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AL MASSIRA a écrit:
Le Maroc de 1981 n'est pas celui d'aujourd'hui. Vouloir commémorer c'est une chose car la répression était violente et qui ne peut pas le regretter mais si on met dans la balance un risque d'instabilité majeur, le choix n'était pas si facile que ça à un moment où la sécheresse tuait le pays, ses revenus étaient au plancher, et l'Algérie avec le choc pétrolier nous mettait avec ses alliés à terre au Sahara mais bref passons.
L'inflation. Est-ce une une particularité du Maroc ? Certes, il est indécent que même quand la matière première baisse sur les marchés mondiaux, les prix restent élevés pour le citoyen au supermarché et à la pompe. Mais c'est vrai au Maroc, en France, en Espagne, en Turquie et une grande partie des pays du Monde. D'où vient ce phénomène ? J'ai entendu des centaines d'analystes et personne n'est capable d'y répondre. Donc je ne vois pas par quel miracle, nos militants d'extrême gauche pensent qu'on peut décréter cette baisse car on n'est pas dans un pays communiste où l'état contrôle les prix.
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Berkshire a écrit:
L’économie du commerce marocain est basée sur les intermédiaires, dont la majorité apporte ZERO valeur ajoutée mais applique sa marge. C’est l’économue de الريع (rente). Les prix ne baissent pas en grande partie à cause de ce phénomène, même quand l’état subventionne un produit ce sont ces internédiares qui en bénéficient: pas le consommateur.
Nous avons en ce moment un exemple flagrant qui explique tout:
Pour faire baisser les prix du mouton de l’aid, l’état a importé des moutons d’espagne achetés à moins de 100€/tête (70 à 80€ selon les espagnols), exemptés de taxe douanière, subventionnés en plus 50€/tête par le Maroc. Le résultat attendu serait de les retrouver sur le marché marocain à 120€ max. Et non, ils sont vendus entre 230 et 300€, donc 2 à 3 fois plus cher .
Et la réponse à ta question “ D'où vient ce phénomène ? J'ai entendu des centaines d'analystes et personne n'est capable d'y répondre“.
Tu as les réponses dans les conf de presse de Baitas et les questions sur les spéculateurs![]()
L’autre raison importante: la non concurrence entre les distributeurs de carburants épinglée par le conseil de la concurrence et les 16 milliards devenus 45 ou 50 milliards que le groupe d’Achennouch doit aux consommateurs !!! Akhennouch le chef du gouvernement doit exiger ces sommes à Akhennoch l’homme d’affaires !. Bizarrement tu n’en parles pas dans tes “analyses” !!!! Le prix du carburant a un impact ENORME sur les prix de consommation.
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AL MASSIRA a écrit:
Je n'en parle pas car je ne suis pas au Maroc mais en France il y a le même mystère du carburant. Il "carbure" à 1,80 euro même quand les prix de l'OPEC baissent. Une exception en Europe. On nous dit mais les stocks sont d'il y a six mois et pourtant cet argument ne marche pas dans l'autre sens, celui de la hausse qui est instantanée. En France il n'y a pas d'Akhannouch mais le phénomène est le même. La spéculation.
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Berkshire a écrit:
Non là je pense que c’est du déni volontaire !!!! Une institution constitutionnelle te dit que le type a pris ILLEGALEMENT 16 milliards et tu me dit qu’en France le prix est à 1.80 donc c’est le même problème ???? Ewa baz, tu le fais exprès là désolé.
Je ne comprends pas cette défense aveugle pas du tout crédible d’une des escroqueries avérées et d’un conflit d’intérêt les plus grotesques depuis de longues années !!!
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gustavo321 a écrit:
Ce ''Front social'', un ramassis de partis gauchistes décadents et totalement coupés des réalités politiques et sociales et des défis du Maroc actuel, est une vraie caricature. Fort heureusement, il ne représente que lui-même, soit pas grand chose dans l'échiquier politique du royaume.
Contrairement à ce que l'on veut nous faire croire à l'aide d' ''analyses economiques'' très sommaires, voire tendancieuses, les principaux facteurs qui contribuent à maintenir l'inflation actuelle au Maroc, sont loin d'être dûs aux seuls éléments de dysfonctionnement interne, tels que les ''méchants capitalistes'' et autres intermédiaires cupides et insatiables.
La plupart des analystes économiques ''serieux'' et compétents ne se risquent pas à de telles approximation, et mettent en exergue, notamment, le fait que cette inflation, née des divers facteurs internationaux que l'on connaît, a atteint en un temps relativement court un tel niveau d'intensité, qu'il est ''normal'' que cette bulle inflationniste mettra du temps pour se dégonfler. Même si d'autres facteurs internes et structurels à l'économie marocaine peuvent jouer un rôle relatif dans le ralentissement du processus de retour à la normale.
Ce n'est pas par l'idéologie et l'activisme politique creux qu'on parviendra à promouvoir le développement et la prospérité du Royaume et le bien-être des marocains, mais bien par l'intensification des efforts visant à poursuivre la diversification de l' économie, la multiplication des investissements à effet de niche et accélérateurs de richesse, ou encore la poursuite énergique de construction de partenariats stratégiques win-win, etc ... Et c'est effectivement bien ce qu'est entrain de faire le Royaume chérifien sous la direction éclairée de son souverain.
Je parie pour ma part, en cohérence avec nombre d'analystes sérieux et crédibles, que le relèvement du niveau et de la qualité de vie des marocains, seront, grâce à cette dynamique vertueuse, une réalité palpable sur le moyen-terme.
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AL MASSIRA a écrit:
Je ne comprends ce que tu me dis, parle plus clairement. Akhannouch ce n'est pas un membre de ma famille et je ne gagne rien avec lui ni je suis membre de son parti. Je te parle juste de l'inflation des hydrocarbures que je vis moi personnellement en France et où Akhannouch n'a rien à voir et qui donne finalement le même résultat. Le mécanisme, je me dis, est peut-être le même.
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Berkshire a écrit:
Non justement le mécanisme n’est pas du tout le même, au Maroc il y a eu FRAUDE.
Mais bon si tu insistes malgré les enquêtes parlementaires et du conseil de la concurrence … soit, laisse tomber.
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Berkshire a écrit:
Non justement le mécanisme n’est pas du tout le même, au Maroc il y a eu FRAUDE.
Mais bon si tu insistes malgré les enquêtes parlementaires et du conseil de la concurrence … soit, laisse tomber.