Citation
Pensée sauvage a écrit:
Salam aleikoum,
"C'était mieux avant", de tous temps ont été faites ce genre de déclaration.
On compare notre génération aux générations passées, notre mode de vie à celui de nos ailleux.
Force est de constater qu'avant, les jeunes paraissaient plus sages et responsables, avec une éducation plus strict.
Qu'il y avait moins de vulgarité et plus d'attache à la religion.
Que c'est-il passé ?
Autre temps autres mœurs dirons nous.
Chaque génération a ses propres travers.
Les avancées technologiques et industrielles ont accéléré le processus, nous offrant des perspectives inconnue des anciens.
La charge de travail ayant diminuée, on a plus de temps pour autres choses, les vices de l'âme ont le loisir de se développer.
Pour autant, ce temps supplémentaire dont nous disposons, mis à profit, nous permet de nous instruire, d'innover, d'inventer, de créer, bref, de continuer dans cette lancée de développement accéléré de la société.
Maintenant, la foi est une quête spirituelle, quand avant elle était un héritage.
L'amour est la quête d'une vie, quand avant on se suffisait d'un mariage.
On cherche notre bonheur avant tout, alors qu'avant il passait au second plan, derrière des considérations supérieures.
Ça a pour conséquence de construire une société plus individualiste, de fragiliser voir d'éclater le noyau familial.
Les évolutions sociales ont apporté beaucoup de bon (meilleur confort de vie, réglementation du travail, droits des femmes, droits des enfants, accès à l'instruction, accès aux loisirs, etc).
La vie s'est adoucie à notre époque.
Mais avec le bon il y a le mauvais : éloignement de la religion et perte de valeurs, les deux sont liés.
À nous de tirer profit du bon, en optimisant notre passage sur terre, en œuvrant pour le bien avec les moyens mis à notre disposition, en contribuant à l'évolution positive, en participant à notre échelle à la vie sociale.
À nous de nous préserver de la décadence, en nous eduquant à la foi, en nous attachant à nos valeurs, en eduquant nos enfants convenablement.
Je pense que c'est le grand défi de notre génération où les choses s'accélèrent : continuer d'avancer en préservant le bon que nos ailleux nous ont transmis, que la foi nous enseigne, en s'éloignant de la dépravation et de la décadence.
Citation
Muslim Magnet a écrit:
Wa alaikoum salam,
Bon rappel mais je ne suis pas tout à fait d'accord sur l'idée de fond.
Ce type d'analyse doit se faire sur une échelle de temps plus large. Si on parle du monde musulman au sens large, on notera que ces derniers sont sortis d'une ère coloniale qui a été particulièrement obscure, les ayant éloignés par la force de la religion.
Avant cela, il y avait la fin de l'empire Ottoman qui croulait sous ses propres faiblesses.
L'ère post coloniale a été synonyme de revivification de la religion pour de nombreux pays confrontés de manière concomitante à des doctrines politiques hostiles à la foi comme le socialisme ou le communisme.
Pourtant, il n'y a jamais eu autant de mosquées construites depuis. Les études islamiques sont apparues dans de nombreux programmes universitaires et la science s'est à nouveau propagée au-delà même des frontières musulmanes. On compte maintenant de nombreuses mosquées en Europe et particulièrement en France avec de nouvelles initiatives très bénéfiques comme les écoles privées musulmanes.
Il y a eu cependant des pertes de certaines valeurs avec la modernité qui a eu un impact certain sur les cellules familiales traditionnelles. La libéralisation des moeurs fait que l'on voit des musulmans d'héritage s'éloigner de la religion mais on voit également toujours plus de conversions. Rappel comme quoi Allah guide et égare qui Il veut.
Mais si l'on met tous les éléments dans la balance, je ne crois pas qu' "avant c'était mieux".
Citation
Zouhrioujdi a écrit:
Salam Alikoum
L'Homme regrette le passé, pense au futur et oublie le présent
Le défaut n°1 c'est l’éducation, on a un zéro pointé sur ce point
Alors que c'est le point le plus important pour changé le futur
A l'ancienne avec une n3ala mika on avait fait la moitié de l’éducation, maintenant cet outil on doit le remplacer par la communication, et la aussi un zéro pointé
Que celui qui souhaite changé l’état de la communauté ouvre un Centre de Formation a l’Éducation Musulmane et a la Communication CFEMC
Citation
Muslim Magnet a écrit:
Wa alaikoum salam,
Bon rappel mais je ne suis pas tout à fait d'accord sur l'idée de fond.
Ce type d'analyse doit se faire sur une échelle de temps plus large. Si on parle du monde musulman au sens large, on notera que ces derniers sont sortis d'une ère coloniale qui a été particulièrement obscure, les ayant éloignés par la force de la religion.
Avant cela, il y avait la fin de l'empire Ottoman qui croulait sous ses propres faiblesses.
L'ère post coloniale a été synonyme de revivification de la religion pour de nombreux pays confrontés de manière concomitante à des doctrines politiques hostiles à la foi comme le socialisme ou le communisme.
Pourtant, il n'y a jamais eu autant de mosquées construites depuis. Les études islamiques sont apparues dans de nombreux programmes universitaires et la science s'est à nouveau propagée au-delà même des frontières musulmanes. On compte maintenant de nombreuses mosquées en Europe et particulièrement en France avec de nouvelles initiatives très bénéfiques comme les écoles privées musulmanes.
Il y a eu cependant des pertes de certaines valeurs avec la modernité qui a eu un impact certain sur les cellules familiales traditionnelles. La libéralisation des moeurs fait que l'on voit des musulmans d'héritage s'éloigner de la religion mais on voit également toujours plus de conversions. Rappel comme quoi Allah guide et égare qui Il veut.
Mais si l'on met tous les éléments dans la balance, je ne crois pas qu' "avant c'était mieux".
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Pensée sauvage a écrit:
Qu'est-ce que tu crois qu'on fait mal en ce qui concerne l'éducation ?
Que signifie n3ala mika ?
Tu penses que l'éducation ne passe pas par la communication ?
Pour moi la communication est la base de l'éducation, avec le bon exemple.
Citation
Pensée sauvage a écrit:
Salam aleikoum,
"C'était mieux avant", de tous temps ont été faites ce genre de déclaration.
On compare notre génération aux générations passées, notre mode de vie à celui de nos ailleux.
Force est de constater qu'avant, les jeunes paraissaient plus sages et responsables, avec une éducation plus strict.
Qu'il y avait moins de vulgarité et plus d'attache à la religion.
Que c'est-il passé ?
Autre temps autres mœurs dirons nous.
Chaque génération a ses propres travers.
Les avancées technologiques et industrielles ont accéléré le processus, nous offrant des perspectives inconnue des anciens.
La charge de travail ayant diminuée, on a plus de temps pour autres choses, les vices de l'âme ont le loisir de se développer.
Pour autant, ce temps supplémentaire dont nous disposons, mis à profit, nous permet de nous instruire, d'innover, d'inventer, de créer, bref, de continuer dans cette lancée de développement accéléré de la société.
Maintenant, la foi est une quête spirituelle, quand avant elle était un héritage.
L'amour est la quête d'une vie, quand avant on se suffisait d'un mariage.
On cherche notre bonheur avant tout, alors qu'avant il passait au second plan, derrière des considérations supérieures.
Ça a pour conséquence de construire une société plus individualiste, de fragiliser voir d'éclater le noyau familial.
Les évolutions sociales ont apporté beaucoup de bon (meilleur confort de vie, réglementation du travail, droits des femmes, droits des enfants, accès à l'instruction, accès aux loisirs, etc).
La vie s'est adoucie à notre époque.
Mais avec le bon il y a le mauvais : éloignement de la religion et perte de valeurs, les deux sont liés.
À nous de tirer profit du bon, en optimisant notre passage sur terre, en œuvrant pour le bien avec les moyens mis à notre disposition, en contribuant à l'évolution positive, en participant à notre échelle à la vie sociale.
À nous de nous préserver de la décadence, en nous eduquant à la foi, en nous attachant à nos valeurs, en eduquant nos enfants convenablement.
Je pense que c'est le grand défi de notre génération où les choses s'accélèrent : continuer d'avancer en préservant le bon que nos ailleux nous ont transmis, que la foi nous enseigne, en s'éloignant de la dépravation et de la décadence.
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StyleeOstylo a écrit:
Salam aleykoum,
DSL mon analyse ne va pas répondre à ton intervention qui soit dit au passage est pertinente. Je fais partie de ceux et celles qui pensent que c'était mieux avant.
Les mariage avec ahabeth (bourkouks ) et le pain de Bassou (tu dois connaître). Je me dis qu'il n'y a pas son pareil!
Citation
Zouhrioujdi a écrit:
N3ala Mika c’est une claquette en plastique![]()
Bien que ce ne soit pas la meilleure façon d’éduquer, les générations passer on réussi à sortir de vrai homme et de vrai femme est très jeune, à 14ans une femme savait tenir une maison
Maintenant à 30ans la fille ne sait pas cuisiner et le garçon te dit je ne suis pas manuel ne sait pas changer une ampoule .
Forcer de constater qu’il y a eu un changement de grande ampleur
La communication est très importante dans l’éducation actuelle, mais je pense que l’on a du mal à communiquer expliquer transmettre ect....
Chose que les européens on « acquises »
Parfois il n’y même pas de communication dans le couple comment veux tu qu’ils communiquent avec les enfants
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Pensée sauvage a écrit:
À vrai dire, ma réflexion est partie de l'évolution en France, comme c'est le seul pays que je connais assez pour en parler, et comme mes ailleux sont français.
Merci pour ta réponse qui étend la réflexion au contexte maghrébin.
Citation
Pensée sauvage a écrit:
Salam aleikoum,
"C'était mieux avant", de tous temps ont été faites ce genre de déclaration.
On compare notre génération aux générations passées, notre mode de vie à celui de nos ailleux.
Force est de constater qu'avant, les jeunes paraissaient plus sages et responsables, avec une éducation plus strict.
Qu'il y avait moins de vulgarité et plus d'attache à la religion.
Que c'est-il passé ?
Autre temps autres mœurs dirons nous.
Chaque génération a ses propres travers.
Les avancées technologiques et industrielles ont accéléré le processus, nous offrant des perspectives inconnue des anciens.
La charge de travail ayant diminuée, on a plus de temps pour autres choses, les vices de l'âme ont le loisir de se développer.
Pour autant, ce temps supplémentaire dont nous disposons, mis à profit, nous permet de nous instruire, d'innover, d'inventer, de créer, bref, de continuer dans cette lancée de développement accéléré de la société.
Maintenant, la foi est une quête spirituelle, quand avant elle était un héritage.
L'amour est la quête d'une vie, quand avant on se suffisait d'un mariage.
On cherche notre bonheur avant tout, alors qu'avant il passait au second plan, derrière des considérations supérieures.
Ça a pour conséquence de construire une société plus individualiste, de fragiliser voir d'éclater le noyau familial.
Les évolutions sociales ont apporté beaucoup de bon (meilleur confort de vie, réglementation du travail, droits des femmes, droits des enfants, accès à l'instruction, accès aux loisirs, etc).
La vie s'est adoucie à notre époque.
Mais avec le bon il y a le mauvais : éloignement de la religion et perte de valeurs, les deux sont liés.
À nous de tirer profit du bon, en optimisant notre passage sur terre, en œuvrant pour le bien avec les moyens mis à notre disposition, en contribuant à l'évolution positive, en participant à notre échelle à la vie sociale.
À nous de nous préserver de la décadence, en nous eduquant à la foi, en nous attachant à nos valeurs, en eduquant nos enfants convenablement.
Je pense que c'est le grand défi de notre génération où les choses s'accélèrent : continuer d'avancer en préservant le bon que nos ailleux nous ont transmis, que la foi nous enseigne, en s'éloignant de la dépravation et de la décadence.