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Perle_Solitaire a Ă©crit:
Salem aleykoum,
Chacun d'entre nous peut avoir un impact dans la vie d'autrui, autant que ce dernier soit positif.
Chaque individu porte son propre fardeau, des batailles souvent dissimulĂ©es dans le silence. Souvent, sans le savoir, certaines personnes que nous croisons se demandent continuellement si leur vie vaut encore la peine d'ĂȘtre vĂ©cue.
Un simple geste bienveillant, une oreille attentive, une parole réconfortante, un sourire chaleureux, peuvent changer le cours de leurs pensées.
En tant que musulman, cette bienveillance prend une dimension particuliĂšre, soyons digne de cette religion en faisant de notre mieux pour ĂȘtre une source de lumiĂšre dans le quotidien des autres.
Passez une excellente soirĂ©e âšïž
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Dominique Talib a Ă©crit:
Bonjour Perle_Solitaire, tu vas bien, tout va bien pour toi, tranquille ?
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Perle_Solitaire a Ă©crit:
Bonjour Dominique, ça va hamdoulilah je te remercie et toi ? Que deviens-tu dans cet univers ?
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Dominique Talib a Ă©crit:
Tranquille aussi comme toi merci ... J'ai fini de rĂ©gler tous les petits problĂšmes du moment et je suis heureux d'ĂȘtre sur le chemin ...
Savoir que Dieu nous attend au bout du chemin est un réconfort ...
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schmata a Ă©crit:
Au dĂ©but de ma premiĂšre annĂ©e de lycĂ©e, je me souviens avoir remarquĂ© un Ă©lĂšve de ma classe qui rentrait de lâĂ©cole. Il Ă©tait lourdement chargĂ© de livres. Je me souviens avoir pensĂ© : « Mais pourquoi ramĂšne-t-il tellement de livres Ă la maison un vendredi ? ». Comme je passais prĂšs de lui, un groupe de jeunes commençait Ă lâinsulter. Puis, ils le firent trĂ©bucher ; ce qui eut pour effet de faire voler ses livres.
SecouĂ©, il releva lentement la tĂȘte et je vis alors une tristesse profonde sur son visage. Alors que les voyous sâĂ©loignaient dans une totale indiffĂ©rence, je me suis approchĂ© rapidement pour ramasser ses livres. En les lui remettant, jâai essayĂ© de le consoler en disant : « Ces gars-lĂ sont vraiment des imbĂ©ciles ». Il mâa remerciĂ© poliment. Il semblait vraiment soulagĂ© dâĂȘtre dĂ©barrassĂ© de ces voyous. Je lui ai alors demandĂ© oĂč il allait. Il rentrait chez lui. Et jâai alors appris que nous Ă©tions presque voisins. Surpris, je lui ai donc demandĂ© pourquoi je ne lâavais jamais vu avant. Il mâa alors expliquĂ© quâil venait de dĂ©mĂ©nager. Nous avons parlĂ© tout le chemin du retour. Il sâest avĂ©rĂ© ĂȘtre un gars assez cool. Je lui ai donc demandĂ© sâil voulait jouer au football le lendemain avec mes amis. Il a acceptĂ© immĂ©diatement en me disant que son nom Ă©tait Pierre et en me demandant le mien.
Le lundi matin suivant, jâai rencontrĂ© mon nouveau voisin qui retournait Ă lâĂ©cole avec la mĂȘme grosse pile de livres. Je lui ai dit : « Pierre, tu finiras par avoir de gros muscles Ă trimbaler comme ça des livres si lourds ! » Il a bien ri et mâa passĂ© la moitiĂ© de ceux-ci. Au cours de mes annĂ©es de lycĂ©e, nous sommes devenus les meilleurs amis du monde. Pierre Ă©tait un Ă©lĂšve vraiment trĂšs intelligent. Il voulait devenir un grand scientifique. Je lâagaçais souvent en lui disant quâil nâĂ©tait quâun « nerd » ! Je savais que nous serions toujours amis et que les sourires ne seraient jamais un problĂšme.
Ă la cĂ©rĂ©monie de remise des diplĂŽmes, Pierre devait prĂ©parer un discours puisquâil Ă©tait devenu le reprĂ©sentant des Ă©tudiants. Le grand jour venu, je voyais bien quâil Ă©tait trĂšs nerveux. Pour le calmer, je lui ai dit amicalement : « Ne tâinquiĂšte pas, tu as toujours Ă©tĂ© habile pour parler en public ! » Il mâa regardĂ© avec une profonde gratitude et mâa remerciĂ©. ArrivĂ© devant le microphone, il a commencĂ© nerveusement son discours en disant : « La cĂ©rĂ©monie de remise des diplĂŽmes est le moment idĂ©al pour remercier tous ceux qui nous ont aidĂ© et soutenu pendant nos Ă©tudes : nos parents, nos professeurs et aussi nos amis. Je suis ici pour vous dire quâoffrir son amitiĂ© Ă quelquâun peut changer sa vie. Voici pourquoi je suis certain de cette affirmation⊠»
Jâai alors Ă©tĂ© vraiment trĂšs surpris de lâentendre raconter notre premiĂšre rencontre, câest-Ă -dire la scĂšne oĂč des voyous lâont rudoyĂ©. Et jâai Ă©tĂ© totalement estomaquĂ© lorsquâil a mentionnĂ© que ce vendredi-lĂ , il avait planifiĂ© de se suicider. Câest la raison pour laquelle il avait vidĂ© son casier et apportĂ© tous ses livres, ceci afin que sa mĂšre ne soit pas obligĂ©e de le faire aprĂšs son dĂ©cĂšs. Il mâa regardĂ© dans les yeux et mâa fait un grand sourire, puis il a dit : « Heureusement, jâai Ă©tĂ© sauvĂ© par quelquâun qui allait devenir mon meilleur ami ». Ses parents me souriaient Ă©mus avec le mĂȘme regard de gratitude que Pierre avait eu juste avant son discours. Je nâavais jamais rĂ©alisĂ© lâimportance de ce qui avait Ă©tĂ© pour moi un petit geste dâentraide pour quelquâun qui semblait en avoir bien besoin.
« Un geste simple de générosité peut parfois changer une vie entiÚre. »
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Alastema a Ă©crit:
Câest tellement ça.
Un jour, ya longtemps, une personne a passĂ© son brevet ,câĂ©tait lâavant derniĂšre promotion de cette annĂ©e.
Il est croyant et pratiquant , il se levait au dernier tiers de la nuit pour prier et invoquer Allah afin dâobtenir ce brevet car grĂące Ă cĂ , il pourrait continuer les 5 annĂ©es de formations Ă venir.sâil Ă©choue, il rentrera chez lui et oubliera cette voie.
Il faisait des invocations tout le temps
Arrivé ce fameux jour, il échouera ,mais lamentablement.
Ils lui ont dit que câĂ©tait fini pour lui, quâil oublie cette voie
Il rentre chez lui sans rien dire à personne, mais avant de rentrer chez lui (chez ses parents plutÎt) il alla directement à la mosquée qui était ouverte, il fait ses ablutions puis pria 2 unités.
Ensuite il ouvre le coran au pif et tombe sur la sourate al maarij aux versets " Sens du verset :
19 Oui, l'homme a été créé instable [trÚs inquiet];
20 quand le malheur le touche, il est abattu;
21 et quand le bonheur le touche, il est grand refuseur.
22 Sauf ceux qui pratiquent la Salat
23 qui sont assidus Ă leurs Salats,
24 et sur les biens desquels il y a un droit bien déterminé [la Zakat]
25 pour le mendiant et le déshérité;
26 et qui déclarent véridique le Jour de la Rétribution,"
Son cĆur sâest apaisĂ©, sa tristesse envolĂ©e.
Il a fait aucun reproche, a continué à invoquer Allah.
Et croyez le ou non, vous en avez parfaitement le droit, 5 jours aprÚs il fut rappelé en rattrapage car une personne a abandonnée et comme il a eu le meilleur score de ceux qui ont echoués, il a été appelé en premier.
Suite à ce second passage,il a réussi.
Ce qui est stupĂ©fiant ici, câest comment Allah a rĂ©confortĂ© cette personne aprĂšs ce douloureux et Ă©norme Ă©chec.
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Pom'pom a Ă©crit:
Il fuit un temps je travaillais dans une boutique dans la gare de ma ville.
Il y avait une jeune sdf, 15, 16 ans qui faisait la manche tous les jours. On Ă©tait en plein hiver et je voyais bien qu'elle avait pas grand chose de chaud sur le dos
Je commençais à 6h30 et tous les matins je lui ramenais un chocolat chaud et un croissant.
Un aprĂšs midi aprĂšs mon service, je l'ai ramĂšne chez moi, afin qu'elle puisse prendre une douche chaude et je lui ai donnĂ© des vĂȘtements chaud.
C'était une jeune fille qui a fugué de son foyer car elle c'est fait violé par un éducateur.
Je l'ai gardé trois jours avec moi, le temps de trouver une solution pour qu'elle ne soit plus dans la rue.
La quatriÚme nuit, elle c'est sauvée en emmenant avec elle mon plus beau tailleur
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schmata a Ă©crit:
Au dĂ©but de ma premiĂšre annĂ©e de lycĂ©e, je me souviens avoir remarquĂ© un Ă©lĂšve de ma classe qui rentrait de lâĂ©cole. Il Ă©tait lourdement chargĂ© de livres. Je me souviens avoir pensĂ© : « Mais pourquoi ramĂšne-t-il tellement de livres Ă la maison un vendredi ? ». Comme je passais prĂšs de lui, un groupe de jeunes commençait Ă lâinsulter. Puis, ils le firent trĂ©bucher ; ce qui eut pour effet de faire voler ses livres.
SecouĂ©, il releva lentement la tĂȘte et je vis alors une tristesse profonde sur son visage. Alors que les voyous sâĂ©loignaient dans une totale indiffĂ©rence, je me suis approchĂ© rapidement pour ramasser ses livres. En les lui remettant, jâai essayĂ© de le consoler en disant : « Ces gars-lĂ sont vraiment des imbĂ©ciles ». Il mâa remerciĂ© poliment. Il semblait vraiment soulagĂ© dâĂȘtre dĂ©barrassĂ© de ces voyous. Je lui ai alors demandĂ© oĂč il allait. Il rentrait chez lui. Et jâai alors appris que nous Ă©tions presque voisins. Surpris, je lui ai donc demandĂ© pourquoi je ne lâavais jamais vu avant. Il mâa alors expliquĂ© quâil venait de dĂ©mĂ©nager. Nous avons parlĂ© tout le chemin du retour. Il sâest avĂ©rĂ© ĂȘtre un gars assez cool. Je lui ai donc demandĂ© sâil voulait jouer au football le lendemain avec mes amis. Il a acceptĂ© immĂ©diatement en me disant que son nom Ă©tait Pierre et en me demandant le mien.
Le lundi matin suivant, jâai rencontrĂ© mon nouveau voisin qui retournait Ă lâĂ©cole avec la mĂȘme grosse pile de livres. Je lui ai dit : « Pierre, tu finiras par avoir de gros muscles Ă trimbaler comme ça des livres si lourds ! » Il a bien ri et mâa passĂ© la moitiĂ© de ceux-ci. Au cours de mes annĂ©es de lycĂ©e, nous sommes devenus les meilleurs amis du monde. Pierre Ă©tait un Ă©lĂšve vraiment trĂšs intelligent. Il voulait devenir un grand scientifique. Je lâagaçais souvent en lui disant quâil nâĂ©tait quâun « nerd » ! Je savais que nous serions toujours amis et que les sourires ne seraient jamais un problĂšme.
Ă la cĂ©rĂ©monie de remise des diplĂŽmes, Pierre devait prĂ©parer un discours puisquâil Ă©tait devenu le reprĂ©sentant des Ă©tudiants. Le grand jour venu, je voyais bien quâil Ă©tait trĂšs nerveux. Pour le calmer, je lui ai dit amicalement : « Ne tâinquiĂšte pas, tu as toujours Ă©tĂ© habile pour parler en public ! » Il mâa regardĂ© avec une profonde gratitude et mâa remerciĂ©. ArrivĂ© devant le microphone, il a commencĂ© nerveusement son discours en disant : « La cĂ©rĂ©monie de remise des diplĂŽmes est le moment idĂ©al pour remercier tous ceux qui nous ont aidĂ© et soutenu pendant nos Ă©tudes : nos parents, nos professeurs et aussi nos amis. Je suis ici pour vous dire quâoffrir son amitiĂ© Ă quelquâun peut changer sa vie. Voici pourquoi je suis certain de cette affirmation⊠»
Jâai alors Ă©tĂ© vraiment trĂšs surpris de lâentendre raconter notre premiĂšre rencontre, câest-Ă -dire la scĂšne oĂč des voyous lâont rudoyĂ©. Et jâai Ă©tĂ© totalement estomaquĂ© lorsquâil a mentionnĂ© que ce vendredi-lĂ , il avait planifiĂ© de se suicider. Câest la raison pour laquelle il avait vidĂ© son casier et apportĂ© tous ses livres, ceci afin que sa mĂšre ne soit pas obligĂ©e de le faire aprĂšs son dĂ©cĂšs. Il mâa regardĂ© dans les yeux et mâa fait un grand sourire, puis il a dit : « Heureusement, jâai Ă©tĂ© sauvĂ© par quelquâun qui allait devenir mon meilleur ami ». Ses parents me souriaient Ă©mus avec le mĂȘme regard de gratitude que Pierre avait eu juste avant son discours. Je nâavais jamais rĂ©alisĂ© lâimportance de ce qui avait Ă©tĂ© pour moi un petit geste dâentraide pour quelquâun qui semblait en avoir bien besoin.
« Un geste simple de générosité peut parfois changer une vie entiÚre. »