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Poisson abyssal a écrit:
Pour Bajrafil il va te répondre "Imam de la République blablabla Laïcité blablabla..."
Le fond du problème, et du clivage entre des gens comme frerdogan et moi, c'est évidemment l'attitude vis à vis de la laïcité.
Soit on considère la laïcité comme le meilleur cadre possible pour s'exprimer et pratiquer notre religion en France, soit comme Frerdogan il faut considérer la laïcité et la République comme des ennemis.
Sinon, je vais rajouter quelques noms à ma liste puisque tu acceptes les prêcheurs :
Ghaleb Bencheikh, même si je lui reproche d'utiliser un langage trop savant et parfois pédant qui le dessert et empêche la compréhension de ce qu'il dit par le grand public.
Ousmane Timéra, un petit jeune prometteur qui a parfois commis des erreurs mais qui s'améliore constamment.
Rachid Benzine, même si c'est plus un historien qu'un prêcheur.
Asma Lamrabet, un peu de féminisme en islam ne peut faire que du bien
Karim Al Hanifi, pour l'interreligieux notamment avec les chrétiens, bien que son look m'horripile et certaines de ses interprétations aussi, mais au moins sa démarche est honnête (ce qui est rare dans la discipline de l'interreligieux).
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Frèrdogan a écrit:
Je te remercie de répondre à ma place, mais je suis assez grand pour le faire moi-même. A moins que la vérité ne te soit dure à entendre.
La république n'est pas mon ennemie, ce sont tes paroles pas les miennes. L'Islam passe avant la république nuance.
Un musulman normalement constitué ne peut pas être 100% laïc. Il peut, cependant, s'adapter à un pays laïc et y vivre paisiblement tant qu'on lui laisse la place de pratiquer sa religion.
La laïcité c'est de ne reconnaitre aucune religion. Ce que leur laïcité actuelle ne veut pas entendre.
Ce qu'ils veulent c'est de trouver le moyen d'éradiquer, dans leurs terres, tout ce qui concerne de près ou de loin l'Islam, sous forme graduelle, derrière une " république démocratique " underground. Ils peuvent bien entendu compter sur des moutons comme toi pour les y aider.
Moi j'estime que j'ai une identité, forte et riche, et que je n'ai pas à m'adapter à l'autre, ni que l'autre s'adapte à moi. A partir du moment où nous partageons des valeurs communes telles que le respect, la considération, la dignité, le savoir vivre, la bonté, la générosité, la politesse... Si on s'en tient à ses valeurs, je n'irais pas changer les autres, tout comme je n'accepte pas qu'on vienne me mettre à jour pour être accepté.
Je n'abandonnerais pas un centimètre de ma religion, et ce, sans ambiguïté aucune.
Quand on voit tes références, je ne vais même pas prendre la peine de répondre. Lemrabet
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