Citation
Sakura* a Ă©crit:
Wa aleykoum salam wa rahmatullahi wa barakatuh,
Ăa s'est passĂ© pendant les vacances au bled, nous Ă©tions Ă©galement en plein mois de Ramadan. En fait, le cousin de mon pĂšre Ă©tait Ă©perdument in love de moi đ, personne n'Ă©tait au courant đ€«. On Ă©tait tous les deux mĂŽmes Ă l'Ă©poque đ©đ»âđ€âđšđŒ
Un jour, il s'approche de moi en mode charmeur et me demande : « Est-ce que tu fais le Ramadan ? ».
J'acquiesce, et il me rĂ©pond : « C'est pour ça que tu es aussi belle ! đ ».
Moi : đłđłđł What's going on here ?
Quel est le rapport entre le Ramadan et la beautĂ© ? đ€
Comme si ce n'Ă©tait pas dĂ©jĂ assez embarrassant, mon frĂšre arrive Ă ce moment-lĂ et entend ce qu'il me dit đ« La honte ! đ
Je me suis vite enfuie de lĂ sans dire un mot đđ»ââïžđđ»ââïžđđ»ââïž
Et lui il a pris quelques coups de la part de mon frĂšre... le pauvre đ„Č
C'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il me draguait de la sorte et je ne m'attendais absolument pas Ă ce qu'il me dise ça đ
Ahhh l'enfance !
Citation
Mlle.Ingalls a Ă©crit:
Bon tout le monde se lance plus ou moins donc je saute aussi !
Par contre vous ĂȘtes des petits joueurs, ou bien vous avez jamais eu de grosses gĂȘnes dans votre vie ! Car moi⊠jâai Ă©tĂ© servie !
Je vais en raconter deux :
1. La premiĂšre remonte Ă plusieurs annĂ©es. Plus de 10 ans. Je faisais le mĂ©nage chez moi, un jour oĂč il nây avait personne Ă la maison. Jâavais 15 ou 16 ans. Ma mĂšre Ă©tait Ă la mosquĂ©e pour ses cours, mon pĂšre au jardin, mes frĂšres pas lĂ non plus. Et je savais que jâĂ©tais tranquille pour tout lâaprĂšs midi !
Donc ni une ni deux je mets mes Ă©couteurs, musique Ă fond pour me motiver Ă faire le mĂ©nage et jâenchaĂźne les tĂąches Ă faire⊠tout en dansant etc. Les filles vous savez de quoi je parle on lâa toute dĂ©jĂ fait plus jeune ! ptdr donc jâĂ©coutais je crois des musiques de mariage, reggada etc⊠et un moment donnĂ© je faisais le sol dâune chambre Ă lâĂ©tage. Y avait un miroir. Donc je fais une pause dans mon mĂ©nage pour danser devant le miroir, je remonte un peu ma robe de maison sur les cĂŽtĂ©s et je tape ma meilleure danse. De lâextĂ©rieur je ressemblais Ă rien mais dans ma tĂȘte je me croyais trop fraĂźche. Et lĂ âŠ
Je croise un regard dans le miroir. Celui de mon frĂšre. Il Ă©tait lĂ en mode statue. Il Ă©tait en plein bug. Le sang mâest montĂ© si vite Ă la tĂȘte quâelle tournait⊠jâai couru (en manquant de glisser sur le sol mouillĂ©) dans ma chambre et me suis enfermĂ©e. Il mâa juste dit « euh⊠tu faisais quoi là ⊠» et moi jâai dis un truc du genre « mais nooooon rien⊠euh rien.. » en fait je sais mĂȘme pas si ce que jâai dis Ă©tait comprĂ©hensible.
Pendant un mois je lâai Ă©vitĂ©. Lui comme moi avons fait comme si de rien Ă©tĂ© ⊠đ«Ł
LA HONTE ! Rien que de lâĂ©crire jâai encore les joues rouges de honte.
2. Celle ci remonte Ă cet Ă©tĂ©. Par contre un vrai trauma celle là ⊠des jeunes filles de ma famille voulaient visiter Paris pour un week end. Bref je les accompagne en mode « adulte / chaperon » pour que rien ne leur arrive. Bah câest Ă moi quâil est arrivĂ© quelque chose !
Nous sortions du mĂ©tro pour aller manger au restau⊠le soleil commençait Ă se coucher, et donc on a pas vraiment fait attention Ă lĂ oĂč on posait nos pieds⊠je prĂ©cise que je portais une longue robe / abaya. Nous avons marchĂ© sur une bouche dâaĂ©ration du mĂ©tro. Ma robe sâest soulevĂ© dâun coup⊠jâai hurlĂ©, je crois que tout Paris mâa entendue. Ăa a durĂ© un instant mais jâai eu lâimpression que ça faisait 10mn.
JâĂ©tais vraiment mal, jâai Ă©clatĂ© en larmes. Une dame mâa lancĂ© « bienvenue Ă Paris ma grande ! ». Les filles avec moi essayaient de me consoler comme elles pouvaient « mais câest rien, personne nâa rien vu jâte jure ».
Citation
Mlle.Ingalls a Ă©crit:
Bon tout le monde se lance plus ou moins donc je saute aussi !
Par contre vous ĂȘtes des petits joueurs, ou bien vous avez jamais eu de grosses gĂȘnes dans votre vie ! Car moi⊠jâai Ă©tĂ© servie !
Je vais en raconter deux :
1. La premiĂšre remonte Ă plusieurs annĂ©es. Plus de 10 ans. Je faisais le mĂ©nage chez moi, un jour oĂč il nây avait personne Ă la maison. Jâavais 15 ou 16 ans. Ma mĂšre Ă©tait Ă la mosquĂ©e pour ses cours, mon pĂšre au jardin, mes frĂšres pas lĂ non plus. Et je savais que jâĂ©tais tranquille pour tout lâaprĂšs midi !
Donc ni une ni deux je mets mes Ă©couteurs, musique Ă fond pour me motiver Ă faire le mĂ©nage et jâenchaĂźne les tĂąches Ă faire⊠tout en dansant etc. Les filles vous savez de quoi je parle on lâa toute dĂ©jĂ fait plus jeune ! ptdr donc jâĂ©coutais je crois des musiques de mariage, reggada etc⊠et un moment donnĂ© je faisais le sol dâune chambre Ă lâĂ©tage. Y avait un miroir. Donc je fais une pause dans mon mĂ©nage pour danser devant le miroir, je remonte un peu ma robe de maison sur les cĂŽtĂ©s et je tape ma meilleure danse. De lâextĂ©rieur je ressemblais Ă rien mais dans ma tĂȘte je me croyais trop fraĂźche. Et lĂ âŠ
Je croise un regard dans le miroir. Celui de mon frĂšre. Il Ă©tait lĂ en mode statue. Il Ă©tait en plein bug. Le sang mâest montĂ© si vite Ă la tĂȘte quâelle tournait⊠jâai couru (en manquant de glisser sur le sol mouillĂ©) dans ma chambre et me suis enfermĂ©e. Il mâa juste dit « euh⊠tu faisais quoi là ⊠» et moi jâai dis un truc du genre « mais nooooon rien⊠euh rien.. » en fait je sais mĂȘme pas si ce que jâai dis Ă©tait comprĂ©hensible.
Pendant un mois je lâai Ă©vitĂ©. Lui comme moi avons fait comme si de rien Ă©tĂ© ⊠đ«Ł
LA HONTE ! Rien que de lâĂ©crire jâai encore les joues rouges de honte.
2. Celle ci remonte Ă cet Ă©tĂ©. Par contre un vrai trauma celle là ⊠des jeunes filles de ma famille voulaient visiter Paris pour un week end. Bref je les accompagne en mode « adulte / chaperon » pour que rien ne leur arrive. Bah câest Ă moi quâil est arrivĂ© quelque chose !
Nous sortions du mĂ©tro pour aller manger au restau⊠le soleil commençait Ă se coucher, et donc on a pas vraiment fait attention Ă lĂ oĂč on posait nos pieds⊠je prĂ©cise que je portais une longue robe / abaya. Nous avons marchĂ© sur une bouche dâaĂ©ration du mĂ©tro. Ma robe sâest soulevĂ© dâun coup⊠jâai hurlĂ©, je crois que tout Paris mâa entendue. Ăa a durĂ© un instant mais jâai eu lâimpression que ça faisait 10mn.
JâĂ©tais vraiment mal, jâai Ă©clatĂ© en larmes. Une dame mâa lancĂ© « bienvenue Ă Paris ma grande ! ». Les filles avec moi essayaient de me consoler comme elles pouvaient « mais câest rien, personne nâa rien vu jâte jure ».
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ArabicStyle a Ă©crit:
Ah ouais quand mĂȘme, t'as bien fait de prevenir que c'Ă©tait du lourd
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Faty** a Ă©crit:
Alaikom Salam,
Pour ma part, ça se passait dans un bus, j'étais pressé pour régler des papiers administratif, j'avais 15 min avant la fermeture du service concerné...
Le bus arrive alors dans la zone oĂč je devais descendre, il s'arrĂȘte mais les portes ne s'ouvre pas, du coup, je cri au chauffeur "LA PORTE S'IL VOUS PLAĂT" (Ă©tant une timide j'ai pris Ă©noooooormĂ©ment sur moi pour faire ça et l'adrĂ©naline de ne pas vouloir rater le rdv m'a aidĂ© aussi j'pense lol)...
Ensuite, je vois que le bus redĂ©marre sans m' ouvrir la porte... C'est lĂ que j'ai compris qu'il s'Ă©tait arrĂȘtĂ© pour le feu et l'arrĂȘt de bus Ă©tait Ă quelques mĂštres plus loin ...
J'Ă©tais grave gĂȘnĂ©e, tout en me disant lĂ©gĂšrement Ă voix haute Ă moi-mĂȘme "ah mince c'Ă©tait le feu", j'ai jetĂ© un coup d'Ćil gĂȘnĂ© et furtif autour de moi... Et y en avait qui souriait et d'autre avait lĂ©gĂšrement rigolĂ© de ma bĂȘtise mdrrr...
Le chauffeur a Ă peine ouvert les portes que j'me suis enfuie Ă la vitesse de l'Ă©clair lol
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ArabicStyle a Ă©crit:
Ah bah tiens il m'est arrivĂ© plus ou moins la mĂȘme chose aussi
Pareil, timide, et le bus était bondé.
J'appuie sur le bouton d'arrĂȘt, sauf que le chauffeur discutait avec un mec et avait oubliĂ© d'ouvrir les portes....
Et moi je me suis dit : "Allez ma3lich y a plein de monde mais lances toi" et lĂ je gueule "LA PORTE !"
Il m'Ă©coute pas :
Je recommence : "HE HO LA PORTE"
Puis encore une autre fois "LA PORTE"
Toujours rien
Tout le monde me regardait comme un déglingo qui sortait de l'asile et qui balancait le seul mot qu'il connaissait...
Finalement j'ai traversé tout le bus (en plus c'était un bus en deux parties, les longs bus bien blindés à l'heure de pointe), tout le monde me regardait avec des yeux comme des soucoupes, jusqu'au chauffeur qui m'a enfin ouvert la porte...il n'avait rien entendu alors que tout le monde m'avait entendu ze3ma, tout ça parce qu'il était a fond dans sa discussion...
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Faty** a Ă©crit:
Encore toi ça va c'Ă©tait bien Ă un arrĂȘt de bus, ce sont ces gens qui sont bizarre de t'avoir pris pour un fou mĂȘme mdrrrr
N'empĂȘche mĂȘme en y repensant j'arrive toujours Ă ressentir cette gĂȘne et cette chaleur qui a envahi mon corps tellement j'Ă©tais grave gĂȘnĂ©e, je savais plus oĂč me mettre đ«Ł mdrrrrr
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ArabicStyle a Ă©crit:
J'avoue toi c'Ă©tait un peu plus chaud
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Ghass a Ă©crit:
Les 2 hontes de ma vie :
1/J'étais gamin autour de 10 ans, j'avais oublié mon lunch à la maison. Ma grande soeur est venue me l'apporter à l'école. Elle crie en plein dans ma classe :
"Doudou t'as oublié tes tartines je te les apporte" => Humiliation totale
2/Encore une fois gamin, j'ai été faire les courses avec mon pÚre. On revient, j'étais pressé d'aller jouer sur ma console donc je l'ai pas trop aidé pour rentrer les affaires. Il crie mon nom plusieurs fois, je finis par y aller aprÚs 5min.
ColĂšre de daron du bled, il me balance un concombre Ă la tĂȘte en plein dans la rue. Le concombre Ă©clate en 2 Ă l'impact (je suis sĂ©rieux).Punaise il avait rĂ©ussi Ă toucher mon crĂąne alors que je fuyais => tireur d'Ă©lite ta3 bled
Citation
Sakura* a Ă©crit:
Wa aleykoum salam wa rahmatullahi wa barakatuh,
Ăa s'est passĂ© pendant les vacances au bled, nous Ă©tions Ă©galement en plein mois de Ramadan. En fait, le cousin de mon pĂšre Ă©tait Ă©perdument in love de moi đ, personne n'Ă©tait au courant đ€«. On Ă©tait tous les deux mĂŽmes Ă l'Ă©poque đ©đ»âđ€âđšđŒ
Un jour, il s'approche de moi en mode charmeur et me demande : « Est-ce que tu fais le Ramadan ? ».
J'acquiesce, et il me rĂ©pond : « C'est pour ça que tu es aussi belle ! đ ».
Moi : đłđłđł What's going on here ?
Quel est le rapport entre le Ramadan et la beautĂ© ? đ€
Comme si ce n'Ă©tait pas dĂ©jĂ assez embarrassant, mon frĂšre arrive Ă ce moment-lĂ et entend ce qu'il me dit đ« La honte ! đ
Je me suis vite enfuie de lĂ sans dire un mot đđ»ââïžđđ»ââïžđđ»ââïž
Et lui il a pris quelques coups de la part de mon frĂšre... le pauvre đ„Č
C'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il me draguait de la sorte et je ne m'attendais absolument pas Ă ce qu'il me dise ça đ
Ahhh l'enfance !
Citation
schmata a Ă©crit:
j'en ai encore une autre anecdote amusante et honteuse que j'ai vécu y'a pas longtemps..
AprÚs une randonnée un dimanche avec des amis, on rentre en voiture et l'un d'eux m'a pris au dépourvu en me demandant de l'aider à récupérer un lit avec sommier auprÚs d'une personne qui le vendait sur Leboncoin et qui se trouvait pas loin de là ou on était
Nous sommes donc arrivé dans une zone pavillonnaire plutÎt chic
En arrivant sur place, une femme plutÎt bourgeoise nous a accueillis. Elle s'est demandée comment nous allions faire pour mettre le lit dans la voiture, nous l'avons rassurée en lui disant que nous allions nous débrouiller.
Nous avons pliĂ© au maximum le matelas pour qu'il puisse rentrer sur les siĂšges arriĂšre de la voiture. Quant au sommier, nous l'avons placĂ© sur le toit en le fixant lĂ©gĂšrement avec une ficelle trouvĂ©e sur place, et en le tenant avec nos mains par les fenĂȘtres.
Un de mes amis est monté dans le coffre, et trois d'entre nous se sont entassés à l'avant du véhicule comme si c'était une camionnette.
Lorsqu'elle nous a vu faire, elle avait l'air tellement choquée
Je pense que c'est la derniĂšre fois qu'elle vend quelque chose sur Leboncoin Ă des personnes avec des origines douteuses
Pendant le trajet, je me suis amusé avec les dos-d'ùne, surtout pour celui qui était dans le coffre de la voiture, j'avais vraiment l'impression d'avoir kidnappé quelqu'un..
quand on lui demandait s'il allait bien, on entendait à peine sa voix, c'était comme s'il se trouvait à des dizaines de mÚtres, un moment il ne répondait plus, on pensait qu'il était mort..
Citation
Mlle.Ingalls a Ă©crit:
Mdrrr on a dit « moments de honte » pas « moments de torture »
Citation
schmata a Ă©crit:
J'avais honte vis à vis de la femme, elle avait l'air toute gentille et nous, on est arrivé comme des sauvages, tu m'étonnes que le racisme augmente en France
moi perso j'ai trouvé ça drÎle de mon point de vue..