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Israël adopte des restrictions contre l'Autorité palestinienne
M
19 février 2006 14:59
Israël adopte des restrictions contre l'Autorité palestinienne


JéRUSALEM - Le gouvernement israélien a approuvé de nouvelles restrictions visant les Palestiniens. Il a notamment décidé d'interrompre les transferts de revenus qu'Israël perçoit au nom de l'Autorité palestinienne sur les droits de douane.

Ces fonds s'élèvent à 50 millions de dollars (65 millions de francs) et correspondent au remboursement par Israël des droits de douane et de TVA prélevés sur les produits destinés à la Cisjordanie et à la bande de Gaza. Ils représentent environ 30% du budget de l'Autorité palestinienne et permettent d'assurer notamment le salaire de quelque 140'000 fonctionnaires.

Le gouvernement israélien va aussi renforcer les restrictions sur les déplacements des Palestiniens ainsi que sur le transit des marchandises aux points de passage, a annoncé le ministre Roni Bar-On à Radio-Israël. Il a approuvé ces mesures au lendemain de l'investiture du nouveau parlement palestinien, dominé par le Hamas.

Le gouvernement a également décidé de lancer un appel à la communauté internationale pour que cesse immédiatement son aide à l'Autorité palestinienne, à l'exception de l'assistance à des fins humanitaire dont il est possible de vérifier qu'elle n'est pas détournée au profit "d'organisations terroristes", a ajouté la radio.

Au début de la séance hebdomadaire de son cabinet, le Premier ministre israélien par intérim Ehud Olmert a estimé que l'Autorité palestinienne dirigée par le Hamas était devenue une entité terroriste. "Israël ne l'acceptera pas", a-t-il déclaré. La charte du Hamas prône l'anéantissement de l'Etat d'Israël et l'avènement d'un Etat islamique en Palestine.

Ces projets interviennent au lendemain de l'investiture du Parlement palestinien dominé par le Hamas. Dans son discours, le leader palestinien Mahmoud Abbas a souligné que le nouveau gouvernement devait reconnaître les accords de paix conclus avec Israël.

[www.romandie.com]
s
19 février 2006 18:39
Israël promet une « cure d’amaigrissement » aux Palestiniens


Le gouvernement israélien, avec l’appui désormais ouvert de puissances occidentales comme la France et les Etats-Unis, a considérablement resserré, au cours des derniers jours, l’étranglement du peuple palestinien, le menaçant ouvertement de famine.

« Disons que nous allons leur faire suivre un régime diététique ; on ne va pas aller jusqu’à les faire mourir de faim, mais on va leur faire perdre du poids », a commenté, hilare, le principal conseiller politique d’Ariel Sharon, Dov Weissglass, passé au service du nouveau chef du gouvernement Ehud Olmert.

Dans le dispositif de communication de la direction israélienne, Dov Weissglass est l’homme chargé de présenter, sous la forme la plus cynique possible, l’action de son gouvernement, laissant aux autres le soin de parler sous des formes plus atténuées. C’est Weissglass, par exemple, qui avait révélé, et il ne s’agissait nullement d’une « gaffe » de sa part, que le retrait de Gaza avait pour objet unique de « reporter indéfiniment » la question d’un éventuel Etat palestinien.

La nouvelle saillie de Weissglass est étayée par des annonces concrètes, et officielles.

Dimanche, Ehud Olmert a ainsi annoncé un nouveau gel, de durée indéterminée, des sommes dues par les douanes israéliennes aux douanes palestiniennes. Les territoires occupés ne disposant d’aucune souveraineté, et étant entièrement encerclés (y compris la bande de Gaza, pour ce qui concerne les marchandises) par Israël, c’est ce dernier qui perçoit, depuis les « accords d’Oslo », les taxes sur les marchandises exportées ou importées des territoires palestiniens occupés : soit 40 à 50 millions d’euros par mois, ces derniers temps.

A l’échelle des territoires occupés, où plus de la moitié des habitants vit avec moins de deux euros par jour et par personne, il s’agit là d’un montant considérable : selon le Financial Times, ces 50 millions d’euros représentent la moitié des salaires des 135.000 fonctionnaires -policiers compris- de « l’Autorité Palestinienne ». Avec les familles, ces salaires constituent la principale source de revenu pour 1 million de Palestiniens (sur 3 à 3,5 millions), ajoute le quotidien financier. Les recettes fiscales internes aux territoires sont pour leur part extrêmement faibles, l’Autorité Palestinienne n’ayant engrangé directement qu’une dizaine de millions d’euros de taxes au mois de janvier !

Ce n’est pas la première fois que l’Etat israélien confisque cet argent qui ne lui appartient nullement. L’Etat voleur l’a déjà pratiqué à plusieurs reprises, et pendant de longs mois, au cours des cinq dernières années.

La nouveauté, c’est qu’Israël a entrepris, avec succès jusqu’à présent, un fort lobbying pour que les aides gouvernementales occidentales -européennes, américaines-, soient elles aussi taries rapidement.

Le prétexte invoqué est la victoire électorale du Hamas aux dernières législatives. Il s’agit bien évidemment d’un prétexte, car le Hamas ne reconnaît pas moins Israël qu’Israël ne reconnaît lui-même la Palestine.

Aux plans politique et militaire, les « sanctions » annoncées cette semaine par Israël pour cause d’arrivée du Hamas ont quelque chose de risible, dans la mesure où le processus électoral palestinien n’a eu rigoureusement aucune influence sur la poursuite de l’écrasement de tout un peuple par Israël : blocus, boycottage, construction des murs, interdiction des déplacements entre Gaza et la Cisjordanie, assassinats ciblés, raids impunis des colons, arrestations massives, etc.

Mais la victoire électorale du Hamas permet maintenant à Israël de dire que c’est l’Autorité Palestinienne elle-même qui est une « entité terroriste », et, surtout, de le faire dire par des dirigeants européens, dont l’un des plus cyniques n’est autre que le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy. Le Quai d’Orsay, qu’il dirige, vient par exemple de supprimer à une ONG les subventions qu’elle recevait pour des programmes d’aide médicale et chirurgicale.

Le lobbying israélien en direction des Etats-Unis est plus avancé encore : à l’instigation de parlementaires américains liés à Israël, un projet de loi, en passe d’être adopté outre-Atlantique, prévoit d’interdire toute aide à l’Autorité Palestinienne, en tant que telle, indépendamment de la couleur politique (Hamas, Fatah, ou autre) de ses dirigeants. Le libellé du texte de loi en préparation est ainsi fait que les Etats-Unis n’auraient plus aucune relation possible avec l’Autorité Palestinienne, même si cette dernière était dirigée par, disons, le Likoud ! Le journal libéral juif américain Forward signale que la Maison-Blanche essaie d’amender la proposition de loi du lobby israélien, mais que la partie n’est pas jouée.

Enfin, comme dans le cadre de la préparation des esprits à l’agression contre l’Irak, fin 2002-2003, l’étranglement de la Palestine se poursuit aujourd’hui à l’ombre d’une campagne belliciste, visant cette fois l’Iran.

Nous ne nous hasarderons pas à dire quelles sont les intentions réelles d’Israël et des pays occidentaux vis-à-vis de l’Iran, dans la mesure où il est difficile d’envisager qu’ils n’aient pas tiré quelques enseignements de leur aventure en Irak, où leurs troupes n’ont fait qu’instaurer un épouvantable et sanglant chaos, tout en essuyant elles-mêmes, et ce n’est que justice, des pertes en augmentation constante.

Relevons cependant que le gouvernement français -pour se faire pardonner par Washington et Tel-Aviv ses très temporaires velléités d’indépendance en 2002-2003 au moment de l’invasion de l’Irak ?- a choisi d’envoyer les messages les plus dangereux aux secteurs les plus provocateurs de la direction iranienne (à son président Ahmadinejad, notamment) : Jacques Chirac a ainsi menacé ouvertement l’Iran de bombardements, et de bombardements nucléaires qui plus est, si l’approvisionnement pétrolier de la France venait à être menacé. Joignant le geste à la parole, le gouvernement français vient d’annoncer l’envoi du porte-avions Charles-de-Gaulle et ses avions équipés pour embarquer des missiles nucléaires, dans les eaux du Golfe Persique.

Comme si Chirac, pourtant servi par une première expérience, lorsqu’il dirigeait le gouvernement en 1986, et que ce dernier gavait l’Irak de Saddam Hussein d’armements pour l’aider à vaincre l’Iran, appelait de ses vœux des attentats terroristes contre la population civile française.

En toile de fond, la stigmatisation de toute une partie de l’humanité, comme on l’a vu avec l’affaire dite des caricatures de Mohamed, participe pleinement de la préparation des esprits à un guerre aux conséquences incalculables. Car une attaque de l’Iran, commençant par des bombardements aériens -avec armes atomiques, éventuellement- d’installations de l’industrie nucléaire de ce pays, aurait des répercussions dépassant probablement de beaucoup ce qui se passe déjà avec la Palestine, l’Irak, l’Afghanistan ou la Tchétchénie.

Par CAPJPO-EuroPalestine
siryne
w
20 février 2006 09:47
c est un hold up, pourquoi les autorités palestinienne ne portent elles pas plainte?
pourquoi les 1 milliards et plus de musulmans ne réagissent pas de la meme maniere en boycottant efficacement les produit sioniste et occidentaux qui soutiennent cette entité?
 
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