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CollineSacrée a écrit:
salam mes amis,
brièvement ma situation est la suivante :
-de nature timide et réservé je suis tombé amoureux de ma femme et elle aussi selon ses dires depuis l'âge de 17 ans, on s'est marié vers 21 ans et nous voilà dépassés la trentaine.
- étant venu d'ailleurs (blédard ils disent) sa mère se croyait et se croit toujours être mon tuteur légal, la matriarche décidait de ce que je dois faire, dire et être, je vous épargne les détails. Bref, au départ la fille était moins violente quoique elle tenait un langage de racaille et faisait sa dure devant les siens notamment en présence de sa mère. dés le départ elle devait (ordre de la matriarche) se rendre au quartier général pour informer de l'évolution de la situation et la politique à mettre en oeuvre. la fille devient de plus en plus agressive envers moi, étant amoureux et épaté par l'effervescente ostentation religieuse dont le clan faisait preuve je ne me doutais jamais de leur sincérité ni des rouages de leur machination diabolique, du manque de respect aux insultes, des humiliations aux coups la violence s'est accrue en escalade, pire encore elle se faisait passée pour la victime pendant qu' à la maison elle faisait le geôlier. Mon courrier et mes effets personnels disparaissaient, je découvrais des talismans et d'autres choses de ce genre.
-dés le départ elle m'a menti, elle ne prenait pas la pilule, nous avons eu deux enfants "alors que nous étions encore des enfants", son but était que je ne puisse jamais la quitter. elle ne voulait pas travailler, ni étudier, ni se projeter dans l'avenir, mais consommer, car selon l'illumination de sa mère: "la femme impose et se repose, l'homme suppose et s'expose" . entre temps moi j'ai concilié études et travail, j'ai pu obtenir un doctorat alhamdoulilah, ce qu'elle me reproche souvent, en me disant que c'est grâce à elle que j'ai avancé, que elle n'a rien fait de sa vie, et pourtant Dieu seul sait à quel point elle me mettait des bâtons dans roues alors que moi je faisais tout mon possible pour qu'elle s’insère dans la vie active.
bref, je pense que nous nous aimons encore, mais y'a pas un seul jour sans qu'on se dispute violemment. Elle, elle est persuadée que je n'ai pas les ***** pour la quitter (au même temps elle ne veut pas que le fasse) elle se permet de me pourrir la vie. de mon côté, je tiens à mes enfants j'ai peur pour eux (l'éducation qu'ils vont recevoir de cette femme), pour leurs futures épouses (qui vont subir les conséquences de notre échec), on vit donc en sursis permanent chacun guette ses affaires, surveille le moindre geste de l'autre, une situation de malades que nous a imposé la matriarche, que m'a imposé cet femme, et je me suis imposé car je suis acteur de ma situation.
pourquoi j'expose ces faits, et bien pour qu'ils ne se reproduisent plus, enfin je l’espère, mais aussi peut être l'un/l'une de vos possède une recette miracle.
-ma femme porte le hijab, se dit musulmane, mais ne prie pas... donc, le côté pédagogique par la religion, n'a pas donné ses fruits dans mon cas.
- divorcer, facile à dire qu'à faire, pour les raisons évoquées ci-dessus.
-donc auriez vous des pistes à explorer ? svp
enfin, je donne mon avis sur le mariage mixte, je pense qu'il faut l'éviter, deux identités différentes , deux cultures différentes, il est difficile d'en faire un plat harmonieux sauf si on est vraiment posé, solide et ouvert d'esprit, or la plupart des gens d'ici qui cherchent l'âme sœur au bled souffre souvent d'un complexe d'infériorité (généré par le racisme, les discriminations, l'échec scolaire ...) dans leurs milieu en France, et parce qu'ils ont une vision erronée des conditions sociales et sociétales du bled, et de la personnalité qu'on peut se forger les gens du bled. Par ailleurs, la plupart des gens qui viennent du bled, le font souvent dans une démarche matérialiste (visant pour certains à améliorer la condition sociale) et gardent à l'esprit de vieilles traditions locales (bien qu'en Europe c'est encore le cas plus ou moins selon les pays et régions) réductrices de la femme à une servante.
ainsi, on ne peut espérer de ces mariages que de la souffrance à tout bord. Bien évidemment il ne faut pas généraliser, néanmoins ces situations sont plus que fréquentes. il faut donc accepter l'autocritique si l'on veut bâtir un meilleur avenir. je ne donne pas de leçon, je fais juste appel à la réflexion de tout un chacun sur un problème majeur de la communauté musulmane et nord africaine en particulier.