Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Corps-âme-esprit (سبحان الله).
A
8 juillet 2015 04:48
L’être humain est un triptyque « corps-âme-esprit », l’esprit unifiant les deux autres. Le rapport conflictuel « âme-corps » cesse lorsque ces deux modalités psycho-physiques s’ouvrent sur la dimension au-delà de toute dualité : le principe unique et immuable qui nous constitue et qui est notre être réel.

Unifier l’être multiple, c’est cela toute guérison :
« Et quand je suis malade, c’est Lui qui me guérit » (Coran XXVI, 80)

L’Islam prend en charge l’homme dans sa globalité : tout est lié. C’est pourquoi la médecine dans son sens le plus complet du terme (science des coeurs et science des corps) est fondamentale : par élimination de toute altérité, elle est libératrice et a pour objet la connaissance de Dieu. « Qui se connaît, connaît Son Seigneur » a dit le Prophète (saws).

Dieu créé les maux et les remèdes : « Dieu n’a pas fait descendre une maladie, sans avoir en même temps fait descendre son remède ; » (Al-Bukhârî 76-1) En ce sens, la maladie par laquelle on implore Dieu est une rédemption. « Dans la prière, il y a une guérison » disait l’Envoyé de Dieu (saws), et «Tout croyant, touché par quelque maladie, verra Dieu s’en servir pour lui pardonner ses péchés » (Tabarani et El Hakim)


Médecine des cœurs


« Ô gens! Une exhortation vous est venue, de votre Seigneur, une guérison de ce qui est dans les poitrines…. » (Coran X, 57)

« Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants. Cependant, cela ne fait qu’accroître la perdition des injustes. » (Coran XVII, 82)

Plus encore que le corps, l’âme est malade.
«… Certes la nafs est instigatrice du mal (al-‘ammâra bi al-sût), à moins que mon Seigneur ne la préserve par Sa Miséricorde : mon Seigneur est tout pardon, Miséricordieux » (Coran XII, 53)
Et l’on sait que lorsque l’âme est malade, le corps l’exprime. La guérison consistera à éliminer les tendances négatives –ou maladives- pour que seules subsistent les tendances positives et agréées.
« O nafs apaisée, retourne vers ton Seigneur satisfaite (râdiya) et agréée (mardiiyya), entre parmi Mes serviteurs, entre dans Mon Paradis » (Coran ).

Comment soigner, améliorer le caractère, élever son aspiration auprès de Dieu de façon la mieux adaptée ? Qui le mieux a prescrit la meilleure médication en ce domaine ? L’Envoyé de Dieu, dont la nature était le Coran, bien sûr ! Comme le font à sa suite ses véritables héritiers spirituels, hommes :

- Généreux, proches des gens et de leurs préoccupations quotidiennes, à l’instar du Prophète (saws) qui était d’abord facile : « je ne suis qu’un homme comme vous » disait-il ; Ce que les dénégateurs n’ont pas manqué de lui reprocher : « Qu’est donc que ce Messager qui mange de la nourriture et circule dans les marchés ? » (Coran XXV, 7), qui s’asseyait avec tous, s’entretenait de tous sujets, aussi bien sur l’au-delà que la vie d’ici-bas, de nourriture et de boissons….


- Détenteurs de la science des cœurs par Miséricorde et Lumière divine, ceux dont les œuvres sont celles de Dieu, lesquels ont alors une action de présence comme l’illustre la façon dont le Prophète (saws) bénissait avec imposition de la main et ainsi que l’exprime ce hadith qutsi : «Mon serviteur [...] lorsque Je l’aime, Je suis son ouïe par laquelle il entend, sa vue par laquelle il perçoit, sa main par laquelle il saisit, et son pied avec lequel il marche… »

C’est en effet au médecin spirituel de diagnostiquer l’imperfection pour appliquer le remède adéquat.
Pour certaines personnes, par exemple, le jeûne sera le meilleur remède. Abu Imâma se présenta au Prophète de Dieu (saws), le priant de lui enseigner une oeuvre dont il pourrait profiter :
“Pratique le jeune car il n’a pas d’équivalent” (Imam Ahmad). lui dit-il

D’autres devront concentrer tous leurs efforts sur leur caractère comme il en est de l’ordre donné par le Prophète (saws) à un homme colérique : « “ne te mets pas en colère”. Donnes moi un autre conseil, Ô envoyé de Dieu, dit l’homme : “ne te mets pas en colère” lui répéta-t-il. Donnes moi encore un autre insista l’homme. “Ne te mets pas en colère ” lui dit-il pour la troisième et dernière fois. » (Al-Bukhârî)

Pour un autre qui se plaignait d’avoir le coeur dur, L’Envoyé (saws) lui conseilla : « Si tu veux que ton cœur s’attendrisse, nourris (dépense pour) les pauvres et prends soin de l’orphelin » (livre de l’Imam Ahmad).

Pour un autre encore, rongé par la passion et qui pria le Prophète : « Autorise-moi à commettre l’adultère ». Le Prophète lui demanda d’avancer, jusqu’à ce qu’il fut tout proche : “Le voudrais-tu pour ta mère ? ” Non répondit l’homme. Le Prophète dit : “De la même manière que les gens ne le souhaiteraient pas pour leur mère”. “Le voudrais-tu pour ta fille ?” Non répondit une autre fois l’homme. “De la même manière que les gens ne le souhaiteraient pas pour leur fille” répondit le Prophète. Puis, il posa sa main bénie sur la poitrine de l’homme, à l’endroit du cœur et dit : “Ô Seigneur purifie son cœur, pardonne lui ses pêchés et préserve sa chasteté car il n’y a pas pire pour lui que l’adultère” (livre de l’Imam Ahmad)..


A chacun ses maux et ses remèdes. Des conseils multiples peuvent d’ailleurs s’appliquer à un problème unique. Parmi les diverses directives données par le Prophète (saws) compte tenu des besoins respectifs de chacun, on peut citer ces quelques hadiths :


. Alors qu’ Abdallah Ibn Massoud venait l’interroger sur l’œuvre la plus aimée de Dieu,le Prophète répondit : « “la prière en son temps”. Et ensuite? demanda-t-il, Il dit : “Honorer et prendre soin de ses parents” et ensuite ? ajouta-t-il. Il dit : “Le combat pour Dieu” » (Al-Bukhâri, le livre de la foi).

. A un autre, qui lui demandait quelle était la meilleure œuvre? il déclara : « “La foi en Dieu et en son messager”. Et ensuite ? Il dit : “Le combat pour Dieu” Et ensuite ? Il dit : “un pèlerinage accepté” » (Al-Bukhâri, le livre de la foi).


. A Abû Dharr Al-Ghiffârî, le Prophète dit : «Crains Dieu où que tu sois, fais suivre la mauvaise action par la bonne et use d’un bon comportement envers les gens » (Tirmidhi, livre de la prière et des œuvres pieuses).

Sur la question du “meilleur islam”, il répondit à un homme venu l’interroger : « C’est celui dont les actions et les paroles ne portent pas tort aux musulmans » (Al-Bukhâri, le livre de la foi). A un autre qui lui posa la même question, il dit : « Que tu donnes à manger et que tu salues de la meilleure manière (salâm) celui que tu connais comme celui que tu ne connais pas » (Al-Bukhâri, le livre de la foi), à un autre : « l’homme pratique un bel islam lorsqu’il délaisse ce qui ne le concerne pas », remède adapté à l’âme dont la maladie est le goût pour les affaires de ce monde et le bavardage.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/07/15 08:32 par Alter 3go.
[i]beslama les yabiS, ce fut un plaisir (ma3a salama).[/i]
B
8 juillet 2015 10:03
Citation
Alter 3go a écrit:
L’être humain est un triptyque « corps-âme-esprit », l’esprit unifiant les deux autres. Le rapport conflictuel « âme-corps » cesse lorsque ces deux modalités psycho-physiques s’ouvrent sur la dimension au-delà de toute dualité : le principe unique et immuable qui nous constitue et qui est notre être réel.

Unifier l’être multiple, c’est cela toute guérison :
« Et quand je suis malade, c’est Lui qui me guérit » (Coran XXVI, 80)

L’Islam prend en charge l’homme dans sa globalité : tout est lié. C’est pourquoi la médecine dans son sens le plus complet du terme (science des coeurs et science des corps) est fondamentale : par élimination de toute altérité, elle est libératrice et a pour objet la connaissance de Dieu. « Qui se connaît, connaît Son Seigneur » a dit le Prophète (saws).

Dieu créé les maux et les remèdes : « Dieu n’a pas fait descendre une maladie, sans avoir en même temps fait descendre son remède ; » (Al-Bukhârî 76-1) En ce sens, la maladie par laquelle on implore Dieu est une rédemption. « Dans la prière, il y a une guérison » disait l’Envoyé de Dieu (saws), et «Tout croyant, touché par quelque maladie, verra Dieu s’en servir pour lui pardonner ses péchés » (Tabarani et El Hakim)


Médecine des cœurs


« Ô gens! Une exhortation vous est venue, de votre Seigneur, une guérison de ce qui est dans les poitrines…. » (Coran X, 57)

« Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants. Cependant, cela ne fait qu’accroître la perdition des injustes. » (Coran XVII, 82)

Plus encore que le corps, l’âme est malade.
«… Certes la nafs est instigatrice du mal (al-‘ammâra bi al-sût), à moins que mon Seigneur ne la préserve par Sa Miséricorde : mon Seigneur est tout pardon, Miséricordieux » (Coran XII, 53)
Et l’on sait que lorsque l’âme est malade, le corps l’exprime. La guérison consistera à éliminer les tendances négatives –ou maladives- pour que seules subsistent les tendances positives et agréées.
« O nafs apaisée, retourne vers ton Seigneur satisfaite (râdiya) et agréée (mardiiyya), entre parmi Mes serviteurs, entre dans Mon Paradis » (Coran ).

Comment soigner, améliorer le caractère, élever son aspiration auprès de Dieu de façon la mieux adaptée ? Qui le mieux a prescrit la meilleure médication en ce domaine ? L’Envoyé de Dieu, dont la nature était le Coran, bien sûr ! Comme le font à sa suite ses véritables héritiers spirituels, hommes :

- Généreux, proches des gens et de leurs préoccupations quotidiennes, à l’instar du Prophète (saws) qui était d’abord facile : « je ne suis qu’un homme comme vous » disait-il ; Ce que les dénégateurs n’ont pas manqué de lui reprocher : « Qu’est donc que ce Messager qui mange de la nourriture et circule dans les marchés ? » (Coran XXV, 7), qui s’asseyait avec tous, s’entretenait de tous sujets, aussi bien sur l’au-delà que la vie d’ici-bas, de nourriture et de boissons….


- Détenteurs de la science des cœurs par Miséricorde et Lumière divine, ceux dont les œuvres sont celles de Dieu, lesquels ont alors une action de présence comme l’illustre la façon dont le Prophète (saws) bénissait avec imposition de la main et ainsi que l’exprime ce hadith qutsi : «Mon serviteur [...] lorsque Je l’aime, Je suis son ouïe par laquelle il entend, sa vue par laquelle il perçoit, sa main par laquelle il saisit, et son pied avec lequel il marche… »

C’est en effet au médecin spirituel de diagnostiquer l’imperfection pour appliquer le remède adéquat.
Pour certaines personnes, par exemple, le jeûne sera le meilleur remède. Abu Imâma se présenta au Prophète de Dieu (saws), le priant de lui enseigner une oeuvre dont il pourrait profiter :
“Pratique le jeune car il n’a pas d’équivalent” (Imam Ahmad). lui dit-il

D’autres devront concentrer tous leurs efforts sur leur caractère comme il en est de l’ordre donné par le Prophète (saws) à un homme colérique : « “ne te mets pas en colère”. Donnes moi un autre conseil, Ô envoyé de Dieu, dit l’homme : “ne te mets pas en colère” lui répéta-t-il. Donnes moi encore un autre insista l’homme. “Ne te mets pas en colère ” lui dit-il pour la troisième et dernière fois. » (Al-Bukhârî)

Pour un autre qui se plaignait d’avoir le coeur dur, L’Envoyé (saws) lui conseilla : « Si tu veux que ton cœur s’attendrisse, nourris (dépense pour) les pauvres et prends soin de l’orphelin » (livre de l’Imam Ahmad).

Pour un autre encore, rongé par la passion et qui pria le Prophète : « Autorise-moi à commettre l’adultère ». Le Prophète lui demanda d’avancer, jusqu’à ce qu’il fut tout proche : “Le voudrais-tu pour ta mère ? ” Non répondit l’homme. Le Prophète dit : “De la même manière que les gens ne le souhaiteraient pas pour leur mère”. “Le voudrais-tu pour ta fille ?” Non répondit une autre fois l’homme. “De la même manière que les gens ne le souhaiteraient pas pour leur fille” répondit le Prophète. Puis, il posa sa main bénie sur la poitrine de l’homme, à l’endroit du cœur et dit : “Ô Seigneur purifie son cœur, pardonne lui ses pêchés et préserve sa chasteté car il n’y a pas pire pour lui que l’adultère” (livre de l’Imam Ahmad)..


A chacun ses maux et ses remèdes. Des conseils multiples peuvent d’ailleurs s’appliquer à un problème unique. Parmi les diverses directives données par le Prophète (saws) compte tenu des besoins respectifs de chacun, on peut citer ces quelques hadiths :


. Alors qu’ Abdallah Ibn Massoud venait l’interroger sur l’œuvre la plus aimée de Dieu,le Prophète répondit : « “la prière en son temps”. Et ensuite? demanda-t-il, Il dit : “Honorer et prendre soin de ses parents” et ensuite ? ajouta-t-il. Il dit : “Le combat pour Dieu” » (Al-Bukhâri, le livre de la foi).

. A un autre, qui lui demandait quelle était la meilleure œuvre? il déclara : « “La foi en Dieu et en son messager”. Et ensuite ? Il dit : “Le combat pour Dieu” Et ensuite ? Il dit : “un pèlerinage accepté” » (Al-Bukhâri, le livre de la foi).


. A Abû Dharr Al-Ghiffârî, le Prophète dit : «Crains Dieu où que tu sois, fais suivre la mauvaise action par la bonne et use d’un bon comportement envers les gens » (Tirmidhi, livre de la prière et des œuvres pieuses).

Sur la question du “meilleur islam”, il répondit à un homme venu l’interroger : « C’est celui dont les actions et les paroles ne portent pas tort aux musulmans » (Al-Bukhâri, le livre de la foi). A un autre qui lui posa la même question, il dit : « Que tu donnes à manger et que tu salues de la meilleure manière (salâm) celui que tu connais comme celui que tu ne connais pas » (Al-Bukhâri, le livre de la foi), à un autre : « l’homme pratique un bel islam lorsqu’il délaisse ce qui ne le concerne pas », remède adapté à l’âme dont la maladie est le goût pour les affaires de ce monde et le bavardage.

Barakallahu fik akhi pour ce rappel smiling smiley,
Allahi hafdek, ameen
A
8 juillet 2015 10:18
Citation
al Fihriya a écrit:
Barakallahu fik akhi pour ce rappel smiling smiley,
Allahi hafdek, ameen

Wa fiki barak Allah oukhti fi Lah
[i]beslama les yabiS, ce fut un plaisir (ma3a salama).[/i]
9 juillet 2015 11:00
Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullah.

Une pratique équilibrée doit nous faire agir conformément à ce qu'Allah agrée et doit purifier notre cœur en nous attachant à Allah et aux valeurs qu'Il agrée.
Et pour cela, l'Islam s'adresse à l'esprit, pour l'éclairer sur le monde visible et invisible. Pour qu'il fasse ce qu'il a à faire en toute connaissance de cause.

Qu'Allah nous guide dans nos actes, rituels et profanes. Qu'Allah nous purifie le cœur de tout ce qui n'est pas Lui. Qu'Allah nous accorde une science utile.

Qu'Allah nous accorde Sa Lumière.

Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullah.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/07/15 11:03 par CHN-W.
10 juillet 2015 04:56
Salam aleykoum

Baraka Allah fik pour le partage .

Amine a tes douaa CHN-W
29 janvier 2022 09:10
Salam
Baraqua Allahu fik
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook