t'inquiéte pas, je n'ai pas abandonné l'idée, je m'informe auprès d'organismes concernés pour avoir les noms des 408 prisonniers et sur les modalités légales d'adoption.
Je dois préciser aux lecteurs les points suivants :
1)Le parrainage d’un prisonnier marocains n’est pas un acte de charité, de compassion. C’était la manifestation de notre solidarité en tant que marocains. C’est un acte concret humanitaire.
2)Quand on parraine un prisonnier, rien ne vous empêche de soutenir sa famille. Envoyer des vêtements au prisonnier, des livres, médicaments, lui écrire régulièrement, lui faire parvenir un mandat… sont autant d’actions à la portée de la majorité des gens.
Au-delà de ce soutien moral et matériel, vous aurez l’occasion de vous informer et de toucher de plus près les conditions difficiles, souvent dramatiques, que vivent les prisonniers au quotidien et sensibiliser le monde associatif et les organismes de défense de Droits de l’Homme pour accélérer leur libération..
Pour revenir à ta remarque Amar, dès que j'aurais suffisamment d'informations sur les modalités de parrainage, je les communiquerais et si on arrive pas à avoir suffisamment de participants à cette action, il va de soit qu'on lancerait cet appel dans de nombreux sites.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/04/05 10:43 par rmermerme.
rmermerme, très bonne idée et très bonne initiative je vous soutiens de tout mon cœur, comme vous le savez je suis sensible au problème des prisonniers marocains à Tindouf et leurs familles, cependant je souhaiterais vous demander s’il y a moyen d’élargir le débat et généraliser le parrainage à toutes les personnes défavorisées au Maroc en gardant bien sûr l’idée de la Croix rouge.
Nous devons inscrire cette démarche dans le temps et ne pas exiger des résultats immédiats.
Azl95, pas si vite, tu auras ton prisonniers voir deux! es-tu certain de pouvoir avoir suffisamment de temps pour s'en occuper :-)?
Non je plaisante, je sais que tu seras tjrs partant pour soutenir une cause juste.
Pour l'ami Fouad2, bienvenu au Comité de Parrainage des Prisonniers Maraocains à Tindouf (CPPMT).
Ton idée d'élargir le parrainage à toute les familles défavorisées au Maroc mérite d'être creusée. Mais si on l'inclut dans cette discussion on risque de noyer la question de prisonniers à Tindouf.
Et comme tu le sais bien, l'être humain peut supporter le froid, la faim, ....etc mais quand il est privé de sa liberté de mouvement, ça c'est la pire des misères.
Ces prisonniers marocains sont privés de leur libérté, privés de leur famille, de leurs enfants, de leur épouse, de leurs amis, de leur quartier ou douar...ils ont vieillé dans des trous à rats de Tindouf, leur épérance de vie a été gravement réduite à cause des conditions de détention....il est de notre devoir de les soutenir, les réconforter et crier haut et fort pour leur libération.
Il est scandaleu de voir au Maroc le Ministre de l'Agriculture Algérien en visite à Agadir alors que sont gouvernement détient à Tindouf 408 citoyens marocains.
A mon avis toute ralation avec l'Algérie doit passer d'abord par la libération de ses prisonniers...
Tu vois, je m'enérve et je commence à faire de la politique, et si on ajoute la misère et la pauvreté des 5 millions de marocains qui vivent en dessous de seuil de pauvreté, tu imagines les réactions !!!
Donc, concentrons nous sur un objectif humainitaire apportons un peu d'espoire à ces 408 prisonniers selon les possibilités et les moyens de chacun.
Il faut avancer doucement mais surement, bien s'informer, enrichir le débat avec les proposition et les suggestion des intervenants et quand on aura la liste des prisonniers et évaluer les modalités pratiques, alors chacun pourrait parrainer un ou plusieurs prisonniers, on même envisager un parrainage collectif.
Parrainage des Prisonniers de Tindouf
Qui est volontaire ?
Il y a :
1)Amar de Sous 2) Hatimi 3 EL HAMSASSI HICHAM 4) Almot 5) AZL95 6) Be 7) Fouad2 . . . . . . . . .
. . 408) ?
Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/04/05 15:09 par rmermerme.
Pour ceux et celles intéressé(es) par les conditions de détention des prisonniers maroacains à Tindouf, je leur conseille le rapport de France Libertés, c'est le meilleur rapport, on y trouve de nombreux détails, et une analyse objective.
En voici quelques extraits:
Fondation France Libertés - juillet 2003. Mission internationale d.enquête sur les conditions de détention des prisonniers de guerre marocains détenus à Tindouf (Algérie).
Pratiquement tous les prisonniers ont été torturés lors de l.interrogatoire qui a suivi leur capture. L.un des tortionnaires qui nous a souvent été cité est Ahmed Moulay Chrif Filali dit Aït Chrif36, qui vit aujourd.hui au Maroc.
Ses victimes sont notamment les lieutenants Mozoun, Boukiri et Abderahmane.
Abderahmane a été capturé en 1982. Lors de son interrogatoire il a refusé de donner des renseignements militaires. Il a été brûlé vif au kérosène par Ahmed Moulay Chrif Filali. Lorsque ses tortionnaires ont constaté qu.il était cependant toujours en vie, Adda Brahim Ould Hmim a demandé aux gardiens présents un volontaire pour tuer ce prisonnier de guerre marocain.
Un autre tortionnaire était présent : Mohamed Salem dit Filipi qui, lui aussi, a gagné aujourd.hui le Maroc.
Le Sergent Zebda a été exécuté en 1981 par ses gardes sahraouis pour avoir volé des cigarettes.
Abdellatif Marackchi a été torturé et exécuté la même année pour avoir volé une boîte de confiture.
Mohamed Kabrane est mort sous la torture à la prison de Lakhal37 à la frontière malienne en 1983. D.après les témoignages, dans ce centre de détention, les prisonniers fabriquaient notamment des nattes, et creusaient des puits.
Abdelkader est également mort à la prison Lakhal sous la torture en 1986.
Talha Mohamed a été tué en 1987 à la prison de Rabouni à coups de pelle, jusqu.à ce que ses yeux sortent de sa tête, d.après un témoin direct.
En 1988, des prisonniers ont été torturés lors de l.interrogatoire qui a suivi leur capture, par des Sahraouis dénommés Sarouh et Mohamed Lamine, avec un câble électrique. Deux de ces prisonniers au moins sont décédés dont on nous a donné les prénoms : Bouchib et Brahim.
Finidi Omar a été capturé en 1987 à l.âge de 19 ans. En 1994, il a refusé de se soumettre au travail forcé. Il a été détenu à la prison Saïd, entre Rabouni et l.aéroport de Tindouf, et enfermé, pendant un an, dans une cantine de 1,20 X 0,80 m d.où ses tortionnaires ne le sortaient qu.une heure par jour. Il aurait été exécuté pour qu.il ne révèle pas les tortures qu.il a subies au CICR qui, en 1994, a exigé de voir tous les prisonniers de guerre. Il serait enterré à 12 km à l.Ouest du poste militaire Mohamed Fadel.
Le capitaine, ou caporal, chef Youssef était cuisinier dans la 8ème région militaire. Il s.est disputé avec un militaire sahraoui qui l.a battu à mort en 1997.
Brahim Tébia a perdu la raison dans les années 80 du fait des graves sévices qu.il a subis. Il devait être libéré, mais les militaires algériens s.y seraient opposés. Il a été conduit au poste 5, près de l.internat du 12 octobre, où il a disparu en 1983 jusqu.à ce que son corps, criblé de cinq balles, et desséché comme momifié, ait été enterré en prévision de la venue du CICR qui devait visiter les prisonniers.
Sabri M.Hamed est décédé sous la torture à 63 ans. Il a été fouetté avec un câble électrique par un gardien du poste militaire de Ghézouani, et touché notamment à son appareil génital.
Aziz Mrachki est mort en 2000 sous la torture.
Youssef est mort près de Rabouni en 2000 sous la torture à l.âge de 36 ans.
D.après de très nombreux témoignages, le sang des prisonniers de guerre marocains a été prélevé par les autorités sahraouies jusqu.en 1995 ou 1996.
Le nombre de prélèvements par an était en moyenne de 5 à 10, et pouvait aller jusqu.à 12. Le sang collecté servait à tous, civils ou militaires sahraouis.
Le prélèvement du sang sur des prisonniers dénutris et malades constitue assurément une mutilation et une atteinte grave à l.intégrité corporelle des prisonniers de guerre.
Il n.y a pas eu évidemment de consentement des prisonniers, ce qui constitue en soit une grave infraction aux droits des prisonniers de guerre40.
Par ailleurs, il nous a été rapporté le cas de prisonniers victimes de castration. Les personnes ne nous ont pas témoigné directement de leur mutilation, mais la méthode nous a été décrite.
Les tortionnaires posaient sur les parties génitales de leur victime une pile incandescente.
En avril 1997, les autorités sahraouies annoncent la libération de 85 prisonniers de guerre marocains, au moment des premiers entretiens de James Baker en tant qu.envoyé spécial des Nations Unies à Tindouf.
Le Maroc refuse cependant leur rapatriement. Deux prisonniers décèderont à Tindouf. En décembre 1998, 106 prisonniers libérés par le Front Polisario vont rejoindre ceux qui sont toujours en attente d.être rapatriés. Parmi ces prisonniers, 5 sont rapatriés en novembre 1999, et 186 en février 2000.
Les prisonniers comprennent mal ce manque de reconnaissance de l.Etat marocain. D.un point de vue pécuniaire, leurs familles ont souffert de leur capture, alors que les autorités marocaines n.ont semble-t-il pas soutenu leurs proches.
Les prisonniers souffrent aussi d.avoir été oubliés par la société marocaine, alors que leur classe d.âge est aujourd.hui au pouvoir.
Certains de ceux qui ont été libérés leur font savoir qu.ils ont été mis à la retraite d.office au moment de leur captivité, qu.ils n.ont ainsi bénéficié ni d.avancement, ni d.indemnités, ni d.égards de quelque sorte que ce soit pas mêmes symboliques, lorsqu.ils ont été rapatriés.
Si pratiquement tous sont convaincus d.avoir défendu leur patrie, ils considèrent qu.elle n.est reconnaissante ni pour eux, ni pour leur famille.
En outre, dans les échanges de courriers, les prisonniers ont pris connaissance et ressenti fortement le tabou qu.ils représentaient dans la société et la politique marocaine, et en ont souffert.
mes chers compatriotes je suis ravis quela fiévre n'est pas tombée,je suis en con tacte avec m arnoldi du cicr,c'est lhomme qui s'occupe du dossier de nos prisonniers vu que je suis à geneve,j'ai voulu porter pleinte contre m boutéflika,jai voulu sésir la cour pénale inte,mais en vain,car pour la 1 les fais se sont produit hort suisse et 2 c'est le conseil de sécurité qui peut la sésir,pour le parainage c'est une idée comme une autres pour faire avancer notre cause et je suis partant
J'ai contacté le CICR pour avoir la liste des prisonniers, voici la réponses.
*************************************************************** -----Message d'origine----- De : Tunis/[email protected] [mailto:Tunis/[email protected]] Envoyé : lundi 25 avril 2005 12:00
Objet : Our Ref - Tunis/TUN05E576 : Votre courrier du 18 avril 2005
Monsieur,
Nous avons bien reçu votre courrier du 18 avril 2005 et avons le regret de vous annoncer que le CICR n'organise pas de parrainage de prisonniers.
Selon le mandat qu'il lui a été donné par la communauté internationale, le CICR visite les prisonniers marocains détenus par le Front Polisario pour s'enquérir de leurs conditions de détention. Il organise le transfert de lettres et de colis entre ces prisonniers et leur famille. Par ailleurs, une assistance en médicaments et en produits d'hygiène leur est octroyée.
Navrés de ne pouvoir donner suite à votre demande, nous vous prions d'agréer, Monsieur, l'expression de notre parfaite considération.
Marc Bouvier Coordinateur protection du CICR Tunis
Je vous remercie pour votre réponse et pour les informations concernant les prisonniers marocains à Tindouf.
Cependant, je souhaiterais vous demander un complément d'informations sur les points suivants :
* Est-ce que le transfert de lettres et de colis est limité strictement aux familles des prisonniers ?
* Est-ce qu'une association à vocation humanitaire pourrait effectuer les mêmes transferts par l'intérimaire du CICR ? ou il faut absolument passer par les familles de ces prisonniers ?
* Si j'ai bien compris votre réponse, le CICR ne communique pas la liste des prisonniers. Dans ces conditions, connaissez-vous une autre source susceptible de communiquer cette liste ?
Comme je l'avais souligné dans mon premier courrier, notre objectif est purement humanitaire, ces 408 prisonniers vivent une attente infernale, et nous pensons que le parrainage pourrait leur apporter un réconfort et un soutient moral en attendant leur libération. Toutefois, sans cette liste de prisonniers le parrainage individuel est impossible.
Je vous remercie pour l'intérêt que vous accorderez à la présente et je vous prie de croire en ma parfaite considération .
C'est quand même scandaleux, des prisonniers crèvent dans des trous à rats depuis 10, 15, 25 ans, et on n'arrive même pas à disposer de leurs coordonnées!!!!
Pourquoi les autorité marocaines ne publient pas cette liste??? c'est un secret d'Etat?
rmermerme, ma quête pour avoir la liste des prisonniers à Tindouf dure depuis pratiquement 5 mois.
Je continue mes recherches.
Voici quelques noms d'associations et un article du CICR
Brahim Hajjam, S.G de l’association des prisonniers de Tindouf. l'Association de Défense des Séquestrés Sahraouis à Tindouf (ADESETI )
Daoud Al-Khadir, responsable de l'Association des familles de prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA)
Article du CICR
Rétablissement des liens familiaux EN 1999, LE CICR A:
· visité, en mars et en mai, 1 556 prisonniers marocains détenus par le Front Polisario dans 12 lieux de détention, dont les 83 hommes libérés en 1997 qui attendaient toujours leur rapatriement; · rétabli et maintenu le contact entre des prisonniers marocains et leur famille, en transmettant 33 679 messages Croix-Rouge (10 447 de la part des prisonniers et 23 232 de leur parenté); · envoyé, par l’intermédiaire du Croissant-Rouge algérien, 507 colis familiaux à des prisonniers marocains; · amélioré les soins de santé dispensés aux prisonniers marocains de Tindouf en fournissant une assistance médicale et dentaire ponctuelle; · transféré 5 prisonniers marocains malades, libérés pour raisons humanitaires, de leur camp vers un hôpital d’Alger le 17 août, les rapatriant ensuite au Maroc en novembre; · fourni 2,6 tonnes de médicaments et matériel médical de première nécessité, dont du matériel orthopédique, ainsi que des livres, des jeux et autres articles de loisirs, destinés aux prisonniers marocains et à la population sahraouie;
Tout au long de l’année, mille kilos de colis familiaux et des messages Croix-Rouge envoyés par des familles marocaines ont été remis aux détenus dans la région de Tindouf, par le biais du Croissant-Rouge algérien. Fin juillet, un délégué du CICR a rencontré les familles des prisonniers à Casablanca et à Rabat ; il leur a transmis des nouvelles de leurs parents, recueillies lors de la dernière visite du CICR, et leur a donné l’occasion d’écrire des messages Croix-Rouge.
En 1999, un intérêt grandissant pour le droit humanitaire et sa diffusion a été constaté dans la région, les Sociétés nationales affichant leur désir de jouer un rôle moteur dans ce domaine
Bonnes initiative j’espère qu’un jour on peut généraliser cet aide a beaucoup de secteurs Que aussi mérite notre pays . Je suis avec toi…. J’ajoute que a part je suis on train de travailler sur un projet de création d’une petite ONG pour offrir de utiles de travaille pour nos jeunes pour entrer dans ce projet contacter moi. Je laisse aussi un espace dans mon portail d’Internet juste pour le sujet de 408 prisonniers marocains en Espagnol si vous avez photos message nouvelles ref ce sujet je serais ravit de transmettre merci. [www.tenerifelive.com] Hatimi je serais enchantes de recevoir tes lettres karim
Suite à votre message du 25 avril 2005, je vous prie de trouver ci-après un complément d'information concernant le travail du CICR en faveur des personnes privées de liberté.
Le CICR entreprend des visites à des personnes privées de liberté dans plus de 50 pays en respectant toujours les mêmes modalités.
Le CICR offre la possibilité aux détenus qu'il visite de correspondre avec leur famille par le biais de messages écrits. Il a décidé de donner la possibilité aux prisonniers marocains détenus par le Front Polisario de recevoir aussi les colis que leur famille leur envoie. Je suis au regret de vous informer que le CICR ne transmet que les lettres et les colis en provenance des familles.
Toutes les informations recueillies lors de ces visites, y compris les listes des personnes détenues, sont considérées comme strictement confidentielles. De ce fait, nous ne pouvons pas vous transmettre la liste nominale des prisonniers que nous visitons.
En restant à votre disposition pour d'autres questions que vous pourriez avoir, je vous prie de croire, cher Monsieur, en ma parfaite considération.
Il nous reste les familles, on peut transmettre du courrier, des colis, des produits médicaux...tout ce qui est autorisé en passant par les familles des prisonniers.
Il faudrait donc avoir la liste des familles en question pour qu'on puisse faire quelques choses.
vous voyez ce n'est pas ci-facile même lorsqu'il s'agit d'un geste humanitaire!
quelqu'un pourait nous procurer cette liste ????!!!!
Merci à Loubna,Amar, EL HAMSASSI, HICHAM, Almot, AZL95, Be,Fouad2, Belle, ibn hazm, le vizir, karimuno...et à tous les autres, on ne doit pas se décourager, il faut continuer jusqu'à trouver une piste pour aider nos prisonniers.. eux ils attendent depuis 15, 20, 25 ans!!! il ne se sont pas découragés, ils espèrent...
Alors on doit trouver cette liste des familles, c'est le seul moyen!
Pour l'ami Karim, j'ai visité ton site, mais je nai pas réussi à trouver l'espace consacré aux prisonniers.
En ce qui concerne l'ONG, est ce que tu peux nous donner plus de détails à ce sujet. Gracias.
Parrainage des Prisonniers de Tindouf > > Qui est volontaire ? > > > Il y a : > > 1)Amar de Sous > 2) Hatimi > 3 EL HAMSASSI HICHAM > 4) Almot > 5) AZL95 > 6) Be > 7) Fouad2 > 8) Belle > 9) ibn hazm 10) le vizir > 11) karimuno > . > . > . > . > . > . > > . > . > 408) ? >
Ca ne marche pas comme on l'aurait souhaité !! Mais tu crois que les familles vont être d'accord de passer du courrier ?
En attendant j'ai trouvé ça :
En l'absence de bonne volonté de la part des autorités, les anciens détenus civils dans les camps de Tindouf ont décidé de manifester leur déception et leur colère face au ministère de l'Intérieur et le Parlement.
Plus d'une quarantaine d'anciens prisonniers marocains dans les geôles du polisario, tous des civils, se sont retrouvés mardi matin à Rabat devant le ministère de l'Intérieur. Venus des quatre coins du Maroc, ces rescapés des camps de la mort ont voulu protester contre "le traitement inhumain qui leur a été réservé par l'Etat à la suite de leur libération". Pourquoi le ministère de l'Intérieur? La raison est bien simple. Dès leur libération, les prisonniers militaires ont été mis sous la responsabilité de leurs corps respectifs (FAR, Forces auxiliaires…). Quant aux civils, et ils sont nombreux, c'est le ministère de l'Intérieur qui est, en principe, chargé de les épauler. Quarante-deux anciens prisonniers, tous âgés et fatigués par des années de souffrance dans le désert algérien, se sont présentés à l'entrée principale du ministère de l'Intérieur. "Nous voulons rencontrer un responsable du ministère", ont-il demandé aux vigiles postés à l'entrée. Quelques minutes plus tard, un fonctionnaire est venu leur proposer de choisir, entre eux, deux ou trois personnes qui les représenteraient devant un haut cadre du ministère. Ils ont donc fait leur choix et trois personnes ont été autorisées à pénétrer au sein du département de l’Intérieur. La réunion a eu lieu avec un gouverneur. Elle a duré 45 minutes. A cette occasion, les anciens prisonniers civils ont présenté leurs revendications. "Nous voulons un logement décent et un dédommagement pour les années de souffrances que nous avons vécues pour la simple raison que nous étions des citoyens marocains". "La réponse du gouverneur a été claire", explique l'un des anciens prisonniers. "Il nous a expliqué que le ministère de l'Intérieur pourrait leur procurer trois choses: des agréments de taxis, un revenu mensuel symbolique (800 DH à 1.000 DH) et donnerait des instructions aux différents gouverneurs du Maroc pour nous procurer des soins de santé", a-t-il ajouté. Pour ce qui est des agréments de taxis, certains ne les ont jamais reçues. A titre d'exemple, dans des villes comme Tata, la location de l'agrément ne dépasse guère les 300 DH par mois. En outre, le revenu symbolique dont a parlé le gouverneur ne concerne pas tous les anciens détenus. A Casablanca, la wilaya a versé les 1.000 DH aux anciens détenus inscrits sous sa responsabilité, pendant trois mois. Et puis, plus rien. "A Tiznit, jamais aucun centime n'a été déboursé pour les anciens détenus civils". En revanche, à Agadir, les 1.000 DH ont été régulièrement versés. "Concernant les logements et les dédommagements, le gouverneur nous a clairement affirmé que ce n'était pas du ressort du ministère de l'Intérieur", assure Abdellah Lamani, un des rescapés civils des camps de Tindouf. Et d'ajouter: "Nous nous sommes dirigés vers le Parlement pour faire entendre nos voix aux élus du peuple et au gouvernement". Devant le Parlement, les manifestants ont été rapidement encerclés par les policiers (civils et CMI) ainsi que les forces anti-émeutes des forces auxiliaires. Les matraques à la main, les forces de l’ordre étaient sur les dents. Quelques minutes plus tard, un haut cadre de la wilaya de Rabat, s'est rendu sur place. Il a proposé aux manifestants de se rendre avec lui au deuxième arrondissement situé dans le quartier Hassan, pour entamer des discussions. Les manifestants ont obtempéré. Huit d'entre eux se sont dirigés vers le quartier Hassan et les autres sont restés devant le Parlement. En pleine guerre, le polisario a essayé d'enrôler les civils et de les utiliser comme "argument" dans sa propagande contre le Maroc. Mais jamais les civils n'ont accepté de jouer le jeu des polisariens. “Certains de nos compagnons d’infortune sont morts sous la torture des chefs de guerre séparatistes (qui ont rallié le Maroc au cours de ces dernières années) et enterrés dans le désert par leurs propres camarades”, lâche un rescapé en colère. Malgré cela, les anciens prisonniers marocains civils (beaucoup plus que leurs co-détenus militaires) sombrent depuis leur retour au Maroc dans une affreuse misère. Certains d'entre eux sont morts comme de vulgaires clochards dans la rue. D'autres ont succombé à leurs maladies et leurs corps, en complète décomposition, n'ont été découverts qu'après plusieurs jours. Comme pour les militaires, ces civils sont restés des années en détention, ont subi les pires exactions dans les camps de Tindouf et y ont laissé leur moral, leur santé et parfois même leur vie. Les entreprises qui les employaient, avant leur captivité (travaux publics, transport…), refusent aujourd'hui de leur venir en aide. Le pouvoir publics, responsable de l'intégrité physique de tout citoyen, a le devoir de ne pas les laisser tomber.
Il faut donc parrainer la famille qui se chargera de transmettre au prisonnier.
L'article que tu as posté est très révélateur de la situation des familles, et un soutien quelque soit sa nature serait le bienvenu.
Il faudrait donc explorer toutes les pistes pour avoir la liste de toutes les familles avec leur adresse.
Oui Amar, Cette indifférence de l'Etat par rapport à la situation des prisonniers libérés est scandaleuse.
Ces prisonniers libérés ont donc été oubliés deux fois: Oubliés pendant leur détention à Tindouf Oubliés au Maroc après leur libération
Je pense que le second oubli est le plus insupportable, il refelète la mentalité du Système.
J'ai dit quelque part, que ces prisonniers ont commis une grave erreure d'appréciation. Ils auraient dû s'allier aux Polisario et Négocier après leur ralliément au Maroc. Ils ne seraient pas dans cette situation de mendicité.
Ce traitement inadmissible des prisonniers libérés est riche d'enseignements pour les prisonniers encore en détention.
Imaginez que vous êtes prisonniers à Tindouf et vous apprenez que les compagnons libérés font de la mendicité à Rabat devant le Parlement.... et par dessus tout, les éléments du Polisario qui ont torturé, assassiné des prisonniers, et qui sont rentrés au Maroc occupent des postes de résposablités...... il y a de quoi peter les plombs....
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