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Attention, chien méchant !
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1 mars 2005 19:58
Il n’est pas très flatteur d’être tenu en laisse comme un rottweiler que son maître menace de lâcher sur ses ennemis. C’est pourtant notre situation actuellement.

Il y a quelques semaines, le vice-président Dick Cheney a menacé l’Iran d’une attaque par Israël s’il continuait à développer son potentiel nucléaire.

Cette semaine, le Président George Bush a renouvelé cette menace. S’il était le dirigeant d’Israël, a-t-il déclaré, il se sentirait menacé par l’Iran. Il a rappelé, à ceux qui sont un peu lents à comprendre, que les Etats-Unis défendraient Israël s’il était menacé dans sa sécurité.

Tout cela se résume en un avertissement clair : si l’Iran ne se soumet pas aux ordres des Etats-Unis (et, peut-être, même s’il le fait) Israël l’attaquera avec l’aide américaine, tout comme il a attaqué le réacteur nucléaire irakien il y a quelque 24 ans.

La même semaine, quelque chose de tout à fait inattendu s’est produit : Ariel Sharon a renvoyé le chef d’état-major Moshe Yaalon. Son successeur sera probablement le général Dan Halutz.

Halutz est, évidemment, un pilote, et un de ceux qui ont joué un rôle dans l’attaque de 1981 contre le réacteur irakien. S’il succède à Yaalon, ce sera la première fois dans les annales des forces de défense israéliennes qu’un aviateur est nommé chef d’état-major. C’est plutôt curieux. Dans l’année qui vient, on fera appel à l’armée pour exécuter une opération très difficile à terre : l’évacuation des colonies de la bande de Gaza. La nomination d’un général des forces aériennes comme chef d’état-major laisse supposer que les forces de défense israéliennes préparent quelque chose d’encore plus important dans les airs.

(Petit intermède : personne ne versera une larme sur le remplacement de Yaalon. En tant que chef d’état-major, il porte la responsabilité de toutes les choses terribles qui se sont produites dans l’armée au cours des trois dernières années, de la « vérification de la mort » d’une fillette de 13 ans à la « pratique de voisinage » - obliger un civil palestinien à marcher devant les soldats qui vont tuer un militant. Mais si Yaalon est remplacé par Halutz, cela confirmera l’affirmation pessimiste selon laquelle un homme mauvais est toujours remplacé par encore pire que lui. Pour ceux qui l’auraient oublié : Halutz (« pionnier » en hébreu) a soulevé une tempête dans l’opinion publique à la suite du largage par les forces aériennes d’une bombe d’une tonne sur la maison d’un dirigeant du Hamas, le tuant ainsi que 15 civils dont 9 enfants. Interrogé sur ce qu’il ressent quand il largue une telle bombe, il a répondu : « une légère secousse », ajoutant qu’il dort très bien après. A cette occasion, il a diffamé Gush Shalom pour ses actions contre les crimes de guerre et demandé que nous soyons traduits en justice pour trahison.)

Revenons-en à Bush-Cheney et au rottweiler.

Quand Bush est arrivé au pouvoir pour la première fois, les néo-cons. lui ont soumis un plan cohérent pour l’extension de l’Empire américain au Moyen-Orient. Ce plan comprenait trois chapitres :

Premièrement, conquérir l’Irak pour prendre le contrôle de ses immenses réserves pétrolières et assurer une présence militaire américaine à ce carrefour d’importance cruciale entre le pétrole de la mer Caspienne et les ressources saoudiennes.

Deuxièmement, briser le régime iranien et faire revenir l’Iran dans le bloc américain.

Troisièmement, faire la même chose avec la Syrie et le Liban. On n’avait pas encore décidé si l’Iran devrait passer avant la Syrie ou inversement.

On aurait pu penser que l’expérience de l’aventure américaine en Irak supprimerait les chapitres suivants. Les Irakiens n’ont pas reçu l’armée d’occupation avec des fleurs. Le prétexte pour l’invasion - les armes de destruction massive de Saddam - s’est avéré être un mensonge flagrant. L’insurrection armée continue. L’avenir de l’Etat irakien est précaire, même après les récentes élections. Le pays peut très bien se diviser en trois, créant ainsi des ondes de choc dans tout le Moyen-Orient.

Les naïfs croient qu’après tout cela, Bush ne prendrait pas le risque d’autres aventures du même type. Ils ont tort.

D’abord, parce qu’une personne aussi primitive et vaniteuse que lui n’admet jamais son échec. Quand une de ses aventures échoue, cela ne le conduit qu’à en entreprendre d’autres encore plus ambitieuses.

En second lieu, si l’échec coûte vraiment beaucoup de vies et détruit l’infrastructure vitale de l’Irak, cela n’a aucune importance pour les promoteurs de l’opération. Le but principal - établir une présence militaire permanente dans le pays - a été atteint. En dehors de l’Irak, personne ne demande que les soldats américains s’en aillent. Et qu’importe les actes de sabotage puisque le pétrole irakien est contrôlé par les Etats-Unis. Les rois du pétrole, qui sont les patrons de la famille Bush, peuvent être très satisfaits.

Les Européens et les Russes tentent de barrer la route à Bush. Celui-ci est maintenant en visite d’Etat auprès de l’Union européenne et de l’OTAN pour essayer de les convaincre par des mots doux et des menaces de le suivre dans ses aventures.

Donc il faut prendre au sérieux les menaces de Bush et de Cheney de lâcher le rottweiler. Dès qu’ils sentiront que la route est libre, ils feront un signe à Sharon. Sharon fera son devoir en échange de l’accord américain d’absorber encore quelques morceaux des territoires palestiniens.

La voie militaire permettra-t-elle la chute du régime des Ayatollahs ? J’en doute. C’est, bien sûr, un régime détestable mais, confrontés à une attaque de l’extérieur, particulièrement des « croisés et sionistes », les Iraniens s’uniront derrière lui. Un peuple fier, ayant une histoire glorieuse, comme les Iraniens, ne se laissera pas facilement briser.

La Syrie est une cible différente. Contrairement à l’Irak et à l’Iran, elle n’a pas de ressources pétrolières. Mais sans elle l’empire américain n’est pas d’un seul tenant, et elle représente un obstacle pour Israël.

Pendant la guerre de 1967, Israël a conquis les hauteurs du Golan, qui jusqu’alors étaient connues en Israël sous le nom de « hauteurs syriennes ». A la place de plusieurs dizaines de villages syriens, qui ont été balayés de la surface de la terre, les colonies israéliennes ont jailli. Les Syriens n’ont jamais abandonné leur résolution de recouvrer leur territoire. En 1973, ils ont essayé de le faire par la guerre mais ils ont été mis en déroute malgré une première victoire remarquable. Depuis lors, le rapport des forces militaires a penché encore plus en faveur d’Israël. Donc, la Syrie utilise une autre méthode : harceler Israël par procuration, en soutenant le Hezbollah et les organisations radicales palestiniennes dont les dirigeants résident à Damas.

Pour rendre permanente sa souveraineté sur les hauteurs du Golan, le gouvernement israélien doit briser la Syrie. Les néo-cons. à Washington - quelle surprise ! - ont le même objectif. Le prétexte : la présence de soldats syriens au Liban.

Historiquement, le Liban est une partie de la Syrie. Damas ne s’est jamais résigné à l’établissement d’un Etat libanais séparé par les colonialistes français dans la première moitié du XXe siècle. Tout au plus accepte-t-elle le Liban comme un Etat client.

L’armée syrienne est entrée au Liban en 1976, en pleine guerre civile. Les musulmans et les druzes, aidés de l’OLP, étaient prêts à conquérir les zones chrétiennes. Ce sont les chrétiens (rappelez-vous s’il vous plaît !) qui ont appelé les Syriens au secours. Depuis lors, les Syriens sont restés. De nombreux Libanais croient que leur départ provoquerait une nouvelle guerre civile.

En 1982, Israël a essayé de les déloger. C’était l’objectif principal de l’état-major militaire (qu’il faut distinguer du ministre de la Défense d’alors, Ariel Sharon, dont l’objectif principal était de chasser les Palestiniens). Mais l’invasion n’a pas atteint son but : finalement, les Israéliens ont été chassés et les Syriens sont restés.

Cette semaine, le dirigeant musulman Farik al-Hariri, qui avait récemment rejoint l’opposition, a été assassiné à Beyrouth. On ne sait pas encore qui l’a fait. L’énorme machine de propagande américaine, qui comprend les médias israéliens, a montré du doigt les Syriens. S’ils sont réellement coupables, c’était un acte totalement fou, étant donné qu’il était évident que cela aiderait les Américains à mettre en place une opposition libanaise et déclencherait une explosion de sentiments anti-syriens. C’est arrivé exactement au moment idéal pour ceux qui ont intérêt à déclencher une campagne anti-syrienne avec le slogan « fin de l’occupation syrienne ! »

Il y a quelque chose de risible dans cette injonction, étant donné qu’elle vient de deux puissances occupantes : les Américains en Irak et les Israéliens en Palestine. Mais les rottweilers ne sont pas renommés pour leur sens de l’humour, pas plus que ceux qui les tiennent en laisse.

Uri Avnery
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
2
1 mars 2005 20:00
On n’a pas suffisamment prêté attention à sept mots prononcés par le président Bush à Bruxelles. Il a appelé à l’établissement d’un « Etat démocratique palestinien avec une continuité territoriale » en Cisjordanie, et il a ajouté : « Un Etat sur des territoires dispersés ne marchera pas. »

Il vaut la peine de réfléchir à ces propos. Qui a-t-il voulu montrer du doigt ? Pourquoi a-t-il fait cette déclaration à Bruxelles plutôt qu’ailleurs ?

Personne n’avertit d’un danger sans raison. Si Bush a dit ce qu’il a dit, c’est qu’il croit que quelqu’un menace de ce danger.

Qui pourrait-il bien être ?

Depuis des années maintenant, je préviens que c’est l’intention d’Ariel Sharon, la base de toute l’entreprise de colonisation, conçue et réalisée par lui. La disposition des colonies sur la carte de la Cisjordanie a pour but de couper le territoire du nord au sud et d’ouest en est, afin d’empêcher toute possibilité d’établir un Etat palestinien réellement viable et d’un seul tenant, un Etat comme tous les autres.

Si les blocs de colonies qui ont été créés sont annexés à Israël, le territoire palestinien sera découpé en un certain nombre d’enclaves - peut-être quatre, peut-être six. La bande de Gaza, en elle-même déjà un ghetto isolé, formera une autre enclave. Chaque enclave sera entourée par des colonies et des installations militaires, et coupée du monde extérieur.

Les services de renseignement américains connaissent parfaitement cette image, bien sûr. Ils peuvent la voir avec leurs satellites. Mais cela n’a pas empêché le Président Bush de promettre à Sharon l’année dernière que les « zones de peuplement » israéliennes en Cisjordanie seraient annexées à Israël. Ces « zones de peuplement » sont exactement les mêmes blocs de colonies qui ont été dans le passé définis par les Etats-Unis comme « illégaux » et constituant « un obstacle à la paix ». Pendant la présidence du premier Président Bush, l’administration américaine avait même décidé de déduire les coûts des nouveaux projets de colonies des aides financières accordées à Israël.

Alors pourquoi le second Bush a-t-il soudain fait une déclaration qui implique pratiquement le démantèlement de certains de ces blocs de colonies ? Et pourquoi à Bruxelles ?

Il est clair qu’il voulait gagner l’adhésion de ses hôtes européens. L’Union européenne s’oppose à l’annexion du territoire cisjordanien à Israël. Bush a dit ce qu’il a dit pour réduire ses dissensions avec l’Europe.

Alors il l’a dit. Et pendant ce temps-là, que se passe-t-il sur le terrain ?

Dimanche dernier, le gouvernement israélien a décidé, pour la seconde fois, d’appliquer le plan de désengagement, une décision qui a été saluée par les médias comme « historique ». Avec tout le raffut, on n’a presque pas prêté attention à la deuxième résolution adoptée à la même réunion : continuer la construction du mur en Cisjordanie.

A première vue, c’est une décision de routine. Après tout, le gouvernement argue que ce n’est rien d’autre qu’une « barrière de sécurité ». Elle a vraiment une fonction sécuritaire certaine, et l’opinion publique israélienne l’accepte comme telle. Mais en même temps, les gens informés doivent savoir que le mur est considéré comme la future frontière d’Israël. Par conséquent, cette semaine tous les porte-parole du gouvernement se sont attachés à souligner que le nouveau tracé du mur ne confisque que 7-8% seulement de la Cisjordanie.

Le mot « seulement » mérite attention. Le dernier plan de paix du Président Bill Clinton parlait de l’annexion de 3-4% de la Cisjordanie à Israël, en échange du transfert de 1% de territoire israélien à l’Etat palestinien. Sept pour cent du territoire de la République fédérale d’Allemagne représentent beaucoup plus que tout le land de Saxe. Sept pour cent du territoire des Etats-Unis d’Amérique représentent plus que l’énorme Etat du Texas. (Imaginez : Mexico conquiert le Texas, construit un mur entre lui et le reste des Etats-Unis et le remplit de colonies mexicaines.)

Mais la notion de pourcentage est trompeuse. Ce n’est pas seulement la taille du territoire qui est importante mais aussi sa localisation.

De ce point de vue, la controverse entre Israël et les Etats-Unis demeure. Elle concerne principalement deux endroits où le tracé du mur provoque le démembrement de la Cisjordanie. Si le mur doit inclure la colonie urbaine d’Ariel, ce sera un doigt enfoncé profondément en Cisjordanie. Ce doigt en rejoindra un second, venant de la direction opposée - les deux doigts ensemble couperont sur toute sa largeur la Cisjordanie au sud de Naplouse. Un autre doigt s’étendra de Jérusalem au bloc élargi de colonies de Maale Adoumim, coupant lui aussi la Cisjordanie pratiquement sur toute sa largeur.

Les Américains ne sont pas d’accord. Alors Sharon utilise une de ses méthodes habituelles : dans ces deux endroits, il laisse un passage dans le mur. Il y fera des constructions en temps voulu, quand il trouvera l’occasion d’embobiner, pour ainsi dire, le Président Bush.

Mais raisonner en termes de pourcentage est également faux pour une autre raison. Aujourd’hui on ne parle que du mur qui sépare la Cisjordanie d’Israël. Personne ne parle encore du mur « oriental ».

Il n’est un secret pour personne que Sharon se prépare à construire ce mur oriental afin de compléter l’encerclement de la Cisjordanie et de la couper de la vallée du Jourdain et du rivage de la mer Morte. C’est une grosse tranche de territoire - à peu près 20% de la Cisjordanie - qui couperait la Cisjordanie de tout contact avec le monde. Sharon sait qu’il ne peut pas construire ce mur en ce moment, à cause de l’opposition des Etats-Unis et de celle du monde entier. De surcroît, il n’a pas l’argent pour cela. Donc il le garde pour plus tard.

La décision du gouvernement n’inclut pas officiellement la frontière méridionale de la Cisjordanie, où le tracé prévu du mur se trouve presque totalement le long de la Ligne Verte. C’est apparemment très bien. Mais il y a là aussi une ruse : Sharon n’a pas l’intention de construire cette partie du mur dans un proche avenir. Il repousse cette construction une nouvelle fois - et puis il proposera un tracé complètement différent, avec un doigt profondément enfoncé en territoire palestinien, afin d’annexer le bloc de colonies d’Hébron-Sud, jusqu’à Kyriat Arba.

Pour tromper les gens, tu construiras des colonies.

Pendant ce temps, Sharon reste très occupé par les constructions sur les 7% du territoire approuvés par la décision du gouvernement. Toute cette zone entre le mur et la Ligne Verte - le territoire déjà annexé en pratique - est en train de se remplir de nouvelles colonies. Entre autres :

* Une ville nouvelle appelée Gevaoth bâtie à l’ouest de Bethléem dans ce que l’on appelle le « Bloc Etzion ». C’est un nom mensonger : le bloc Etzion d’origine consistait en un petit groupe de colonies près de la Ligne Verte. Il a été occupé par les Arabes pendant la guerre de 1948 et reconquis par Israël en 1967. Mais ensuite toute une ville nouvelle (Efrat) a été ajoutée à l’est, et au-delà, un certain nombre de nouvelles colonies, jusqu’à ce que l’extension des quelques colonies d’origine forment un bloc massif entourant presque entièrement Bethléem. Sharon est en train de les remplir en y amenant encore de nouveaux colons.

* Une nouvelle grosse colonie appelée « Tsufim-Nord » qui doit être bâtie au nord de Qalqilya. Elle atteindra elle aussi les proportions d’une ville.

* D’énormes projets de construction, qui seront mis en œuvre pour connecter le bloc de Maale Adumim à Jérusalem, et aller à peu près jusqu’au Jourdain.

Toujours dans la zone de Jérusalem, le nouveau ministre du logement (travailliste), Yitzhak Herzog, promet de lancer d’énormes projets de construction de Har Homa jusqu’à Maale Adumim alors qu’un autre chantier est en cours de réalisation à l’est de a-Ram. L’objectif est de couper complètement Jérusalem de la Cisjordanie.

Tout cela se passe alors qu’Israël et le monde s’enthousiasment sur le « plan de désengagement » qui, par essence, n’est rien d’autre qu’un plan pour consolider la bande de Gaza comme enclave dans un « Etat de territoires dispersés ». (La bande de Gaza ne représente que 6% des territoires occupés.)

Le parti travailliste est partenaire à part entière dans ce schéma.

En ce qui concerne Sharon, le plan de désengagement utilise le démantèlement de quelques petites colonies dans un coin perdu des territoires occupés pour réaliser son grand dessein de s’emparer de la majeure partie de la Cisjordanie.

Aujourd’hui le Président Bush a déclaré qu’il n’accepte pas ce projet. Ses hôtes européens ont souri poliment. Peut-être l’ont-ils cru, peut être pas.

Uri Avnery
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
H
1 mars 2005 22:12
Bonne Analyse. C'est qui ce Uri Avnery ?
o
1 mars 2005 22:20
pffffffffff un israelien de gauche

vive la démocratie israelienne

ces paroles n'engagent que lui
2
1 mars 2005 22:28
Salam Hichamo,

Uri Avnery est le fondateur du mouvement Gush Shalon (le Bloc de la Paix).


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> Bonne Analyse. C'est qui ce Uri Avnery ?
>


La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
e
1 mars 2005 23:26
odile a écrit:
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> pffffffffff un israelien de gauche
>
> vive la démocratie israelienne
>
> ces paroles n'engagent que lui


Et alors, c'est un israélien quand même. Il a le droit de s'exprimer comme il le souhaite et il n'a pas besoin de tes dénigrements. Mais quelle manière d'écarter les avis des autres.

Et tes paroles à toi engagent qui? Israël!! La droite dure !!! Alors dis-nous qui ?

D’un coté tu dénigres un israélien de gauche et de l'autre tu nous scandes vive la démocratie israélienne. Quelle démocratie ? La tienne, odile, mais franchement tu es complètement ouf. Ta manière de voir la démocratie me choque profondément : quand tu n'es pas avec moi, tu es contre moi. Je te croyais plus intelligente que ça. Chapeau bas, madame!!! Encore une comme cella et tu passeras pour une débutante bonne pour retourner à la maternelle.

2 mars 2005 03:19
, chien méchant !
Auteur: odile (IP enregistrée)
Date: le 01 mars 2005 à 22h20


pffffffffff un israelien de gauche

vive la démocratie israelienne

ces paroles n'engagent

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par ce que toi tu es une juive de droite?

comme ce lache cri mini el qui avait vider son arme sur les arabes palestiniens a l'interieur du caveau de je ne sais quel prophete?

vraiment vous etes tous les meme.
:o
 
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