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Langue du peuple, La darija est-elle en train de rentrer dans ses droits
s
14 avril 2006 00:40
Rachido, perso je parle DARIJA et je ne comprends ni ne parle l'ARGO!!!

Darija c le marocain appris chez soi, l'ARGO c'est le marocain de la rue!!
m
14 avril 2006 00:45
rachid,
ne réponds plus à souheil, tu vas perdre ton temps,
rasou 6aseh, il mélange les torchons et les serviettes
on parlait de la langue, on est venue à la aimer l'europe ou pas
ils font des passerelles formidables dans sa tête, il a un sérieux problème de cohérence.
t
14 avril 2006 00:49
Citation
marocain_fier a écrit:
là j'aime bien, tu raisonnes par toi même, tu n'avances ni rabelais ni sa soeur
pour mon avis, malgré le fait que je ne parle pas arabe classique super bien, alors que j'ai fait toutes mes études dans l'école publique marocaine, au lycée en faisant une filière mathématique j'ai un peu négligé l'arabe ce que je regrette maintenant, je SUIS CONTRE, le dialecte marocain ressemble à rien même si je l'utilise pour parler avec les marocains, et si on ouvre cette voix ça sera l'anarchie avec toute la multititude de dialectes (tachlhite, tamazigh, tarafite, darija, hadra dial casa, hadra dial chamal, hadra dial ljanoub...) c ingérable, autant rester avec l'arabe, c plus bo en plus smiling smiley

Tu n'a qu'aller chez tes frères bedouin chez toi en arabie, car ne peut pas être arabe puisque il ne l'est pas a la base! ( je veux dire le Maroc)

Voilà la conscience civilisatrice qui manque au bedouins

Pacte international relatif aux droits civils et politiques


1966

Dispositions linguistiques

Article 26

Toutes les personnes sont égales devant la loi et ont droit sans discrimination à une égale protection de la loi. À cet égard, la loi doit interdire toute discrimination et garantir à toutes les personnes une protection égale et efficace contre toute discrimination, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique et de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Article 27

Dans les États où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques, les personnes appartenant à ces minorités ne peuvent être privées du droit d'avoir, en commun avec les autres membres de leur groupe, leur propre vie culturelle, de professer et de pratiquer leur propre religion ou d'employer leur propre langue.


2.1 La protection internationale des minorités

La Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 ne faisait qu'une furtive allusion à la question de langue en terme de non-discrimination. L'article 2 de la Déclaration affirme précisément le principe de la non-discrimination sur la base de l'appartenance linguistique:

Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamées dans la présente déclaration, sans distinction aucune, notamment [...] de langue [...].

La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale de 1965 réaffirmait le principe de non-discrimination que l'on développait par rapport aux différences de race, de couleur, d'origine nationale ou ethnique. En vertu de l'article 4 de la Convention, les parties [États] s'engageaient à condamner toute forme de propagande qui s'appuie sur des idées de supériorité ethnique ou raciale (d'un groupe) et à «adopter immédiatement des mesures positives destinées à éliminer toute incitation à une telle discrimination».

Mais le texte le plus important a été la résolution no 9 prise à la XXe session: le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966. L'article 27 se lit comme suit:
Article 25

Dans les États où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques, les personnes appartenant à ces minorités ne peuvent être privées du droit d'avoir, en commun avec les autres membres de leur groupe, leur propre vie culturelle, de professer et de pratiquer leur propre religion ou d'employer leur propre langue.

La protection accordée par l'article 27 du Pacte concerne l'individu en sa qualité de membre d'un groupe minoritaire et non n'importe quel individu. On voulait consentir la liberté de choix à l'individu membre d'une minorité de préserver son caractère distinct ou de s'assimiler. La protection des minorités implique aussi l'adoption de mesures spéciales destinées à préserver, développer et défendre la culture propre de ces minorités. De plus, selon l'esprit de la résolution, tous les individus doivent être traités sur un pied d'égalité. Cependant, précision importante, le Pacte n'inclut pas nécessairement les étrangers et immigrants ressortissants d'un autre pays.

L'article 27 du Pacte a été adopté à l'unanimité (80 voix et une abstention) par l'Assemblée générale des Nations unies. Les effets d'entraînement de ce Pacte ont été assez marquants au plan international. Il a permis de développer le droit linguistique et de favoriser les revendications légitimes des minorités dans le monde.

Par exemple, le Pacte international relatif aux droits économiques ainsi que le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, adoptés tous deux le 16 décembre 1966, présentent ce même article premier (trois paragraphes):

Article 1er

1) Tous les peuples ont le droit de disposer d'eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel.

2) Pour atteindre leurs fins, tous les peuples peuvent disposer librement de leurs ressources naturelles, sans préjudice des obligations qui découlent de la coopération économique internationale, fondée sur le principe de l'intérêt mutuel et du droit international. En aucun cas, un peuple ne pourra être privé de ses propres moyens de subsistance

3) Les États parties au présent Pacte [...] sont tenus de faciliter la réalisation du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et de respecter ce droit.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/04/06 00:50 par tanjawi_7.
t
14 avril 2006 00:51
Citation
marocain_fier a écrit:
Souheil,
en parlant de la langue dans laquelle j'ai appris les maths, la mathématique est une langue
elle même, "la mathématique est la langue dans laquelle parle l'univers" disait galilée.
sinon, un peu de respect, les mathématiciens arabes ont beaucoup contribué à l'évolution de la reine des sciences et ils sont respectés par les plus éminents matheux du monde,
ne t'engage pas sur une voie hasardeuse
Est ce que tu sais de quoi tu parle ? quelle mathématicien arabe? a moins que tu parle des Imazighen ou des Perses, etc..
m
14 avril 2006 00:52
un autre frustré,
messieurs c comme ça, ça va pas changé, adaptez vous ou cassez vous
t
14 avril 2006 00:53
Citation
marocain_fier a écrit:
un autre frustré,
messieurs c comme ça, ça va pas changé, adaptez vous ou cassez vous
Oui c'est ce que tu doit faire...
s
14 avril 2006 00:53
Citation
marocain_fier a écrit:
Souheil,
en parlant de la langue dans laquelle j'ai appris les maths, la mathématique est une langue
elle même, "la mathématique est la langue dans laquelle parle l'univers" disait galilée.
sinon, un peu de respect, les mathématiciens arabes ont beaucoup contribué à l'évolution de la reine des sciences et ils sont respectés par les plus éminents matheux du monde,
ne t'engage pas sur une voie hasardeuse

Donc, pour toi il est douloureux et pénible de dire tout simplement que le savoir scientifique que tu as acquis a été véhiculé en langue française.
Donc, il est structurellement pénible d’avouer aussi que la langue que comprends ton père, ton grand- père , ta famille , tes proches ,tes intimes c’est darija.

-fixation à un passé glorieux mais c’est du passé (nous les arabes nous avons été……)
-rejet de sa langue maternelle
-rejet de la langue d’acquisition de son savoir

C’est ce qu’on appelle la dépersonnalisation.

ça doit se vivre mal.
si on rajoute à cela le rejet et le dénigrement de des valeurs, de l'histoire et de la civilisation du pays de résidence ...................................................
r
14 avril 2006 00:59
au moins les chiffres tel qu on les ecrits aujourd'hui c'est grace au arabes( musulmans car c'est l'islam qui a fait la grandeur des musulman)

souheil n'oublie pas que si on parle francais c'est á cause de la colonisation si j avais á choisir i will chose to speak english

en 1960 on disait que l algerie est francaise hahahahha

deconne pas
t
14 avril 2006 01:13
Citation
rachido012 a écrit:
au moins les chiffres tel qu on les ecrits aujourd'hui c'est grace au arabes( musulmans car c'est l'islam qui a fait la grandeur des musulman)

souheil n'oublie pas que si on parle francais c'est á cause de la colonisation si j avais á choisir i will chose to speak english

en 1960 on disait que l algerie est francaise hahahahha

deconne pas

Il faut déjà le minimum de vérité de fond différencier arabe et musulman, c'est là , et on lisant une hsitoire autre que celle idéologique qu'on découvre qu'a part l'Islam qui n'appartien pas a une éthnie, c'est nous ( non arabes Imazighen inclus ) qui leur avaient appris la civilisation, de plus les chiffres dite "arabe" ne sont en fait que les chiffres indien !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/04/06 01:14 par tanjawi_7.
r
14 avril 2006 01:18
tu as tout faut.. Désolé

au moins nous arabes on est fier que le dernier prophete sois des notres

vive l arabe
vive l'arabie
vive l'arbi
s
14 avril 2006 01:21
Pourquoi ne pas être les trois ???
des arabes car musulmans!! (oui tous les arabes ne sont pas musulmans mais c'est grâce aux arabes que nous marocains le sommes devenus!!)


des berbères car marocains


et in fine des darijis car "métisses"
s
14 avril 2006 01:23
Quelques références:

Ce dictionnaire, monument de la darija, est une photo de la civilisation marocaine du XXème siècle.
Georges Séraphin Colin était un homme de passion. Et il en fallait à ce diplômé de l'Ecole des Langues Orientales Vivantes de Paris, professeur à l'Institut des Hautes Etudes Marocaines et aux Langues O, pour mener à bien sa recherche. Arrivé au Maroc en 1921, il s'est pris d'un intérêt jamais démenti pour le patrimoine du pays. Il a d'ailleurs été inspecteur des Monuments Historiques. Mais bien plus que les monuments et les fouilles, c'est à la langue qu'il a voué sa vie. Et à la langue vivante. C'était, certes, un fin connaisseur de l'arabe classique -il commentait al-Hariri avec virtuosité - mais il estimait qu'on faisait trop cas de ce « trésor de cuistreries » qui, de surcroît, n'était pas menacé puisqu'il était fixé par écrit.

[www.yabiladi.com]



D. CAUBET, L'Arabe marocain, tome I (Phonologie et morphosyntaxe), tome II : Peeters, Louvain - 1993.
s
14 avril 2006 01:45
Citation
rachido012 a écrit:
tu as tout faut.. Désolé

au moins nous arabes on est fier que le dernier prophete sois des notres

vive l arabe
vive l'arabie
vive l'arbi

Et vous allez encore nous embarquer dans des histoires de religion : il ya un forum dédié à l’islam.
Les chiffres dits arabes sont des chiffres indiens.

La civilisation dite arabe, c'est la civilisation musulmane dont la quasi totalité des savants et penseurs sont perses ou d'Asie centrale.(avicennes.....)

Le Maroc est une région du monde ou vivaient les amazighs (chamito-sémitiques) avec une culture, une langue et un alphabet plus ancien que les alphabets égyptiens.
Puis les phéniciens (avec les juifs et oui 2000 mille ans d'histoire) puis les romains...les arabes (8 éme siècle) et enfin les français et les espagnols.
Plusieurs cultures, plusieurs langues et un destin commun.
s
14 avril 2006 01:51
tanjawi_7 ,

merci pour tes interventions.

je leur expliquerai petit à petit les dégats que la langue et la culture arabe a infliger aux peuples
d'afrique du nord.
g
14 avril 2006 01:54
le dialecte marocain c est pas une langue c est rien du tout c est du tkharbi9 c est moche et c est de la paresse que de ne pas apprendre l arabe classique.

Il faut enseigner l arabe classique de amniere a ce que chaque marocain le parle couramment.

Il faut donc eviter de parler Darija et l erdiquer au fur et a mesure.
s
14 avril 2006 02:21
Citation
girondin a écrit:
le dialecte marocain c est pas une langue c est rien du tout c est du tkharbi9 c est moche et c est de la paresse que de ne pas apprendre l arabe classique.

Il faut enseigner l arabe classique de amniere a ce que chaque marocain le parle couramment.

Il faut donc eviter de parler Darija et l erdiquer au fur et a mesure.


En général, ceux qui n'ont pas de goût ne peuvent pas apprecier un bon tajine.

Ceux qui n'ont pas l'oreille musicale trouvent toutes les musiques moches.

Ceux qui n'ont aucune culture trouvent que DARIJA c'est moche et que c'est du tkharbi9.
En plus ils Peuvent trouver que la langue des égyptiens est mieux que la leur.

Ils se dévalorisent et ils font du tort à leur pays.
g
14 avril 2006 02:41
non ils valorisent leur origine arabe.

Tous les pays arabes devraient avoir une seul langue commune, et non pas chacun un dialecte, c est comme ca qu on se désunit...
g
14 avril 2006 02:42
et en parlant de culture, y a aucune culture dans Darija.

C est dansl arabe classique que toue la culture existe.

Darija c est juste une transformation moche de la belle langue qu est l arabe classique
s
14 avril 2006 09:50
Point de vue pertinent d’un non marocain.
Par: Pierre Vermeren .
Historien, a vécu et enseigné sept ans en Égypte et au Maroc.
(Source: "Le journal hebdomadaire" n°116 du14 au 20 juin 2003).

« Le rapport à la langue semble caractériser l'Afrique du Nord. »


Outil de maîtrise et d'accès à la connaissance de soi-même, des autres et du monde, la langue est un élément d'intégration sociale fondamental. Avant d'être l'outil de la réussite sociale que la sociologie française a décrit, la maîtrise langagière est à la base du développement psychologique et intellectuel. Or une situation linguistique extrêmement perverse prévaut au Maghreb depuis les années soixante-dix.

Linguistes et sociologues ont décrit les effets calamiteux du polylinguisme maghrébin: langues amazighes orales, arabe dialectal (darija) sans statut (langue maternelle non écrite), arabe classique écrit, français. Jusque dans les années 1960, le français était peu ou prou la langue de l'école. Puis l'arabe classique lui succéda comme langue dominante. Les élites sociales conservèrent le français en premier, tandis que la masse scolaire s'abîmait dans un trilinguisme désastreux: langue maternelle non reconnue, arabe classique et français mal maîtrisés. Les «analphabètes bilingues» sont décrits depuis longtemps en Algérie, et il en va de même au Maroc. .

La jeunesse populaire du Maghreb est dotée d'une langue maternelle (dite dialectale) sans utilité. Véhicule linguistique méprisé et sans prétention, elle est confinée à un usage privé. À l'école, l'accès à la connaissance se pratique en arabe classique, qui est au dialectal ce que le latin est au français. Issus de familles souvent analphabètes, les jeunes déshérités sont confrontés à l'apprentissage d'une langue savante mais qui ne se pratique guère à l'oral (en dehors des médias). Puis ils apprennent le français, langue obligatoire qu'ils ne parviennent plus à maîtriser depuis l'arabisation. Pourtant, le français est la langue des études scientifiques, mais aussi de l'essentiel des livres accessibles (hormis le champ religieux). Accessoirement, c'est la langue du travail stable, des échanges, du tourisme et des élites (un jeune Marocain sur 400 va à l'école française). Faut-il imaginer ce qu'un jeune déshérité, sans accès aux langages dominants, est en état (et en droit?) de penser d'une société, la sienne, à la fois inaccessible et inintelligible?

Une conscience se fait jour. L’Amazigh accède peu à peu au statut de langue nationale au Maroc et en Algérie (est-il pour autant opportun d'exhumer un troisième alphabet pour sa transcription?). D'autres voix prônent la promotion de l'arabe dialectal au statut de langue à part entière. Le magazine marocain Tel Quel a brisé le tabou en juin 2002 : «Darija langue nationale, seule langue qui nous unit». A Tanger, le premier journal d'arabe dialectal marocain (Khbar Bladna) est diffusé à des milliers d'exemplaires depuis janvier 2002 à l'initiative d'une Américaine passionnée qui se bat avec la foi des convertis, semblant rencontrer un accueil très favorable. Partout au Maghreb, les langues étrangères (et le français en premier) sont plébiscitées par les classes moyennes qui se ruinent en cours privés. La tragédie du 16 mai 2003 ne doit-elle pas accélérer cette prise de conscience en faveur d'un Maghreb qui doit marcher sur ses jambes et promouvoir les langues qu'il parle?
i
14 avril 2006 10:00
Darija,
Ca m'a toujour fait rigoler, c'est la langue des potes, de la deconnades:
foumou Aamer Snan ! Sa bouche pleine de dents !
Dah'ka oula jarret mariyou ?

et plein d'autres phrases comme ca, qui me font mourir de rire.

Mais la darija reste un dialecte....que je trouve un peu vulgaire et non utilisable pour travailler par exemple. comment dire par exemple en Darija : Je porte plainte pour coup et blessures volontaires ?

Quand j'ecoute un Français parler, il parle....français. Un ricain, anglais, un Marocain..;un peu de tout.


Concretement, ca donne un truc tout bizarre, devant jongler avec la langues qu'on utlise avec les potes, celle qu'on utilise avec les parents (Darija toujour mais policée), la langue des études, generalement le français (à mon époque), ca donne au mieux une langue barbare où pour qui écoute, il y a de l'arabe, de la darija, du français le tout soupoudré de racines berberes et d'un peu d'espagnol et ne pas oublier la langue de travail qui reste officiellement le Français ou l'anglais.

Le pied quoi, surtout quand on sait que la langue contribue a structurer la pensée, alors imaginez ce qui se passe dans la tete des marocains, penser en plusieurs langues, sans en maitriser à fond aucune?

J'ai été etonné une fois quand j'ai essayé de parler avec un egyptien, je comprenais tout ce qu'il me racontait, mais lui avait du mal avec ce que je lui disais, et la discussion s'est finie en anglais.
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