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axis7 a écrit:Citation
blagueur l a écrit:
Abdelkrim, Allah y rehmou, n'y était pas allé de main morte. Connaissant bien, l'Espagne, son potentiel humain et militaire, il avait voulu éradiquer le moindre espoir de toute entreprise coloniale, en donnant une leçon mémorable au corps expéditionnaire espagnol, composé de militaires de carrière.
Il avait fait égorger, pratiquement tous les prisonniers de guerre, qui s'étaient rendus et livrés, en tout prés de vingt et mille combattants morts au combat ou au fil des baïonnettes (18 000). Seuls quelques hauts gradés, ont eu la vie sauve pour porter témoignage de leur avilissante et écrasante défaite comme de l'avertissement.
Cette pratique était courante à l'époque, puisqu'il était connu, par exemple, que dans un rayon de 40 km, autour de Moulay Idriss, tout étranger, non musulman, pris, était tout bonnement tué, d’après les rapports des officiers de l’Algérie française infiltrés.
Abdelkrim a fait abattre des militaires, en réponse et par vengeance, des milliers de civils, de villages ont été gazés et détruits par l’armée espagnole, suite à l'hécatombe de 1921.
Le silence autour de la mémoire de Abdelkrim est conséquent, principalement, au traitement des prisonniers de guerre, il reste cependant un héros de l'Histoire, car il matérialisait le fait que des peuples sous-développés, armés de volonté, avec les moyens du bord et les armes prises sur l'ennemi, pouvaient s'avérer redoutables en terrains accidentés.
Il changea durablement, la donne, son cas est enseigné dans les écoles de guerre, soulignant, les dérives en cas de franchissement de certaines limites "autochtones" par les puissances coloniales, faisant glisser le jeu de la guerre d'annexion à celui d'une "pacification" plus vicieuse et insidieuse.
@ Coldman, Abdelkrim a, effectivement, été un exemple, renforçant l'espoir, pour nombres de mouvements d'indépendance de l'époque.
Effectivement non seulement le Che comme Ho chi minh, mais bien des non alignés, ont salué son courage et ses exploits de guerre.
Le documentaire dement qu'Abdelkrim ait fait egorger les prisonnier de guerres espagnols.
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LeMask a écrit:
Bref... Je déteste l'Occident.
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Cortico a écrit:Citation
LeMask a écrit:
Bref... Je déteste l'Occident.
c est stupide, à l heure actuelle personne ne cautionnerait ce genre de trucs.
à ce jeu là on devrait vous haïr pour avoir envahi une partie de l europe ? je ne pense pas
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coldman a écrit:
je parlais des livres d'histoire. un peu d'effort de compréhension que diable.
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jisuikiyes a écrit:
salam,
il est beau de rendre l'histoire romanesque et héroïque, les desseins des colonisateurs étaient connus, point de démocratie ou d'apport bénéfique aux autochtones, quand j'écoute ceux qui l'ont vécu, je vois que haine et terreur, des enfants jouent aux billes, des soldats ajnabeyines (étrangers) tirent des rafales pour les faire peur, pour terroriser encore plus, il était de bon ton de décapiter quelques hommes et de poser leurs têtes devant tout le monde, le Rif était assiégé et affamé, personne pour l'aider, Abdelkrim n'est qu'une icône, la réalité c'est tous ces inconnus qui ont refusé de se soumettre au génocide qui était scénarisé, comme l'ont dit certains, on n'étaient que des sous hommes pour eux, et aujourd'hui encore, et pourtant ils viennent sur nos terres pour piller, voler, tuer, au nom d'une liberté qui ne sera que la leur, ils se comptaient en dizaines de milliers, ils étaient armés, mais Dieu a voulu qu'ils soient défait, il a fallu l'union de deux puissances et en utilisant le diabolique gaz moutarde pour décimer des populations civiles pour arriver à la capitulation d'Abdelkarim, la leçon à retenir, et de ne jamais céder, même si l'ennemi est au sommet de sa force...
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algertunis a écrit:
Abdelkrim El Khattabi (né vers 1882 à Ajdir au Maroc et décédé le 6 février 1963 au Caire en Égypte), de son nom complet Mohamed ben Abdelkrim El Khattabi, était un chef militaire rifain, du Rif, zone berbère au nord-est du Maroc. Il est devenu le chef d'un mouvement de résistance contre la France et l'Espagne au Maroc, puis l'icône des mouvements indépendantistes luttant contre le colonialisme.
Fils d'un cadi (juge en arabe) du clan Aït Youssouf de la tribu Aït Ouriaghel (ou Waryaghal), Abd el-Krim a été instruit dans des zaouïas traditionnelles et des écoles espagnoles, puis à l'ancienne université de Quaraouiyine à Fès, avant de passer trois ans en Espagne où il étudia la mine et la technologie militaire. Entre 1908 et 1915 il fut journaliste au quotidien de Melilla, où il préconisait la laïcité et la coopération avec les occidentaux afin de libérer la Oumma de l'ignorance et du sous-développement.
Il entra dans l'administration espagnole, et fut nommé cadi chef de Melilla en 1915. À cette époque-là, il commença à s'opposer à la domination espagnole, et en 1917 il fut emprisonné pour avoir dit que l'Espagne ne devrait pas s'étendre au-delà des territoires déjà occupés (ce qui en pratique excluait la plupart des zones incontrôlées du Rif) et exprimé sa sympathie pour la cause allemande pendant la Première Guerre mondiale. Peu après s'être échappé, il revint à Ajdir en 1919 et, avec son frère, il commença à unir les tribus du Rif dans une République du Rif indépendante. Pour cette cause, il essaya d'apaiser les inimitiés entre les tribus existantes.
En 1921, retombée inattendue de leurs efforts pour détruire la puissance de Raisuni, un brigand local, les troupes espagnoles approchent des secteurs inoccupés du Rif. Abdelkrim envoie à leur général Manuel Fernández Silvestre un avertissement : s'ils franchissent le fleuve Amekran, il le considérerait comme un acte de guerre. Fernández Silvestre aurait ri en prenant connaissance du message. Le général installe un poste militaire sur le fleuve à Abarrán. Le même jour au milieu de l'après-midi mille Rifains l'avaient encerclé ; 179 militaires espagnols furent tués, forçant le reste à la retraite. Les jours qui suivirent, après plusieurs escarmouches sanglantes pour les troupes de Fernández Silvestre, un événement inattendu se produisit : en effet méprisant Abdelkrim, Fernández Silvestre décide de le défier et, avec 3 000 hommes, Abdelkrim parvient en deux jours grâce à la ruse à vaincre l'Espagne. Pour l'Espagne, la bataille d'Anoual a été un véritable désastre. Elle y a perdu près de 16 000 soldats, 24 000 blessés, 150 canons et 25 000 fusils. En outre, 700 soldats espagnols ont été faits prisonniers. Il s'agit aussi de la première défaite d'une puissance coloniale européenne, disposant d'une armée moderne et bien équipée, devant des résistants sans ressources, sans organisation, sans logistique ni intendance.
La victoire d'Anoual a eu un immense retentissement non seulement au Maroc mais aussi dans le monde entier. Elle a eu d'immenses conséquences psychologiques et politiques, puisqu'elle allait prouver qu'avec des effectifs réduits, un armement léger, mais aussi une importante mobilité, il était possible de vaincre des armées classiques.
Fort de son succès, Abdelkrim proclame en 1922 la République confédérée des Tribus du Rif, un embryon d'État berbère. Cette république eut un impact crucial sur l'opinion internationale, car ce fut la première république issue d'une guerre de décolonisation au XXe siècle. Il créa un parlement constitué des chefs de tribus qui lui vota un gouvernement.
En 1924, l'Espagne retire ses troupes dans ses possessions le long de la côte marocaine. La France, qui de toute façon avait des prétentions sur le Rif méridional, se rendit compte que laisser une autre puissance coloniale se faire vaincre en Afrique du Nord par des indigènes créerait un dangereux précédent pour ses propres territoires, et entra dans le conflit. Tentant de joindre toutes les forces vives marocaines pour constituer le noyau d'un mouvement de libération marocain préalable à un vaste mouvement de décolonisation, Abdelkrim demanda au sultan Moulay Youssef de rallier sa cause. Mais celui-ci, en raison de la pression de la résidence générale française à Rabat, refusa de lutter contre les puissances coloniales.
L'entrée de la France en guerre ne se fait pas attendre mais la pression de l'opinion publique aussi bien européenne qu'internationale, subjuguée par cette résistance rifaine, rend la tâche plus ardue et conduit au renvoi du résident général, le maréchal Lyautey.
À partir de 1925, Abdelkrim combat les forces françaises dirigées par le maréchal Pétain à la tête de 200 000 hommes et une armée espagnole commandée personnellement par le général Primo de Rivera, soit au total de 450 000 soldats, qui commencent les opérations contre la République du Rif. Le combat intense dura une année, mais par la suite les armées françaises et espagnoles combinées – utilisant, entre autres armes, l'ypérite – furent victorieuses des forces d'Abdelkrim.
Abdelkrim se rend comme prisonnier de guerre, demandant à ce que les civils soient épargnés. Il n'en sera rien, les puissances coloniales ne pouvant tolérer qu'un tel soulèvement reste impuni. Ainsi dès 1926 des avions munis de gaz moutarde bombarderont des villages entiers, faisant des Marocains du Rif les premiers civils gazés massivement dans l'Histoire, à côté des Kurdes irakiens gazés par les Britanniques. On estime à plus de 150 000 le nombre de morts civils durant les années 1925-1926, mais aucun chiffre crédible ne peut être avancé.
En 1926, Abd el-Krim est exilé à La Réunion, où on l'installe d'abord jusqu'en 1929 au Château Morange, dans les hauteurs de Saint-Denis. Quelques années passent. Il devient habitant de la commune rurale de Trois-Bassins, dans l'ouest de l'île, où il achète des terres et construit une belle propriété. Il y vit douze à quinze ans. En mai 1947, ayant finalement eu l'autorisation de s'installer dans le sud de la France, il embarque à bord d'un navire des Messageries maritimes en provenance d'Afrique du Sud et à destination de Marseille avec 52 personnes de son entourage et le cercueil de sa grand-mère, le Katoomba.
Arrivé à Suez où le bateau fait escale, il réussit à s'échapper et passa la fin de sa vie en Égypte, où il présidera le « Comité de libération pour le Maghreb arabe ». Mohamed ben Abdelkrim El Khattabi meurt en 1963 au Caire où sa dépouille repose encore. Au sortir de l'indépendance, la répression d'une révolte du Rif fait plus de 8 000 morts entre 1958 et 1961.
Autre lien intéressantAbdelkrim Khattabi précurseur et libérateur du peuple du maghreb
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Tamassint' a écrit:Citation
coldman a écrit:
je parlais des livres d'histoire. un peu d'effort de compréhension que diable.
Je te renvoies a une tres belle citation:
"-L'histoire est ecrite par les vainqueurs,le vaincu lui,il n'ecrit rien du tout".......et pour cause,il ne lui reste plus rien et est trop occupé a se relever,il lui faut tout reconstruire."
Donc rien détonnant a ce qu'ils ont occulté sa fabuleuse épopée,et leurs amante humiliation
:
"Toi peuple Rif, je viens t'apporter la civilisation,et si tu refuses de te soumettre je te tues (Un peu comme vous le faites aujourd'hui,avec la démocratie)
Donc forcément le Rif lui,dans la logique des choses, se sent menacé donc tout naturellement en brave peuple, entre en resistance.....En face,imbus de leurs personne ils envoient l'armée,et une armée c'est fait pour tuer
S'en est suivi des années de Guerres......Et malgres la lutte inégale (Face aux fusils mitrailleurs,les Rifs avaient des armes artisanales),mais malgres ça,Rifiene ont stopper l'avancé d'une armée occidentale,une puissance tout juste vainqueur de la 1ere geurre mondiale qui n'osait meme plus s'aventurer sur le terrain pendant des années.
Bref
Les hommes ils les ont tué,les femmes ilsles ont violé (c'est peut etre meme pour ça que j'ia les yeux verts,lah ihfed) les enfants ils les ont laissé mourir de faim,et meme la terre ils l'ont atomisé.
les vrais berberes du rif sont de RACE BLANCHE,le fait que tu prétends être le descendant d'un européen est le signe d'un complexe d'infériorité....Les femmes rifaines blanches ont été exterminés de meme que les enfants et les vieillards.Les suicides de femmes rifaines était fréquent de même que les rifains préféraient bruler leur maison remplies de femmes plutot que de laisser un étranger approcher leurs femmes....Quand les femmes rifaines étaient tatouées ,elles faisaient peur aux occidentaux....
Il serait temps de consulter des archives tamassint le kabyle avant de raconter n'importe quoi...
Le fait que tu méprises les femmes du rif ne te donne pas le droit de les salir alors que les rifains ont préféré fuir et laisser mourrir leurs femmes ,enfants et vieillards pour sauver leur peau.
Chose inouie
Vive le Rif