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La Louve** a écrit:
Salam,
Merci pour ce cogito ?.
Je pense que tout est résumé dans "amanou wa 3milou salihât".
La foi et les actes.
La foi c'est la confiance en Dieu, en Sa guidance, etc... Bien entendu il doit y avoir un désir d'élévation et de connexion à Dieu, c'est la base, mais de là on choisit un chemin et on s'y abandonne en confiance. Pour moi c'est ça la foi, pas seulement le fait de croire que "Dieu existe".
Et puis les actes c'est accomplir les actes qui nous permettent de développer le meilleur potentiel de nous même et d'anihiler les pires. Parce que c'est le meilleur qui affaiblit l'ego et renforce la conscience et le lien à Dieu. On ne peut se connecter à Dieu qu'en se defaisant de l'ego, parce qu'il nous voile La réalité, d'où l'importance de pratiquer l'humilité, la gratitude, l'altruisme, etc...
Bien entendu, les actes incluent les rites qui nous permettent sur un plan peut être plus symbolique, de développer le meilleur en nous.
Voilà, en résumé, j'espère que c'est clair. ?
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Chacha36 a écrit:
Aleykoum Salam. Pour moi , le ciment de cette spiritualité est (l'adoration que nous portons à Allah ainsi que notre reconnaissance.
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Magneto* a écrit:
La spiritualité vient du mot esprit et souffle. Il s’agit d’une notion abstraite de la vie de l’âme, d’immatériel à la base même si à partir de la spiritualité, peuvent naître des formes d’actions particulières.
La spiritualité relève de l’intime, de la conviction profonde, de la foi en quelque chose d’irrationnel car indémontrable scientifiquement parlant.
Pour le musulman, c’est la foi en Allah, en sa parole et ses décrets.
La spiritualité commence donc par une prise de conscience, une foi qui génère des pensées, de la réflexion, de la méditation. Allah invite à des nombreuses reprises dans le Coran à méditer ses signes. C’est sans doute une démarche qui se veut individuelle, on sait que le messager (saws) se retirait dans la grotte de Hira avant même de recevoir le message.
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ᴄʜᴇᴄᴏ¹¹ a écrit:
Salam
Le dépassement du Physique / matériel.
L'abandon de toute forme de futilité.
Un désintérêt nourri.