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La crise immobilière au Maroc arrive à grand pas ??
t
tib
17 mai 2010 12:48
Rien ne va dans l'immobilier au maroc.....
Les spéculateurs de l'immobilier veulent le beurre et l'argent du beurre..."NOIR" et "TVA".....
La fuite des capitaux et l'évasion du fisc en hausse en 2010............Et le maroc est en quête d'un emprunt....à l'étude.....
La Marina Espagnole a foutu le KO à l'Espagne et maintenant s'attaque au Maroc.....
L'argent facile ne peut durer et il faut bien que ça s'arrete un jour ou l'autre.....
tib
s
8 octobre 2010 04:56
Je veux juste corriger une information .... le terrain de Hay AlAmal n'a pas une valeur nulle.... il partient a mon grand pere et sa famille ( Mahjoubi)... le terrain a ete pris par la force ( ou achete par la force ).... le dossier jusqu'a date est au tribunal et les heritiers refusent de prendre le prix offert par l'etat 8 dh le metre la valeur marchande( actuelle) 500 dh et plus......voila la realite

et l'etat a profite que l'hertiers etaient par d'accord de partager l'heritage entre eux pour prendre le terrain par la force.


voila la realite
s
8 octobre 2010 04:59
Je veux juste corriger une information .... le terrain de Hay AlAmal ( A bouznika ..... n'a pas une valeur nulle.... il partient a mon grand pere et sa famille ( Mahjoubi)... le terrain a ete pris par la force ( ou achete par la force ).... le dossier jusqu'a date est au tribunal et les heritiers refusent de prendre le prix offert par l'etat 8 dh le metre la valeur marchande( actuelle) 500 dh et plus......voila la realite

et l'etat a profite que l'hertiers etaient par d'accord de partager l'heritage entre eux pour prendre le terrain par la force.


voila la realite
8 octobre 2010 14:12
L'mmobilier au Maroc et particulier. La plus parts de acheterurs n'ont pas de credits (sauf un petit % dans les grandes villes) L'argent proviens d'argent en noir ( drogue, corruption, etc....) Le probleme principale pourrais prevenir du ras le bol des MRE qui n'acheteraient plus, l'argent de la drogue qui resterait a l'etranger ou les etrangers qui se detourent des villes comme Marrakesh, Agadir, etc... la raison pour cela et la corruption,le manque de lois pour defendre les investisseurs ( probleme de Dubai), deforestation massive pres de la mer (qui rends le cite une grosse poubelle au lieu d'un endroit paisible. quitte a facher quelque uns je ne crois pas vraiement a une crise de l'immobilier comme aux USA ou a Dubai. Le Maroc a une poluation jeune, La classe moyenne est faible et va se developper si des investisseurs font confiance au Maroc. le % de propietaires au Maroc et tres faible par rapport a l'Europe, il y a bcp de petite villes qui commencent a peine a se developper, le tourisme est tres faible au Maroc ( 3 ou 4 Mil) par rapport a l'Espagne (50 Mil)/an. Les terrains sont encore relativement bon marche et le cout de construction est relativement raisonable. La ou je suis d'accord c'est le cout eleve des pret immobiliers qui risque de mettre sur la paille les gens. Si le Maroc continue a mettre en place des lois qui encourage les investisseurs et a developper ca classe moyenne, c'est un secteur qui pourrais donner bcp de travaille a bcp de marocains.
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
t
tib
9 octobre 2010 22:43
Citation
Btof a écrit:
L'mmobilier au Maroc et particulier. La plus parts de acheterurs n'ont pas de credits (sauf un petit % dans les grandes villes) L'argent proviens d'argent en noir ( drogue, corruption, etc....) Le probleme principale pourrais prevenir du ras le bol des MRE qui n'acheteraient plus, l'argent de la drogue qui resterait a l'etranger ou les etrangers qui se detourent des villes comme Marrakesh, Agadir, etc... la raison pour cela et la corruption,le manque de lois pour defendre les investisseurs ( probleme de Dubai), deforestation massive pres de la mer (qui rends le cite une grosse poubelle au lieu d'un endroit paisible. quitte a facher quelque uns je ne crois pas vraiement a une crise de l'immobilier comme aux USA ou a Dubai. Le Maroc a une poluation jeune, La classe moyenne est faible et va se developper si des investisseurs font confiance au Maroc. le % de propietaires au Maroc et tres faible par rapport a l'Europe, il y a bcp de petite villes qui commencent a peine a se developper, le tourisme est tres faible au Maroc ( 3 ou 4 Mil) par rapport a l'Espagne (50 Mil)/an. Les terrains sont encore relativement bon marche et le cout de construction est relativement raisonable. La ou je suis d'accord c'est le cout eleve des pret immobiliers qui risque de mettre sur la paille les gens. Si le Maroc continue a mettre en place des lois qui encourage les investisseurs et a developper ca classe moyenne, c'est un secteur qui pourrais donner bcp de travaille a bcp de marocains.

Bjr
Pourquoi la faute simplement aux banques...? Pourquoi ne pas citer ces promoteurs vereux, ces spéculateurs et ces notaires corrompus qui dévalisent les gens et qui ruinent un pays avec ce "NOIR" .......Faites le compte, 30% par aquisition......? On peut construire le TGV de Rabat à Oujda................!
tib
W
10 octobre 2010 13:28
L immobilier :trop trop cher , y a de l abus ! je n arrive pas a comprendre , par rapport au niveau de vie au Maroc .
ce n est pas sérieux .
10 octobre 2010 23:41
peut etre qu'au SAHARA ca n'a pas encore grimper
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
P
11 octobre 2010 01:06
Immobilier particulier : le marché s'installe dans la morosité

Publié le : 02/08/2010

Les ventes se font au compte-gouttes dans l'essentiel des villes.
Les potentiels acquéreurs se rabattent sur la location, en attendant que les opportunités d'achat se présentent.
Frappés par la crise, les MRE se font encore très discrets.

Transactions rares, locations qui explosent, Marocains de l’étranger invisibles...Voilà, à quelques nuances près, le bilan dressé par les promoteurs et agences immobiliers des grandes villes du Royaume.
À Tanger, le pionnier de la promotion immobilière, Abdelhay Sbai (Sbai Immobilier), indique que «le nombre d’autorisations de construire est au plus bas. Les promoteurs ne parviennent même pas à écouler leurs programmes. La demande locale est présente dans l’immobilier économique, mais le segment du haut standing est fortement affecté». L’arrivée des Marocains de l’étranger, résidant principalement en Espagne et en Belgique, n’a pas contribué à l’animation du marché. «Les Marocains d’Espagne sont là mais n’achètent rien, du fait de la crise. Nous assistons même à l’annulation de contrats de réservation», déplore M. Sbai.
A Rabat, c’est aussi le calme plat. Les MRE désertent les agences. «Nous voyons passer plus d’étrangers que de MRE et espérons qu’ils seront plus nombreux en août avec l’avènement de Ramadan», indique Adil Rahmoun, le directeur général de l’agence immobilière Immo Clair Service. Il précise que l’offre «intéresse davantage les étrangers installés ici depuis quelques années et qui envisagent d’acheter plutôt que de continuer à payer un loyer».
Bien que les prix se soient stabilisés, les particuliers misent davantage sur la location. La demande est très forte, même dans le haut standing. A titre d’exemple, une villa de 2 000 m2 avec piscine se loue autour de 50 000 DH par mois. Sans piscine, la location d’une villa dans le Souissi est d’environ 30 000 DH.

Le marché de l'ancien, une solution qui peut s'avérer payante

Pour Agadir, Samir Oubelaid de l’agence Century 21 est formel sur le rythme des transactions. «La situation est presque pire que l’été dernier. Il y a beaucoup de visites mais ce sont surtout des curieux qui testent la nouvelle autoroute et je n’ai encore vu aucun de mes contacts rencontrés lors du Salon marocain de l’immobilier de Paris», explique-t-il. M. Oubelaid considère que les prix restent encore trop élevés et qu’il va falloir encore une ou deux années avant que le marché reprenne. A l’en croire, «même les clients aisés ne veulent pas investir à la marina et préfèrent aller vers Hay Mohammadi où le mètre carré est à 9 000 DH».
Dans la capitale du Souss, les potentiels acquéreurs se rabattent également sur le locatif, en attendant d’y voir plus clair. «Nous n’arrivons plus à satisfaire toute la demande», commente Samir Oubelaid qui fait contre mauvaise fortune bon cœur.
Idem à Casablanca, où «les ventes sont rares». «Nous pensions que les chiffres, en légère hausse, publiés sur les transferts de MRE, conduiraient à susciter l’intérêt du secteur de la pierre de cette clientèle, or, il n’en est rien», constate William Simoncelli, DG de l’agence Carré Immobilier. «Les gens en ont ras le bol, on leur propose des appartements non conformes à leurs attentes, des retards de plusieurs mois sont concédés par rapport aux délais de livraison», fait-il remarquer. Pour lui, «il ne faut pas compter sur un démarrage ni à l’automne ni en 2011».
Dans le quartier Bourgogne, le neuf se vend à pas moins de 15 000 DH le m2. Certains promoteurs réclament même 18 000 DH pour le standing, garage non compris, et ne se privent pas de réclamer le versement en liquide de 20% du montant.Une pratique pourtant proscrite par la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI). Il est possible de trouver des prix plus abordables dans les quartiers Belvédère, la Gironde ou Oulfa qui ne semblent cependant pas très attractifs (entre 10 000 et 13 000 DH le m2), du fait des nuisances externes (circulation, pollution...) ou de l’éloignement du lieu du travail, souvent situé au centre-ville.
Fayçal Benjelloun, membre du Conseil national de la chambre des notaires (CNCN), résume ainsi la situation : «Les particuliers ont besoin aujourd’hui de se sentir rassurés. Ils ne font plus confiance aux promoteurs qui livrent trop souvent leurs programmes de résidentiels touristiques avec des retards. Les prix ne se sont pas stabilisés dans toutes les villes sur les habitations principales et sont encore trop élevés à Casablanca. Le plan d’aménagement permettra de réduire la pénurie du foncier et de construire en périphérie».

Marrakech s'en sort mieux grâce aux étrangers

Le président du CNCN, Mohammed Alami, ne fonde pas trop d’espoir, quant à lui, sur les futures zones périphériques qui seront dégagées par le futur plan d’aménagement. «Encore faut-il y construire des infrastructures complètes et un cadre de vie cohérent. Qui envisagerait d’aller vivre à Bouskoura sans équipements adéquats ?», s’interroge-t-il. William Simoncelli et Fayçal Benjelloun parient à l’avenir sur les acquisitions dans le centre-ville. «C’est peut-être un peu gonflé et précurseur d’acquérir aujourd’hui sur le Boulevard Mohammed V, mais il est fort à parier que dans dix à vingt ans, le marché de la seconde main va gagner des points. Il offre de nombreux avantages, à commencer par un prix intéressant et la qualité des fondations», explique M. Benjelloun qui pense que «lorsque les anciens immeubles du centre-ville seront rachetés et retapés, ils gagneront en valeur».
Seule Marrakech paraît afficher un léger dynamisme, soutenu à la fois par les particuliers nationaux et les étrangers. «Nous recevons quotidiennement des retraités locaux et étrangers qui sont intéressés par une acquisition dans la ville», note Othmane Benhallam, directeur de l’agence Guy Hochet situé dans le quartier Guéliz.
Au FNPI, le secrétaire général, Saïd Sekkat, relève également que «les investisseurs étrangers sont nombreux à ouvrir des commerces dans la ville ocre». Toutefois, l’éternel problème des superficies, trop grandes, et des prix à la hausse limitent les transactions. «Soit les acquéreurs se retournent sur des surfaces plus petites, soit ils revoient à la hausse leur budget, s’ils peuvent se le permettre. L’autre grande majorité préfère attendre et ne pas acheter», constate M. Benhallam.
P
11 octobre 2010 01:26
Immobilier : les prix chutent de 30 à 40% à Tanger et Marrakech

25 août 2010

Durant ces trois derniers mois, l’évolution du marché de l’immobilier au Maroc varie d’un standing à un autre. Dans haut standing, segment le touché par la crise immobilière, les ventes se font de plus en plus rares, selon Youssef Ibn Mansour, président de la Fédération nationale des professionnels de l’immobilier (FNPI).


Le prix de l’immobilier de luxe, qui n’a pas changé à Casablanca et Rabat, enregistre par contre des baisses pouvant atteindre de 30 à 40% principalement dans des villes comme Marrakech et Tanger, selon le président du FNPI.

La flambée des prix de ce segment de l’immobilier, la conjoncture internationale et l’absence de clients nationaux et étrangers de ce genre de logements sont autant d’obstacles à l‘évolution de ce secteur.

Le marché du logement social quant à lui se maintient alors que pour le logement intermédiaire, dont les prix se situent entre 300.000 et 800.000 dirhams, il existe une forte demande et d’importantes transactions encouragées par les crédits bancaires.
t
14 octobre 2010 20:36
Je veux juste corriger une information .... le terrain de Hay AlAmal ( A bouznika ..... n'a pas une valeur nulle.... il partient a mon grand pere et sa famille ( Mahjoubi)... le terrain a ete pris par la force ( ou achete par la force ).... le dossier jusqu'a date est au tribunal et les heritiers refusent de prendre le prix offert par l'etat 8 dh le metre la valeur marchande( actuelle) 500 dh et plus...

et l'etat a profite que l'hertiers etaient par d'accord de partager l'heritage entre eux pour prendre le terrain par la force.

Je n'étais pas au courant d'un quelconque problème du droit de propriété ou d'utilité publique. Je ne comprend pas comment ton grand-père ne s'est pas opposé aux travaux d'aménagement à l'époque ? Absence de titre foncier, simple moulkia ? Je pensais que c'était un terrain domanial. J'ai entendu citer le nom de Mahjoubi, un ancien ouvrier dans une usine à Bouznika, qui aurait reçu récemment des propositions mirobolantes d'achat ou qu'il aurait vendu ou refusé de vendre un autre terrain voisin au prix fort. Beaucoup d'ouvriers de la même usine où travaillait Mahjoubi ont pu bénéficier de cette opération de résorption de bidonville de Hay Al Amal, après le passage temporaire par "Jamaïca ?" L'Etat dans cette affaire a donné des terrains pratiquement gratuitement, les a équipé à ses frais, à pertes, contribuant à l'amélioration de la qualité de vie des anciens bidonvillois qui ont du construire avec leur faibles moyens. Si le terrain actuel de Mahjoubi a pris de la valeur, comme toute la ville de Bouznika, c'est du fait des aménagements VRD, des transports et de l'évolution des prix des terrains à Casa et à Mohammedia, Bouznika devenant leur ville satellite. Quand à l'estimation de la valeur il faudrait revenir aux prix de l'époque, à la condition d'asseoir le droit de propriété ?. Actuellement le prix d'un terrain dépend du zonning défini par l'Agence urbaine de ( Settat ? division de l'urbanisme de Benslimane ?). En zone immeuble seul 30% du terrain nu brut est exploitable compte tenu des alignements, voies de lotissement, jardin, cours et reculs. Le prix actuel du terrain nu brut que tu annonces me semble bas voir Skhirat et Témara ...
t
14 octobre 2010 21:13
L'utilité publique vous donne droit à une indemnisation... Le problème que vous allez rencontrer, c'est d'arrêter l'estimation de la valeur d'époque, car vous ne pouvez prétendre à la valeur actuelle vu que c'est l'Etat qui a valorisé le terrain par les équipements qu'il a aménagé : voierie, électrification, adduction d'eau potable, assainissement, station d'épuration et de lagunage, téléphonie, éléments qui entrent dans la valorisation actuelle, inexistants à l'origine. Par ailleurs il y a une plus value conséquente à l'amélioration des infrastructures, de la qualité et de l'esthétique de la ville auxquelles vous ne pouvaient prétendre. A l'époque Bouznika était une ville "couloir" connue pour ses "chouaïas" ou brochettes de viandes, Bouznika Bay n'existait pas ainsi que tous les récents aménagement sur la cote ou sur la route de Benslimane.
t
14 octobre 2010 21:23
Toujours à Mahjoubi, ce terrain était à l'époque occupé par le bidonville, payaient-ils un loyer, qui les avaient laissé s'installer, ton grand-père ? L'Etat n'a pu déloger les occupants que parce qu'il s'était engagé à résoudre le problème. Ainsi le terrain dont tu parles n'était pas libre de tout occupant à l'époque. Autre facteur à prendre en considération dans la valorisation d'époque.
t
15 octobre 2010 16:32
Enfin, pour Mahjoubi, tu dis : "le terrain a ete pris par la force ( ou achete par la force ).." Le terrain était occupé "sans force" par un bidonville constituant un lotissement clandestin en infraction totale au regard des Dahirs portant législation en la matière, en terme de densité d'occupation à l'hectare, sans aucun équipement, avec une "shila" ou égout des eaux usées à l'air libre. La responsabilité de cet état de fait revenait en partie au propriétaire du terrain concerné qui a laissé faire. Une situation de fait, que l'Etat a du affronter pour y mettre fin. En cette année où le Maroc a été primé à l'ONU, pour ses efforts loués, dans le cadre de la lutte contre les bidonvilles et les habitats insalubres, on ne peut que se féliciter de la réussite de telles opérations. Enfin cette opération a grandement valorisé les terrains avoisinants (peut-être aussi les vôtres) car qui aurait voulu acheter un terrain et à quel prix avoisinant un bidonville ? Je pense qu'il faut savoir dire merci à l'Etat et accepter une juste compensation qui tienne compte de la réalité historique et des plus valus induites... Sans rancunes, juste un conseil tout en rétablissant el Haq ou la vérité historique ...
H
15 octobre 2010 23:14
Cette étude confirme le mensonge ambiant au Maroc. A écouter la presse , y a pas de crise au Maroc, elle s est arrétée aux frontières du Maroc .

Les prix irrationnels, la spéculations est généralisée dans l immobilier. Sans parler des aranques en tout genre, et des constructions de mauvaise qualité. Un immeuble en construction ressemble a un assemblage de cartons, les normes sont bafouée . Un tremblement de terre un peu fort et c'est 80 poucent de casa qui tombe par terre.


Citation
cro-magnon a écrit:
Le Pr Christian Clairviel, né au Maroc, Docteur en droit fiscal, enseignant à Paris (Arts et métiers) ainsi qu’à l’INSEE et à l’université Cherbrooke au Canada, vient de terminer une étude sur les les secteurs financiers, boursiers et immobiliers au Maroc. Selon les (premiers) résultats ces trois secteurs connaîtraient une crise latente, assimilable à celle des subprimes aux USA, mais de stricte envergue marocaine.

L’étude a mobilisé pendant 18 mois une vingtaine d’étudiants d’école de commerce qui ont croisé des centaines de sources d’informations. FMI, petites annonces immobilières, publications légales des promoteurs immobiliers, projets d’urbanisme en cours, articles de presse… Ces données ont été croisées avec d’autres de dimension internationale.

Au-delà du «constat» fait sur la dichotomie entre l’attente de logements dits sociaux (entre 140 000 Dh et 250 000 Dh) face à l’offre réduite, l’étude met en perspective qu’une ville comme Marrakech est désormais aussi chère que de nombreuses villes des pays riches.

Entre les marchés des rumeurs, d’évaluations…généreuses de réserves foncières pour certains promoteurs, de spéculations, l’étude fait rejaillir que 10 promoteurs font le marché immobilier dit de référence au Maroc. «Mais en pratiquant la construction de chateaux de cartes !», indique notre source.

L’étude tend également à démonter que les institutions bancaires, s’inspirant du syndrome américain «Too big to fail», font porter finalement la responsabilité à la banque du Maroc (elle se chiffrerait à 150 milliards de Dh), prêteur en dernier ressort alors que celle-ci ne peut adosser ce risque en Crédit Default Swap (CDS) - assurance par laquelle l’établissement financier se protège du risque du défaut de paiement d’un crédit en payant une prime – sauf à compromettre la notation internationale du Royaume et de sa monnaie.

En outre, l’étude indique qu’à part certains individus pour qui l’argent n’a pas d’importance et certains spéculateurs anglais pratiquant la technique «achat-revente simultané» (Input-Output Overloap) ou quelques retraités européens, ce sont essentiellement des personnes physiques résidant au Maroc, et non des MRE, des professionnels de l’immobilier et (surtout) des acteurs institutionnels marocains qui entretiennent la (dangereuse) bulle.

Qu’en sera-t-il dans un avenir à court et moyen terme ? Trois scénarios sont envisagés par l’étude.
Primo : crise majeure à l’horizon 2015 susceptible d’anéantir pour une décennie la Bourse de Casablanca et des entreprises du BTP, renationalisation des banques, relance de l’informel, longue récession.
Secundo : crise sévère à l’horizon 2013 venant du tourisme, de l’immobilier haut de gamme et du commerce international si l’économie mondiale tarde à retrouver le chemin de la croissance.
Tertio : atterrissage en douceur qui supposerait que le Maroc adopte des mesures drastiques en 2010 au niveau de la réglementation avec une application sans…concessions.

Rachid Hallaouy
Copyright Yabiladi.com
t
16 octobre 2010 18:05
Celui qui approche un système complexe avec des modèles linéarisants va droit au mur et celui qui y donne un quelconque crédit paix à son âme. Les brillants analystes n'avaient même pas prévu la crise. La diversité des prix, des offres est tellement vaste, que cette focalisation sur un secteur donné est étonnante. Des opérations de résorptions des bidonvilles, en passant par l'opération des 200 000 logements, à l'hyper standing de l'hyper classe, il y a tout un monde d'opportunité d'offre de prix qui satisfont une clientèle selon ses moyens, offres dans les quartiers périphériques comme celle intégrées dans les programmes sous le "nom" de composante de logements sociaux. Des prix à la hauteur de toutes les bourses, pas pour des fines bouches qui en veulent toujours plus. Si problème dans le secteur de l'immobilier, il y a, il est du aux banques qui doivent offrir plus d'opportunités à des taux plus bas : injecter de l'argent dans le secteur. Dernièrement, un analyste américain du marché, suite à une analyse indiquant une augmentation des stocks d'invendus, préconisait la nécessite d'avoir un taux d'inflation pas trop "Low" ou bas, car le risque de la déflation était à la clef. En d'autre termes pour faciliter l'écoulement des biens immobiliers en stock, il est nécessaire de permettre un libre accès des citoyens au crédit, quitte à augmenter légèrement l'inflation. Le taux de croissance permet une telle politique puisqu'il en est le fruit d'arrière saison ...
t
tib
18 octobre 2010 13:02
Citation
blagueur a écrit:
Celui qui approche un système complexe avec des modèles linéarisants va droit au mur et celui qui y donne un quelconque crédit paix à son âme. Les brillants analystes n'avaient même pas prévu la crise. La diversité des prix, des offres est tellement vaste, que cette focalisation sur un secteur donné est étonnante. Des opérations de résorptions des bidonvilles, en passant par l'opération des 200 000 logements, à l'hyper standing de l'hyper classe, il y a tout un monde d'opportunité d'offre de prix qui satisfont une clientèle selon ses moyens, offres dans les quartiers périphériques comme celle intégrées dans les programmes sous le "nom" de composante de logements sociaux. Des prix à la hauteur de toutes les bourses, pas pour des fines bouches qui en veulent toujours plus. Si problème dans le secteur de l'immobilier, il y a, il est du aux banques qui doivent offrir plus d'opportunités à des taux plus bas : injecter de l'argent dans le secteur. Dernièrement, un analyste américain du marché, suite à une analyse indiquant une augmentation des stocks d'invendus, préconisait la nécessite d'avoir un taux d'inflation pas trop "Low" ou bas, car le risque de la déflation était à la clef. En d'autre termes pour faciliter l'écoulement des biens immobiliers en stock, il est nécessaire de permettre un libre accès des citoyens au crédit, quitte à augmenter légèrement l'inflation. Le taux de croissance permet une telle politique puisqu'il en est le fruit d'arrière saison ...


Bjr
Les banques ont perdu gros et manquent cruellement de liquidité. Ils n'ont plus confiance à ces promoteurs, spéculateurs verreux, sans pitié ni coeur et à ces notaires, administratifs corrompus. Enfin, ils n'ont aucun interet à baisser les taux. L'urgence est de récupérer leurs billes car les investisseurs et acheteurs potentiels sont rare.
L'économie marocaine est en berne.............................
tib
t
18 octobre 2010 13:46
Les banques n'ont rien perdu, voir l'évolution de leur patrimoine foncier, de leur parc informatique, elles ont racheté par ailleurs les parts de l'Etat lors des privatisations. Elles bénéficient de lignes auprès de la Banque du Maroc qu'elles mobilisent pour elles-mêmes, certains actionnaires, dirigeants ou sociétés du groupe. Un cartel bancaire qui s'est installé dans le train-train des comptes de dividendes et agios. Il faut ouvrir le Secteur Bancaire aux grands groupes internationaux pour créer une véritable concurrence, ou bien instituer une taxation sur les transactions ou encore un malus sur certaines opérations pour orienter et contraindre les banques à prendre des risques et à soutenir le développement, des taux de taxations différentiés, une fiscalité différentiée en fonction des types de crédit conso, logement, industrie, etc... taxer la facilité, gratifier l'effort (ristournes ou abattements) ce qui permettra au ministère des finances d'être plus impliqué et regardant, tout en créant une véritable transparence etc... Le secteur bancaire se porte bien, son problème c'est qu'il a les yeux plus gros que le ventre et comme tout le monde physique il se laisse aller, victime et de la loi du moindre effort (principe de Maupertuis, de Fresnel optique). Quand aux avances faites à des potes et amis soudain devenus insolvables, ce n'est pas des pertes car comme le dit Einstein rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. En fait Einstein s'est trompé : il y a la création de quasi monnaie qui échappe à ce principe général, bien que le papier reste un papier ...
t
tib
18 octobre 2010 17:26
Citation
blagueur a écrit:
Les banques n'ont rien perdu, voir l'évolution de leur patrimoine foncier, de leur parc informatique, elles ont racheté par ailleurs les parts de l'Etat lors des privatisations. Elles bénéficient de lignes auprès de la Banque du Maroc qu'elles mobilisent pour elles-mêmes, certains actionnaires, dirigeants ou sociétés du groupe. Un cartel bancaire qui s'est installé dans le train-train des comptes de dividendes et agios. Il faut ouvrir le Secteur Bancaire aux grands groupes internationaux pour créer une véritable concurrence, ou bien instituer une taxation sur les transactions ou encore un malus sur certaines opérations pour orienter et contraindre les banques à prendre des risques et à soutenir le développement, des taux de taxations différentiés, une fiscalité différentiée en fonction des types de crédit conso, logement, industrie, etc... taxer la facilité, gratifier l'effort (ristournes ou abattements) ce qui permettra au ministère des finances d'être plus impliqué et regardant, tout en créant une véritable transparence etc... Le secteur bancaire se porte bien, son problème c'est qu'il a les yeux plus gros que le ventre et comme tout le monde physique il se laisse aller, victime et de la loi du moindre effort (principe de Maupertuis, de Fresnel optique). Quand aux avances faites à des potes et amis soudain devenus insolvables, ce n'est pas des pertes car comme le dit Einstein rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. En fait Einstein s'est trompé : il y a la création de quasi monnaie qui échappe à ce principe général, bien que le papier reste un papier ...


Re
Commençez par éradiquer cette épidémie qui est la corruption et qui range le pays de jour en jour d'abord ........
Les caisses de l'Etat sont vide......Le taux d'endettement va battre le record cette année..........L'évasion du fisc en hausse......Et notre cher maroc ira beaucoup mieux.....
tib
19 octobre 2010 16:41
Le Pakistan vient de mettre sur la touche 148 parlementaires qui n'ont pas declares leurs biens avant de ce faire elire.
Voila un example a suivre. Si toute personne qui rentre dans un poste de la fonction publique declare c'est avoir et biens et que cela est controler aussi pendant quelques annees apres avoir quitter cette fonction, le Maroc aura moins de profiteurs a ces postes et uniqement les gens mus par un reel interet du peuple ce presenterons. La meme chose peut etre faite aujoordhui a posteriori. Ca c'est le gouvernement en place qui doit faire passer cette loi. Chiche combien de tire au flang de deputes, parlementaires ou minsitres actuels vont avoir le courage de la voter? je dis 5%, qui dit mieux?
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
E
19 octobre 2010 20:14
Des commentaires tres negatifs faits sur les forums mondials concernant l'immobilier , l' achat , louer ou vente .
Ce n'est pas une surprise cette crise immobiliere au Maroc .

Forum sur le site : totallyproperty


LAL SINGH
Active Member
Join Date: Jul 2009
Posts: 7



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Quote:
Originally Posted by lurcher21
You can still get thrown in amongst the wolves over there even if you DO speak the lingo (fluently in our case as we are an Anglo/Moroccan couple) Just accept that corruption is rife - you will not get anything done as it should be done, even at Government departments (especially at Government departments) without paying bribes to everyone from the highest to the lowest official. Even the doorman! Well, you can still get things done but you will wait forever - and they know damn well you are pushed for time so sit around with your dossier on the desk and do nothing. This is a fact - and it is high time prospective purchasers were given all of the relevant information before making the decision to purchase. Our sale completed in March 2008 and we are still waiting to get paid in full! In my opinion Morocco is NOT a place for UK buyers to invest in property. They are too used to everything being done in the UK on the straight and narrow, when involved in matters of property transactions. Morocco is a million miles away from 'straight and narrow'. They see a foreigner over there and the only thing on their mind is rich pickings. In fact - after 30 years of spending a fair bit of time over there I realy do think things are getting worse - not better - as a few years ago the bribes they were asking for were a pittance, but now they have got really greedy. As for renting - BE VERY CAREFUL!!!!!!!!! I personally know a Moroccan lady who is still trying to get a tenant out of her apartment after THREE years of unpaid rent. She is Moroccan (the owner) It is a minefield and you just cannot trust anyone to handle your letting for you while you are abroad. Be warned!


HI,

I have been in Morocco in and out for 3 Years and can understand how rife the corruption is in the government departments. I had problems with my tenants too. Finally I managed to make a mutual agreement for the tenant to vacate.

As I understand in Morocco is that if you dont make the right tenancy agreement then you have to pay the tenant all the rent back to vacate from your property by the Moroccan Law. Most people prefer to rent appartments through estate agents.

The problem with the people there is that they like to capitalise on every opportunity they can have on a foreign investor. In morocco there is no regard for society and every one there is for themselves. For example when people board the bus in Morocco, everyone tries to push through the que. Why do they do that when everyone will eventually board the bus.

Also if you have a problem with water bills, telephone bills and etc the customer service is just zero.

Finally the moroccan dirham currency is not recognised outside Morocco. There are control restrictions and taxation to convert the currency for exportation. 20% tax to export money from a goods industry and 10% tax to export money from a service industry!

Why do investors bother to bring money in Morocco. Its just a trap! As an investor do you realise that the hospital and medical bills are expensive (I once paid 2000 dirhams in a clinic to have xrays and injection to kill the pain)? Do you realise the Moroccan mobile meditel and ***** telecom is more expensive in tariff than England? Do you realise you have to pay garbage tax on your property? Do you realise you cant buy a car in Morocco until you have a Moroccan residence card? Do you realise that when you go to shop in the souk there are no set prices displayed and that you have to bargain all the time? Do you realise that to marry a moroccan you need to make a dosier of approx 13 documents of yourself plus your fiancee, and you need to seek approval from the judge for marriage? Do you realise that you cant deposit dirham into your bank account until you have a moroccan residence card? Do you realise that for any minor fault the moroccan police will ask you for bribes? Do you realise that you can go to jail for giving a bank cheque from an account with insufficient funds? Do you realise that Morocco has big problems with prostitution, peadophilia and child labour? Do you realise that the minimum wage in Morocco if you happen to be bankrupt and work is approx 1550 dirhams? Do you realise that in August the temperatures are extreme of approx 45 degrees? Do you realise that electric bills are more expensive in touristic areas than local areas? Do you realise that even to use a public toilet you need to tip the waiter? Do you realise that speaking a foreign language will get you in trouble to buy your produce from the souks as they will inflate the prices? Do you realise that shopping for clothes or food is more expensive on average in Morocco than in England? Do you realise alot of Moroccan migrants make there lives more economical to live in Spain, France, Netherlands, Belgium and etc than in Morocco?

My advice is to invest in England!

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Last edited by LAL SINGH; 20-07-2009
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