d'apprècier l'ampleur du phènomène.
Si non des cas identiques existent pour un tas d'autres pays.
En revanche venant d'un pays où les immigrès sont considèrés comme des moins que rien et à qui on enleve les passeports pour eviter la contestation des conditions de travail, je ne lui trouve aucune crédibilité et c'est même la charité qui se moque de l'hopital.
a
12 mars 2007 14:03
Pour les sources voient avec le citoyen qui a diffusé l'info , j'ai lu plusieurs que les marocainnes n'ont des visa que dépassé une limite d'âge en jordannie, egypte et syrie pour évité la prostitution mais je n'ai pas les sources actuellement .
l
12 mars 2007 14:52
On trouve la prostitution partout aujourd'hui. Connaître les raisons peut aider à la faire reculer, mais ne peut la supprimer, sauf dans un monde parfais... smoking smiley mais ça c'est autre chose...

Ce qui me gène c'est la manière dont le journal relate l'info.
Aujourd'hui on est dans une ère de mondialisation, ces pauvres femmes pensaient gagner plus que qlques dirhams... elles sont allées (la bas contraintes ou non), parce qu'il y a une forte demande.

Se faire expédier telle une marchandise qui ne correspond pas au bon de commande est inhumain...
On condamne ces femmes sans penser à ce "lot de pervers" resté au pays, sans la moindre correction.

Le vrai problème est en Arabie où les hommes y sont trop frustrés. Et quand on a de l'argent on vient sur les champs elysées, sinon on attend que certaines organisations clandestines acceptent d'enfreindre les règles wahhabites.
l
12 mars 2007 15:13
Citation
azl95 a écrit:
Il faut cesser de jeter en l'air des informations sans citer vos sources.

..les histoires des marocaines en Jordanie et en Suisse c'est dans les quotidiens marocains..Al Massae n°146 et Al ahdat du Samedi dernier..et dans plein d'autres quotidiens..et même que les autorités marocaines ont réagi en conditionnant le mariage des marocaines aux saoudiens..mais bon, il faut un traitement étudié de ce genre d'affaires..
l
12 mars 2007 15:32
Citation
lapersanne a écrit:
Se faire expédier telle une marchandise qui ne correspond pas au bon de commande est inhumain...
On condamne ces femmes sans penser à ce "lot de pervers" resté au pays, sans la moindre correction.

..il faut dire que les autorités ont toujours encouragé la prostitution..il y a même eu des chefs de DAG qui donnaient le passeport à des prostitués pour aller en arabie avec des contrats bidons du genre travaux à domicile chez des célibataires en arabie..etc.et ceci malgré l'avis contraire de leurs subalternes autorités locales(...) qui savaient de quoi vivaient ces filles et ces femmes..Contre bakchich bien sûr..et parfois ce genre de femmes payaient le complément en nature dans certains bureaux de pachas et autres...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/03/07 15:34 par le citoyen.
M
12 mars 2007 16:19
phénomène de société, la prostitution génère de l’argent. Où va-t-il prioritairement ? Qui en profite le plus ? Des questions auxquelles nous essayons de répondre à travers une série de reportages dans tout le Royaume.

« Les causes de la prostitution sont des causes économiques. Des mesures gouvernementales, sur le plan national et international, dirigées contre la pauvreté, la misère, les salaires insuffisants, le chômage, la faim et des taux démographiques trop élevés doivent leur être opposés ». Ces lignes ont été écrites en 1950.


A l’époque, deux médecins français, Jean Mathieu et P. Maury, se sont vu confier une étude sur le quartier « réservé de Bousbir à Casablanca », ville close née de la volonté des autorités en 1914 de regrouper dans des ruelles faciles à surveiller un certain nombre de prostituées « pour des raisons d’hygiène, de contrôle et de sécurité ». Plaidoyer pour la fermeture des quartiers réservés (ce que feront les autorités en 1953), « La prostitution dans le Maroc colonial », seule étude sociologique jusqu’à ce jour sur la question, aborde la prostitution comme un fait économique. Il y a 50 ans, le business du sexe était conditionné uniquement par la misère. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Pas de chiffres disponibles
Aucune étude, aucune statistique officielle, un simple constat livré par la Brigade des Mœurs au bimensuel « Police magazine » : « Le nombre de prostituées est un nombre croissant. C’est un phénomène qui touche aujourd’hui toutes les catégories sociales, et qui n’est plus lié à la misère ». Après un léger recul au lendemain du 16 mai, explique-t-on et ce, pour des raisons purement sécuritaires, le « marché » a repris et est en pleine expansion. Rien d’étonnant, explique l’anthropologue Chakib Guessous : « C’est un marché où il y a une offre et une demande généreuse. La demande est là pour plusieurs raisons et surtout parce que l’environnement social ne permet pas de relations en dehors du mariage.

Quant à la générosité de l’offre, elle s’explique aussi par le fait que la prostitution, souvent occasionnelle, est aussi une manière d’arrondir ses revenus ». En 2004, au Maroc, le business du sexe est florissant. Et les gains débordent largement des poches de certaines « ouvrières du sexe » (une minorité cependant). Dans l’axe Casablanca-Rabat, la prostitution a donné un nouveau souffle au marché du luxe. La société de consommation est en train de façonner le plus vieux métier du monde. Bijoux, appartements de haut standing, trouve facilement acquéreurs. Les prostituées qui ont fait fortune dans les pays du Golfe paient cash et sans sourciller des sommes faramineuses pour blanchir leur argent. Dans les petites villes comme Meknès, 7 clients qui paient plein tarif pour leur chambre correspondent en terme de chiffre d’affaires à un car de touristes formule « tour operator ». La tentation est donc grande de fermer les yeux sur ce fléau qui touche l’ensemble des villes marocaines.

Le rural n’est pas épargné et beaucoup de familles vivent grâce aux revenus de la prostitution qui tend à remplacer l’immigration des années 60 en Europe. Chaque région a ses particularités, ses avantages comparatifs, ses modus operandi mais le constat est général : la prostitution explose au Maroc.

Les secteurs d’activités qui profitent de la prostitution

Snacks
La dîme

Ils recoivent les filles de la nuit qui viennent se restaurer aux aurores avec leurs clients. Un certain nombre de snacks ont mis en place un système de rabattage par videurs de boîte de nuit interposés. Ces derniers imposent aux filles (sinon elles ne mettent plus les pieds dans les boîtes où ils exercent) le passage par un snack avec qui ils sont en combine. La fille surconsomme (c’est son client qui paie) et le videur vient récupérer sa dîme à la fin de la soirée.

Taxis
Body guard

A casablanca, un chauffeur de taxi reverse , chaque jour, 250 dirhams au propriétaire de l’agrément. Au-delà de cet somme forfaitaire, les frais d’essence sont à sa charge. Du coup, certains chauffeurs qui travaillent de nuit ont décidé d’expérimenter un système de « prestation particulière » envers les prostituées. Chaperon, protecteur et chauffeur, ils louent leurs services pour 500 dirhams à une fille de la nuit pour garantir un revenu décent. Le gain économique se situe au niveau du carburant. Le chauffeur attend la fille et ne consomme pas, en déambulant dans la ville, l’essence qui grêve son chiffre d’affaires.

Bijouterie
L’inamovible « M’dama »

Créneau très prisé chez la prostituée, les bijoux sont considérés comme des valeurs sûres de placements. Les bijoutiers rencontrés le reconnaissent à demi-mots, mais ils demeurent parmi les premiers récipiendaires de la manne de cadeaux offerts, surtout par les étrangers fortunés, à leurs compagnes du moment. Les choix se portent sur deux produits particuliers : l’inamovible « m’dama », ou ceinture en or, et, pour les plus riches, les montres et parures de marque internationale. Ces dernières ont la cote, car facilement et très vite revendables sur un marché parallèle.

Gynécologie
1500 Dh l’avortement

Malgré l’interdiction formelle par la loi de procéder aux avortements, certains gynécologues font actuellement le tiers de leurs chiffres d’affaires en praticant à ces interventions. La peur du Sida et des MST ont cependant et heureusement fait reculer le nombre de prestations. A 1500 dirhams minimum l’avortement, certains, notamment à Casablanca, ne faisaient plus que cette prestation.

Banque
Un segment lucratif

Bien que la plupart des « paiements » faits aux prostituées se fassent en argent liquide, de nombreux transferts de fonds, via le système bancaire, concernent directement les circuits de la prostitution. Ainsi, selon des estimations faites à partir des chiffres compilés par l’Office des Changes, la part des mises à disposition en devises étrangères pour des bénéficiaires non bancarisés représente en volume plus du tiers des virements reçus sans transaction commerciale sous-jacente. Des banques ayant un réseau dans les pays du Golfe monopolisent ce « marché » lucratif pour lequel les commissions de change sont élevées et la clientèle captive. Les officines de transfert d’argent rapide, qui ciblent traditionnellement les MRE, constatent le même phénomène. Par ailleurs, les dépôts rémunérés de particuliers sans profession, ni compte courant déclaré auprès des banques commerciales ou d’organismes de gestion de portefeuilles constituent le choix privilégié des prostituées « prévoyantes ».

Prêt-à-porter/Cosmétiques
Primordial

Bien plus qu’un luxe, les vêtements et les cosmétiques sont un outil de travail indispensable de la prostituée qui y consacre une part importante de ses revenus. Le genre et le budget diffèrent selon l’âge de la cliente. Plus elle sera jeune, plus sa priorité ira aux vêtements sexy, généralement pas chers, vite obsolètes. Un peu plus âgée, ce sont les cosmétiques, des produits de marques coûteux et offerts par les clients fortunés, qui auront sa préférence. Des colifichets de moins en moins accessibles avec le temps, lorsque les rentrées se font de moins en moins conséquentes.

Immobilier
Pour les vieux jours

Une fois un pécule ramassé, l’immobilier se profile comme un placement intéressant pour la péripatéticienne, en particulier pour celle qui exerce dans les pays du Golfe. Cela va du logement social, généralement acquis pour les membres de la famille, à l’appartement haut de gamme choisi dans le triangle d’or de Casablanca, à 10 000 Dh/M2. Souvent achetés cash, ils font partie, selon un agent immobilier, des 50 000 appartements de la métropole fermés toute l’année. Et pour cause, leurs propriétaires les acquièrent avant de s’en aller travailler à l’étranger. Une sorte de retraite pour les vieux jours.

Automobile
Payée cash

La conclusion de ce responsable commercial d’une grande firme automobile est sans équivoque : « Auparavant, le leasing représentait une grande part de nos ventes. Aujourd’hui, il ne dépasse pas les 50% de nos écoulements. Au début, nous étions sceptiques lorsque nous voyions débarquer une jeune femme au magasin. Maintenant, il n’est pas étonnant de la voir débarquer avec un gros chèque ou du liquide dans un sac, pour acquérir parmi nos plus belles voitures. Nous imaginons très bien d’où proviennent ces liquidités, mais ça ne nous regarde pas. Du moment qu’elles achètent ».

Les parasites
L’estafette :

« Les policiers font partie intégrante de notre environnement. Comme je suis souvent soûle la nuit, je suis, même seule, fatalement hors-la-loi. Là, je donne au maximum 50 dirhams », concède cette prostituée casablancaise. Mais là où les « gardiens de la paix » font leur beurre, c’est avec les clients des prostituées repérées dans les taxis. Les policiers jouent sur la panique des hommes qu’ils accusent de relations sexuelles hors mariage (fassad). L’addition est corsée et le tarif pour dépend de ce que la « victime » a dans les poches.

Le videur.

Maillon important de la chaîne, c’est lui qui laisse entrer les filles en boite de nuit, leur principal lieu de travail. Lorsqu’elles repartent avec un client, la dîme pour le cerbère va de 50 à 200 dirhams. Certains patrons de boîte paient les videurs en fonction des bouteilles d’alcool englouties. Les bonnes « entraîneuses » auront davantage la cote pour entrer dans les nights clubs et y alpaguer le client.

La taulière

C’est là où tout finit, dans les chambrettes d’appartement louées à la nuit par d’anciennes prostituées qui se constituent un réseau de filles de joie. Tous les clients qui ne veulent pas aller à l’hôtel (trop risqué) ou chez eux, se retrouvent dans ces lieux sordides pour un tarif de 300 Dh minimum. La taulière reverse en général 100 Dh à la prostituée lorsque le client est parti.

Le(a) rabatteur ( teuse) :

Généralement jeune, il a ses quartiers dans les cafés chics de la métropole. Plus rabatteur que maquereau à l’américaine (il n’est pas ici question de protection mais seulement d’entremise), il prend 100 à 500 Dh pour une passe, qui variera souvent entre 500 et 3500 dirhams. Son « cheptel » est composé d’une dizaine de jeunes filles, parfois même de jeunes garçons.

Meknès.« Mieux qu’un car d’Allemands »

Dans un grand hôtel de Meknès. Il n’est que 17h00 et le bar est presque vide. Le groupe de touristes arrivé la veille est parti ce matin pour une visite impériale et ne rentrera que le soir. Mais cela n’a aucune importance, vu qu’il ne fera pas de détour par le bar. « Le tourisme moderne, constate ce portier, consiste à recevoir un groupe d’Allemands qui ont payé 300 euros (environ 3.500 Dh) pour passer une semaine au Maroc.

Alors, la consommation au bar et les pourboires, vous pouvez toujours rêver ». Au fond de la salle, une table est occupée par quatre personnes. Deux quinquagénaires, style hommes d’affaires et deux filles dont la plus âgée n’a peut-être pas encore atteint ses 18 ans. Visiblement, elles sont gênées. Elles hésitent à choisir une boisson, leurs gestes sont maladroits et elles n’arrêtent pas de regarder en direction de l’entrée.

Deux nouvelles, dira plus tard le serveur. « Deux viandes fraîches », poétisera un habitué des boîtes de nuit de la ville, « qui remplaceront deux poubelles en fin de carrière. Que voulez-vous, c’est comme ça que ça tourne, c’est la vie, une série en remplace une autre ». Le serveur les voit pour la première fois et déjà, il lance le pari que dans quelques semaines, elles deviendront des assidues du night-club de l’hôtel.

Le night-club, 1h00 du matin. Les touristes dorment déjà depuis plusieurs heures. Une quinzaine de filles et à peu près deux fois plus de mâles. Des couples se sont déjà formés et sur chaque table une bouteille d’alcool est posée. Celles qui n’ont pas encore trouvé leur proie sont au bar ou attablées, une bière ou un verre à la main. De toutes façons, dès qu’elles tomberont sur leur « client », l’addition sera pour lui, en plus de la bouteille qu’il aura commandée. « C’est malheureux à dire », explique ce barman, « mais c’est le seul truc qui permet à l’hôtel de ne pas fermer ». Et lorsqu’on lui parle des groupes de touristes qui y séjournent régulièrement, il a un haussement d’épaules : « Tu les vois où, les touristes ? Ils ne descendent jamais ici. De temps en temps, il y en a qui viennent pour danser un tango, mais comme il n’y en a pas, ils se contentent de boire un verre et remontent vite dans leur chambre. Pour le pourboire, ils pensent que c’est compris dans le billet d’avion... ».

A Meknès, la prostitution fait tourner l’hôtellerie. Une fille qui se rend à la boîte de nuit de l’établissement doit souvent montrer patte blanche à l’entrée. La patte blanche ici se résume à un billet de 50 Dh glissé discrètement au videur. A l’intérieur, et en attendant de trouver « son homme », elle doit consommer au risque d’être taxée de mauvaise cliente et de ne plus y remettre les pieds. Le client, pour épater la galerie ou tout simplement parce qu’il a les moyens, commande une bouteille. Entre 1 000 et 1 200 Dh selon la catégorie de l’hôtel. Tard dans la nuit, ou très tôt au petit matin, il ne pense plus qu’à une seule chose : conclure, et il n’hésite pas à prendre une chambre que l’hôtel à la gentillesse de mettre à sa disposition au plein tarif. Entre 600 et 1 000 DH, selon la catégorie de l’hôtel. En quittant la boîte, il laissera un bon petit pourboire et montera directement dans la chambre, suivi par la fille avec qui il se sera déjà mis d’accord sur le tarif. Entre 500 et 1.500 Dh, selon la catégorie de la fille.

Le lendemain, très tard dans la matinée, alors que les touristes sont déjà partis pour découvrir un nouveau site, la fille quitte la chambre. Elle laissera un peu d’argent à la femme de ménage qu’elle connaît depuis longtemps, elle en laissera aussi au portier du jour et au taxi qui la ramène chez elle, elle lui glissera sûrement un billet sans demander sa monnaie. En fin d’après-midi, elle fera un saut au grand magasin où elle a ses habitudes. Il y a deux jours, elle y est passée et elle a vu une jupe qui l’a rendue dingue.

C’est un portier qui aura la meilleure réflexion : « Sept clients qui vont en boîte et qui montent une fille dans une chambre valent mieux qu’un car pleind’Allemands ».

Lejournal-hebdo
s
12 mars 2007 21:45
pourquoi ne pas refouler les saoudiens qui sont au maroc dans les grandes villes ??
c
12 mars 2007 23:14
Citation
saadoberh a écrit:
pourquoi ne pas refouler les saoudiens qui sont au maroc dans les grandes villes ??


Parce que ca servira a rien tant que l'impunité est une generalité, un saoudien au meme titre qu'un saoudien vont violer la loi, le fameux belge a dit qu'il est incapable de faire de tels acte en belgique et qu'il peut meme pas esperer qu'une fille le considére dans la rue. a mediter
13 mars 2007 13:22
salam,

oui, ce qui est abject c'est la focalisation que l'on se fait sur ces femmes, et ces "notables" saoudiens ils peuvent circuler tranquille, dépenser leurs argents dans les villes les plus fassdines au monde.

c'est vrai que l'argent attire les pauvres, mais les riches aussi deviennent fous quand l'argent leur monte à la tête, allez voir ces jeunes issus des pays arabo-persiques comment ils vivent leurs vies d'étudiants aux US, les prostitués marocaines à côté sont des enfants de choeur, je ne parle pas de ces obèses barbus en robe blanche qui vienne faire le fassad au Maroc, après ils se mettent debout en rang à la mosquée, et leurs voisins avec le sourire hypocrite admette tout cela.

mais désigner une seule nationalité comme ça et lui faire l'amalgame de l'apologie à la prostitution, c'est du racisme, ce serait comme dire "les arabes c'est des voleurs", j'ai des amis qui ont travaillés en Arabie Séoudite, français et blanc, ils m'ont décrit leurs missions version OFF, et bien tout ce que l'on veut d'interdit dans ces pays, ils l'avaient, alors entre l'image bien pensante et la réalité, il y a une grosse distance, le pire, c'est quand je pense que l'argent des Houjajes va dans ces choses sad smiley
a
13 mars 2007 16:44
Est ce un problème stictement Marocain, qu'elle est la proportion de la délinquance sexuelle par rapport à la population du Maroc.

Sous d'autres cieux , voici des chiffres qui parlent d'eux même :

6000 personnes en FRANCE sont victimes d'exploitation sexuelle.
200 000 en Europe sont victimes de ce fléau dont les profits équivalent ceux du trafic de la drogue.
l
13 mars 2007 18:37
Citation
le citoyen a écrit:
Citation
lapersanne a écrit:
Se faire expédier telle une marchandise qui ne correspond pas au bon de commande est inhumain...
On condamne ces femmes sans penser à ce "lot de pervers" resté au pays, sans la moindre correction.

..il faut dire que les autorités ont toujours encouragé la prostitution..il y a même eu des chefs de DAG qui donnaient le passeport à des prostitués pour aller en arabie avec des contrats bidons du genre travaux à domicile chez des célibataires en arabie..etc.et ceci malgré l'avis contraire de leurs subalternes autorités locales(...) qui savaient de quoi vivaient ces filles et ces femmes..Contre bakchich bien sûr..et parfois ce genre de femmes payaient le complément en nature dans certains bureaux de pachas et autres...

Oui azl95, mais en europe et en France il n' y a pas ça..!!
V
13 mars 2007 18:44
pour ceux qui lisent l´arabe, voici un article sur ce sujet sur le site d´alarabia:

[www.alarabiya.net]

PS. lire egalement les commentaires a la fin de l´article. Ca montre qu´il y a une opinion systematique dans chez la pluparts des arabes sur les marocaines. c´est pas rejouissant du tout!
a
14 mars 2007 08:45
on les emmer de , quelle type d'exemplarité nous donnent ils eux .
Quand on est dans un pays qui peut nourrir toute la planete et qui accepte la mendicité chez lui ; il n'ya pas de quoi se réjouir non plus.


Accepter la faim dans son pays alors que les plus riches se construisent des robinets en or est pire que la prostitution .


quote Vogel]pour ceux qui lisent l´arabe, voici un article sur ce sujet sur le site d´alarabia:

[www.alarabiya.net]

PS. lire egalement les commentaires a la fin de l´article. Ca montre qu´il y a une opinion systematique dans chez la pluparts des arabes sur les marocaines. c´est pas rejouissant du tout![/quote]
k
14 mars 2007 17:50
les mesures prises par la jordanie refusant aux marocaines de - 36 ans le droit au visa est une discrimination grave et une insulte.
cette decision bete me porte à croire que le Gov jordanien ignore que la femme marocaine est presente dans tous les domaines : education , santé et politico-economique.

un exemple citer dans le journal al-arabia est celui d'une marocaine avocate qui se voit refuser le visa pour la jordanie pour seul motif qu'elle est en dessous de 36ans!!!!!!!!!!!thumbs down.
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