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Juges, sexe et corruption
a
8 avril 2007 14:39
Le journal Marocain s'emploie à dégonfler cette histoire génante pour le makhzen car elle montre sa débauche et sa corruption.

comment essaye il de dégonfler cette histoire en disant que la prostitution est banale auy Maroc, les affaires de sexe tout aussi banal :affaire servaty, taibet ...
que la prostittuion surtout dans le le moyen atlas est tout aussi banale.
et que pour la courruption de magistrait y pas de quoi fouetter un chat.
donc rien de nouveau sous le makhzen, au lieu de juger de maniére exemplaire ce juge, on tentede le banaliser,
car depuis des décennies ont habitue les marocains à cette environment de débauche de prostitution de corruption.
cette affaire va donc être classé tranquillement.
Dans le même temps un chanteur de d'Al Adl Wal Ihssane arréter à el jadida avec un femme qui n'était pas la sienne dans de curieuse coincidence se voit infliger une peine de prison.
a
14 avril 2007 11:56
Enquête. Sexe, justice et vidéo

Une scène du CD qui a fait
scandale : l’un des juges filmés
à leur insu en situation
compromettante.
(DR)


Rkia Abouali a mis dans son lit un juge meknassi et couché sur vidéo ses aveux de corruption. Révélées dans les médias, ces confessions sont des preuves à charge contre l’appareil judiciaire marocain. Radioscopie d'un fait divers aux ramifications aussi multiples qu’obscures.


À Tighssaline, bourgade de 14 000 habitants à une vingtaine de kilomètres de Khénifra, Rkia Abouali est une figure locale connue de tous, bien avant de devenir une star des médias. Femme à poigne, dotée d'une forte personnalité, elle était le chef du clan Abouali,
palliant le caractère effacé de son père, avant de prendre les rênes du pouvoir de manière affichée à la mort du paternel, ancien militaire. D'après les habitants, elle a toujours été connue pour tenir une maison close et traficoter dans le haschich et l'alcool. “Elle tenait plusieurs maisons de prostitution”, affirme Moha Ouali Arifi, président de l'association Tighssaline. Rien d'exceptionnel, en quelque sorte, pour la région. Comptant de nombreuses maisons closes, la localité du Moyen-Atlas a bâti une partie de sa réputation sur l'amour tarifé et les attirails de la “qsara” : alcool, chikhate et haschich. Toute une économie locale s'est d'ailleurs développée autour de la prostitution. Cela va du boucher qui fournit les fêtards, jusqu'au propriétaire qui loue ses bâtisses entre 700 et 1300 dirhams par mois à des maquerelles, plutôt qu'à un locataire lambda qui n’en paierait que 300. Dans ce micmac local où tous les coups sont permis, Rkia Abouali entretient des rapports conflictuels avec la toute puissante gendarmerie. à Tighssaline, contrée rurale où le siège du caïdat est sans caïd, le gendarme reste le symbole suprême du Makhzen.

Ici, la noukta du paysan rétorquant à son fils médecin “si tu avais étudié plus longtemps, tu aurais pu être gendarme” prend toute sa dimension. Un gendarme comme l'adjudant-chef Soudassi, véritable deus ex machina dans la bourgade, avant sa mutation en 2002. Pendant son règne, l'homme fort de la localité aurait d'ailleurs jeté son dévolu sur Rkia, jolie femme divorcée. “Il la harcelait par ses avances”, raconte la mère de cette dernière. Version des faits d'après elle : “Soudassi l'a abordée à nouveau alors qu'elle revenait de la salle de sports. Il l’a ensuite entraînée de force dans un café de chikhate. Prévenu, mon fils Mohamed est intervenu pour défendre sa sœur. Résultat : tout le monde a été embarqué”. Rkia se retrouve accusée de prostitution tandis que son frère est arrêté pour trafic de drogue.

Forte tête, Rkia, à sa sortie de prison deux mois plus tard, décide de se venger. Elle enregistre, sur cassette audio, l'adjudant-chef Soudassi alors qu'il avoue l'avoir piégée. Afin de récupérer la cassette, ce dernier aurait déclenché une vendetta contre la famille Abouali dont 4 des membres (y compris Rkia) se retrouvent derrière les barreaux. Traité par la Cour d'appel de Meknès, ce dossier judiciaire va être à l'origine de la rencontre entre Rkia et le juge Driss Lefteh. Leur “chanson d'amoureux” et le sésame de Rkia vers la première ligue : la justice meknassie.

Idylle à la Cour d'appel
Selon la famille Abouali, Driss Lefteh aurait remarqué Rkia au tribunal où elle était jugée. Après avoir statué sur sa liberté provisoire, “il l'a abordée à la sortie et l'a emmenée dans sa voiture à l'hôtel”, raconte la sœur de Rkia, qui affirme avoir été présente ce jour-là. à Khénifra, landerneau sans loisirs où l'on tue le temps au café, une autre version de la rencontre circule depuis l'éclatement de l'affaire dans les médias… Les déboires du juge auraient commencé bien avant dans un taxi collectif. Notable jouissant d'une bonne réputation à Khénifra, où il réside depuis plusieurs années, le juge Lefteh a l'habitude de se rendre au tribunal de Meknès en grand taxi. C'est ainsi que fin 2000, mallette à la main, il attendait son tacot comme d'habitude, devant sa maison coloniale à l'entrée de Khénifra. Passagère du même taxi, la mère de Rkia serait descendue ce jour-là, également, au tribunal de Meknès où sa fille passait en jugement. Dans le véhicule, elle se serait plainte auprès des autres passagers de l'injustice faite à sa fille. Silencieux, le juge Lefteh n'aurait rien perdu de la conversation. A-t-il proposé son aide à la mère ? Est-il tombé sous le charme de Rkia en la voyant au tribunal ? Questions encore sans réponse. Il n'en demeure pas moins qu'à partir de 2001, le juge loue un appartement pour Rkia à Hay Salam, à l'entrée de Meknès. C'est là qu'elle le recevra pour des parties fines, lui comme quelques uns de ses amis juges. Toute choquante qu'elle paraît, la pratique est courante dans le milieu judiciaire meknassi même. “Il m'arrive souvent de faire la fête avec des cadis en compagnie de prostituées”, raconte à ce propos un avocat de la place, qui ajoute avec une moue dégoût
a
14 avril 2007 12:02
Telquel

Médias. Oprah Rkia

À Khénifra, les cafés sont l'unique loisir de la ville. Ouverts 24 heures sur 24, il n'y a pas grand-chose à y faire à part commenter l'actualité. Dans cette mare de morosité, le pavé lancé par Rkia Abouali est venu comme du pain bénit. Ses ondes n'épargnant personne, chacun a son avis sur la question. Une opinion souvent déterminée par la lecture de la presse. “Au début, on l'a considérée comme une héroïne car elle a eu le courage de dénoncer les magouilles de la justice. Mais beaucoup d'habitants ont mis le holà quand elle a déclaré dans les journaux vouloir rencontrer Mohammed VI. L'idée d'une prostituée demandant audience au roi les a choqués”, explique ce militant associatif local. Desservie par ses dernières déclarations fracassantes, Rkia a aussi failli foirer le lancement de sa campagne médiatique. “Dans un premier lieu, elle a contacté les correspondants de presse locaux pour leur raconter son aventure avec le juge Lefteh. Mais comme elle n'a fourni aucune preuve des enregistrements, personne n'a accordé d'importance à ses propos”, confie l'un des journalistes sollicités par Rkia. Qu'à cela ne tienne. Rkia décide de monter d'un cran dans la hiérarchie des médias. Elle contacte l'hebdomadaire arabophone Al Michaâl qui commet un dossier sur “ces magistrats corrompus qui jugent au nom du roi”. Rkia accorde à visage découvert une interview où elle dénonce la corruption de la justice dans la région. Sans citer toutefois le nom de son ex-amant, le juge Driss Lefteh. Nouveau coup d'épée dans l'eau. Le scandale dénoncé par Rkia passe quasi inaperçu jusqu'à ce que Al Massae de Rachid Nini s'en mêle. Cette fois, c’est la bonne. “Tout le monde en parle”, pour paraphraser l'émission de Thierry Ardisson. Le ministère de la Justice n'a plus d'autre choix, il doit communiquer aussi. C'est chose faite le 23 mars par l'intermédiaire d'un communiqué affirmant que l'affaire est personnelle et que les faits remontent à plus de six ans. Une riposte médiatique qui ne convainc personne. Les aveux du juge Lefteh sont clairement audibles dans les enregistrements fournis à Al Massae. Cependant, aucune véritable sanction n'est prise à son encontre, ni d'enquête publique diligentée pour savoir qui sont les autres juges incriminés. Rkia découvre alors les limites du 4ème pouvoir. Puis son côté boomerang qui vous revient dans la face. La presse nationale ayant investi la petite bourgade de Tighssaline, on laisse filtrer des pièces du dossier Rkia Abouali. Notamment, un rapport de la gendarmerie regroupant un nombre impressionnant des délits commis par le clan Abouali. Le listing sera repris texto dans la presse. Pour parachever la riposte médiatique, on y a aussi inclus deux procès où les Abouali ne sont pas poursuivis… Bien au contraire, ils y sont plaignants. Rkia Abouali a allumé le feu avec un CD. La partie adverse va allumer un contre-feu par les mêmes moyens. Un nouvel opus apparaît, montrant Rkia en petite tenue, buvant de la vodka à même la bouteille, entourée de cheikhate qui dansent. Les séquences sont tirées de l'enregistrement d'une soirée à laquelle des juges de Meknès auraient participé. On ne voit aucun d'entre eux, juste Rkia, prostituée saoule qui s'amuse et s'oublie. C'est “shocking” assuré dans les chaumières. Ou comment détourner une arme médiatique contre son créateur
a
14 avril 2007 12:04
Telquel

AMDH. Des Zorros esseulés

Blad Siba à une époque, terre de résistance au protectorat, maquis à une période politique trouble, le Moyen- Atlas est une région où l'Etat de droit n'a jamais vraiment su trouver ses marques. A sa décharge, la contrée n'a pas été beaucoup aidée par l'Etat tout court qui y a laissé perdurer des structures ancestrales. “Le féodalisme y règne. De grandes familles de propriétaires terriens se comportent encore comme des seigneurs d'une époque révolue. Ils s'accaparent les terres des paysans locaux”, affirme, lapidaire, Aziz Akaoui, responsable de l'AMDH à Khénifra. Ce n'est sans doute pas le portrait fané de Hassan II à l'entrée de la ville qui dira le contraire. Son souffle qu'on croyait éteint, nouvelle ère oblige, se fait encore sentir à Khénifra, qui vit toujours à l'heure du découpage électoral fantaisiste commandité à Basri. La circonscription de Moha Ou Hammou Zayani, considérée comme commune rurale, est tout bonnement un quartier en dur de la ville. Les habitants sont encore également à la merci des agissements de certains proches du sérail royal. “Chaque fois qu'un habitant construit une maison, une puissante famille locale conteste la propriété de la terre où elle a été bâtie. Résultat : 80% des habitations de Khénifra ne sont pas immatriculés à la conservation foncière”, surenchérit Akaoui. En résumé, la plus grande partie de la ville du Moyen-Atlas n'a pas “d'existence légale”. Même pas la délégation de la conservation foncière chargée d'y veiller. A la campagne, le droit n'a pas plus d'importance. Or vert de la région, le cèdre, qui pousse en abondance dans les montagnes avoisinantes, est la proie d'une mafia du bois. Pour dénoncer ce pillage, l'organisation des droits de l'homme a organisé la semaine dernière un sit-in devant la délégation des Eaux et Forêts. Vivant dans la villa en face du bâtiment administratif, le juge Lefteh est sorti sur son perron, croyant que la manifestation était organisée en son honneur. Ce n'était pas le cas, même si sur l'affaire Abouali, l'AMDH a réclamé que toute la lumière soit faite sur ce scandale. Après avoir un temps été plutôt réservé, compte tenu des rapports ambigus qu'entretenait Rkia avec la justice, “l'affaire Abouali, c'est un maillon de la chaîne qui a pété et a mis en péril tout le système judiciaire pourri de la région”, analyse Aziz Akaoui, responsable à Khénifra de la section locale de l'AMDH. En termes clairs, Rkia est victime mais aussi coupable...
r
16 avril 2007 16:04
Bonjour,

Le système judiciaire marocain est le plus corrompu de tous les systèmes du pays. La justice qui doit être à la hauteur d'un pays qui se dit être un pays de justice. Les autorités ferment les yeux puisque ça arrange tout le monde. Je vais vous recompter une anecdote et vous n'aller pas me croire. J'avais un ami qui après sa licence en droit, a fait l'école da magistrat pour être un magistrat. Lors de son stage de deux ans, il a vu passer pas mal d'affaires dans les quels la corruption était présente. Imaginer qu'on lui a même proposé des dizaines de millions de centimes pour fermer l'œil sur une ou l'autre affaire ou pour enfuir un dossier pour retarder le jugement, alors qu'il n'était qu'un stagiaire. De plus c'est un système qui implique les juges, les avocats et les magistrats.

Comment expliquer que le juge en question dans cette affaire se permet de financer les études de ces enfants à l'étranger avec des sommes hors de l'imagination (plus de 5 million de centimes par moi) alors que son salaire normale n'arrive pas à ce niveau.
a
22 avril 2007 19:15
une lettre d'un lecteur de tel quel qui résume bien l' état de corruption au Maroc.

Ou sont les zaki et chelhman pour exiger que la vérité soit faite sur cette affaire.
Pour exiger que les juges sur le cd soit l'objet d'une enqête.
Ils réclame qu'on soutiennent le nouveau maroc et qu'on laisse sa chance au roi, mais moi je ne vois
qu'un continuation de la politiqua hassanienne


Un scandale et des questions

Faut-il absolument des catastrophes, des morts de froid ou des scandales pour que les médias se penchent enfin sur l’état du Maroc dit inutile ? L’affaire de Tighssaline a, une nouvelle fois, montré que plusieurs régions du Moyen-Atlas restent livrées à elles-mêmes, malgré leur richesses naturelles. Il a fallu des morts de froid pour découvrir une population vivant dans des conditions moyenâgeuses à Anfgou. Et il a fallu le scandale des CD (TelQuel n° 268) pour qu’on découvre une région où le gendarme est l’autorité suprême.
Concernant cette affaire, les médias se sont malheureusement davantage focalisés sur le volet sexuel que sur ce qui est bien plus grave : les enregistrements sur lesquels des juges avouent avoir reçu de l’argent pour dévoyer un jugement. Le pire, c’est que ce qui a été révélé dans ces CD sur le fonctionnement de la justice marocaine n’est que la partie visible de l’iceberg. Dans un pays de droit, un tel scandale aurait ébranlé le corps de la magistrature. Mais nous ne sommes qu’au Maroc…
El Houssine Bouiamrine, Meknès
T
23 avril 2007 23:43
Ce que j ai constaté au Maroc,c est que la corruption est devenue malheureusement une culture chez certaines familles,j ai peur qu elle soit trés difficile de la supprimer dans un avenir proche avec ces methodes prises par le gouvernement,parcontre si on applique la méthode Maossite<<réudication des corrompus>>les faire travailler avec les paysans le temps de leurs peines,la ils seront conscient de la facon dont le peuple gagne son pain,en plus on aura beaucoup plus de chance de mettre fin a cette culture néfaste.
r
24 avril 2007 12:30
Ce qui me fait rire hier en regardant les informations sur le JT de RTM, c'est que le ministre de la justice va déployer d'énormes efforts pour irradiquer la contrefaçon et le piratage audio (CD, DVD,...) au maroc. Mais c'est des pauvres gens qui seront dans la misère, j'ai vu des forces de l'ordre ditruire la marchandise de ces pauvres gens. je ne dis pas que la contrefaçon est une bonne chose. mais au lieu de s'attaquer à ce problème, la justice fera mieux de s'attaque à la corruption dans ces bureaux et dans ces cours??????
T
24 avril 2007 15:42
un centre de réudication des corrompus est necessaire au Maroc,car,chez certains ca devient une culture.il faut couper le mal a la racine.faites le a la maoiste,le peuple marocain sera alors soulagé.
a
25 avril 2007 01:08
Citation
TALFIT a écrit:
un centre de réudication des corrompus est necessaire au Maroc,car,chez certains ca devient une culture.il faut couper le mal a la racine.faites le a la maoiste,le peuple marocain sera alors soulagé.
mais quand les cas flagrant de corruption et d'abus de pouvoir comme celui de ce juge ne sont pas sanctionnés, on ne peux que dire que cette état de corruption est voulue au plus haut du pouvoir



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/04/07 13:20 par azbou.
r
25 avril 2007 11:15
La corruption est une monaie courante, du plus bas échelle au plus haut niveau et chacun en fonction de son pouvoir. La police, gendarmerie, justice, éducation nationale,..... sont quelques exemples où la corruption est vécue au quotidien. Je vais vous donner un exemple, vous savez que pour qu'un gendarme soit affécté à un carefour ou une route nationale ou une autoroute, il faut qu'il rapporte une somme d'argent à son héarchie. il y a des enchères pour telle ou telle position sur une route nationale ou une autoroute où il y a beacoup de passage. et dire qu'on ne sait pas les causes exactes des accidents de la route alors que des personnes conduisent sans permis de conduire, des autocares non conformes aux normes de sécurité...........
l
25 avril 2007 11:41
Bonjour à toutes et tous,
La plus grande claque que la justice marocaine a reçu, a été la création, par sa majesté Mohammed 6 de Diwan al Madalim, malheureusement, ce dernier a montré ses limites très très rapidement.
Pour l'instant, pas de justice. On continue à protéger les hommes du système contre vents et marées.
je ne sais pas jusqu'à quand les gens se tairont, mais à un moment ou un autre, il faudra rendre compte.
cordialement
a
26 avril 2007 12:37
Citation
le_marocain a écrit:
Bonjour à toutes et tous,
La plus grande claque que la justice marocaine a reçu, a été la création, par sa majesté Mohammed 6 de Diwan al Madalim, malheureusement, ce dernier a montré ses limites très très rapidement.
Pour l'instant, pas de justice. On continue à protéger les hommes du système contre vents et marées.
je ne sais pas jusqu'à quand les gens se tairont, mais à un moment ou un autre, il faudra rendre compte.
cordialement
le roi est au courant de cette affaire d'abus de pouvoir et de corruption médiatisé, tout comme il est au courant par exemple de soupcon de corruption quand à la vente de terrain qui met en doute le ministre du tourisme à Agadir.
Pourtant aucune pression de sa pars pour que la jusitce fasse son travaille.
Alors on ne peux pas dire qu'il lutte contre la corruption
h
30 avril 2007 21:34
ca devient de plus en plus pas drole,voila un autre juge de la ville de oujda, en pleine exhibition et masturbation devant une cliente de son tribunal.pauvre la justice ca devient une justice de sex pervers.
dommage.
amina
T
30 avril 2007 23:38
Ceux qui vont les couvrir seront complices,le monde entier est au courant maintenant,s il y a justice ils doivent aller en tole<<,des pourris de moins.>>
Il faudra par contre que les médias et la population soutiennent cette femme courageuse,elle ne doit pas etre seule ,contre toute une mafia de corrompus bien organisée.
l
2 mai 2007 15:14
Bonjour à toutes et tous,
Même s'il n'y a que l'adultère qui est retenu, la prison est de mise. Or, à chaque fois, au lieu de punir, on mute la personne pour qu'elle aielle sévir ailleurs. C'est pour cette raison, que j'interpelle toujours les responsabilités de chacun. Il y a un ministère de la justice, il y a un constat, le ministre doit sauter, c'est le minimum que l'on puisse faire pour assainir. Tant que les responsables ne sont pas tenus de rendre compte de ces exactions, comment croire dans l'état de droit ?
Finalement, les seuls qui payent le prix le plus fort à chaque fois, sont celles et ceux, qui dénoncent ce genre de marasmes.
cordialement
2 mai 2007 19:51
Le dossier de cette affaire a été confié à la cour d'appel de fes, au détriments de celle de meknès territorialement compétente ( motif : le magistrat impliqué relève de cette dernière cour ).
Lu ce jour dans un quotidien arabe marocain.
a
3 mai 2007 23:18
Je viens de lire le récit de cette histoire dans Tel Quel.


Mon sentiment premier est la honte.


La honte d'avoir une justice, voir l'ensemble des institutions de l'Etat aussi corrompues !!


Police, Gendarmerie, tout l'appareil judiciaire, Cadis, Gouverneurs, Walis etc...


Pourquoi tout ce monde, imbriqués les uns aux autres changeraient d'attitude ?


Le roi ne peut ignorer cet etat de fait, sa responsabilité est engagée par son silence et son inaction.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/05/07 23:54 par andi espoir.
r
4 mai 2007 09:22
La coruption est devenue et est toujours présente et considérée comme une chose normale. C'est comme la présence du sang dans nos veines. Ce qu'il faut c'est instaurer une haute autorité qui permet de faire des controles réguliers dans tout les institutions du pays et punir sévèrement les coupables. les mutations d'une ville à une autre d'un coupable ne fait qu'agraver la situation. Ce qui est marrant dans notre cher pays, c'est qu'on punit ceux qui reffusent et dénoncent la corruption (On trouve toujours un moyen pour les rendre coupables d'une chose ou l'autre) et on laisse en toute libérté les coupables.

Des disaines de hauts responsables (Ministres, parlementaires,.....) responsablent de détournement d'argent et de coruptions sont toujours au pouvoirangry smileyangry smileyangry smiley
j
14 mai 2007 12:34
Tighassaline (province de Khénifra)
L’incroyable histoire de Rkia Abouali
Rkia Abouali est cette femme de Tighassaline qui a filmé un juge nu. Ce faisant, elle lui a soutiré des aveux compromettants pour lui et pour bien d’autres juges. Ces scènes, Rkia les a gravées sur un CD qui provoque actuellement un scandale. Le ministère de la justice et le corps judiciaire s’en trouvent troublés. Ils ne seront pas les seuls. Rkia confie avoir d’autres surprises pour d’autres personnalités civiles et militaires... Le tout serait gardé en secret sur d’autres CD.
L’accusatrice n’en dit pas plus jusqu’à présent. Elle attend de voir son affaire prendre son cours normal. Celui d’une instruction juste et équitable où, précise sa mère, elle verra tous ceux qu’elle a filmés mis dans le box des accusés. Rkia y est déjà. Elle a été jetée depuis peu en prison à Meknès. Non parce qu’elle est poursuivie dans l’affaire des CD. Mais, parce qu’elle est accusée d’un meurtre qui aurait été commis en 2004.
Le Reporter a rencontré à Tighassaline la mère de Rkia et ses soeurs, a longuement discuté avec ses deux frères depuis la prison de Meknès, a recueilli l’avis de ceux qui connaissent cette famille et a entendu à Khénifra la version des faits du juge qui a été mis à nu. Le tout pour comprendre l’histoire compliquée de Rkia Abouali... Pour bien vous la raconter.
Le samedi est le jour du souk hebdomadaire à Tighassaline. En ce jour, les habitants du petit village situé à 25 km de Khénifra, se mêlent aux habitants des douars environnants qui vivent terrés à l’orée des montagnes du Moyen Atlas. Tous viennent s’approvisionner pour la semaine chez des commerçants qui dressent leurs tentes pas loin de la seule grande artère du petit village.
Dans les discussions des uns et des autres et surtout des unes et des autres, un nom revient souvent : Rkia. Certains, impressionnés par son histoire avec son amant le juge, la disent incroyable. D’autres l’attaquent. Ils la mettent dans « tout un système qui ne marche pas » et dont elle aurait profité jusqu’au bout.
D’autres encore vont plus loin. Ils demandent que justice soit réellement faite pour que tous les coupables dans cette affaire soient punis à la mesure de leurs délits ou de leurs crimes !
Mais qui est cette Rkia et quelle est donc son histoire qui anime tant les discussions ? Il n’y a pas mieux que sa famille pour la raconter.
Quand on demande où se trouve la maison de Rkia, les voix deviennent hésitantes. « C’est que ces jours-ci, il n’y a que les policiers et les journalistes qui demandent ce renseignement », confie un habitant de Tighassaline. Mais, le village n’est pas plus grand qu’un petit quartier de Casablanca. La maison recherchée peut être vite trouvée.
L’accueil
C’est la demi-sœur de Rkia qui nous accueille devant sa maison. Elle est désormais habituée à reconnaître, de loin, les journalistes. En emportant son fils dans les bras, cette mère célibataire appelle aussitôt sa mère. Celle-ci nous conduit dans sa propre maison. C’est là, dans un intérieur banal que Rkia a passé une partie de sa vie si tumultueuse.
Aidée par sa fille Noura, 25 ans ; la mère, septuagénaire, commence à raconter la longue histoire de Rkia. Sa fille qu’elle dit chérir plus que tout au monde et dont elle loue, avec grande verve, le courage. Ce récit est tiré, en grande partie, des confidences de cette mère affligée.
Quand la vie de Rkia bascule
Rkia Abouali qui a aujourd’hui 35 ans, s’est mariée à 14 ans à un chauffeur de la CTM. De cette union, elle a eu deux enfants. Mais, après onze ans de mariage, elle a divorcé en 1999. La séparation n’a pas gâché les bonnes relations qu’elle a continué à entretenir avec son ex-mari. Ce dernier lui a accordé, sans problème, la garde des enfants. Il a même continué de l’aider financièrement.
De retour à Tighassaline avec deux gosses sur les bras, Rkia ne pouvait compter que sur sa mère et sur ses trois frères pour subvenir à ses besoins et ceux de ses enfants. Avait-elle commencé à s’adonner à la prostitution comme tant d’autres filles qui ont collé à Tighassaline la réputation d’être une « usine du sexe » ? Sa mère l’infirme.
Rkia a eu à peine le temps de s’installer qu’elle a été convoitée par un gendarme de Lakbab, un petit village voisin de Tighasaline. « C’est lui qui a bouleversé la vie de ma fille », déplore la mère, les yeux humides. Comment ? Les révélations deviennent accablantes.
Rkia a refusé les avances de ce gendarme. Ce que ce dernier n’a pas apprécié. Il s’est alors vengé. « C’est lui qui était à l’origine de la comparution de Rkia, pour la première fois, devant la justice », insiste la mère. Il serait derrière le P.V qui a été rédigé par la gendarmerie contre elle, l’accusant de prostitution et de vente de drogue.
Le procès qui a suivi va conduire Rkia, pour la première fois de sa vie, en prison. Elle y séjournera durant quatre mois.
.... à suivre

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