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Flux migratoire des combattants étrangers en Afrique de l’ouest ?
7 août 2019 05:32
Cet papier est un appel à reflexion sur les stratégies nationale et régionale à deployer pour contrer ce le nouveau projet du Califa islamique qui risque de faire plus de dommage que jamais. Faut-il vraiment engager un dialogue direct avec ces extremistes?

Quelle réponse apportée au flux migratoire des combattants étrangers dans les régions de l’Afrique de l’ouest ?

Une meilleure coopération entre états, un contrôle des frontières et un partage efficace du renseignement s’imposent pour faire face au phonème.

Il y a un an, 13 Sénégalais étaient condamnés pour actes de terrorisme par des associations de lutte contre la grande criminalité. Douze d’entre eux avaient rejoints Boko Haram au Nigeria. Le treizième avait rejoint le Katiba al-Furqane, une branche d’Al-Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) au Mali.

Pourquoi les ressortissants des pays d’Afrique de l’Ouest quittent leur pays pour rejoindre des groupes terroristes sur des champs de batailles aussi distant ?
Pour répondre à cette question, les pays de la sous-région devraient jeter un regard sur la façon dont les groupes extrémistes ont accès à ces individus ainsi que les moyens logistiques et financiers qu’ils déploient pour recruter.
Le principe de la libre circulation des personnes et des biens ainsi que la porosité des frontières devraient être les axes sur lesquels il faudra réfléchir afin d’envisager des moyens pour faire face à ce phénomène. Le cas des Sénégalais cité ci-haut est un exemple pertinent. Ils ont traversé plusieurs pays, allant depuis Kaolack au Sénégal pour traverser le Mali, le Burkina Faso et le Niger afin d’atteindre Abadam leur destination finale dans le nord-est du Nigeria.
De retour, ils planifiaient emprunter le même itinéraire par voie terrestre mais en trois groupes. Bien que le premier groupe ait pu atteindre sans problème le Sénégal, le deuxième groupe par contre s’est fait arrêter au Niger pour usage de faux billets de banque. Le troisième, après une brève détention au Nigeria a été rapatrié par avion au Sénégal d’où il a pris la fuite. L’objectif de ces extrémistes était d’établir une province de l’Etat Islamique dans le sud du Sénégal qui devrait s’étendre jusqu’en Gambie, Guinée Bissau et Guinée-Conakry.
Parmi eux, certains ont reçu une formation dans le maniement des armes. Ils sont restés dans la forêt de Sambisa et y ont combattu particulièrement lors des batailles de Gwoza et Bita. Ils ont par la suite rencontré Abubakar Shekau, le fameux chef de Boko Haram, qui dirige aujourd’hui l’une des deux factions de l’organisation. Le seul extrémiste qui avait quitté Dakar pour combattre pour la branche d’AQMI au Mali s’est fait arrêter au Burkina-Faso pour faits de terrorisme.
La transhumance de ressortissants d’un pays à l’autre pour rejoindre des groupes extrémistes violents n’est pas un fait nouveau dans la région. Plusieurs groupes terroristes en Afrique de l’ouest comptent dans leurs rangs des africains de diverses nationalités.
Les recrus de l’Afrique de l’ouest combattent généralement dans des pays proches et pour des groupes extrémistes tels que AQMI, Le Mouvement pour l’Unité du Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO)au Mali et pour Boko Haram au Nigeria. Avec la proclamation du califat de l’Etat Islamique en Syrie en 2014, bon nombre de combattants d’Afrique de l’ouest ont rejoint des groupes extrémistes en Libye. Il ne fait aucun doute que la décision pour ces extrémistes de se résigner à rejoindre la Libye était due aux difficultés à rejoindre la Syrie à cause des problèmes de visa et de la fermeture de la frontière turco-syrienne.
Certains d’entre eux ont été séduit par les déclarations d’Abu Muhammad al-Adnani, ancien porte-parole de l’Eta Islamique les invitant à rester en Afrique de l’Ouest et à y combattre s’ils ne pouvaient pas se rendre en Syrie.

La défaite territoriale de l’Etat Islamique en Syrie, pourrait empirer la situation sécuritaire en Afrique occidentale.
Avec la défaite territoriale de l’Etat Islamique en Syrie en mars 2019, la situation sécuritaire pourrait s’empirer en Afrique de l’ouest, surtout dans les régions du bassin du Lac Tchad et du Sahel. L’incapacité des combattants étrangers à demeurer en Syrie leur ouvre plusieurs autres alternatives, soit rentrer dans leur pays d’origine, soit immigrer dans un pays du tiers monde, ou soit se retrouver dans une autre zone de combat telles que l’Afghanistan, le Sinaï Egyptien, les Philippines et la Libye qui est devenu aujourd’hui un camp de refuge et de transit.
Par conséquent, il ne serait pas étonnant d’observer un retour massif des extrémistes en Afrique de l’ouest, du moins pour ceux qui y sont ressortissants. Il y a aussi le cas d’extrémistes qui rentrent chez eux après avoir combattus dans d’autres pays d’Afrique. Il n’est pas enfin incongru d’affirmer qu’il y a un nombre de combattants non-africains qui avaient rejoint des groupes ou cellules terroristes dans cette région d’Afrique de l’ouest et qui y resident.
7 août 2019 07:22
j'espère que cette technologie de merde va disparaitre
F
Fpc
7 août 2019 08:17
Il est de qui ce papier ?? ils faut mentionner le nom de l'auteur .
7 août 2019 18:16
Salam Alaikoum, ce papier a été redigé par un intellectuel vivant ou ressortissant de la region du Sahel Bilale Keita (@bilale_keita). Je trouve interessant que les locaux ont pris la mesure du danger de l'arrivée imminente de Daech sur leur sol. Je ne fais que relayer la craintes des ces populations sans defense qui risquent de subir bientot les affres sans merci de bandes terroristes.... Qu'Allah les protège!
Citation
Fpc a écrit:
Il est de qui ce papier ?? ils faut mentionner le nom de l'auteur .
7 août 2019 18:17
De quelle technologie de merde vous parlez, je suis un peu perdue. Je ne crois que votre reponse ait une relation avec mon poste. Merci d'etre plus clair!
Citation
Sanhaji88 a écrit:
j'espère que cette technologie de merde va disparaitre
 
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