Citation
PrintempsHeureux a écrit:
Le phénomène que tu montres (un "galérien" qui s'en sort remarquablement bien, mais ses enfants pas tant que ça), c'est un symptôme des ""nouveaux riches"" (expression non péjorative !).
Quand on a manqué de tout, on veut offrir le meilleur à ses enfants, les aider, leur apporter tout le soutien dont on n'a pas disposé. C'est normal et naturel, c'est aussi une façon de montrer à ses enfants qu'on les aime ("ce que je n'ai pas eu, je te l'offre, je veux que tu ai une vie plus facile que moi".
Par contre, si tu regardes comment ça se passe dans des familles où le niveau social et culturel est élevé depuis plusieurs générations, tu vois qu'ils n'éduquent pas leur enfants de la même façon que les "nouveaux riches". Ils ne privent pas leurs enfants, mais ils leur transmettent le goût de l'effort.
Typiquement, quand on demande à chacun de ses enfants de pratiquer un instrument de musique (ce qui demande beaucoup de travail, de concentration et de répétition, il y a beaucoup de "chiant et rébarbatif" avant le fun), c'est exactement ça. On apprend aux enfants à travailler dur, pour qu'ensuite ils sachent travailler dur dans leurs études.
De même quand on leur fait pratiquer un sport, ça sert certes à décompresser, mais aussi à apprendre les valeurs propres au sport (dépassement, esprit d'équipe, humilité, etc..).
En vacances, on ne fait pas que jouer et se détendre, mais on se cultive aussi, on va dans des musées, on écoute le guide, etc. On "apprend à être intéressé" (ça ne se développe pas tout seul).
On les met dans la difficulté, non pas en les privant, mais en augmentant le niveau d'exigence envers eux. Mes parents ne se satisfaisaient jamais d'une note "moyenne" à l'école par exemple, ils exigeaient de nous le meilleur possible. Si on était pas dans les trois premiers, c'est qu'on n'avait pas travaillé assez dur.
C'est pour ça que dans le haut du panier, tu trouves souvent ces enfants-là, et avec eux ceux qui ont galéré et se sont battus toute leur vie pour monter.
Par contre les enfants de ceux qui se sont battus, on a souvent voulu les préserver des difficultés de la vie, tout en ne leur apprenant pas forcément à se dépasser et à "souffrir" par les moyens des classes sociales plus élevées. On a "apprécié le confort" quoi. L'inconvénient, c'est que les enfants apprennent à se déplacer uniquement dans leur zone de confort.
Citation
☀️ a écrit:
Slm
Je pense qu’il faut apprendre aux enfants le goût de l’effort, et le goût d’obtenir ce que l’on veut seulement après avoir travaillé pour.
Si on ne veut pas en faire des feneants ça me semble important.
Concernant la réussite je n’ai pas la même vision que toi. L’enfant n’est pas en compétition avec ses parents. Sa réussite et ma réussite c’est son comportement, ses valeurs et son honneur.
Pour le travail tant qu’il fait qq ch de noble, de legal et qui lui plait, ma foi, medecin ou boucher ça ne changera rien pour moi ! ?
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☀️ a écrit:
Slm
Je pense qu’il faut apprendre aux enfants le goût de l’effort, et le goût d’obtenir ce que l’on veut seulement après avoir travaillé pour.
Si on ne veut pas en faire des feneants ça me semble important.
Concernant la réussite je n’ai pas la même vision que toi. L’enfant n’est pas en compétition avec ses parents. Sa réussite et ma réussite c’est son comportement, ses valeurs et son honneur.
Pour le travail tant qu’il fait qq ch de noble, de legal et qui lui plait, ma foi, medecin ou boucher ça ne changera rien pour moi ! ?
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☀️ a écrit:
Slm
Je pense qu’il faut apprendre aux enfants le goût de l’effort, et le goût d’obtenir ce que l’on veut seulement après avoir travaillé pour.
Si on ne veut pas en faire des feneants ça me semble important.
Concernant la réussite je n’ai pas la même vision que toi. L’enfant n’est pas en compétition avec ses parents. Sa réussite et ma réussite c’est son comportement, ses valeurs et son honneur.
Pour le travail tant qu’il fait qq ch de noble, de legal et qui lui plait, ma foi, medecin ou boucher ça ne changera rien pour moi ! ?
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PrintempsHeureux a écrit:
Le phénomène que tu montres (un "galérien" qui s'en sort remarquablement bien, mais ses enfants pas tant que ça), c'est un symptôme des ""nouveaux riches"" (expression non péjorative !).
Quand on a manqué de tout, on veut offrir le meilleur à ses enfants, les aider, leur apporter tout le soutien dont on n'a pas disposé. C'est normal et naturel, c'est aussi une façon de montrer à ses enfants qu'on les aime ("ce que je n'ai pas eu, je te l'offre, je veux que tu ai une vie plus facile que moi".
Par contre, si tu regardes comment ça se passe dans des familles où le niveau social et culturel est élevé depuis plusieurs générations, tu vois qu'ils n'éduquent pas leur enfants de la même façon que les "nouveaux riches". Ils ne privent pas leurs enfants, mais ils leur transmettent le goût de l'effort.
Typiquement, quand on demande à chacun de ses enfants de pratiquer un instrument de musique (ce qui demande beaucoup de travail, de concentration et de répétition, il y a beaucoup de "chiant et rébarbatif" avant le fun), c'est exactement ça. On apprend aux enfants à travailler dur, pour qu'ensuite ils sachent travailler dur dans leurs études.
De même quand on leur fait pratiquer un sport, ça sert certes à décompresser, mais aussi à apprendre les valeurs propres au sport (dépassement, esprit d'équipe, humilité, etc..).
En vacances, on ne fait pas que jouer et se détendre, mais on se cultive aussi, on va dans des musées, on écoute le guide, etc. On "apprend à être intéressé" (ça ne se développe pas tout seul).
On les met dans la difficulté, non pas en les privant, mais en augmentant le niveau d'exigence envers eux. Mes parents ne se satisfaisaient jamais d'une note "moyenne" à l'école par exemple, ils exigeaient de nous le meilleur possible. Si on était pas dans les trois premiers, c'est qu'on n'avait pas travaillé assez dur.
C'est pour ça que dans le haut du panier, tu trouves souvent ces enfants-là, et avec eux ceux qui ont galéré et se sont battus toute leur vie pour monter.
Par contre les enfants de ceux qui se sont battus, on a souvent voulu les préserver des difficultés de la vie, tout en ne leur apprenant pas forcément à se dépasser et à "souffrir" par les moyens des classes sociales plus élevées. On a "apprécié le confort" quoi. L'inconvénient, c'est que les enfants apprennent à se déplacer uniquement dans leur zone de confort.
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Sarrazin a écrit:
Quand on n'a pas de problème à résoudre, la loi du moindre effort tant physique qu'intellectuel nous conduit au repos, à la zone de confort comme dit précédemment.
Les problèmes, les exos, les contraintes engendrent la recherche de solutions.
La méthode des cas, des échecs-corrections-réussites, de l'élaboration de scénarios, développe la capacité à se projeter dans le futur, à élaborer des stratégies pour réussir, pour plaire à ses parents puis à soi-même.
Il faut un juste milieu : ne pas gâter, ne pas priver, mais récompenser et féliciter en cas de réussite. La récompense ou rétribution devant être mûrement réfléchies : jeux utiles et formateurs (jeux d'échecs, kits à monter, microscope, télescope, chimie, électricité, etc ...)
Pour les sports les enfants aiment les sports en équipe, comme ceux individuels : l'équitation, le tir à la carabine à air comprimé apportant la satisfaction de toucher une cible ou un objectif à distance, développant une certaine assurance après des succès répétés, etc ...
Les facultés d'apprendre à surmonter les difficultés, à s'adapter, à se remettre des échecs transitoires, à contrôler un stress temporaire sans "démissionner" ne peuvent se développer que si l'enfant rencontre des obstacles et non dans des conditions où les parents prennent le devant, le gâtent ou résolvent pour lui les problèmes.
Citation
Googlee a écrit:
Oui évidemment un enfant passionné par la pâtisserie évidemment que c’est une réussite s’il fini pâtissier d’autant que s’il est passionné il ira loin dans son domaine c’est certain
Mais je parle de ceux qui souhaitaient absolument faire médecine mais n’y sont pas parvenus. Aucune passion etc
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Googlee a écrit:
Oui évidemment un enfant passionné par la pâtisserie évidemment que c’est une réussite s’il fini pâtissier d’autant que s’il est passionné il ira loin dans son domaine c’est certain
Mais je parle de ceux qui souhaitaient absolument faire médecine mais n’y sont pas parvenus. Aucune passion etc