À peine un épisode diffusé, une série télévisée a déjà provoqué la controverse. Dans une missive ouverte adressée à la présidente de la haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca), Latifa Akharbach, le Syndicat National de l’Enseignement (SNE) affilié à la confédération démocratique du travail (CDT) a exprimé sa profonde indignation face à la représentation dégradante des enseignants dans les médias, en particulier à la télévision.
Le SNE a vivement protesté contre le traitement infligé aux enseignants dans les émissions diffusées par les chaînes de télévision publiques officielles. Il a dénoncé la manière dont ces productions dénigrent et humilient délibérément les enseignants, réduisant ainsi leur statut de manière systématique et intentionnelle. Un exemple concret de cette problématique a été soulevé à propos de la série « Oulad Yezza » diffusée lors du premier épisode sur la première chaîne de télévision le mardi 12 mars 2024, dans le cadre des programmes de Ramadan de cette année. Dans cette émission, le personnage de l’enseignant, incarné par l’acteur marocain, Abdelfattah Gharbaoui, est présenté de manière désobligeante, renforçant les stéréotypes négatifs associés à la profession enseignante.
Selon le syndicat, « cette représentation méprisante nuit gravement à l’image de l’éducation et de l’école publique. Elle porte atteinte aux efforts considérables et aux sacrifices importants consentis par les enseignants pour promouvoir le système éducatif et de formation. Les enseignants, en tant que piliers de la société, méritent respect et reconnaissance pour leur rôle crucial dans le développement des générations futures ».
Dans cette optique, le SNE a appelé à une intervention immédiate pour rectifier cette situation. Il demande à la présidente de la Haca d’examiner cette affaire en détail et de prendre les mesures nécessaires pour protéger la dignité des enseignants. De plus, il a exigé des excuses officielles de la part de la chaîne de télévision concernée à l’égard de tous les enseignants, hommes et femmes, qui ont été injustement représentés.
L'année dernière les avocats se sont plaints d'un série, car le personnage d'avocat n'était pas correct. De toute façon, derrière chaque personnage avec des défauts il y a forcément une profession, un statut social, une origine, une couleur de peau etc ... Comment faire sans déclencher ces réactions stériles ? On ne peut pas avoir des fictions où tout le monde est parfait, tout le monde est beau et gentil !!!
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