La solution existe: Empêcher totalement le mouton de pâturer en forêt, à côté des routes, sur des prés asséchés et partout où l'a couche herbeuse 2 moins de 2-3 cm.Citation
a écrit:
Le désert suit le mouton.
Citation
Yac888 a écrit:
En gros tu prefere l'élevage de masse dans des hangars puant, tassé comme des sardines plutot que l'élevage bio.
Ou alors tu veux la destruction des petits paysans pour favoriser les grosses multinationales.
Depuis des milliers d'années le mouton broute l'herbe, pourtant le monde va bien.
Ta propagande anti paysannerie se sent a des kilometres.
Citation
a écrit:
Les moutons marocains mangent une montagne...
Plus de 100 millions d’herbivores « comestibles » (moutons, chèvres, vaches, dromadaires...) ravagent les sols et les écosystèmes du Maroc, avec, semble-t-il, la bénédiction des autorités et des gestionnaires...
L’entièreté du pays, par ailleurs plus fragile que d’autres puisque de nature semi-aride en majorité, est l’objet d’un véritable « dépeçage » de ses paysages et de son vivant par la pression d’un surpâturage à nul autre pareil. On le sait, on le répète, mais c’est pire chaque saison !
Un exemple parmi d’autres est celui que vient de vivre le magnifique Jbel Ayachi qui culmine à 3757 m dans le Haut Atlas oriental. Au fil de ces dernières années, le massif a perdu la totalité de sa couverture végétale et ne montre plus qu’un sol dénudé, scalpé, squelettique. Effrayant, effarant, irréversible. Les derniers lambeaux de la précieuse cédraie sont moribonds, les genévriers thurifères vétérans sont écimés jusqu’au trognon, la chênaie verte est ravagée, décapitée, abroutie, l’ancien cortège botanique si riche et varié n’est plus, c’est tout le paysage qui dépérit à force d’abus d’usage. Le sol désormais pulvérulent, où plus rien ne pousse et ne poussera plus jamais part en poussière au moindre vent ou se retrouve dramatiquement lessivé lors des pluies. Voici ce qu’il reste d’un manteau forestier que le premier découvreur, le Marquis de Segonzac, décrivait comme luxuriant et infranchissable en 1905, soit à peine plus d’un siècle ! Quant à la faune climacique (lion, panthère, magot, mouflon, gazelle et même antilope bubale !!) et la faunule endémique (innombrables papillons à valeur biopatrimoniale), il ne reste rien. Toutes les espèces sauvages ont été décimées, victimes de la destruction de leur niche écologique, d’éviction, quand ce n’est pas de persécution imbécile et impitoyable.
Tous sont responsables, du berger au garde forestier, mais sont surtout coupables les propriétaires absents, ces bourgeois des grandes villes qui confient des effectifs surnuméraires de moutons (oviculture de rente) à des bergers locaux et dont ils profitent des droits séculiers d’usage normalement limités à la charge modeste de troupeaux familiaux. De tels droits devraient être caduques s’ils ne profitaient pas, et ce sans la moindre traçabilité, à des gens bien placés de réaliser de gros bénéfices sur le dos de la misère et de l’ignorance, et au détriment de ressources légitimes. Et les faux reboisements, les soi-disant périmètres en défens ne sont que des effets d’annonce. L’intitulé de l’administration en charge d’écosystèmes qui ne sont plus que des fabriques de moutons est à revoir : Haut Commissariat « de la lutte contre la désertification » ne correspond absolument plus à l’objectif qui se révèle inverse à la promesse.
Et pour parler de cette montagne de l’Ayachi, qui sont ces gens de la tribu des Aït-Morrhad qui ont investi la contrée pour en détruire les espaces et les espèces ? Il s’agit de piètres dévastateurs, par ailleurs connus pour leur immense
Citation
rhonrhon a écrit:
Les moutons la cause des catastrophes naturellesmagnifique on en a enfin trouver la solution : tuer tout les moutons de la terre et puis ça arrangera aussi les anti aïd ,aïe ! il faut que vous sachiez mes chers fachos le sacrifice peut valoir pour d'autres espèces animales
Citation
a écrit:
Le Maroc, un pays «malade du mouton»
Paysages défigurés, écosystèmes dénaturés, forêts aux sous-bois dégarnis, biodiversité banalisée, sol écorché, lessivages catastrophiques, destructions irrémédiables, le Maroc est atteint par le surpâturage chronique, le Maroc est «malade du mouton».
Les ravages de ce pastoralisme intempestif induisent une véritable pandémie écologique, un écocide lent, un risque d’extinction massive des plantes et de la faunule débouchant sur une mort biologique du sol, déjà nu et squelettique en bien des régions, qu’elles soient montagnardes ou mésétiennes, forestières, steppiques ou présahariennes, à tous les étages de végétation et dans tous les bioclimats. Quelque 30 millions d’ovins, de caprins et de camelins déciment les formations herbacées et arbustives, et les dégâts irréversibles sont parfois hallucinants. Les fins d’été trop sèches, dans la foulée des corruptions ordinaires, la tendance est croissante à laisser complaisamment les troupeaux franchir les périmètres en défends, à violer les clôtures des reboisements qui représentent pourtant les derniers beaux restes biocénotiques à l’abri du saccage.