Haro sur les touristes de la contrefaçon Cet été, beaucoup d'estivants achètent à bas prix, à l'étranger, des objets de luxe contrefaits. Les saisies de l'industrie du faux ont progressé de 56,2 % en un an. Après une campagne d'information, les douaniers passent aujourd'hui aux sanctions.
CHAQUE JOUR, de Roissy à Vintimille en passant par la plupart de nos grands axes frontaliers, des touristes ou des réseaux spécialisés importent des centaines de produits contrefaits. En 2003, les douanes ont enregistré une hausse de 56,2 % de leurs saisies, passant de 1 272 433 articles en 2002 à 1 987 630 l'année dernière. Et à la mi-juillet 2004, ce chiffre était déjà presque atteint.
Devant cette explosion et ses conséquences sur le chiffre d'affaires des marques, les autorités ont décidé depuis plusieurs mois de renforcer les mesures de répression et de prévention. Notamment celles visant les « touristes de la contrefaçon » pour lesquels les douanes françaises ont mis en place de vastes opérations de communication. Information des estivants, sur les plages et dans les zones frontalières, mais aussi contrôles renforcés des douanes volantes, notamment aux péages d'autoroute.
Pourquoi une telle hausse ?
« Aujourd'hui, revendre un kilo de DVD contrefaits rapporte autant qu'un kilo de cannabis, résume un policier spécialiste de la lutte contre la contrefaçon. Les peines encourues sont bien moindres et il n'est même pas dit qu'une équipe de policiers non spécialisés remarque qu'il s'agit de faux. » Parallèlement, un chiffre inquiète les experts. La part des marchandises saisies destinées au marché national est aujourd'hui de 35 %, contre moins de 5 % en 2001. Outre les douanes, dépendant du ministère de l'Economie, le ministère de l'Intérieur a pris les choses en main en créant un département contrefaçon à l'Office central pour la répression du faux-monnayage et en activant ses services de renseignement.
Le luxe toujours en tête.
Louis Vuitton, Dior, Hermès, Lancel, Jean-Paul Gaultier... Les grandes enseignes restent les principales victimes de la contrefaçon. Pourquoi ? Certains spécialistes estiment qu'il s'agit de produits naturellement trop chers avec un surcoût dû à une simple griffe parfois prohibitif. Par ailleurs, les marques à la mode, comme Von Dutch ou Dia, sont également la proie des faussaires.
D'où viennent les produits ?
De Chine, de Thaïlande et d'Asie en général, mais aussi de Russie (cigarettes), de Turquie et du golfe Persique... Il y aurait des ateliers en France, notamment pour le textile, mais aucune enquête n'a permis de le déterminer avec certitude.
Une nette amélioration de la qualité.
« Depuis dix ans, on trouve des produits contrefaits qui s'approchent de plus en plus des originaux, analyse un spécialiste. Et les réseaux sont dorénavant à même de fournir à leurs distributeurs des fausses factures, des vrais-faux codes-barres, hologrammes ou autres... Une société basée au Nigéria est la grande spécialiste mondiale en la matière. » Pour les parfums, par exemple, il existe aujourd'hui un spectrogramme qui peut reproduire à l'identique les plus grandes fragrances. En parallèle, les prix, eux aussi, ont augmenté. Certains faux, excepté pour le luxe, atteignent souvent le prix des originaux. « Il s'agit là de la spécificité d'une Europe riche, précise un policier. En Afrique ou en Amérique du Sud, principaux destinataires des faux, les prix sont bien inférieurs. »
Qui se cache derrière la contrefaçon ?
Comme pour le blanchiment d'argent, il faut un vrai réseau organisé maîtrisant la chaîne de la production à la distribution. Mais il est très difficile de relier ce type de délinquance à une grande criminalité déjà impliquée dans d'autres types d'affaires. Le seul pays dans lequel certains liens ont été avérés est la Turquie. En France, les enquêtes vont rarement inquiéter les donneurs d'ordre. Les juges, bien qu'ils parviennent à démêler l'écheveau de sociétés-écrans, sont rétifs à lancer des commissions rogatoires internationales dans des pays par nature peu coopérants. « On reste souvent dans l'instantanéité, explique un expert. On saisit, on met à l'amende et on s'arrête là. »
Je fais de mon mieux pour ne pas acheter des produits Americains ou Israeliens (plus de Mc Do coca fanta etc..)
Au week end je fais mes courses dand des super merches turcs ou arabes... Recement j'ai boicote un seper marche qui a arrete de vendre de la viande halal (Safeways)
Moi, comme tu le sais , je n'achète pas de viande ni de poisson, même pour mes invités (s'ils en veulent il ramènent le cadavre eux-mêmes, et c'est déjà un gros effort de ma part ), et à l'exception des chaussures (pour plein de raisons qui font que je ne peux pas faire autrement ) je n'achète rien en cuir, ni vêtements, ni agenda, ni portefeuille, ni canapé, et j'ai interdit à mon cher et tendre d'acheter une voiture intérieur cuir ...
Je trouve que, juste après la vigilance vis à vis des "enfants esclaves", vient le souci de ne pas cautionner le massacre des animaux (et même pour ceux qui n'ont pas la fibre végétarienne, il faut quand même admettre que les animaux sont traités d'une façon tout simplement inhumaine... )
Je n'achète plus Nike depuis pas mal d'années, mais c'est un geste symbolique car je sais bien que beaucoup d'autres choses sont fabriquées par les petits enfants... Mais c'est vrai que je ne pense jamais à vérifier, mea culpa...
Pour ce qui est du commerce équitable, je n'y ai pas trop accès dans ma cambrousse , mais quand j'en ai l'occasion et que mes moyens me le permettent, je préfère acheter ces produits.
Je ne bois pas de Mecca Cola pour deux simples raisons: ici on n'en trouve pas, et en plus il n'y a pas de Mecca Cola Light, et étant donné mon addiction aux sodas, j'aurais vite fait de me changer en bonhomme Michelin...
Je ne vais jamais au zoo et je me suis promis de ne jamais y emmener mes enfants, à moins que ce ne soit une réserve naturelle où se trouvent des animaux NON IMPORTES qui vivent dans un environnement spacieux. Idem pour le cirque, je boycotte de toutes mes forces.
Par contre je ne boycotte plus les marques israëliennes, pour éviter d'affamer encore plus les palestiniens qui travaillent pour elles.
En revanche j'évite les marques américaines dans la mesure du possible.
Voilà... en gros je fais certains efforts mais je dois admettre que quand je fais mes courses, je vais le plus vite possible car je déteste ça, alors je n'ai pas trop le temps de me poser des questions existentielles... Et après je culpabilise... En même temps, l'alterconsommation n'est pas très accessible aux budgets d'étudiants...
Message edité (08-08-04 22:04)
________________" Etre libre, ce n'est pas pouvoir faire ce que l'on veut, mais c'est vouloir ce que l'on peut. " Jean-Paul Sartre, Situations I
Je trouve déjà ridicule de dépenser une brique dans une malle Vuitton (hideuse, il faut bien le dire), mais pour sillonner les marchés dans l'espoir de dénicher un sac contrefait en plastoc pourri qui est encore plus moche que l'original, il faut vraiment être un adepte de l'adage "le ridicule ne tue pas"...
Personnellement je n'achète des marques que "par hasard", je trouve cela risible d'être habillé Puma-Levis-Nike-Ralph Lauren de la tête aux pieds...
Alors la contrefaçon, ce n'est pas trop mon truc... Surtout avec ce que l'on risque si on achète ça à l'étranger et qu'on se fait attraper à la douane...
________________" Etre libre, ce n'est pas pouvoir faire ce que l'on veut, mais c'est vouloir ce que l'on peut. " Jean-Paul Sartre, Situations I
tout à fait d'accord...je ne fais pas rentrer des marques débiles qu'elles soient en toc ou pas.
je me souviens au maroc d'un gars qui voulait me vendre une montre de marque contrefaite. je lui ai dit "mais je ne connais même pas le nom de cette marque."
il a du me prendre pour une débile il est mal tombé avec moi.
Voila l'écoligie qu'on le veille ou pas nous concerne tous, cela dit il est difficile de faire de gros effort et de changer nos bonnes vielles habitudes...
Que faites vous, pour notre planete? Faites vous attention a l'emballage? (trop d'emballage, favoriser les recharges...) en ce qui concerne les nrj nouvelles, cela vous tente? je pense a l'nrj solaire, qui ferait un malheur au maroc, les éoliennes (pas tres esthetiques pense certains) votre voiture? vous la prenez pour aller chercher le pain?? , ou bien vous l'utiliser que lorsque c'est necessaire....
Certains pays sont de gros polueur, et la palm revient à.....les stazuni (eh oui md )
Deja leur voiture, y en a pas une qui consommen moins de 12 voire 14 litre/100km, Allez voir en conscession s'ils vendent des voitures 1L6 ou 1L8 ils ont minimum du 2L mais la plupart c'est des v6 (grosse cylindrée, priviligie la puissance au détriment de la consommation de la voiture) Les taxi jaunes a NY ils font du 25L/100km je ne sais pas si vous imaginez ce que c'est 25L au 100km et pour un taxi s'il vous plait, c'est gargantuesque meme une porshe ne consomme pas autant....
le pire reste a venir....La chine, avec une population infinie, elle commence a ce develloper, les voitures se vendent comme des nems leur consommation de petrole a augmenté de 30% en je sais plus combien d'année (2 je crois) La Chine et les Stazuni ont refusé de signer les accord de Kyoto
oui tu as raison,... Bass il faut se bouger le popotin si on veut que nos enfants héritent de quelque chose de potable dans tous les sens du terme...
Le protocole de Kyoto: (décembre97) son histoire, sa vie, ses effets...
première phase: les bonnes résolutions
Ce protocole implique l'engagement des pays de l'OCDE, les pays de l'europe de l'est, La Russie et l'Ukraine à réduire de 5.2% leurs emissions de gaz à effet de serre, de 2008 à 2012 (année de référence 1998). Il fixe des objectifs précis à chaque pays signataires (diminution de 7% pour les Etats-Unis, de 8% pour l'Europe, de 6% pour le Japon,...).
Cependant, pour que le protocole soit applicable, il fallait le ratifier...
deuxième phase: la ratification.
Cela aurait du être fait à La Haye en novembre 2000, au cours d'une réunion qui de solda par un échec. Il a été finalement ratifié en juillet 2001 à Bonn, mais avec de nombreuses concessions. Fruit d'un long débat diplomatique, il propose des solutions nouvelles. Pour entrer en vigueur, il doit receuillir l'adhésion de 55 pays représentant 55% des émissions de G.E.S. Les Etats Unis, premier pollueur au monde (40% de GES) onr refusés de signer, malgré l'engagement du gouvernement Clinton.
Les opposants au protocole de Kyoto, les Américains en tête, ne contestent pas les chiffres sur l'augmentation des émissions de G.E.S, mais restent dans une logique purement marchande avec des arguments d'un cynisme étonnant: "réduire les émissions de gaz à effet de serre coûtera plus cher que de s'adapter à la hausse des températures" ou "Le réchauffement de la planète n'est pas le problème le plus urgent".
Enfin les Américains défendent le principe de "permis d'émission", qui autorise un pays à vendre son droit de polluer le monde.
Et comme dirait un Yabiladien, Et pourtant elle tourne.
Message edité (11-08-04 19:22)
Si les oliviers connaissaient les mains qui les ont plantés, leur huile deviendrait des larmes.
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"Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois."
Afin de réduire les coûts, beaucoup d'éleveurs américains engraissent leur bétail à la fiente de poulet. Celle ci coûte entre 15 et 45 dollards la tonne, contre 125 dollards pour la luzerne ou le foin. Dans la théorie, on laisse macérer la fiente 4 à 8 semaines afin que sa température monte à 70-80°, ce qui détruit les bactéries, ensuite on compose ce "ragoût fécal" avec du son de soja, et le tour est joué.
En fait, les éleveurs trichent une fois supplémentaire en ne respectant pas le délai de macération, si bien que le bétail puis les consommateurs se retrouvent victimes de salmonelles et de campylobactéries. On parle à peine des résidus vétérinaires : des métaux lourds toxiques tels que le plomb, le cadmium, le mercure, l'arsenic.
Le centre de surveillance épidémiologique d'Atlanta signale 80 millions d'intoxications alimentaires par an aux Etats Unis, entraînant la mort de 9000 personnes. On recense par ailleurs 4 millions de cas de salmonelle par an, dont 7 à 800 cas mortels. La campylobacter provoque une gastro entérite qui touche 4 à 6 millions de personnes par an. L'escheridia coli occasionne de son côté 20 000 cas de maladie aigüe, dont 250 morts. Les autorités sanitaires sont dépassées par la situation et n'arrivent plus à légiférer.
Chaque année, 20 millions de tonnes de déchets d'abattoirs (sang, os, viscères), plus des millions de chats et chiens euthanasiés, sont transformés en aliments pour des animaux qui passent ainsi au statut de carnivores charognards, alors qu'ils sont pourvus d'un appareil digestif à spécialité herbivore.
Les industriels de l'alimentation essaient d'utiliser les composés d'aliments pour bétail, les ordures ménagères déshydratées, les huiles de friture usagées, les graisses recueillies dans les filtres, la poussière des cimenteries, le papier journal, le carton... D'autres essais sont en cours avec le fumier de bovin, le lisier de porc et les vidanges humaines. Pouah ! Quelle horreur !
Nota : mangez américain, mangez fast food. un petit verre d'eau de javel à la place du café serait peut etre judicieux...
Le consommateur est devenu lui-même un produit. On te colle l'étiquette d'alter-consommateur, afin de pouvoir de refourguer un produit adapté à tes convictions. Tu es toi-même revendu au prix fort dans le cadre d'échange de bases de données pour lesquelles tu as donné ton accord sans être mis au courant. Avec les infos que tu leur refiles pendant ton surf sur internet ou celles que tu donnes à ton fournisseur de téléphone, ils apprennent ce qu'ils doivent exactement faire pour que tu viennes de ton plein gré acheter leurs produits. Alors méfies-toi, reste le plus anonyme possible, donne le moins d'information possible, ne donne pas ton avis dans les sondages, demande-toi toujours ce que les télécoms ou la compagnie d'électricité fait des informations qu'elle détient à ton sujet...
Fais gaffe, y'a quelqu'un derrière toi !!!!!
Non, ça va , ce n'est que Morphéus
Hicham
***Je crois au soleil même quand il ne brille pas***
" Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine. " Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, 1948, Article 23, alinéa 3
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Proposer un label de commerce équitable, c'est relever un double défi :
Convaincre des acteurs économiques traditionnels de s'engager dans un processus d'échanges plus justes. Démocratiser la consommation de produits équitables en la rendant accessible au plus grand nombre.
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