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Pazo1 a écrit:
C'était dédiassé cette introspection haha,
Content que tu t'y retrouves
Peux tu nous en dire d'avantage sur ces raisons honteuses?
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Pazo1 a écrit:
Je comprends et je dirai que tout dépend de la manière avec laquelle le regret est négocié, il ne faut pas qu'il soit paralysant mais moteur et source de motivation pour rendre son présent plus vivant
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La Louve** a écrit:
Oui, c'est vrai ce que tu dis, pour certains c'est un moteur pour ce dépasser. Mais en vrai, je crois qu'il ne faut rien regretter, parce que ce qui est fait est fait. Regretter, c'est focaliser sur le passé, ça souvent avec un manque d'estime de soi, on regrette, on se dénigre, on se dit qu'on aurait pu faire mieux, etc. La vérité c'est qu'on a fait de notre mieux avec les moyens psychologiques qu'on avait sur le moment et que cette étape était nécessaire à notre développement, à notre prise de conscience. Et puis dans le regret, il y a un manque de gratitude je trouve, envers soi même et envers Dieu, puisque c'est lié. Simplement, accepter ce que je suis aujourd'hui, remercier Dieu pour cette prise de conscience et faire de son mieux ici et maintenant,, c'est le meilleur moteur pour moi. Si je focalise sur tout ce que je n'ai pas fait, je bloque, je déprime, je me dis que c'est trop tard, etc... Mais c'est juste des trucs qu'on nous met dans la tête. On nous envoie des : ne perd pas ton temps, dépasse tes limites, sort de ta zone de confort, regarde ceux là qui traînent plutôt que de faire ceci ou cela, inclu la religion, parce qu'on nous martèle aussi dans ce sens, ce que je peux comprendre. Oui c'est vrai, objectivement, on perd notre temps, et oui il nous faut en prendre conscience. Mais prendre conscience demande aussi du recul, de l'introspection, du silence, juste ne rien faire ou même de taper tout la saison d'une série... Mais tu vois, avec tout ces discours, on fini par culpabiliser chaque fois qu'on se retrouve dans "l'inaction", qui de base était nécessaire, et il nous faut deux fois plus d'énergie pour en sortir, à cause du poid de la culpabilité et de l'image négative que ça nous renvoie.
Alors que quand on regarde ce qu'on a accompli, l'énergie qu'on y mis pour y arriver si on est fier, qu'on se félicite, et toujours dans la gratitude évidemment, c'est tellement plus motivant pour continuer, se donner à fond encore plus, et s'autoriser une baisse de régime quand c'est nécessaire pour mieux redémarrer après...
Voilà, c'est mon point de vue... Je préfère fonctionner dans la bienveillance ??
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Videl a écrit:
Naaaaannnnn
Peut-être un jour qui sait... ?.
En tout cas il est sympa ce post (les autres aussi c'est juste que j'ai la flemme des fois).
Et toi tes regrets ?
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Pazo1 a écrit:
Merci d'avoir pris le temps de développer ton point de vue et je partage vraiment ce que tu dis
Après je pense qu'il faut savoir distinguer le regret du remord. Pour moi, l'important est de faire des efforts quelle que soit l'issue : réussite ou échec tant que nous avons exploité le plein potentiel de ce qui était à notre disposition à un moment donné de notre vie. Dans ce cas ci, aucun regrets puisque les autres paramètres nous dépassent et notre part du travail a été faite, à notre propre échelle.
Mais tu comprends que lorsque tu revis certains évènements et que tu réalises ton inaction face à une situation donnée, le regrets prends le dessus et c'est humain j'ai envie de dire. Mais cette prise de conscience lorsqu'elle est bien négociée permet un apprentissage, elle t'oblige à plus être en éveil par rapport à toi même.
Ce constat est une réalité pour beaucoup de gens mais une réalité est faite pour être ameliorée. C'est pour ca qu'il est important d'adopter une posture différente par rapport au passé, comme tu dis ce qui est fait est fait et tout se joue maintenant, à l'instant présent puisque c'est la seule chose qu'on (pense) contrôler.
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La Louve** a écrit:
Avec plaisir
Oui, l'essentiel c'est de faire de son mieux, mais on ne va pas se mentir, il y a toujours des choses qu'on regrette, des choix qu'on considère comme inappropriés, des trucs qu'on n'a pas fait aussi, c'est comme ça. Je pense que ces périodes de la vie sont nécessaires pour prendre conscience justement de l'importance de choix, des conséquences de nos actes, etc... c'est cette conscience qui est importante. Mais surtout, se dire qu'on ne sait absolument ce qu'on serait, où on serait si on avait fait d'autres choix. Il y a quelques années, je t'aurais dit que je regrette de ne pas avoir terminer mes études, mais en fait aujourd'hui je sais que j'ai fait un choix conscient, parce que je voulais me consacrer à ma famille en priorité, et je ne suis pas certaine que mon couple aurait tenu si j'avais travaillé par exemple. J'en avais pleinement conscience, alors pourquoi regretté? Si j'avais travaillé, j'aurais certainement regretté de ne pas avoir pris soin de ma famille... C'est juste un exemple.
En fait, s'il y a une chose que je regrette, et encore, de moins en moins, c'est d'avoir toujours eu du mal à faire la part des choses entre ce qui me tient à cœur, ce que je suis, et ce que la société attend de moi ou ce que les idées "culturelles" véhiculent. C'est un peu pour cette raison que ce sujet est un peu sensible pour moi, ça soulève beaucoup de choses.
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Pazo1 a écrit:
Je te rejoins complètement et apprécie beaucoup ton recul sur la vie. Je pense que tu sais aborder la vie sur plusieurs angles et c'est clairement le fruit d'un travail sur soi: bravo. En me parlant de tes choix de famille, la première chose qui me vient en tête c'est de vous souhaiter tout le bonheur du monde. Que Dieu vous bénisse
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