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Csla a écrit:
Assalam alaykum
Alors moi je pense que je suis en plein dedans. Pour commencer, j'ai eu grossesse très difficile (décollement du placenta, anémie, suspicions du diabète...) et j'ai accouché par césarienne.
Moralement j'étais très stressée pendant ma grossesse.
Ensuite Après mon accouchement, bébé n'a fait que pleuré et je ne pouvais pas m'en occuper comme je le voulais car les suites après l'accouchement ont été difficiles (douleurs etc) donc ça me m'étais dans un sal état.
Le retour à la maison catastrophique ! Bébé ne fait que pleuré, 24h/24h ! On lui a détecté un rgo donc comme il avait mal il était accroché au sein ( ça le soulagait sur le moment seulement )
En plus de ça je cicatrise mal donc douleurs +++ et moralement ça n'allait pas du tout.
Au jour d'aujourd'hui, ca va mieux el hamdulillah mais j'ai l'impression d être en dépression... J'ai du mal à tout bien gérer comme je le voulais, à savoir que je suis aussi maniaque enfin je le suis plus que dans ma tête parce que ma maison c'est autre chose mdrrr On va dire que c'est vivant, il y a de la vie al hamdulillah
Quant à mon mari au début il m'aidait pas mal mais là plus rien, j'ai l'impression qu'il fait un baby blues aussi !? Enfin c'est l'impression qu'il me donne lol je pense que mm les papas sont concernés, non ? Bref, autant dire que ce n'est vraiment pas facile.
Ps bébé a 5 mois.
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Insouciance45. a écrit:
Lol je note...?
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Fassia92 a écrit:
Salam
Bon courage à vous les jeunes maman. Ce n’est pas pour rien que Dieu expie les peches de la femme qui accouche. Dites vous que vous avez énormément de récompense
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** gameuse ** a écrit:
Pour le premier, j'ai fait un baby blues qui a durer deux ans. Je pensais que ça ne finirais jamais.
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kaloupile a écrit:
Des gens mariés et pas prêts d'être libres sauf accident.
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EncoreUnBarbu a écrit:
Je suis d'accord avec toi sur le principe, mais entre la théorie et la pratique il y a parfois un gouffre créé par la faiblesse humaine.
C'est facile de dire ça quand on le vit pas, mais essaye de te projeter à la place d'un homme qui se réveille à 6h30, prépare son petit déj (s'il a réussi à se lever à l'heure malgré la fatigue), prends plus d'une heure de transport avec le lot de bousculade et d'odeur qui va avec, arrive au travail avec du retard à cause des soucis de trajets, se prend une remarque de son manager qui n'en a rien à faire qu'en ce moment c'est dur avec le gosse.
Du coup il redouble d'effort au travail en réduisant sa pause dej et oublie par la même occasion de répondre au SMS de sa femme.
Rentre le soir plus tard à cause d'un soucis technique, prend les transports serré comme une sardine et pourtant tellement fatigué.
Rentre chez lui espérant trouver du confort mais se mange un reproche car il n'a pas pris le temps de répondre à madame ni d'aller chercher le pain pour ce soir.
Alors qu'il commençait à goûter un moment de repos en pouvant s'assoir pour la première fois depuis un moment il se mange une remarque comme quoi il n'en fout pas une.
Physiquement et psychologiquement fatigué il se relève, prend sur lui et va chercher le pain dans le froid. Puis reviens en espérant juste retrouver du repos. Puis le soir sa femme lui fait part de son manque d'attention du coup il se force à essayer d'être à l'écoute malgré qu'il ne pense qu'à s'allonger et fermer les yeux.
Et durant la nuit le bébé pleure et faut s'en occuper. Il est 3h du mat' il lui reste à peine 3h de sommeil.
Hop réveil qui sonne et te sort de ta récupération, t'es vraiment cuit de chez cuit mais faut y aller.
Bah à force ça crée le burnout aussi ! Ce que je veux dire c'est que souvent on pointe du doigt l'autre pour le "burnout" mais ce n'est pas forcément le cas. C'est juste que la situation prête à ce genre de chose et il n'y a pas vraiment de responsable. C'est juste la vie avec son lot d'épreuves.
L'avantage d'un couple c'est surtout que quand l'un va mal l'autre peut compenser en redoublant d'effort le temps que l'autre aille mieux et vice-versa.
Mais crois-moi c'est très facile d'imaginer faire des choses alors qu'en ce moment même tu ne ressens ni la fatigue, ni la faim, ni solitude ou autre état négatif.
Moi aussi je me dis "une fois marié je ferais tout le soir comme ça on sera tous les 2 tranquille à se blottir l'un contre l'autre et rigoler devant un film comique".
Mais dans la réalité tu connais tes limites, tu sais que t'as des moments où t'as plus la force et c'est normal. Faut juste savoir communiquer et ne pas retenir en sois les moments où on atteint notre limite sous peine d'exploser un jour.
Bref personne n'est parfait, l'essentiel c'est de connaître ses limites et réfléchir aux améliorations possibles sans se prendre pour Superman car c'est justement là où la chute sera dure !
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Fleur de lotus** a écrit:
Ce post m'évoque des souvenirs, bien que je n'ai pas été touchée par le brun out quand mes enfants étaient en bas âge.
Moi je l'ai fait après, mon burn out, quand j'ai dû en plus de m'occuper des enfants et de la maison, faire des allers retours 4 fois par jours à l'école avec la poussette double, gérer mon travail que j'exerçais à mon domicile, et des problèmes de couple.
J'ai connu la maison en friche, constellée de jouets, de petits objets et de morceaux de papiers découpés. Chaque jour j'en jetais une pleine pelleté en passant le balais. Le retard de linge où on se retrouve en rade de chaussette.
Au débutées douches exprès dès que bébé s'est endormi"
Mes bébés étaient aussi extrêmement demandeurs de contact, j'ai trouvé des astuces comme me calquer sur leur rythme (cododo, meme pour le sieste principale), les porter en écharpe porte bébé meme a la maison pour pouvoir préparer à manger.
Avec les allaitements longs ils ont fait leurs nuits tard.
Etc.
Puis à côté il y a d'autres mamans qui te jugent, parce que elles leurs bébés restaient posés sans problème (moi j'ai passé tant de temps avec mes enfants dans les bras que j'en ai les muscles des bras tracés lol), qu'ils dormaient seuls dès les premières semaines, font leurs nuits à quelques mois, qui ne réclament pas à téter toutes les deux heures parce qu'ils sont au biberon et à la sucette, dont le mari est très présent pour s'occuper du bébé et aide à la maison, qui ont le temps de tenir correctement leur maison et même d'avoir du temps pour elles alors que toi tu passes ta journée à t'occuper de ton bébé et tu cours rattraper ton ménage dès qu'il est endormi...
Je crois que ce qui m'a permit de rester à flot moralement, c'est de dormir au maximum avec mes bébés, de prendre beaucoup de plaisir à m'occuper d'eux, l'aide de ma maman qui habitait à côté de chez moi à l'époque et qui a été très présente pour moi, et le lâché prise (la maniaquerie ne fera que nous bouffer l'esprit dans ces conditions, et si monsieur n'est pas satisfait de l'état de la maison, tant pis !
Bon courage à toutes les jeunes maman, profitez de ces précieux moments avec vos tout petits, faites vous aider autant que possible pour gérer le quotidien ou en faisant garder vos petits pour avoir du temps pour vous, et surtout ne soyez pas trop exigeantes avec vous même, ne cherchez pas à dépasser vos limites au risque de craquer.
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ryuetken a écrit:
Je comprends mais bon il devra faire des sacrifices cest a dire quau lieu de regarder tard la tele il dort tot afin de se lever la nuit pour le bebe
Il le fait par exemple le mardi et jeudi et weekend il soccupe h24
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Umama a écrit:
merci d'avoir partagé ce que tu as vécu, franchement en te lisant j'imagine pas le vide que tu as du ressentir.
quand tu parles de maniaque , de propreté etc ça m'a renvoyé à cette période sombre. Je sais pas pourquoi on a cette obsession de vouloir que tout reste propre mais avec des enfants c'est un mythe qu'on cherche à atteindre . Pareil alors qu'à certains moments je devais dormir je faisais le ménage comme si c'était la prorité avant tout , si mon mari avait le malheur de laisser trainer un truc c'était l'étincelle qui pouvait tout faire péter chez moi.
j'ai ma théorie là dessus, on essaye tellement de respecter cet idéal de la maman parfaite, qu'à travers le ménage on essaye de contrôler ce qu'on peut pas ailleurs. comme si on se nettoyait nous mêmes aussi.
l'un des lacher prise le plus difficile pour moi ça a été ça, accepter que tout ne soit pas nickel , bébé qui laisse des traces de chocolat partout , qui dessine partout sauf sur le papier etc...Je lui en voulais même de vomir sur le tapis ou sur lui meskine . Ouais j'en étais arrivée là....c'est triste.
combien de temps penses tu que ton burn out a duré ? le fait que tu sois allée voir une psy montre que tu es quelqu'un de fort mashAllah!
quand les enfants grandissent , ça va mieux mais je crois que ça laisse des traces cette épreuve. on redevient plus vraiment la personne qu'on était.
moi j'ai pas aimé celle que j'étais après l'accouchement , négative, déprimée, qui râle et surtout mon dieu les sautes d'humeur .
oui c'est tabou tout ça, car tout le monde se fait l'idée qu'une maman c'est un robot plein de gentillesse , débordant de guimauve , de patience qui doit pas crier, qui doit pas taper qui doit juste serrer les dents .
elles ont pas le droit de salir cette belle image , on a pas le droit de se dire " je regrette d'avoir eu un enfant " ou j'en peux plus de cette vie j'étais mieux avant
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Umama a écrit:
moi j'avoue j'enviais mon mari quand il partait travailler. les femmes qui travaillent sont pourtant mieux armées contre ce genre de dépression car le simple fait de sortir de cette bulle de voir d'autres gens, de déjeuner à midi entre collègue , d'avoir cette routine de se préparer pour sortir ça leur fait du bien. Rien qu'à lire leurs témoignages.
même si elles avouent être extrêmement fatiguées, ce n'est pas la même fatigue mentale que celles des femmes au foyer.
Donc j'ai un peu de mal à ne pas tiquer en te lisant ....mais je ne nie pas les difficultés des papa, juste que voilà s'il n'y a pas d'équilibre dans le couple, les deux ne pourront pas tenir longtemps . c'est un travail d'équipe.
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Umama a écrit:
salam
merci à toi !
je regrette qu'on ne puisse pas vraiment préparer les jeunes femmes au négatif de la maternité histoire qu'elles ne soient pas trop durement frappées par la désillusion. ET SURTOUT qu'on arrête de leur vendre un idéal que personne ne pourra jamais atteindre, la mère parfaite n'existe pas. parce que c'est ça qui créer ce burn out , on se met une pression et je ne comprends pas pourquoi ni d'où on l'a tient
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Umama a écrit:
ça confirme ce que je pense, le burn out est encore plus violent quand la maman gère seule à deux bras son foyer , humainement ça bouffe tout ça laisse rien . on finit par faire les choses mécaniquement .
ton mari ne t'aide pas ?
quand tu dis profiter de nos enfants, c'est dur justement quand on est dans un état de tristesse permanent . Je pense qu'on finit par devenir vraiment maman quand on prend plaisir à s'occuper d'eux je sais c'est horrible à dire. Et j'ai réalisé qu'on était pas toute programmée pour tout aimer de la maternité depuis la naissance, personnellement j'aime de plus en plus mon rôle maintenant que mon bébé communique , le fait qu'il devienne de plus en plus indépendant me fait du bien comme si j'avais besoin qu'il se détache peu à peu de moi et tout en contradiction j'aime encore plus maintenant qu'il me montre clairement qu'il m'aime car je suis sa maman.
je ne sais pas si tu comprends.
vous mesdames , repensez vous souvent à la personne que vous étiez avant d'avoir des enfants ? si vous pouviez revenir en arrière ,une fois l'accouchement vous auriez changé quoi dans votre routine?
moi j'aurais arrêté de culpabiliser et je me serais permis de laisser bébé à papa et de sortir un peu, de faire du sport bref, je me serais pas mise à être dispo non stop pour bébé en m'oubliant totalement car c'est là que j'ai commencé à couler.
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EncoreUnBarbu a écrit:
Je suis d'accord avec toi sur le principe, mais entre la théorie et la pratique il y a parfois un gouffre créé par la faiblesse humaine.
C'est facile de dire ça quand on le vit pas, mais essaye de te projeter à la place d'un homme qui se réveille à 6h30, prépare son petit déj (s'il a réussi à se lever à l'heure malgré la fatigue), prends plus d'une heure de transport avec le lot de bousculade et d'odeur qui va avec, arrive au travail avec du retard à cause des soucis de trajets, se prend une remarque de son manager qui n'en a rien à faire qu'en ce moment c'est dur avec le gosse.
Du coup il redouble d'effort au travail en réduisant sa pause dej et oublie par la même occasion de répondre au SMS de sa femme.
Rentre le soir plus tard à cause d'un soucis technique, prend les transports serré comme une sardine et pourtant tellement fatigué.
Rentre chez lui espérant trouver du confort mais se mange un reproche car il n'a pas pris le temps de répondre à madame ni d'aller chercher le pain pour ce soir.
Alors qu'il commençait à goûter un moment de repos en pouvant s'assoir pour la première fois depuis un moment il se mange une remarque comme quoi il n'en fout pas une.
Physiquement et psychologiquement fatigué il se relève, prend sur lui et va chercher le pain dans le froid. Puis reviens en espérant juste retrouver du repos. Puis le soir sa femme lui fait part de son manque d'attention du coup il se force à essayer d'être à l'écoute malgré qu'il ne pense qu'à s'allonger et fermer les yeux.
Et durant la nuit le bébé pleure et faut s'en occuper. Il est 3h du mat' il lui reste à peine 3h de sommeil.
Hop réveil qui sonne et te sort de ta récupération, t'es vraiment cuit de chez cuit mais faut y aller.
Bah à force ça crée le burnout aussi ! Ce que je veux dire c'est que souvent on pointe du doigt l'autre pour le "burnout" mais ce n'est pas forcément le cas. C'est juste que la situation prête à ce genre de chose et il n'y a pas vraiment de responsable. C'est juste la vie avec son lot d'épreuves.
L'avantage d'un couple c'est surtout que quand l'un va mal l'autre peut compenser en redoublant d'effort le temps que l'autre aille mieux et vice-versa.
Mais crois-moi c'est très facile d'imaginer faire des choses alors qu'en ce moment même tu ne ressens ni la fatigue, ni la faim, ni solitude ou autre état négatif.
Moi aussi je me dis "une fois marié je ferais tout le soir comme ça on sera tous les 2 tranquille à se blottir l'un contre l'autre et rigoler devant un film comique".
Mais dans la réalité tu connais tes limites, tu sais que t'as des moments où t'as plus la force et c'est normal. Faut juste savoir communiquer et ne pas retenir en sois les moments où on atteint notre limite sous peine d'exploser un jour.
Bref personne n'est parfait, l'essentiel c'est de connaître ses limites et réfléchir aux améliorations possibles sans se prendre pour Superman car c'est justement là où la chute sera dure !
Citation
Umama a écrit:
moi j'avoue j'enviais mon mari quand il partait travailler. les femmes qui travaillent sont pourtant mieux armées contre ce genre de dépression car le simple fait de sortir de cette bulle de voir d'autres gens, de déjeuner à midi entre collègue , d'avoir cette routine de se préparer pour sortir ça leur fait du bien. Rien qu'à lire leurs témoignages.
même si elles avouent être extrêmement fatiguées, ce n'est pas la même fatigue mentale que celles des femmes au foyer.
Donc j'ai un peu de mal à ne pas tiquer en te lisant ....mais je ne nie pas les difficultés des papa, juste que voilà s'il n'y a pas d'équilibre dans le couple, les deux ne pourront pas tenir longtemps . c'est un travail d'équipe.
Citation
Ndia a écrit:
Tes mots résonnent en moi surtout les dernières phrase, il a fallu bcp de force pour dire clairement cela.
Oui tu as raison pour le ménage, on ne peux pas contrôler un enfant, ni ses heures de reveil, ni ses crises,... on ne contrôle rien dans la maternité alors le ménage était la seul truc qu'on pouvait gérer, genre qu'on a un pouvoir dessus.
En fait,les visites chez le psy étaient pour mon fils mais le centre ou il va prends en compte toute la famille dans lequel il évolue donc j'ai été obligé d'y aller et moi qui d'habitude joue un big rôle bah elle a ou craquer ma carapace bon j'ai pu comprendre que le soucis est plus profond.
Je pense que je n'en suis pas sorti totalement, je suis en depression mais c'est plus généralise, la maternité à juste été la goutte qui a fait déborder le vase donc j'ai décidé de prendre rdv chez une psy indépendamment de la thérapie de mon fils.
Mais ma dépression Du à ma grossesse à duré 3 ans et demi jusqu'ils aillent à l'ecole en septembre.
J'ai de la chance d'avoir rencontré des professionnels aux écoles de mes enfants mais aussi dans le centre ou ça mon fils, ça fait du bien d'avoir pu dire ce quenje ressentais sans être juger et le pire aider.
Et toi tu es où par rapport à ça?
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Fassia92 a écrit:
Je pense aussi que c’est mieux que la femme reprenne ses activités dès qu’elle peut. C’est plus fatiguant physiquement mais pour le moral c’est mieux. Tu n’as pas pensé à reprendre le travail du coup quand ça n’allait pas ?
Citation
Fassia92 a écrit:
On sacralise un peu le rôle de maman... donc oui ça doit être pour ça que les mamans se mettent la pression.
Quand je vous lis on se rend compte que c’est du boulot .. et je me demande comment on fait nos mamans qui en ont fait beaucoup et qui étaient isolées pour la plupart sans famille à proximité, isolées à la maison à cause de la barrière de la langue. Ça devait pas être facile
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Fleur de lotus** a écrit:
A l'époque mon mari ne m'aidait pas du tout, maintenant il participe aux tâches du foyer, mais la tenue même du foyer c'est moi qui m'en charge.
Mes aînés ont grandi, j'ai un seul enfant en bas âge, avec l'expérience je gère beaucoup mieux le quotidien.
Je comprends ce que tu veux dire.
C'est le manque de lâcher prise qui empêche de prendre plaisir à s'occuper de nos enfants.
Si tu gardes en tête touts tes tracas, tu ne peux pas profiter de l'instant.
J'ai réussi à avoir ce lâcher prise. Mes moments avec mes enfants, c'est la priorité pour moi, et je fais abstraction du reste.
Pour mon dernier enfant, j'ai eu une grossesse difficile.
Je me sentait comme détachée de lui à sa naissance.
J'ai cherché à construire le lien, par les câlins, les tétés, en lui parlant, en lui faisant des massages, en le gardant contre moi en porte bébé. Le lien maternelle n'est pas toujours une évidence, parfois il nous fait le tisser par nous même.
On dirait que toi ce qui a renforcé vos lien, c'est les progrès en communication de ton petit.
C'est une des magies de la maternité, l'enfant évolue, nous aussi, et la relation parent/enfant avec.
Ma vie avant d'être maman me paraît si loin, j'ai du mal à me souvenir de celle que j'étais.
Mais j'ai le sentiment de m'être épanouie dans la maternité, d'être devenue celle que je voulais etre.
Comme j'ai eu plusieurs enfants j'ai pû, avec l'expérience, trouver une gestion qui me convient avec bébé et enfant en bas âge.
Surtout, les tâches domestiques me sont moins difficile à gérer, et avec mon organisation actuelle, et la participation de chacun, je ne suis plus débordée.
Puis une fratrie ça implique que les enfants jouent beaucoup les uns avec les autres, je ne me retrouve pas "bouffée" par un enfant dont je suis le principal centre d'intérêt.
Citation
lalka a écrit:
Comme tu l'as dit, c'est un sujet tabou et on a l'impression qu'on est la seule a le vivre.
Mais en fait, rares sont les femmes qui ne le vivent pas.
Moi, aussi, je l'ai vecu et pourtant, je ne me suis jamais mis la pression
mais ca m'est tombe dessus sans rien comprendre.
Et pourtant, des la naissance de notre fille, j'ai du accoucher finalement par cesarienne,
mon mari etait la pour m'aider, lui donner le biberon (j'avais du provoquer la montee de lait mais elle ne voulait pas teter le sein)
et meme me conseiller avec les 1eres colliques,
en fait, on avait un bebe qui ne voulait jamais dormir meme dans nos bras...
on essayait tout... on avait meme le landeau dans le salon et a tour de role, on essayait de l'endormir,
apres, on faisait des km dans la ville en voiture, quand on roulait, c'etait parfait mais des qu'on s'arretait au feu rouge ou qu'on rentrait a la maison, notre fille se reveillait et recommencait a pleurer...
Pendant la grossesse, je pensais que j'allais rester a la maison pour m'occuper de notre 1er bebe, mais la realite m'a fait comprendre que psychologiquement, j'avais besoin de reprendre une partie du cours de ma vie et donc de travailler et c'est ca qui m'a sauve et aide. Quand elle a eu 10 mois, j'ai recommence a travailler et au fur et a mesure, nous avons pu etablir une nouvelle organisation au sein de notre foyer.
Alors, bien evidemment quand je rentrais, ma fille ne voulait qu'etre avec moi pour profiter, mais finalement, meme avec cette ''fatigue'', je sais que c'etait la meilleure solution pour moi aussi,
Par la suite, avant son entree en maternelle et vu que notre derniere nounou nous avait quitte et que mon mari n'avait plus de travail, il est reste a la maison pendant 10 mois a s'occuper d'elle. il m'emmenait au travail en voiture avec elle et apres rentrait a la maison, il la sortait au parc tous les jours, et le soir, le repas etait pret. Je n'en parlais pas trop autour de moi, car les autres me regardaient avec des yeux d'envie mais aussi me lancaient des remarques pour me blesser voire me culpabiliser dans mon role de maman.
Apres, bien sur, il a de nouveau travailler, et a chaque situation, on a conjugue ensemble, de nouvelles manieres de fonctionner et de s'organiser.
Je crois que ce qui est important est bien d'etre a notre ecoute en tant que parents, et de ne pas vouloir se comparer aux autres.
Moi, je n'ai jamais voulu faire de copinage avec d'autres mamans qui sont du genre a se comparer et a vanter les exploits de leur bebe, et puis en plus ce n'est pas dans ma nature.
Pour mon mari et moi, ca nous a fait revoir notre vie de famille,
nous n'avons pas voulu avoir d'autres enfants d'autant plus que nous nous sommes tres investis a vouloir donner le maximum a notre fille.
En ce qui me concerne, principalement du au fait que je n'ai pas ressenti ce besoin a nouveau (les douleurs de l'accouchement m'ont en quelque sorte traumatisee),
et ce meme si dans mon emtourage, on m'y a incite, a l'aube des 40 ans, j'avais plusieurs collegues qui ont eu leur 2eme...
et puis, je me suis sentie bloquee par mon vecu dans ma propre fratrie, ou je ne me sentais pas dans la capacite d'aimer un autre enfant sans leser l'autre...