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Le Maroc appelle à une normalisation de ses relations avec l’Algérie
23 mars 2008 13:24
Citation
NORDICAUNAIS a écrit:
Frontières algéro-marocaines : La question de la circulation des personnes doit être prise dans un cadre général



22-03-2008 à 22:43 El MOUDJAHID

Le problème de la circulation aux frontières algéro-marocaines "n'est pas une question isolée et doit être prise dans un cadre général", a déclaré hier, à Alger le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni.
"Le problème de la circulation (des biens et des personnes) aux frontières ne peut être dissocié d'une approche globale de ce que nous voulons faire de notre Maghreb", a indiqué le ministre à l'APS en réponse à une question relative à la demande des autorités marocaines d'ouvrir les frontières entre les deux pays.
Rappelant que l'initiative de la fermeture des frontières ne revenait pas à l'Algérie, il a indiqué que les citoyens maghrébins "sont pour une démarche unitaire, cohérente et complémentaire".
"Encore faut-il voir quels sont les mécanismes les plus appropriés", dans ce sens, a-t-il ajouté.
Le ministre a plaidé, en outre, en faveur d'un Maghreb qui soit "équitable" pour l'ensemble des pays de la région.
"Il ne s'agit pas de construire un Maghreb où les uns gagnent et les autres perdent. Le Maghreb ne se limite pas seulement au Maroc et à l'Algérie. Il faut que tous les peuples qui se trouvent dans cet ensemble trouvent leurs places", a-t-il dit.
"Les citoyens maghrébins ont pour ambition de voir cela se concrétiser", a-t-il encore souligné.



NO COMMENT !

Coucou les petits loups

Après avoir lu beaucoup de vos interventions sur ce forum, je rejoins complètement NORDICAUNAIS dans son analyse de cette tragédie...oui je vais un peu fort avec ce mot vous allez me dire? je vous répondrais non pas du tout c'est fait exprès pour résumé cette réalité tout simplement tragique...

Pour moi ce froid qui c'est installer entre ce peuple (parce que pour moi je ne vois aucune différence entre un algérien et un marocain, ça reste mon avis qui n'est pas partager visiblement par bcp de gens lol) est une vraie tragédie de ce peuple gouverner par des petits gamins capricieux qui n'arrivent pas à oublier le passé et les rancunes stupides entre des poignées d'hommes...pour se dire hop on arrête ces conneries! ça suffit! on recommence tout depuis le début sur des bonnes bases et passer à autre chose plus positive pour tous...

Et pour répondre ne pas être hors sujet de ce forum lol Je trouve que l'initiative Marocaine est d'une grande bravoure pour un début d'un long travail dans ce bon sens de bâtir un avenir meilleur pour rattraper tout ce temps perdu...

Et je rejoins un des intervenant quand il mets tous ses espoirs dans les nouvelles générations plus ouvertes et moins ravagé par des idiologies démodé et qui auront l'intelligence de dépasser cette nature humaine qui privilège les intérêts personnels des intérêts communs une fois le pouvoir entre ses mains...Je sais que c'est pas évident à se réaliser comme souhait lol mais bon espérant et faisant confiance aux nouvelles générations...il faut dire et reconnaître que nos papas et papis ont échoué malheureusement...

Vive l'homme et l'humanité, vive l'amour entre peuple voisins ou pas et pour finir vive le peuple de cette terre et en particulier ce petit peuple de notre Afrique du nord

Bisous
a
23 mars 2008 13:33
Citation
NORDICAUNAIS a écrit:
"Les citoyens maghrébins ont pour ambition de voir cela se concrétiser", a-t-il encore souligné.

je ne crois que ce vieux Monsieur sait exactement ce que veulent citoyens maghrébins.


par ailleurs le jour où les relations entre le Maroc et l'Algérie seront rétablies, beaucoup de "journaux" algériens fermeront la porte, car ils ne savent rien faire d'autres que des articles de misères.
x
23 mars 2008 16:17
L'algerie doit se raisonner que le cours de l'histoire va vers les regroupements et les unions des nations et non leurs 'balcanisation'.
Je peine a comprendre ce que l'Algerie tire de son soutient inconditionnel a la RASD ( Republique Absurde Satanique des Debiles )
Il y a la un enorme frein au developement economique des deux pays, la maroc a toujours montre sa bonne volonte, mais hassan II s'est trompe en misant sur l'usure du temps, l'anti-marocanisme est inscrit dans le code genetique des dirigents algeriens, a croire que cela fait partie des serments de tout pretendant aux responsabilites en Algerie.
a
24 mars 2008 15:20
Bonjour à tous.

Monsieur le président a tranché c'est non.

Si le ridicule tuait on n'aurait plus de responsables pour tourner la langue 7fois dans la bouche avant de faire des propositions irrecevables.
24 mars 2008 16:27
C'était bien la peine de lancer un appel que l'on savait voué à l'échec...
"Avec un H majuscule"
a
24 mars 2008 18:31
bien entendu, Rabat connaissait la réponse. et chacun demeure dans son rôle comme un film de série B.

Citation
Hamid a écrit:
C'était bien la peine de lancer un appel que l'on savait voué à l'échec...
a
25 mars 2008 01:23
El Watan nous a habitué aux insultes et au mépris, mais voilà une exception.

[www.elwatan.com]

Samedi, 22 mars. Midi, heure marocaine. Un vent léger souffle sur le boulevard Mohammed V. Oujda, d’habitude routinière, s’est réveillée sur une ferveur inaccoutumée. Le communiqué du ministère des Affaires étrangères, tendant la main à l’Algérie pour une éventuelle réouverture des frontières terrestres, génère, quarante-huit heures après sa publication, mille et un commentaires… optimistes. Quoique, dit, quelque peu sceptique, Abdallah, fonctionnaire, un jour de repos hebdomadaire, Marocains et Algériens n’ont pas d’autres choix que de revenir à de meilleurs sentiments, seulement vous, vous êtes lunatiques. Avec vous, on peut s’attendre au meilleur comme au pire. » Les propos sont émis avec un soupçon d’amertume, malgré une sorte de gaieté qui se lisait sur son visage. Les réminiscences resurgissent inexorablement. Avec fatalité. « Le prétexte avancé par vos autorités est cette triste année de 1994. C’était une erreur, un coup de tête de Driss Basri. Soit. Quatorze ans se sont écoulés depuis, les cœurs doivent oublier. Oublions la haine. » Notre interlocuteur omet volontairement de mettre en exergue le conflit du Sahara. Nous évoquons les moult litiges qui affaiblissent les relations entre les deux nations : des propriétaires algériens spoliés, des investisseurs escroqués… « Certes, de notre côté, on peut aussi citer l’épisode de 1975, entre autres, mais comment voulez-vous qu’on arrive à bout de toutes ces mésententes, si l’on ne s’assoit pas autour d’une table pour en discuter ? » Puis, se réajustant sur sa chaise : « Dites, afak (svp en dialecte chérifien) comment expliquez-vous qu’entre nous la voie des airs est libre, mais pas les frontières terrestres ? Convenez que cette situation est tragi-comique, je dirais même plus ubuesque ! » Au café de France, des lecteurs semblent chercher l’information qui va outre le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères et des commentaires qu’il a provoqués. Hormis les hypothèses et les conjectures, les Marocains gardent l’ouïe attentive quant à une déclaration officielle émanant des autorités algériennes. « Economiquement, nous devons former un bloc ensemble pour faire face aux défis de la mondialisation. Nous sommes une force régionale. L’Algérie baigne dans une embellie financière inégalable et il n’y a aucune honte à ce qu’on en profite dans un cadre réglementé par le biais d’investissements, par exemple. Les justifications de Abdallah n’ont d’égal que le désir fougueux des Marocains de renouer avec leurs frères et amis algériens. Tenez, la Libye, aujourd’hui, exige à chaque Algérien 1000 euros pour fouler son sol, nous trouvons que cela est méprisant, alors que nous, nous ne vous demandons rien, même pas l’ombre d’un dirham. » La réflexion est quasiment une prière dans la bouche de mon interlocuteur. Le souk Sidi Abdelouahab, jadis grouillant d’Algériens en mal d’exotisme, fonctionne aujourd’hui au ralenti. Sauf que l’événement d’envergure est aussi les frontières terrestres. Entre les dédales du marché, les commentaires vont bon train. Emportés par la passion, certains avancent même des dates pour la réouverture. « Je crois même qu’un sommet entre le roi et le président Bouteflika se tiendra prochainement. » Notre ami oujdi rejette le terme d’affabulation qu’on lui colle. « Cette initiative du Maroc n’est pas fortuite, ce sont les prémices d’un retour à la normale entre nos deux pays. » Et comme une boutade, un commerçant nous invite à visiter le souk el fellah algérien. Un marché où on vend que des produits de notre pays. On y trouve de tout : yaourt, semoule, boissons gazeuses, œufs, poulet… bien entendu le carburant algérien est plutôt exposé tout le long de la route qui mène à Zoudj Bghal et sur la route de Nador et Taza. « Voyez-vous, on ne peut se passer l’un de l’autre », dit-il presque euphorique, comme si nous étions en visite officielle avec, dans les poches, les clefs qui ouvriront les cadenas des barrières fermées. Au quartier Lazaré, un groupuscule à l’accent algérien nous accueille avec sincérité. Ce sont les Marocains d’Algérie, expulsés en 1975. « Nous, en tout cas, nous n’avons jamais coupé le cordon ombilical avec l’Algérie, notre pays. Nous y avons toujours nos biens et nos proches et nous ne ratons aucune occasion pour des pèlerinages. Fasse Dieu que les choses s’arrangent ! » Un des jeunes chuchota à l’oreille d’un de ses compagnons qu’à Casablanca des manifestations ont éclaté pour protester contre la cherté de la vie. « Ce n’est pas la première forme de rébellion exprimée au Maroc, la vie est devenue dure », se sentait obligé de nous expliquer le jeune.
k
25 mars 2008 09:47
En quoi c'est une exception? Tu as bien lu l'article? Tu as bien compris l'esprit de l'artcle?
Explicatiopn de texte : le Maroc est au bord de l'asphyxie économique, pire au bord de la révolution et réclame l'aumône à des algériens vivant dans l'opulence et dans la stabilité, mais ne daignent pas venir chez nous, car ils ont des principes forts au sujet du sahara marocain.
Entre les lignes, ils insuent également que les marocains qui ont été expulsés d'Algérie ne rêvent que d'une chose : retourner chez "eux"à l'image des juifs algériens.

Bref, d'un côté il y a un paradis algérien, et de l'autre un Maroc au bord de l'explosion sociale.

Ce manichéisme me donne envie de vomir, de la part de ces rédacteurs pour qui leur raison d'exister est de déverser leur haine et de la perpétuer en se basant sur des mensonges et de la calomnie.

Mon raisonnement est très simple : l'ouverture de cette frontière ne DOIT pas se faire car prématurée. Il y a trop de contentieux entre les deux pays à apurer. La politique de la main tendue ne vaut que si en face on a des gens qui ont une volonté de surpasser ces obstacles. Non seulement ce n'est pas le cas, mais en plus ce n'est pas dans leur intérêt car cette situation de statu quo leur permet de se maintenir en place, le vent du changement peut les destabiliser dans leur pouvoir et par conséquent des profits qu'ils tirent de cette situation.
N
25 mars 2008 14:58
L’Algérie se conjugue au passé décomposé ou... au futur conditionnel ?

par Mohammed Guétarni *


Une des causes de cette régression est, peut-être, la gérontocratie qui continue à gérer le pays avec des réflexes archaïques en total porte-à-faux avec les aspirations d’une population juvénile trop désireuse et trop ambitieuse.

Pourtant, les pays avancés techniquement, technologiquement, économiquement, politiquement, culturellement sont souvent gouvernés par de jeunes chefs et qui, en sus, sont élus démocratiquement au suffrage universel sans la moindre fraude électorale : Sarkozy, Zapaterro, Obama (qui ne cesse d’avancer dans les sondages) et d’autres sous d’autres cieux parce qu’ils sont l’assurance garantie du changement.

Sous le nôtre, des droits inaliénables pour une vie décente sont occultés en raison de l’incompétence et l’impéritie flagrante. Tous les organismes sociaux crient au scandale pour dénoncer unanimement la marginalisation programmée et appliquée de l’intelligentsia des grandes décisions nationales.

Sommes-nous en train de vivre une situation de troc où il faut échanger sa liberté contre sa sécurité ? Est-ce ça la mécanique huilée d’un système usé qui n’a plus ni la force, parce que essoufflé, ni la volonté requise à fournir les efforts nécessaires pour combattre les fléaux qui prennent, de plus en plus, de l’ampleur ? Ces derniers n’ont de cesse à gangrener le pays et empoisonner la vie du citoyen tels que la corruption, le cousinage, le copinage, le népotisme, le despotisme... Les membres de l’APN, par exemple, sont plus désignés par des hauts placés sur l’unique critère « accointances » qu’élus réellement par leurs électeurs sur la base des deux critères fondamentaux : « compétence et probité ». Nous sommes encore trop loin du compte pour que la voix de l’électeur trouve sa voie. Voilà pourquoi il n’est jamais courtisé par nos candidats.

Dans un pareil système, le droit recule, le devoir s’efface, l’opinion se démobilise et la morale s’éclipse. Légalité de la loi ne signifie pas l’égalité de tous devant la loi.

Pourtant, le Prophète (QSSL) disait, dans un hadith avéré authentique : « les Musulmans sont égaux comme les dents d’un peigne ». Par « égaux», entendons en droits, devoirs et surtout devant la justice. C’est là où le bât (politique) blesse.

L’État est une entité, normalement, conçue par la volonté du peuple pour organiser la vie en société et assurer le bien-être du citoyen. Chez nous, il est un moyen, aux arrivistes de tous bords, d’arriver au sommet de la pyramide du pouvoir afin d’assouvir des appétences matérielles insatiables.

Dans le régime « égocratique », la loi s’évanouit et devient évanescente, l’administration s’immobilise par son inefficacité, parce que plus bureaucrate qu’experte. L’État se délabre, alors, dangereusement en ce que l’injustice l’emporte sur le droit, l’incompétence sur l’expertise, la violence sur la raison...

Tout homme qui vient avec des idées nouvelles est « persona non grata » dans notre système figé. Il est considéré comme réactionnaire parce qu’il dérange l’ordre (que dis-je ? le désordre) établi.

Il est, donc, inlassablement combattu par des poches d’inertie pour torpiller la propagation des idées évolutionnaires. Ce qui explique que le pouvoir ne sort jamais d’un cénacle jalousement préservé. Ses membres ne doivent rien au peuple. D’ailleurs, ils n’en ont cure. Pourtant, il est démontré, dans le temps et dans l’espace, que la fusion synergique des politiques avec les scientifiques est comme l’union de l’âme avec le corps. L’un sans l’autre, le corps social devient un cadavre. Ce qui est loin d’être le cas chez nous. Le Président est assuré de sa réélection s’il se représente pour un nouveau mandat, les députés ont l’assurance de retrouver « leur » hémicycle pour qui le souhaite. La classe au pouvoir est prête à torturer l’hiver pour garantir « son » printemps éternel aux commandes.

Que peut faire le peuple dans un système où la violence gagne, où l’injustice règne, un pays qui ne cesse de s’enrichir (plus de 100 dollars le baril) mais le peuple ne cesse de se paupériser ? On parle de la libéralisation des prix mais jamais des salaires, d’ailleurs de plus en plus éprouvés.

Le pouvoir d’achat des salariés ne cesse de se fragiliser tragiquement car le monopole du commerce est entre les mains d’une poignée d’importateurs.

Ces derniers se comptent sur les doigts d’une main mais jouissent d’une solide protection pour dicter leur lo
N
25 mars 2008 15:20
l'article du Professeur Guétarni est ds les colonnes du quotidien d'oran.
m
25 mars 2008 18:37
NORDICAUNAIS,
Un pays ou on peut pondre ce genre d'article sans etre inquieter......ne peut pas etre aussi anti-democratique qu'on veuille bien le faire.
L
2 avril 2008 13:51
Citation
optimal a écrit:
je vois que les MRE sont plus fermes avec l'algerie (gouv et et presse) que les marocains du maroc.


Totalement d'accord avec toi!

Etant Oujdi et donc au plus près des Algeriens, je peux vous dire que pour ma famille et proche au Maroc, y a pas de racisme, bien au contraire, ils ce voient regulierement et s aprecie.

Je crois que c'est en France qu'il y a plus de racisme entre Marocain et Algerien.
K
2 avril 2008 14:46
Citation
Le Oujdi a écrit:
Citation
optimal a écrit:
je vois que les MRE sont plus fermes avec l'algerie (gouv et et presse) que les marocains du maroc.


Totalement d'accord avec toi!

Etant Oujdi et donc au plus près des Algeriens, je peux vous dire que pour ma famille et proche au Maroc, y a pas de racisme, bien au contraire, ils ce voient regulierement et s aprecie.

Je crois que c'est en France qu'il y a plus de racisme entre Marocain et Algerien.

Je confirme! Mais je me contenterais de parler de ce forum seulement
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