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Antigone* a écrit:
On est tous purs à l'intérieur, mais cette pureté est entachée par certains de nos actes. Notre chemin spirituel consiste à retrouver cette pureté, parce qu'elle nous rattache à Dieu, elle est notre conscience de Dieu. C'est comme un miroir qu'il nous polir pour qu'on puisse voir ce qu'il reflète. Ce qu'il reflète, c'est Dieu (pas au sens propre hein), quand tu arrives à voir au-delà des apparences, que tu vois l'unicité et la manifestation d'Allah en toute chose.
Dieu nous a donné quelques règles pour ne pas tomber dans les vicissitudes (sayyihât). Parce que nos "mauvaises" actions en entraînent d'autres en salissent notre cœur, notre pureté, et c'est très difficile d'en sortir, c'est pour ça qu'on parle de cercle vicieux.
Il nous a enjoins aussi les "bonnes" actions, celles qui nettoient le cœur et nous rapprochent de Lui, de la conscience de Lui. Ces "bonnes" actions nous entraînent dans un cercle vertueux.
La crainte doit se situer dans la peur de tomber dans ce cercle vicieux et de ne pas avoir la force d'en sortir. Nous savons que certains actes ne nous laisserons pas tranquilles par la suite, c'est comme une drogue, mieux vaut ne pas s'en approcher.
Maintenant, pour nos péchés et notre place au paradis, c'est plus profond que ça. D'abord, il faut savoir que quoi qu'on fasse, ce ne sera jamais suffisant, on ne rentra au Paradis que par La Grâce de Dieu (Grâce dans le sens à la foi de gracier et de donner, aimer inconditionnellement, sans rien attendre, c'est le concept de rahma). Donc finalement, quoi qu'on fasse, on doit implorer sa grâce. Mais ce qu'il nous demande, c'est de faire avec la certitude qu'Il répondra à nos invocation... la vraie foi, c'est ça pour moi. Et contrairement à ce que peut penser PellYm, ça n'a rien de facile, c'est même probablement ce qui est le plus difficile à faire pour soi-même. Parce que ça entend de s'accepter soi-même, avec nos failles, nos faiblesses nos défauts. Il ne s'agit pas de se résigner ou de ne pas craindre. Nous craignons tous de rentrer dans un cercle vicieux, parce que c'est la perdition de l'âme déjà dans ce monde. Mais ce qu'on a tendance à oublier, à cause de la culpabilité et de la "bien-pensance", c'est que ce qui nous tire vers le bas, ce sont nos blessures, nos souffrances, les émotions refoulées qu'on ne contrôle pas, etc... les accepter, c'est les reconnaître et apprendre à les soigner. Et pour ça, on a besoin du pardon, celui d'Allah et le nôtre... on a besoin de pouvoir se laver de nos péchés, quitte à se laver tous les jours, pour entrer dans le cercle vertueux avec le sourire, la joie et la reconnaissance, et non dans la tristesse et le doute...
Je sais que ce que je raconte est difficile à comprendre... mais il n'y a pas d'autre chemin.
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DansleDoute28 a écrit:
Merci pour ton message, ça me donne de l'espoir
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DansleDoute28 a écrit:
Mais peut-être que si tu n'oublie pas c'est que tu doute de ton repentir.
Certains devraient même se repentir de s'être repenti tellement leur repentir est vide de sens.
Le prophète saws se repentait plus de 100 fois par jour, mais il était un Coran vivant.
Nous nous repentons 2 fois par jour ayant accumulé les péchés et le cœur sur le point de rompre.
Et le désespoir est aussi une calamité. Il faut être nuancé dans ses propos.
Crainte et espoir.
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PellYm785 a écrit:
Oui, on peut douter de son repentir.
Se demander si on regrette réellement.
Se demander si on s'est réellement réformé.
Se demander si on été sincère.
Douter de sa sincérité, est un signe de sincérité.
C'est vrai tu as raison. Se repentir sans se réformer...
Néanmoins, il est quand mieux de demander pardon à Allah, de se repentir même si on risque de retomber que de rester dans le péché comme ça.
Espérer le Pardon d'Allah quelque soi les circonstances.
Le désespoir est plus qu'une calamité, ça ne fait pas parti des caractéristiques du croyant.
Le Coran décrit cela comme la caractéristique de l'égaré et du mécréant.
Donc, crainte, regret et espoir mais jamais désespoir.