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yl13333 a écrit:
Salam Aleykoum,
Je suis au bord du gouffre. Ca va être très long car j'ai besoin de vider mon sac et que je n'ai personne à qui me confier, donc merci aux personnes qui liront.
J'ai l'impression que je tombe en depression. J'en ai déjà faite une en 2015, al hamdulilah je m'en suis sortie, mais cela fait quelques mois que je me sens sombrer. Je ne mange plus avec mes parents, je reste dans ma chambre de mon lever à mon coucher, je ne parle à personne, je suis isolée. Ma mère l'a bien évidement remarquer et m'en a parler, sauf que je ne veux pas en parler avec elle ni avec personne d'ailleurs. Je suis très triste, mais cela fait 3 mois que je n'ai pas pleuré. Je n'ai pas versé une seule larme pourtant j'en ai eu l'occasion + d'une fois, embrouille avec mes parents, problèmes extérieurs, aussi ma remise en question de mon état... j'aimerais pleurer ça me viderait je pense de tout ça mais j'y arrive pas. Je deviens méchante, je ne supporte pas de voir les autres heureux, je ne supporte pas la moindre once de bonheur dans ma vie. Je me sens mal, je suis au bord du gouffre et c'est très contradictoire mais j'ai l'impression de ne pas vouloir m'en sortir. Pourquoi suis je comme ça ? Depuis toujours je n'ai eu jamais eu bcp d'amis, ce qui fait que je ne sors pas et puis je ne me sens pas aimée. J'ai l'impression que personne m'aime même si oui mes parents m'aiment, mes frères et sœurs blabla mais on ne me le montre pas. Je veux aussi être aimée dune autre manière. J'ai l'impression que personne ne me remarque, que du jour au lendemain je peux crever personne sen apercevra. Je ne fais pas du tout ce message pour attirer la pitié, je veux juster vider le fond de ma pensée. Je dors tout le temps, je n'ai plus goût à rien, j'ai l'impression que mon cœur est mort. J'ai abandonné la salat, cela va bientôt faire 1 an starfAllah, qu'Allah me pardonne mais c'est plus fort que moi, je n'y arrive pas. La flemme me hante. Dès que c'est l'heure, je repousse et au final je m'endors le soir en ayant effectué aucune des 5 prières quotidiennes.
Je n'arrive même pas à véritablement vous expliquer mon mal-être, il est la depuis un peu toujours et moi-même n'en connait pas toutes les causes. Je repète souvent que c'est le manque d'amis, c'est les vacances et je ne suis pas sortie une seule fois. Toutes mes journées depuis vendredi dernier c'est mon téléphone et les réseaux sociaux. C'est un échappatoire à tout ça.
Je suis migraineuse depuis mes 11 ans mais en ce moment c'est h24. Elles sont tellement violentes que je ne peux plus bouger, je dois rester dans le noir allongée sans aucun bruit ou lumière et généralement c'est parti le lendemain en me réveillant.
Franchement, je sais pas ce que je fais sur cette Terre. Je vis pas ma vie je la subis. Je suis la parce que le suicide c'est hram, oui mes paroles sont horribles mais c'est très honnêtement ce que je pense. Rien ne me retient, je suis tellement dans un état de tristesse et de déprime permanente que c'est devenu banal, voila pourquoi je ne cherche même pas à m'en sortir, même si avec ce message on pourrait croire le contraire, enfin, je sais pas.
Je ne veux voir personne, parler avec personne, juste manger et dormir.
J'ai déjà pensé à consulter un psy mais je me dis que je ne pourrais pas tout exprimer, et ferait que pleurer enfin si j'y arrive. Je n'arrive même pas à mettre des mots sur ce que je ressens, je sais juste que tout ça me soûle, je n'en peux plus.
J'ai peur de ce que je suis en train de devenir, on dirait un monstre. Je n'éprouve plus rien, aucun sentiments ni émotions mis à part de la tristesse ou de la colère.
J'ai entendu ma mere parler a ma sœur en lui disant que c'était pas normal que je sois comme ça, je suis partie la voir en lui disant que ça a toujours été comme ça et que tant que je n'en souffrais pas elle n'avait pas de soucis à se faire. Je fais tout pour quelle ne s'inquiète pas, même si je pense quelle est très inquiète quand même. Mon père lui ne remarque rien fin bref ça m'étonne pas, il travaille presque tt les jours et quand il est là n'adresse la parole à personne.
Il y a quelques temps j'aurais pensé que tt ca passerait avec le temps, j'ai bcp de phases comme ça ou je déprime un peu, c'est normal ça arrive a tout le monde, on est des humains, puis tout rentre dans l'ordre. Mais là non, ça fait trop longtemps que je suis dans cet état et je n'en peux plus. Ca fait très très longtemps que je n'ai pas été heureuse ou apaisée.
Je ne pense pas que ma situation soit si horrible que ça mais plutôt que je sois vulnérable, sensible et fragile. Au final qu'est-ce que ça change ? Je le sais et je reste quand même dans cet état.
Alors voilà, je ne sais pas trop ce que j'attends de vos réponses mais j'avais besoin de me vider, je sens que je vais sombrer.
Merci à toi si tu as lu jusqu'ici
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Anonyme2.0 a écrit:
Salam,
Je suis pas certaine qu'une bête tisane puisse sortir les gens du fond du gouffre... Ça se saurait si c'était aussi magique :-)
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Taki rumba a écrit:
Moi cela a fonctionné à plusieurs reprises quand j'ai eu de grosses problèmes réels qui se sont répercutés sur mon être.
D'ailleurs je ne bois pas de ces thés qu'uniquement quand un besoin vital. Je les garde comme médicament. Enfin, j'en ai pas, je me procure si besoin.
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Anonyme2.0 a écrit:
Hamdulilah ! La verveine, tu la bois tout au long de la journée ou juste en soirée ? Ça ne te donne pas de coups de fatigue?
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Taki rumba a écrit:
Non. Suffit d'être mal, vraiment au bout de ma vie. Je rentre dans un resto chinois, je bois un tel thé, ma vie change radicalement. Tout s'eclarci. Je me sens bien d'un seul coup, des premières gorgées. C'est un bien être profond qui s'installe. Une joie de vivre.
Faut savoir que je ne bois jamais de thé. Qu'un seul café le matin pour tenir la journée.
Ces choses là je les ai découvert spontanément. Cela m'est arrivé quand tout simplement j'avais faim et suis rentrée dans un resto et m'ont donné un thé.
Et j'ai refait l'expérience une autre fois.
Cela a un effet thérapeutique.
Sans parler de mille pertuis.
Une fois j'ai bu car pas autre chose. Et en plus je voulais finir la boîte pour la jetter. C'était à ma mère. Tout suite cette même sensation. J'ai même commencé à rigoler tout seule. Je ne bois pas car pas besoin d'être dans le bonheur permanent. C'est trop comme sensation.
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