Citation
melila a écrit:
salam
bouya omar c'est pas là où on enchaîne les fous? pr les guérir ?
Citation
jahil a écrit:Citation
melila a écrit:
salam
bouya omar c'est pas là où on enchaîne les fous? pr les guérir ?
Salut Melila
je voulais faire plaisir à Rajaouia avec un clip de Senhaji sur Bouya Ra7al .
Absolument, mais il n'y a pas que les "fous" à Bouya Omar.
La réalité est tout autre chose, le manque.
Citation
Hicham_A a écrit:
Historiquement, Bouya rahal est le grand père ou "ancêtre" de bouya omar et bouya hmed, qui sont des frères. les sanctuaires des deux derniers se trouvent au village de Attaouia à 20 km de kalaa des sraghna (90 km au nord de marrakech), les tombeau de bouya omar se trouve un peu plus loin vers l'est du village. le tombeau de bouya rahal se trouve au village de sidi rahal entre les deux villes citées.
il existe un livre qui a essayé de sortir ces hommes des légendes de la mémoire populaire, le livre est intitulé "le culte de bouya omar" (j'ai oublié le nom de l'auteur malheureusement). Pour revenir un petit peu à l'histoire, ces hommes étaient selon la tradition orale et le livré cité d'origine cherifienne et dont l'arbre généalogique monte jusqu'a Ali et Fatima (R), et étaient apparemment des mystiques et des soufies. on raconte qu'un jour une femme illétrée avait reçu une missive et cherchait queqlqu'un pour lui lire la lettre. Trouvant les deux frères ensemble il choisit le plus beau (bouya omar) et lui tendit la lettre. Bouya Omar, qui ne savait pas lire lui aussi tendit la lettre à son frère. la veille dame lui dit ainsi, tu serait encore plus beau si tu savait lire mon fils. A ce moment là, il pri une planche de bois (louha) et partit "s'hermiter" dans un vieu sanctuaire dans la région ou il a pris à lire et à écrire et est devenu le saint qu'on connait ...
Personnellement, je ne sais pas si les deux hommes ont réellement été des hommes pieux et mystiques bien que l'histoire, de la région et du maroc en général, le suggère, mais en tout cas, le sort des sanctuaires des deux hommes ne peut qu'obscurcir leurs réputations aussi golrieuses que soient -elles. Des êtres humains enchainés dans le fer, probablement parce ils ont dû souffrire un jour d'un simple stress ou une intoxication liée à la consommation des poils de chacal mort le siècle auparavant...
Or, la question à poser est : Comment dans un pays qui se dit moderne et qui aspire au changement on tolère toujours ce genre de pratique ? et si seulement ces pratiques sont tolérés, c'est pratiques sont protégés par des dahirs, nottament un dahir qui est sorti vers la fin de la vie de Hassan II et qui redonne de la légitimité à tous les moussems ayant disparu. Ces moussems prennent lieu généralement atour d'un "sayed" ou "ouali", qui, peut être, fut quelqu'un de bien et n'aurait jamais accépté qu'on traite les gens de la sorte sous son nom... il y'a tant à dire sur le sujet...