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Assassinat de Mohamed Boudiaf

Mohamed Boudiaf, éphémère président de la République algérienne, est assassiné le 29 juin 1992, peut-être victime d'un complot par quelques-uns de ceux-là mêmes qui étaient allés le chercher dans son exil, alliés pour l'occasion à des trublions islamistes.

Héros de la guerre d'indépendance, détenteur de la carte « numéro 1 » du FLN, le principal parti indépendantiste, il est mis à l'écart en 1962 au profit d'Ahmed Ben Bella puis rapidement emprisonné et sommé de quitter l'Algérie. Il s'installe à Kenitra, au Maroc.

C'est là qu'on vient le chercher à la fin de l'année 1991 : le premier tour des élections législatives a donné une large majorité aux islamistes du FIS (Front Islamique du Salut) et les hommes en place décident d'interrompre le processus électoral pour éviter l'instauration d'une tyrannie religieuse. Le président Chadli Bendjedid est contraint de démissionner, et il faut une figure à la fois respectée et « neuve ».

Après quelques jours d'hésitations, Mohamed Boudiaf accepte et reçoit des pouvoirs provisoires le 16 janvier 1992. Il lance alors un combat sur deux fronts à la fois : contre les islamistes et contre la corruption omniprésente dans l'administration.

Quelques mois plus tard, à Annaba, il se dispose à prononcer un important discours en vue de dénoncer la corruption du régime et sans doute de mettre au rancart quelques profiteurs et incapables, prenant prétexte du danger islamiste pour se maintenir au pouvoir.

Il n'aura pas le temps d'aller au bout de son discours. Surgi sur la tribune, dans son dos, un sous-lieutenant islamiste lance une grenade et tire au pistolet-mitrailleur sur lui. Le tireur est immédiatement arrêté mais ne dira rien sur ses motivations et ses éventuels commanditaires.

Il reste difficile d'évaluer avec précision la part respective prise par les islamistes, les coteries affairistes, les services secrets et les militaires hostiles à un rapprochement avec le Maroc dans cet assassinat mais la conséquence est claire : la mort de Mohamed Boudiaf, président intègre et estimé, replonge l'Algérie dans le chaos et la corruption.

N’empêche que s’il n’a pas été assasiné,l’algérie n’aurait pas été celle qu’elle est aujourd’hui.

Surment,aucun algérien n’aurait immigré,il voulait partager le bénéfice du gaz et pétrole et industrialisé son pays.
Mais voilà,qnd on sort des clous,ont crève….c’est pas logique ça ?

Un ramassis d'erreurs que vous dites là

Quelles erreurs?

a commencer par le nombre d'algeriens en France..qui dans les annees 90 etaient deja tres nombreux...pour le reste merci de se remémorer cet homme qui en Algerie doit etre deja oublie

Citation
Casawi94 a écrit:
Quelles erreurs?

Il n’a été donné aucun chiffre sur le nombre d’Algériens en France. Ce n’est pas le sujet du post. Je ne crois qu’on l’oublie, il a la stature de Ben Barka.

Citation
damous a écrit:
a commencer par le nombre d'algeriens en France..qui dans les annees 90 etaient deja tres nombreux...pour le reste merci de se remémorer cet homme qui en Algerie doit etre deja oublie

Surment,aucun algérien n’aurait immigré,il voulait partager le bénéfice du gaz et pétrole et industrialisé son pays.

voila ce qu'il disait je n'ai pas donne de chiffre non plus..Ben Barka ????

Citation
Casawi94 a écrit:
Il n’a été donné aucun chiffre sur le nombre d’Algériens en France. Ce n’est pas le sujet du post. Je ne crois qu’on l’oublie, il a la stature de Ben Barka.

Ce n’est pas le sujet. Si tu ne connais pas Ben Barka, c’est grave.

Citation
damous a écrit:
Surment,aucun algérien n’aurait immigré,il voulait partager le bénéfice du gaz et pétrole et industrialisé son pays.

voila ce qu'il disait je n'ai pas donne de chiffre non plus..Ben Barka ????