Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
La conscience et la responsabilité.
9 décembre 2019 18:09
Discussion sur l'acte : conscience et responsabilité.

Attention, cela ne relève pas d'un avis juridique islamique, mais d'une opinion humaine pouvant être erronée.


"Si un schizo tue quelqu'un sous l'effet de cette pression psychologique, de cette influence qui le parasite, commet-il un pêché ? Si oui est-ce que cette approche de la faute commise, peut-être nuancée de principes comme "circonstances atténuantes "? Et ce que ça implique au niveau de l'éthique. Doit on dire à la famille de la victime : "non ce n'est pas lui qui l'a tué, mais quelqu'un à l'intérieur de lui l'a poussé à le faire, il n'a été que l'arme du vrai criminel" ?

Ce serait terrible. On pourrait ensuite avancer que n'importe qui qui commet un meurtre sous l'effet de l'émotion n'est pas tout à fait lui même. ainsi les crimes passionnels sont jugés différemment des meurtres non passionnels."



Si cette maladie psychologique le pousse à ne plus savoir ce qu'il dit ou ce qu'il fait, il n'en n'est pas tenu responsable.
L'absence de conscience concernant un acte nous amène non pas à commettre cet acte, mais à être soumis à cet acte, ce qui est dépourvu de conscience est tel un objet soumis à un acte plutôt qu'à un acteur commettant un acte.

Si une voiture tombe sur une personne et la tue, on ne dit pas que cette voiture a assassiné cette personne. Mais plutôt que cette voiture a subit l'acte de tomber sur cette personne.
Est-ce que cette voiture est responsable de la mort de cette personne ?
Telle question est absurde puisque cela présuposerait une conscience chez cette voiture et qu'elle ait effectué l'acte de tomber intentionnellement.
Nous dirons plutôt que la chute de la voiture a été la cause de son décès.
Nous devrons dire à la famille de la victime, d'une personne qui inconsciemment subit l'action de faire du mal à cette victime, qu'il était sur le moment telle cette voiture : un objet causant la mort de la victime, mais non pas responsable de sa mort.

Une personne agissant sous le coup de l'émotion n'est jamais inconsciente de ses actes.
Elle peut néammoins être inconsciente de l'effet de ses actes dans certains cas.
Attention une personne inconsciente ne peut agir sous le coup de l'émotion parce qu'elle n'agit pas du tout.

Si on prend une personne qui agit sous le coup de l'émotion, dans le cas d'un homicide involontaire : par exemple, je m'embrouille avec ma copine, colérique je tape le mur et un bout du plafond tombe sur ma copine causant sa mort.

J'ai été conscient de tous mes actes, de ma colère, de ma dispute et de mon coup de poing.
La seule chose dont je n'ai pas été conscient est l'effet de mes actes : je ne savais pas que cela allait causer sa mort.

Là on peut dire qu'on est en parti responsable notamment dans le droit il me semble parce qu'on confond souvent cause et responsabilité, mais pour ma part je dirai qu'on est uniquement responsable et conscient de nos actes mais pas du décès dans un tel cas.
On est seulement cause du décès.

Revenons dans le vif du sujet.
Si malgré cette maladie psychologique, il a conscience de ce qu'il dit et de ce qu'Il fait, il peut en être tenu responsable partiellement.

D'abord s'il sent une réelle contrainte, au sens où cette contrainte serait telle qu'on penserait qu'on pourrait atteindre à la vie de nos proches.
S'il répond à cette contrainte qu'il croit réelle, il n'est pas tenu responsable s'il ne s'agit pas d'acte gravissime tel que : le viol, le meurtre etc..

S'il s'agit d'acte gravissime, il en est tenu partiellement responsable : s'il décide de tuer un innocent pour sauver sa famille, il a conscience de son meurtre, il en est donc responsable, mais partiellement puisqu'il agit sous la contrainte.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/12/19 18:12 par Platon212.
9 décembre 2019 21:35
C'est quoi la question exactement ?




...
10 décembre 2019 08:53
Celle-ci : "Si un schizo tue quelqu'un sous l'effet de cette pression psychologique, de cette influence qui le parasite, commet-il un pêché ? Si oui est-ce que cette approche de la faute commise, peut-être nuancée de principes comme "circonstances atténuantes "? Et ce que ça implique au niveau de l'éthique. Doit on dire à la famille de la victime : "non ce n'est pas lui qui l'a tué, mais quelqu'un à l'intérieur de lui l'a poussé à le faire, il n'a été que l'arme du vrai criminel" ? 

Ce serait terrible. On pourrait ensuite avancer que n'importe qui qui commet un meurtre sous l'effet de l'émotion n'est pas tout à fait lui même. ainsi les crimes passionnels sont jugés différemment des meurtres non passionnels." 

Citation
KingOfTheChleuhistan a écrit:
C'est quoi la question exactement ?




...
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook