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Btof a écrit:
L'mmobilier au Maroc et particulier. La plus parts de acheterurs n'ont pas de credits (sauf un petit % dans les grandes villes) L'argent proviens d'argent en noir ( drogue, corruption, etc....) Le probleme principale pourrais prevenir du ras le bol des MRE qui n'acheteraient plus, l'argent de la drogue qui resterait a l'etranger ou les etrangers qui se detourent des villes comme Marrakesh, Agadir, etc... la raison pour cela et la corruption,le manque de lois pour defendre les investisseurs ( probleme de Dubai), deforestation massive pres de la mer (qui rends le cite une grosse poubelle au lieu d'un endroit paisible. quitte a facher quelque uns je ne crois pas vraiement a une crise de l'immobilier comme aux USA ou a Dubai. Le Maroc a une poluation jeune, La classe moyenne est faible et va se developper si des investisseurs font confiance au Maroc. le % de propietaires au Maroc et tres faible par rapport a l'Europe, il y a bcp de petite villes qui commencent a peine a se developper, le tourisme est tres faible au Maroc ( 3 ou 4 Mil) par rapport a l'Espagne (50 Mil)/an. Les terrains sont encore relativement bon marche et le cout de construction est relativement raisonable. La ou je suis d'accord c'est le cout eleve des pret immobiliers qui risque de mettre sur la paille les gens. Si le Maroc continue a mettre en place des lois qui encourage les investisseurs et a developper ca classe moyenne, c'est un secteur qui pourrais donner bcp de travaille a bcp de marocains.
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cro-magnon a écrit:
Le Pr Christian Clairviel, né au Maroc, Docteur en droit fiscal, enseignant à Paris (Arts et métiers) ainsi qu’à l’INSEE et à l’université Cherbrooke au Canada, vient de terminer une étude sur les les secteurs financiers, boursiers et immobiliers au Maroc. Selon les (premiers) résultats ces trois secteurs connaîtraient une crise latente, assimilable à celle des subprimes aux USA, mais de stricte envergue marocaine.
L’étude a mobilisé pendant 18 mois une vingtaine d’étudiants d’école de commerce qui ont croisé des centaines de sources d’informations. FMI, petites annonces immobilières, publications légales des promoteurs immobiliers, projets d’urbanisme en cours, articles de presse… Ces données ont été croisées avec d’autres de dimension internationale.
Au-delà du «constat» fait sur la dichotomie entre l’attente de logements dits sociaux (entre 140 000 Dh et 250 000 Dh) face à l’offre réduite, l’étude met en perspective qu’une ville comme Marrakech est désormais aussi chère que de nombreuses villes des pays riches.
Entre les marchés des rumeurs, d’évaluations…généreuses de réserves foncières pour certains promoteurs, de spéculations, l’étude fait rejaillir que 10 promoteurs font le marché immobilier dit de référence au Maroc. «Mais en pratiquant la construction de chateaux de cartes !», indique notre source.
L’étude tend également à démonter que les institutions bancaires, s’inspirant du syndrome américain «Too big to fail», font porter finalement la responsabilité à la banque du Maroc (elle se chiffrerait à 150 milliards de Dh), prêteur en dernier ressort alors que celle-ci ne peut adosser ce risque en Crédit Default Swap (CDS) - assurance par laquelle l’établissement financier se protège du risque du défaut de paiement d’un crédit en payant une prime – sauf à compromettre la notation internationale du Royaume et de sa monnaie.
En outre, l’étude indique qu’à part certains individus pour qui l’argent n’a pas d’importance et certains spéculateurs anglais pratiquant la technique «achat-revente simultané» (Input-Output Overloap) ou quelques retraités européens, ce sont essentiellement des personnes physiques résidant au Maroc, et non des MRE, des professionnels de l’immobilier et (surtout) des acteurs institutionnels marocains qui entretiennent la (dangereuse) bulle.
Qu’en sera-t-il dans un avenir à court et moyen terme ? Trois scénarios sont envisagés par l’étude.
Primo : crise majeure à l’horizon 2015 susceptible d’anéantir pour une décennie la Bourse de Casablanca et des entreprises du BTP, renationalisation des banques, relance de l’informel, longue récession.
Secundo : crise sévère à l’horizon 2013 venant du tourisme, de l’immobilier haut de gamme et du commerce international si l’économie mondiale tarde à retrouver le chemin de la croissance.
Tertio : atterrissage en douceur qui supposerait que le Maroc adopte des mesures drastiques en 2010 au niveau de la réglementation avec une application sans…concessions.
Rachid Hallaouy
Copyright Yabiladi.com
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blagueur a écrit:
Celui qui approche un système complexe avec des modèles linéarisants va droit au mur et celui qui y donne un quelconque crédit paix à son âme. Les brillants analystes n'avaient même pas prévu la crise. La diversité des prix, des offres est tellement vaste, que cette focalisation sur un secteur donné est étonnante. Des opérations de résorptions des bidonvilles, en passant par l'opération des 200 000 logements, à l'hyper standing de l'hyper classe, il y a tout un monde d'opportunité d'offre de prix qui satisfont une clientèle selon ses moyens, offres dans les quartiers périphériques comme celle intégrées dans les programmes sous le "nom" de composante de logements sociaux. Des prix à la hauteur de toutes les bourses, pas pour des fines bouches qui en veulent toujours plus. Si problème dans le secteur de l'immobilier, il y a, il est du aux banques qui doivent offrir plus d'opportunités à des taux plus bas : injecter de l'argent dans le secteur. Dernièrement, un analyste américain du marché, suite à une analyse indiquant une augmentation des stocks d'invendus, préconisait la nécessite d'avoir un taux d'inflation pas trop "Low" ou bas, car le risque de la déflation était à la clef. En d'autre termes pour faciliter l'écoulement des biens immobiliers en stock, il est nécessaire de permettre un libre accès des citoyens au crédit, quitte à augmenter légèrement l'inflation. Le taux de croissance permet une telle politique puisqu'il en est le fruit d'arrière saison ...
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blagueur a écrit:
Les banques n'ont rien perdu, voir l'évolution de leur patrimoine foncier, de leur parc informatique, elles ont racheté par ailleurs les parts de l'Etat lors des privatisations. Elles bénéficient de lignes auprès de la Banque du Maroc qu'elles mobilisent pour elles-mêmes, certains actionnaires, dirigeants ou sociétés du groupe. Un cartel bancaire qui s'est installé dans le train-train des comptes de dividendes et agios. Il faut ouvrir le Secteur Bancaire aux grands groupes internationaux pour créer une véritable concurrence, ou bien instituer une taxation sur les transactions ou encore un malus sur certaines opérations pour orienter et contraindre les banques à prendre des risques et à soutenir le développement, des taux de taxations différentiés, une fiscalité différentiée en fonction des types de crédit conso, logement, industrie, etc... taxer la facilité, gratifier l'effort (ristournes ou abattements) ce qui permettra au ministère des finances d'être plus impliqué et regardant, tout en créant une véritable transparence etc... Le secteur bancaire se porte bien, son problème c'est qu'il a les yeux plus gros que le ventre et comme tout le monde physique il se laisse aller, victime et de la loi du moindre effort (principe de Maupertuis, de Fresnel optique). Quand aux avances faites à des potes et amis soudain devenus insolvables, ce n'est pas des pertes car comme le dit Einstein rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. En fait Einstein s'est trompé : il y a la création de quasi monnaie qui échappe à ce principe général, bien que le papier reste un papier ...