Citation
Pensée sauvage a écrit:
Salam aleikoum,
Comment elles vous les yabis ?
Moi ça ne va pas fort en ce moment.
J'ai l'impression de ma battre au quotidien pour gérer ma vie, ça me demande énormément d'énergie pour un résultat plutot médiocre.
Mes fils sont difficiles, agités, bruyants, il y a beaucoup de disputes, on est jamais tranquille, il y en a toujours un (souvent le même) pour créer des tensions, pousser les autres à bout.
Et quand ils arrivent enfin à jouer à peu près sagement, c'est des bruits et des cris incessants.
Je n'arrive plus à jouer avec les enfants, c'est trop pour moi, je n'en ai pas l'énergie.
Je me force régulièrement à sortir pour les amener au parc, sur le chemin il y a toujours des histoires, des disputes, des caprice. Il faut tout le temps recarder, gronder, batailler.
Bon après on arrive à passer un bon moment, mais j'ai tellement besoin de calme, juste une journee de calme sans stress, sans pression, sans contrariété.
Quand je me lève là matin et que je vois le travail qui m'attend, chaque jour à recommencer, je me sens débordée, usée.
Tout me saoule, les gens me saoulent, ma situation me saoule, je traîne ma fatigue et mon stress, mon énervement et ma contrariété.
J'ai envie de tout foutre en l'air, de m'en aller.
Parfois je me dis que je serais mieux en Tunisie, sans pression de reprise d'emploi, loin de l'islamophobie, être dans ma maison sans rien devoir à personne, ça serait déjà un poids en moins.
Plutôt que de payer un loyer pour un logement qui n'est pas le mien, des taxes à un pays qui me considère comme un parasite parce que je bénéficie des droits sociaux qu'il m'accorde.
De toute façon je n'ai jamais été à ma place ici, je ne me suis jamais sentie patriote, je me désavoue de cette société et de sa gouvernance.
Je sais que ce n'est pas mieux ailleurs, mais c'est à gerber ces mentalités, le matérialisme, le consumérisme, l'hypocrisie, l'orgueil, la perversion. Les hautes valeurs morales que sont sencés porter nos élites se font plus que discrètes...
Et en même temps j'ai conscience que ce n'est pas le lieu où je vis le problème, les problèmes changent certes avec l'environnement, mais ils sont partout.
Je ne suis pas sociable, je suis casanière, et même commeça j'arrive à être confrontée aux désagréments sociaux.
Il faudrait être ermite pour ne plus que les gens nous fassent chier ? Les gens ne peuvent pas simplement être bienveillants, empathiques, intègres et respectueux ?
J'ai trop de trucs à gérer, trop de trucs qui me prennent la tête, j'ai besoin de vacances. Mieux encore, de me mettre à la retraite et de vivre tranquillement, sans me soucier d'argent.
J'aimerais tant que mes enfants soient plus sages, plus disciplinés, ce n'est pas faute de me battre au quotidien, de les reprendre à l'ordre, de les gronder, de les punir, de les encourager, qu'est-ce que je ne fais pas bien ?
Je ne préfère même pas penser à leur avenir.
Pourquoi pour d'autres ça paraît si simple ?
Quand je vois la situation de mes oncles ou de me mère, je me demande pourquoi se décarcasser pour finir avec des soucis d'argent à l'âge de la retraite et avoir perdu la santé.
Je suis de ceux qui sont bloqués en bas moi aussi.
Et j'ai cette responsabilité supplémentaire d'assurer la sécurité financière de ma mère le moment venu, de prendre soin d'elle.
Je me prends la tête à vouloir travailler pourquoi qu'on vive mieux, mais est-ce pertinent ?
Même en travaillant j'en ńirais pas loin, autant me consacrer pleinement à mes responsabilités et me décharger de cette pression que je me mets.
Voilà, je vous livre mes états d'âme, si vous avez un avis à me donner à propos de ce que je vous expose, vous lis avec intérêt.
Citation
Pensée sauvage a écrit:
Salam aleikoum,
Comment elles vous les yabis ?
Moi ça ne va pas fort en ce moment.
J'ai l'impression de ma battre au quotidien pour gérer ma vie, ça me demande énormément d'énergie pour un résultat plutot médiocre.
Mes fils sont difficiles, agités, bruyants, il y a beaucoup de disputes, on est jamais tranquille, il y en a toujours un (souvent le même) pour créer des tensions, pousser les autres à bout.
Et quand ils arrivent enfin à jouer à peu près sagement, c'est des bruits et des cris incessants.
Je n'arrive plus à jouer avec les enfants, c'est trop pour moi, je n'en ai pas l'énergie.
Je me force régulièrement à sortir pour les amener au parc, sur le chemin il y a toujours des histoires, des disputes, des caprice. Il faut tout le temps recarder, gronder, batailler.
Bon après on arrive à passer un bon moment, mais j'ai tellement besoin de calme, juste une journee de calme sans stress, sans pression, sans contrariété.
Quand je me lève là matin et que je vois le travail qui m'attend, chaque jour à recommencer, je me sens débordée, usée.
Tout me saoule, les gens me saoulent, ma situation me saoule, je traîne ma fatigue et mon stress, mon énervement et ma contrariété.
J'ai envie de tout foutre en l'air, de m'en aller.
Parfois je me dis que je serais mieux en Tunisie, sans pression de reprise d'emploi, loin de l'islamophobie, être dans ma maison sans rien devoir à personne, ça serait déjà un poids en moins.
Plutôt que de payer un loyer pour un logement qui n'est pas le mien, des taxes à un pays qui me considère comme un parasite parce que je bénéficie des droits sociaux qu'il m'accorde.
De toute façon je n'ai jamais été à ma place ici, je ne me suis jamais sentie patriote, je me désavoue de cette société et de sa gouvernance.
Je sais que ce n'est pas mieux ailleurs, mais c'est à gerber ces mentalités, le matérialisme, le consumérisme, l'hypocrisie, l'orgueil, la perversion. Les hautes valeurs morales que sont sencés porter nos élites se font plus que discrètes...
Et en même temps j'ai conscience que ce n'est pas le lieu où je vis le problème, les problèmes changent certes avec l'environnement, mais ils sont partout.
Je ne suis pas sociable, je suis casanière, et même commeça j'arrive à être confrontée aux désagréments sociaux.
Il faudrait être ermite pour ne plus que les gens nous fassent chier ? Les gens ne peuvent pas simplement être bienveillants, empathiques, intègres et respectueux ?
J'ai trop de trucs à gérer, trop de trucs qui me prennent la tête, j'ai besoin de vacances. Mieux encore, de me mettre à la retraite et de vivre tranquillement, sans me soucier d'argent.
J'aimerais tant que mes enfants soient plus sages, plus disciplinés, ce n'est pas faute de me battre au quotidien, de les reprendre à l'ordre, de les gronder, de les punir, de les encourager, qu'est-ce que je ne fais pas bien ?
Je ne préfère même pas penser à leur avenir.
Pourquoi pour d'autres ça paraît si simple ?
Quand je vois la situation de mes oncles ou de me mère, je me demande pourquoi se décarcasser pour finir avec des soucis d'argent à l'âge de la retraite et avoir perdu la santé.
Je suis de ceux qui sont bloqués en bas moi aussi.
Et j'ai cette responsabilité supplémentaire d'assurer la sécurité financière de ma mère le moment venu, de prendre soin d'elle.
Je me prends la tête à vouloir travailler pourquoi qu'on vive mieux, mais est-ce pertinent ?
Même en travaillant j'en ńirais pas loin, autant me consacrer pleinement à mes responsabilités et me décharger de cette pression que je me mets.
Voilà, je vous livre mes états d'âme, si vous avez un avis à me donner à propos de ce que je vous expose, vous lis avec intérêt.
Citation
Pensée sauvage a écrit:
Salam aleikoum,
Comment elles vous les yabis ?
Moi ça ne va pas fort en ce moment.
J'ai l'impression de ma battre au quotidien pour gérer ma vie, ça me demande énormément d'énergie pour un résultat plutot médiocre.
Mes fils sont difficiles, agités, bruyants, il y a beaucoup de disputes, on est jamais tranquille, il y en a toujours un (souvent le même) pour créer des tensions, pousser les autres à bout.
Et quand ils arrivent enfin à jouer à peu près sagement, c'est des bruits et des cris incessants.
Je n'arrive plus à jouer avec les enfants, c'est trop pour moi, je n'en ai pas l'énergie.
Je me force régulièrement à sortir pour les amener au parc, sur le chemin il y a toujours des histoires, des disputes, des caprice. Il faut tout le temps recarder, gronder, batailler.
Bon après on arrive à passer un bon moment, mais j'ai tellement besoin de calme, juste une journee de calme sans stress, sans pression, sans contrariété.
Quand je me lève là matin et que je vois le travail qui m'attend, chaque jour à recommencer, je me sens débordée, usée.
Tout me saoule, les gens me saoulent, ma situation me saoule, je traîne ma fatigue et mon stress, mon énervement et ma contrariété.
J'ai envie de tout foutre en l'air, de m'en aller.
Parfois je me dis que je serais mieux en Tunisie, sans pression de reprise d'emploi, loin de l'islamophobie, être dans ma maison sans rien devoir à personne, ça serait déjà un poids en moins.
Plutôt que de payer un loyer pour un logement qui n'est pas le mien, des taxes à un pays qui me considère comme un parasite parce que je bénéficie des droits sociaux qu'il m'accorde.
De toute façon je n'ai jamais été à ma place ici, je ne me suis jamais sentie patriote, je me désavoue de cette société et de sa gouvernance.
Je sais que ce n'est pas mieux ailleurs, mais c'est à gerber ces mentalités, le matérialisme, le consumérisme, l'hypocrisie, l'orgueil, la perversion. Les hautes valeurs morales que sont sencés porter nos élites se font plus que discrètes...
Et en même temps j'ai conscience que ce n'est pas le lieu où je vis le problème, les problèmes changent certes avec l'environnement, mais ils sont partout.
Je ne suis pas sociable, je suis casanière, et même commeça j'arrive à être confrontée aux désagréments sociaux.
Il faudrait être ermite pour ne plus que les gens nous fassent chier ? Les gens ne peuvent pas simplement être bienveillants, empathiques, intègres et respectueux ?
J'ai trop de trucs à gérer, trop de trucs qui me prennent la tête, j'ai besoin de vacances. Mieux encore, de me mettre à la retraite et de vivre tranquillement, sans me soucier d'argent.
J'aimerais tant que mes enfants soient plus sages, plus disciplinés, ce n'est pas faute de me battre au quotidien, de les reprendre à l'ordre, de les gronder, de les punir, de les encourager, qu'est-ce que je ne fais pas bien ?
Je ne préfère même pas penser à leur avenir.
Pourquoi pour d'autres ça paraît si simple ?
Quand je vois la situation de mes oncles ou de me mère, je me demande pourquoi se décarcasser pour finir avec des soucis d'argent à l'âge de la retraite et avoir perdu la santé.
Je suis de ceux qui sont bloqués en bas moi aussi.
Et j'ai cette responsabilité supplémentaire d'assurer la sécurité financière de ma mère le moment venu, de prendre soin d'elle.
Je me prends la tête à vouloir travailler pourquoi qu'on vive mieux, mais est-ce pertinent ?
Même en travaillant j'en ńirais pas loin, autant me consacrer pleinement à mes responsabilités et me décharger de cette pression que je me mets.
Voilà, je vous livre mes états d'âme, si vous avez un avis à me donner à propos de ce que je vous expose, vous lis avec intérêt.
Citation
SDreams Away a écrit:
Avant tout, je te fais un énorme câlin![]()
J'en parlais sur un autre sujet de la charge mentale. Tu sembles y être en plein dedans.
À force de t'occuper de tout et réfléchir à tout tu te fatigue est physiquement mais surtout mentalement.
Et contrairement à ce qu'on croit. C'est pas le corps qui nous porte, mais le mental.
Tu es humaine, tu as le droit d'être à bout. Tu as le droit d'être fatigué. Tu as le droit de pas tout faire.
Tu as le droit de dire zut et d'envoyer balader les choses superficiel et inutile. Comme devoir être au top constamment.
Tu as le droit de vouloir du temps pour toi et ne pas être tout le temps avec tes enfants.
Avant d'être épouse et mère tu es avant tout une femme. Un individu a part entier. Faut pas l'oublier.
Si tu t'oublies pour les autres, tôt ou tard tu craqueras. Et le risque est de finir au plus bas et ne pas trouver le moyen de te relever.
Accepte ces moments bas. Et accueille les avec douceur. Elles font partie de la vie.
Elles sont souvent un moyen de nous pousser à voir ce qui cloche et quoi changer.
Tu n'es pas obligé de travailler si tu ne veux pas. Mais tu as l'obligation pour ton nafs de trouver une activité qui te donne l'impression d'exister en dehors de ta famille. D'exister en tant qu'humain.
Citation
Diima Nachat 9226 a écrit:
Salam aleykoum Pensée Sauvage
Je ne sais pas si tu as lu mon dernier post concernant mon fils, mais en tout cas il reflète beaucoup ton état d'âme. Je suis aussi fatiguée moralement. Je sens que je suis à bout car je ressens une espèce de sensation étrange sur le haut de mon crâne. Ça c'est quand je me suis trop énervée. Je t'invite à lire mon post tu te sentiras moins seule quant au comportement de tes enfants. Moi aussi je suis fatiguée. Et comme toi j'ai envie d'aller qlq part où je serai seule pendant un moment juste pour avoir le repos psychique. Je suis en surmenage car comme toi à peine réveillée je sais d'avance que ce sera une journée sportive. Je vois aussi ce que j'ai à faire et ça me décourage. Pour ce qui est du reste les gens, la politique je ne m'en soucis pas trop à vrai dire car j'ai déjà bcp à faire avec mes propres tracas. Tant qu'on m'embête pas le reste m'importe peu. J'ai aussi beaucoup de choses à gérer et là avec les vacances qui approchent c'est toujours un casse tete avec mon mari... j'aimerais trop être le genre de personne qui se soucie de rien, du moins qui se prend pas la tête et relativise... malheureusement je suis trop anxieuse et je réfléchis trop. J'ai pas vraiment de conseils à te donner mais je voulais t'apporter mon témoignage aussi et mon soutient.
Courage. On est beaucoup à être dans le même bateau.
Citation
Citrusse a écrit:
Salam
Tu es entrain de faire un burn out.
Tu sais quel métier j'avais avant. Quand je l'ai arrêté, j'ai cru que ça allait la fin du monde. Je ne connaissais que ça. Et ... je me suis sentie revivre ensuite. Oui, effectivement, j'avais grandement besoin de calme dans ma vie.
Je comprends ce que tu vis, je l'ai vécu pendant près de 20 ans. Le bruit, les cris, les pleurs, toujours être attentive, jamais un moment pour soi ... Si tu savais à quel point je comprends.
Sauf que les tiens, tu ne peux pas les faire partir, tu vas être obligée d'assumer.
Clairement, il te faudrait de l'aide. Une véritable aide pour que tu puisses souffler. Parce qu'au bout, y'a la dépression et pour s'en remettre.
Perso, j'ai compris après 18 mois - 2 ans que la perte de ce travail était finalement un bienfait pour moi. Avant je vivais ça comme un échec. Je le vis maintenant comme un tournant de ma vie où tout s'améliore en réalité.
Attention de ne pas basculer dans la maltraitance ou pire, l'ignorance de tes enfants.
Tiens, lis ça. Si tu te reconnais, tu sauras où chercher pour trouver tes réponses. Tu ne pourras pas faire comme moi. Tu trouveras tes réponses en cherchant dans cette direction.
Burn out parental
Déjà, tu as fait le choix de ne pas poursuivre ton boulot, c'est déjà une très bonne chose. Peut-être auras-tu la possibilité d'avoir un aidant familial pour t'aider à souffler. Je sais que tu ne veux pas en entendre parler, mais tu n'auras peut-être pas le choix.
Comment faisaient nos parents ou grands-parents avec des "tribus" de 10 gamins ... Toute leur vie dans cette ambiance. Elles ont bien trouvé leurs ressources ...
Moi j'ai pu appuyer sur le bouton OFF. Toi, tu vas être obligée d'endurer. Faut que tu trouves des moyens de t'en sortir.
Citation
Pensée sauvage a écrit:
Merci pour ta réponse SDreams Away.
C'est exactement ça, charge mentale trop lourde.
Je ne m'impose pas d'être au top, seulement que le foyer tourne correctement et m'occuper convenablement des enfants, mais c'est déjà beaucoup pour moi.
En ce moment je n'ai pas le temps de prendre soin de moi.
Je m'accorde un temps de détente de deux heure le soir, que je prends en partie sur mon temps de sommeil. Ce temps pour moi m'est indispensable, c'est mon sas de décompression.
Citation
Pensée sauvage a écrit:
Ça fait treize ans que je suis mère, sans période de calme vu que j'ai travaillé après mon troisième enfant jusqu'à qu'à peu avant la naissance de mon quatrième enfant.
J'exerçais le même métier que toi, tout en donnant le maximum de moi même pour continuer à assumer mes enfants et mon foyer. Là j'ai vraiment trop tiré sur la corde, résultat, dépression. Je m'en suis sortie grâce à la naissance du petit, el hamdoulillah.
Toi tu as travaillé assez pour te permettre d'arrêter en étant relativement à l'abri du besoin.
Moi je n'ai aucune sécurité financière. À part compter sur mon mari, mais lui meme n'a pas de sécurité financière à proprement parler, à part son sens de la débrouille et son esprit du travail.
De toute façon je ne pourrais pas reprendre tout de suite, je me suis fait une raison.
Et je stresse sur un avenir hypothétique, ça n'a pas de sens...
Citation
Citrusse a écrit:
Bon et puis ... tes enfants sont retournés à l'école depuis le confinement ? Parce que si la réponse est non, ça veut dire que ça fait 4 mois que tu les as toute la journée et la nuit avec toi ... Peut-être que ça joue aussi non ?