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SauceKetchup a écrit:
Bah ... c'est soft. Si t'as le droit de lui rendre la pareille, ça ira, parfois ça soulage, mais sinon ...
C'est quand même pas terrible. M'enfin, vaut mieux ça qu'autre chose.
Maintenant, si c'était pas son genre et qu'il se met à ce genre de réflexions de plus en plus, attention, ça commence parfois comme ça et un jour ça finit par un "S..pe, ta g... " et ensuite c'est les coups.
Donc si c'est sa façon de parler naturellement parlant, c'est pas grave. S'il prend trop ses aises alors qu'à la base, c'était pas comme ça, méfiance. Si tu peux lui remettre les points sur les i, ce sera une bonne chose ... Un petit rappel à l'ordre ne fait de mal à personne ...
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SauceKetchup a écrit:
Je crois qu'il est comme ça naturellement, il a été mal élevé. ça ne veut pas dire qu'il est mauvais pour autant, mais avoir un langage de cochon est devenu normal pour lui. C'est comme ces jeunes des cités qui ne savent plus comment parler quand ils se retrouvent devant un employeur. C'est des mauvaises habitudes acquises au fil des années ça ... ça ne va pas être facile à rectifier.
C'est soit tu lui réponds sur le même ton et ça le choque et il arrête (ou au contraire, ce sera le feu vert de ta part pour qu'il renchérit de plus belle).
Soit tu fais silence tout le temps qu'il te parle mal. Et tu ne lui parles que quand il te parle convenablement. On appelle ça le réflexe de pavlov. Pavlov, c'était un chien russe. A chaque fois qu'il appuyait sur le bouton bleu, il avait un biscuit. S'il appuyait sur le bouton rouge, il avait une décharge électrique. A la fin, il savait faire la différence et n'utilisait que le bouton bleu.
Tu me parles mal, je ne suis pas là, je suis en mode éteinte, je ne comprends pas ton langage, tu n'es pas là, tu n 'existes pas.
Tu me parles bien, je te souris, je te réponds aimablement, je deviens avenante ... Il va finir par faire la différence aussi ...
Et attention aux hommes qui deviennent charmant parce qu'il est l'heure du câlin ... Ceux-là, il faut les frustrer davantage jusqu'à ce qu'ils comprennent qu'on n'est pas des godiches ... La chambre, j'y serais aimable que lorsque tu seras aimable dans les autres pièces de la maison ...
ça s'éduque un homme, si si .. Surtout si leur mère n'a pas su faire ...
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Ahwal a écrit:
C'est vrai que la vulgarité c'est moche. Je suis contre ça.
Mais il faut dire aussi que nous les femmes on est les spécialistes pour asséner des phrases assassines qui d'apparence sont dans un langage très correct mais qui sont des propos qui n'ent sont pas moins vexants et même parfois humiliants et blessants. Se plaindre après d'avoir un retour brut de décoffrage... c'est se foutre du monde. C'est pas parce qu'on maitrise mieux les mots et le vocabulaire que ça ne peut pas être déplacé ou violent.
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SauceKetchup a écrit:
On traîne tous ses casseroles. Il apprendra à vivre, comme tout le monde. Il n'a pas l'air si moche que ça ton mari, il s'y fera. Mais faut lui faire comprendre aussi. Ne pas lâcher prise.
Tu sais, concernant la violence, j'ai eu un papa qui a fait quelques tentatives pour taper ma mère à certaines périodes. Il avait l'alcool facile. Ma mère ne répondait jamais à ses menaces, elle faisait comme s'il n'était pas là. Mais s'il faisait mine de faire un geste violent envers elle, elle le regardait droit dans les yeux et elle lui sortait "un seul coup ! Un seul, et c'est les flics et le divorce assuré ! Ne dépasse pas les bornes !" Mon père connaissait la limite à ne pas dépasser, même ivre.
Il lui a même fait le coup de "je ne rentre pas de la nuit pour qu'elle pleure après moi". Ma mère lui disait "bon débarras. Tant mieux, pendant ce temps-là, j'ai la paix". Il lui a même fait croire qu'il allait chez une femme ... peut-être c'est vrai, peut-être pas ... Elle n'a pas cédé, comme si elle allait courir après. Mais elle l'avait menacé : si tu vas chez cette femme, jamais plus tu ne me toucheras, et elle a tenu parole, jusqu'à ce qu'il devienne docile. Comme elle disait, il ne peut pas me mettre dehors, et s'il devient violent, je ne me laisserais pas faire. Ce n'est pas elle qui allait céder.
Il est devenu très docile, par la force des choses. Il a arrêté de fumer, et de boire ... et ce, par sa propre volonté. Et maintenant, du haut de ses 80 ans, il ne tarit pas d'éloges pour sa femme, pourtant ça a été quelqu'un à supporter. Elle a su le mâter ... C'est la femme qui porte la culotte à la maison. Donc porte-la.
Et je t'assure, elle n'a jamais hurlé, ni été violente, rien ... Si, parfois elle lui disait ses 4 vérités, et là, il n'avait pas intérêt à broncher.
Elle a juste enduré et posé ses limites et elle les respecte toujours. La vie de couple n'est pas facile, mais faut savoir ce qu'on veut dans la vie et faire en sorte de l'obtenir.
Bon là, t'es loin de cette situation, mais pour te dire qu'il faut savoir ce qu'on veut (et ce qu'on ne veut pas) et tout faire pour l'obtenir, même si ça prend 30 ans avant d'avoir des compliments dans la figure ...
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