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VISIBLE a écrit:
Et merci au modérateur de ne rien retirer, j’ai quand même était accusé de koufr et de shirk…on m’a tout bonnement sortit de l islam ! alors SVP accordez moi le droit de réponse. Si vous jugez que je suis source de trouble, demandez moi en toute simplicité de me retirer, et je me retire définitivement, j’y pense moi-même, avec mes sincères salutations.
Pour la 1ere fois en 21 ans d islam, je me suis vu et entendu qualifié de mouchrik et cafir.
Et cela m’inspire divers réflexions.
C’est d’abord la confirmation qu’il y a bien dans notre communauté, une tendance agressive et malsaine, dénué de tous remords, qui se permet d’exclure de la communauté Mohammadienne, qui il veut, se basant sur une 3aquida bancale car incomplète.
Leur arme et leur force c’est la peur. Ils effraient en clamant des versets de châtiment et des ahadiths de rigueur, et d’apparente, et seulement apparente, exclusion (fais tes recherches tu trouveras d’autres interprétations 73...).
Sachant pour rappel qu’Allah a dit « rahmati sabaqat ghadabi, Ma Miséricorde prévaut (passe devant) Ma Colère »
J’ai ressenti lors de cette accusation, une attaque. Et je compare cette attaque a une gangrène. Un mal venant de l’intérieur.
En effet, comme tout musulman qui se respect, j’ai eu et j’ai à faire face à pas mal « d’agressions » venant de l’extérieur de la communauté. Presque toujours excusable, parce que dût à des préjugés mal fondés et de l’ignorance.
Mais venant de l’intérieur, de la part d’un(e) musulman, c’est plus sournois. Je ressens comme une trahison, une infection de l’intérieur, genre furoncle ; et non une attaque bénigne de l’extérieur que je comparerais a une égratignure.
La menace pourrait se résumer à une prise en otage ; comme ça : « joins toi à notre doctrine, sinon, tu risques le feu éternel »
Le hic avec moi, c’est que c’est pas facile de me faire peur comme ça. Écoutes ça, toi qui me condamne au flamme de l’enfer éternel ; oui, écoutes bien ce que j’ai à te dire.
Je n’ai pas plus peur de l’enfer que de toi ! Je suis un ancien athée et je me suis convertis à l’islam non par peur de l’enfer puisque je n’y croyais pas plus qu’au reste ! Je me suis converti à l’islam grâce à Allah qui a bien voulu m’éclairer ; en réponse à un appel divin. Et je me suis toujours appliqué, a garder cette fraîcheur et cette tournure d’esprit, de me soumettre par amour et non par crainte.
Ainsi, je ne recherche pas le paradis, et je ne crains pas l’enfer, c’est Allah que je crains d’une crainte révérenciel et non son châtiment. Et si je ne Le trouve pas dans Son paradis, alors ce ne sera pas le paradis (à mon sens). Le pire châtiment à mes yeux et a mon cœur, étant de vivre voilé de Lui.
Vivre voilé de Lui, « loin » , sont ma hantise.
Échapper à l’illusion, au mensonge, à l’égoïsme (tourné vers moi-même) sont mon djihad.
Je me sens dans le shirk (el khafiï) quand je me tourne vers un autre que Lui. Quand je m’attache à un autre que Lui. Quand j’aime (pour) un autre que Lui . Donc, de ce point de vue là, oui, je reconnais pleinement ma faiblesse et mon impuissance.
Je peux être mourad par Sa grâce, mais pas facilement mouride par mes efforts.
Et je suis honnête de dire, et je reconnais volontiers mon hypocrisie dans cette quête, mes manques constant et récurant.
Mais pour ce qui est de tes accusations de shirk (el kabir) ; non. Le cœur apaisé et reposé, même si tu as sût m’étonner par la soudaineté de ton arrogance, et par la perfidie de tes armes (hadith et coran), tu n’as pas ébranlé ma foi et mon culte sincère.
Je ne connais que Dieu, et même la chahadat me semble trop longue, puisque avant de dire illa’(A)LLAH, il me faut dire la illaha point de divinité. Je trouve cela long à dire.
Je reste conforme, et me régale et me délecte de la illah illa’ALLAH dont seul Allah connaît toute la profondeur du sens, mais si j’avais à choisir, je m’exprimerais plus volontiers à la façon de saydouna Bilal, dans son martyr, quand il dit rAa Ahad… Ahad…Allah ou Ahad !
Et ce n’est pas par zèle que je lui préfère encore davantage l’invocation encore plus dépouillée et parfaite de ALLAH.
Oui, Allah. Sans plus, sans Akbar, sans rien dire de plus ; et là aussi je suis en conformité avec la parole révélée (pour ta gouverne, petite sœur) S6 v91(…) Dis : "ALLAH". Et laisse-les s'amuser.
Le soir quand je m’endore, j’aime dire Allah dans un souffle d’expiration, et Allah dans un souffle d’inspiration.
Chaque souffle que Dieu me donne, ou me prête, Lui appartient.
Et tu oses me traiter de mouchrik et de cafir après ça !
Le premier associé que je me prive de Lui donner et moi-même. Qui suis-je ? Ma vie est-elle « MA » vie ? Est-ce que je m’appartiens pour trouver encore en dehors de Lui à lui associer ?
Et si ce langage t’es si peu familier, je choisis de terminer par un hadith ciblé, où un homme demande de l’aide au Prophète sAaws. Et je rappelle que saydouna Aissa a fait revivre le mort par la permission d’Allah.
Où est le shirk la dedans ?
Le compagnon ‘Outhman Ben Hounayf rapporte : "J'étais témoin chez le Messager d’Allah, lorsqu'un aveugle est venu se plaindre à lui de la perte de sa vue. Le Messager lui a dit : "Si tu veux, persévères ! (sois patient) et si tu veux, j'invoquerai en ta faveur." Alors l'aveugle dit : "O messager d’Allah, ma cécité est difficile et je n'ai personne pour me guider."
Le prophète lui demanda alors de bien faire les ablutions, ensuite de faire deux Rak’ates et de prier à la fin avec cette invocation : « O mon Dieu ! Je te prie et m’oriente vers toi par ton prophète , le prophète de la miséricorde. O Muhammad ! Je m’oriente par toi à Allah pour qu’il exauce mon vœux . Mon Dieu fait qu’il intercède en ma faveur ». Ben Hounayf dit alors : « Par Allah, nous n'étions pas encore séparés et nous n'avons pas attendu longtemps avant que l'homme revienne auprès de nous et il avait retrouvé la vue comme s'il n'avait jamais subi un mal auparavant. » Rapporté par At-Tabaraniy
Et puisque tu prétends que le tawassul (dont tu ignores tout et c est pour ça que tu en es ennemi) est une bid3a encore ceci:
`Abd Allâh Ibn `Abbâs - qu’Allâh l’agrée - tenait des propos similaires. Les détracteurs du tawassul se servent par exemple de la Parole d’Allâh - Exalté soit-Il - citant les propos des mécréants : « Nous ne les adorons que pour qu’ils nous rapprochent davantage d’Allâh » pour affirmer que celui qui supplie Allâh par l’entremise d’un individu est coupable de polythéisme, alors qu’en réalité le supplicateur n’adore pas l’entremetteur.
Encore une fois : sans rancune inch Allah, (on a pas besoin de ça, ça alourdit !) et que le ramadan (bi idhni'LLAH, faut il le dire) nous aspire tous à être modéré et patient. Amin.